Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

L'invasion des sargasses, cette algue invasive notamment dans les DOM-TOM

Messages recommandés

Les risques d'asphyxie sont bien réels pour les Loups des Caraïbes (ombrine ocellée). La présence des sargasses dans les bassins inquiète les aquaculteurs.

La Sargasse (Sargassum) est un genre d'algues brunes de la famille des Sargassaceae. Ocean Explorer/NOAA / domaine public

Chaque jour, les aquaculteurs passent plusieurs heures a retirer soigneusement les algues sargasses bloquées dans les filets des bassins, pour éviter l'asphyxie des "Loups des Caraïbes" (Sciaenops ocellatus) (en anglais).

 Martinique 1ère 21/8/2014


Martinique 1ère 21/8/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Guadeloupe : des algues sargasses font fuir les touristes





Le maire de la commune de Saint-François en Guadeloupe, une station balnéaire des Caraïbes, a demandé, mercredi 29 avril, que le préfet décrète l'état de catastrophe naturelle face à la prolifération d'algues sargasses sur son littoral.

Une masse impressionnante de ces algues à l'odeur pestilentielle est remontée lundi depuis le nord-est du Brésil, au gré des courants, sur les Antilles. D'énormes bancs de sargasses ont envahi par surprise et en quelques heures la marina de la commune, et ont tué de nombreux poissons, au grand dam des restaurateurs et des hôteliers.



Les tables de ces établissements, d'habitude remplies, sont vides et les bateaux rentrent très difficilement au port. Les services de l'Etat n'ont pas trouvé de solution selon France-Antilles pour traiter le problème et la situation pourrait s'aggraver dans les jours à venir en fonction des vents et des courants.

Incident dommageable pour l'environnement et la faune piscicole... A rapprocher peut-être à ce qui se passe au Brésil dans le lagon Rodrigo de Freitas qui doit accueillir certaines disciplines des prochains jeux olympiques


Francetv info 30/4/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Un fonds d'urgence à été mis en place afin d'aider les communes à lutter contre les sargasses... En attendant, les conséquences sur la faune aquatique se font sentir, tandis que les agriculteurs profitent de cet engrais venu de la mer.

Ce matin, a eu lieu, à la préfecture de Basse-Terre, une réunion regroupant l'Etat, le Département, la Région et les communautés d'agglomération, afin de trouver des solutions au problème Sargasses.


Photo Guadeloupe 1ère


Il s’agissait d’une réunion de mobilisation générale au regard de la situation que connaît actuellement le département. Plusieurs annonces ont été faites par le Préfet, Jacques Billant afin de conforter l'action des communes. Selon le représentant de l'Etat, "les communes sont en première ligne, mais elles ne peuvent et ne doivent agir seules". D'où un appel à la solidarité lancé. D'abord aux communautés d'agglomération... Les communes bénéficieront donc de tous les moyens dont dispose la collectivité, afin de procéder au ramassage, au transport et au stockage des sargasses.

Enfin, la mise en place d'un fonds d'urgence a été décidée. Il va être alimenté par l'Etat, le Département, la Région et les communautés d'agglomération. Les collectivités mettront à disposition des communes des moyens humains, notamment. La constitution de brigades de l'environnement a été évoquée. De plus, l'Etat lancera et financera à 90% des contrats aidés, toujours dans le cadre de la lutte contre les sargasses.

Des prestations de nettoyage qui pourront également être honorées par les entreprises et sociétés de l'archipel.

Désagréments pour les uns, aubaine pour les autres... Certains agriculteurs saint-franciscains s'intéressent de très près à cette nouvelle matière première. Ils y voient un amendement naturel peu coûteux pour leurs champs. Serait-ce une nouvelle utilisation des sargasses ? Réponse avec Guillaume Desmalles et Cédric Métairon.



Toutefois, les professionnels du monde marin sont inquiets... L'impact écologique est tout simplement catastrophique. Principal danger : le renouvellement des populations de poissons et de tortues marines.




Guadeloupe 1ère 4/5/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, a annoncé jeudi la création de «brigades vertes», via des emplois aidés, pour ramasser les algues sargasses en Guadeloupe et en Martinique et un soutien financier pour améliorer leur collecte et leur élimination.

Les sargasses sont des algues qui s'échouent depuis un an sur les côtes des Antilles, provoquant des nuisances pour le tourisme, la pêche et les habitants, notamment lors de leur décomposition qui dégage des odeurs nauséabondes. Un épisode - similaire mais moins long - avait déjà eu lieu en 2011.

 Photo prise le 28 juillet 2011 sur la plage de la commune de Saint-Anne, d'algues sargasses envahissant les côtes de la Martinique - PATRICE COPPEE AFP

«Une estimation récente faisait état de près de 180 hectares de sargasses le long des côtes antillaises, soit un tonnage de 60.000 tonnes de matière sèche», indique un communiqué de la ministre, qui se rendra avec François Hollande dans la région à partir de vendredi.

Face à cette situation qui «menace l'économie des Antilles», le gouvernement a décidé la création de brigades vertes avec 50 contrats aidés. Ces emplois participeront aussi à des actions pour la rénovation thermique de l'habitat, la gestion des véhicules hors d'usage ou l'entretien des cours d'eau, précise le communiqué.

Un budget de 1,5 million d'euros sera dégagé pour les lauréats de l'appel à projets lancé par l'Agence de la maîtrise de l'énergie et de l'environnement (Ademe) en Martinique en 2014 pour trouver des techniques innovantes de repérage, ramassage et élimination, a précisé Mme Royal. Par ailleurs, cet appel d'offres sera complété par un soutien de 800.000 euros pour la Guadeloupe, en plus du fonds d'urgence mis en place localement.

Les algues ramassées pourraient être utilisées pour de l'épandage agricole (apport de potasse pour la canne à sucre) ou transformées en charbon actif ou en bioplastique. L'Ademe apporte aussi son soutien technique et financier à la création de plateformes de compostage, dans le cadre d'aides existantes.
 
Enfin le ministère de l'Ecologie a chargé un centre de recherche basé en Guadeloupe d'approfondir les connaissances sur les origines de ces algues, leurs impacts et les moyens de les contrôler.

Ces algues ne viennent pas de la mer des Sargasses (Atlantique nord) mais seraient issues de nouveaux lieux de prolifération. La cause de leur présence massive reste à établir. «L'analyse d'images satellites a montré l'existence d'une nouvelle zone d'accumulation des sargasses située au nord du Brésil dans l'océan Atlantique central», précise le communiqué ministériel.

Plusieurs députés et élus locaux ont réclamé à l'Etat le classement en catastrophe naturelle.



La Sargasse, Sargassum, est un genre d'algues brunes de la famille des Sargassaceae. Ses frondes peuvent atteindre plusieurs mètres de long (jusqu'à 12 mètres pour certaines espèces tropicales). Elle peut être fixée au fond par un thalle dit « coriace », mais certaines Sargasses vivent parfois de manière exclusivement flottante ; principalement dans la mer du même nom, dans l'océan Atlantique. 

Selon l'hydrographe et météorologiste du 20ème siècle Matthew Fontaine Maury,  le nom de sargasse vient du mot espagnol sargazo qui signifie varech.

Il existe plusieurs dizaines d'espèces de Sargasses, qui font toutes partie des fucales, algues qui - pour des raisons mal comprises- sont (pour la plupart des espèces) en forte et rapide régression depuis la fin du xxe siècle sur le littoral européen (et notamment en France). Mais on ignore l'évolution et l'état des populations libres de la mer des Sargasses, qui pourraient aussi pâtir des nombreux déchets jetés en mer.

 Forme libre de Sargasse, en Atlantique. Ligne de sargasse dans la mer du même nom. Ces lignes peuvent s'étirer sur plusieurs kilomètres. Les amas d'algues flottantes sont concentrés par les vents forts et l'action des vagues associées au Gulf Stream. Ocean Explorer/NOAA / domaine public.

Les Sargasses, quelles soient dérivantes ou fixées à un substrat sont dans tous les cas maintenues en surface ou près de la surface par des flotteurs dits « aérocystes » (sphères remplies d'un gaz produit par l'algue).

Leurs flotteurs maintiennent les frondes de Sargasses en surface, renforçant leurs capacités de photosynthèse et bioproductivité. Beaucoup de Sargasses ont une texture rugueuse et un mucus un peu collant (protecteur contre les ultraviolets solaires) qui les rassemblent en amas flottant, formant parfois des radeaux végétaux, solides, mais souples, adaptés aux mouvements de houle et aux forts courants marins. 

 Gros plan d'une petite masse de sargasses. Les nombreuses petites sphères rondes sont des flotteurs remplis de dioxyde de carbone. Ceux-ci fournissent à la flottabilité aux algues.  Ocean Explorer/NOAA / domaine public

Certaines Sargasses présentent des propriétés susceptibles d'en faire des espèces invasives lorsqu'elles sont introduites hors de leur biotope d'origine :

- résistance,
- taux de croissance rapide,
- taux de reproduction élevé
- et forte capacité de propagation végétative : les morceaux hachés par les hélices redonnent de nouvelles algues, excellente aptitude à la dérive sur de longues distance.

Sargassum muticum par exemple, a été introduite en Europe à partir du Japon (par exemple détectée en 1995 à Strangford Lough (Comté de Down, Irlande du Nord) après importation d'huîtres de Guernesey, elles-mêmes introduites à partir du Japon . L'espèce a été trouvée dans les îles Britanniques dans l'île de Wight en 1973. On pense qu'elle a gagné le monde entier avec le transport et l'introduction des huîtres japonaises dans diverses parties du monde, dont en France. Sans herbivores hors de son biotope d'origine, elle peut former de vastes tapis qui éliminent les espèces locales, colmatent des aires de plongées, plaisir ou plaisance, gênent la pêche, bouchent les prises d'eaux de navires, piègent des débris, etc.

Plusieurs espèces de Sargasses se retrouvent partout dans les régions tropicales du monde et elles sont souvent macrophytes les plus visibles près des côtes là où elles poussent ancrées sur un substrat ou de manière dérivante près de récifs coralliens. Wikipedia




20 mINUTES 7/5/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les algues font un retour en force sur le littoral martiniquais. Les communes  organisent des opérations  d'enlèvement, mais le volume à traiter est imposant. Jeudi 28 mai les acteurs locaux sont en réunion à la Région pour faire le point sur les différentes initiatives lancées en 2014.

 ©️ HUGO DE LAGUARIGUE Les algues visibles ce mercredi 27 mai au quartier Frégate Est 2 au François

Le premier fonds d' accompagnement des communes du littoral confrontées à l'afflux des sargasses date de 2011. Trois ans plus tard, en 2014, devant des périodes d'échouage massif des sargasses, une aide exceptionnelle est votée par la collectivité régionale. 

Trois groupes de travail ont été mis en place fin 2014 et ce jeudi, un point sur l'avancée des travaux sera  effectué. Les conclusions sont attendues sur les prévisions des échouages et modalités de ramassage des algues, sur le traitement et le process de compostage, aussi sur la valorisation agricole.


Martinique 1ère 27/5/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les pêcheurs de Guyane traversent une période difficile. L'arrivée des algues sargasses gêne considérablement  leur activité. La vente s'en ressent sur les étals.

L'inquiétude est grande chez les pêcheurs. les algues sargasses ont envahi les zones de pêche et surtout les filets. Peu de poissons au final dans les cales des bateaux et une vente forcément compromise.




Les Sargasses gênent la pêche par guyane1ere reportage de Laurence Tian Sio Po


Les pêcheurs perdent du temps à nettoyer leurs filets remplis de l'algue toxique et beaucoup de bateaux restent à quai. Les pêcheurs enregistrent des pertes importantes de recettes et de matériel et sont à un tiers de leur capacité normale. Les consommateurs à terme paieront plus cher le précieux poisson.

C'est un pan entier de l'économie guyanaise qui souffre.



Guyane 1ère 24/5/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les initiatives privées se multiplient en Martinique et en Guadeloupe sur la question des sargasses. Une embarcation dédiée au ramassage des déchets flottants a été inaugurée, hier matin, par le Groupe Vaïtilingon.

L’opérateur privé vient de faire l’acquisition d’un nouveau bateau, initialement destiné à la collecte de déchets flottants. Mais face à l’urgence, le bateau servira à ramasser les algues brunes.

 ©️ G. DESMALLES

Un équipement qui a été inauguré, hier matin, sur un plan d’eau de Jarry, à Baie-Mahault. Une démonstration était également au programme. L’outil tombe à point nommé, alors que les collectivités de l’archipel cherchent un moyen de récupérer les algues sargasses, avant qu’elles n’accostent notre littoral. Pourtant, Camille Vaïtilingon l’affirme, il s’agit d’une commande antérieure au "phénomène sargasses".

Le nouveau bateau, a coûté près de 220 000 €. Pour l’heure, le groupe privé a assumé seul cette dépense… Mais pourra compter sur le concours des pouvoirs publics, pour récupérer une partie de cet investissement...


Guadeloupe 1ère 31/5/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Paris - Une conférence internationale va être organisée et un nouveau fonds de 2 millions d'euros débloqué par le gouvernement pour oeuvrer à l'élimination des algues sargasses, qui s'échouent depuis un an sur les côtes des Antilles, ont annoncé vendredi les ministères de l'Ecologie, de la Santé et des Outre-mer.

Ce fonds exceptionnel de 2 millions d'euros est mis en place par l'Etat pour accompagner l'engagement des actions de ramassage par les collectivités, explique le communiqué.

Une mission interministérielle de haut niveau se rendra dans les Antilles en septembre pour formuler des recommandations opérationnelles, afin d'organiser une réponse sur le long terme, indiquent aussi les ministères.

Par ailleurs, une conférence internationale réunissant les représentants des États de la Caraïbe touchés par le phénomène sera organisée au second semestre, afin de partager les connaissances et bonnes pratiques et proposer des actions coordonnées, ajoute-t-on.

Les sargasses provoquent des nuisances pour le tourisme, la pêche et les habitants, notamment lors de leur décomposition qui dégage des odeurs nauséabondes. Le phénomène s'est intensifié depuis fin 2014, et a encore connu une recrudescence ce printemps. Un épisode - moins long - avait déjà eu lieu en 2011.

Ces algues, qui ne viennent pas de la mer des Sargasses, seraient issues de nouveaux lieux de prolifération, et la cause de leur présence massive reste à établir.

Les travaux de recherche visant à identifier l'origine et les causes de ce phénomène seront accélérés, sous l'égide du ministère de l'Écologie, qui mobilisera les organismes compétents, dit encore le communiqué vendredi.

Depuis le début de la crise, plus de 6 millions d'euros ont été mobilisés par l'Etat, pour l'aide aux communes, la constitution de brigades vertes de ramassage, indiquent les ministères. L'Agence de l'environnement (ADEME) a aussi été chargée de mettre en place des appels à projet à hauteur de 2,3 M d'euros pour la collecte et la valorisation des algues.

En 2012, le Haut conseil de la santé publique avait conclu que la prévention la plus efficace contre les effets de la décomposition des sargasses consistait en un ramassage régulier et un stockage approprié.


Romandie 31/7/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...