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Journée(s) mondiale(s) des oiseaux migrateurs

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Les 9 et 10 mai 2015 : journées mondiales des oiseaux migrateurs : les hirondelles

Les journées mondiales des oiseaux migrateurs ont pour thème cette année : "Pour une énergie respectueuse des oiseaux migrateurs". L’occasion de revenir sur une espèce, proche de l’homme, mais qui vit des heures difficiles : l’hirondelle.

 Une hirondelle de fenêtre s'abreuvant en vol. sanchezn CC BY-SA 3.0

Quand reviennent les hirondelles… Annonciatrice du printemps, porteuse de chance et populaire, l’hirondelle vit pourtant des heures difficiles. Les populations sont en déclin depuis 25 ans, de 42 % pour les hirondelles de fenêtre, de 8% pour les hirondelles rustiques. Ce n’est pas une fatalité, comme l’explique Rosemay Haron, en mission de service civique à la Ligue de protection des oiseaux.

3 questions à Rosemay Hanon, en mission de service civique à la Ligue de protection des oiseaux.

 Aire de distribution des hirondelles de fenêtre. Zones de nidificationZones d'hivernage. MPF GFDL

Q : Pourquoi s’intéresser aux hirondelles ?

R : Bien que protégées en France, les populations d’hirondelles ont beaucoup baissé depuis 25 ans. Or, c’est une espèce commune, qui vit à côté de nous, très proche de l’homme. On peut donc faire quelque chose.

Q : Quelles sont les causes de ce déclin ?

R : Elles ont moins d’habitats. En rénovant ou détruisant les bâtiments, on détruit les nids, ce qui empêche les hirondelles de se reproduire. Autre cause : la diminution du nombre d’insectes volants – mouches, moustiques, abeilles… – liée à l’usage de pesticides. Or, les hirondelles se nourrissent exclusivement d’insectes volants. Le changement climatique perturbe aussi le comportement des espèces migratrices comme l’hirondelle.

 Une hirondelle rustique d'un jeune mâle. Aelwyn CC BY-SA 3.0

Q : Que peut-on faire ?

R : Je participe, à la Ligue de protection des oiseaux, à un programme de sciences participatives. Nous incitons les particuliers à observer, à compter les populations. C’est très précieux, non seulement pour connaître, mais aussi pour agir, sensibiliser son voisin, alerter sa commune. Il faut savoir que le principe éviter, réduire, compenser s’applique aux hirondelles : pour un nid détruit, deux nids doivent être reconstruits. On peut aussi agir en faveur de la biodiversité en général : moins de pesticides, préservation de milieux naturels favorables aux insectes…


 Aire de distribution des hirondelles rustiques. Zones de nidificationHabitat permanentZones d'hivernage. MPF GFDL


Q : Les oiseaux migrateurs et réchauffement climatique, quel impact ?

Le changement climatique est susceptible d’affecter gravement certaines espèces d’oiseaux, en induisant des modifications d’aires de répartition au niveau géographique, en altérant les habitats des espèces (par exemple , en modifiant les habitats d’espèces alpines qui ne sont plus rencontrés à basse altitude), en modifiant la ressource alimentaire (par exemple, pour certaines oiseaux marins) ; ces facteurs peuvent, pour certaines espèces, entraîner une fragilité telle qu’il peut être craint à terme leur disparition en particulier pour les espèces dont l’aire de répartition est faible. Plus généralement, le réchauffement climatique oblige les oiseaux à modifier leurs dates de migration.

 Deux oisillons d'hirondelle de fenêtre au nid. Claus Ableiter CC BY-SA 3.0


Développement durable.gouv.fr 7/5/2015 - Wikipedia

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Depuis 2006, chaque année, lors du deuxième week-end de mai, à travers le monde entier, des organisations dédiées, des gouvernements et des personnes planifient des événements destinés à marquer la Journée mondiale des oiseaux migrateurs (JMOM) afin de célébrer ces derniers et de renforcer la sensibilisation à la nécessité de les protéger.

Depuis la création de cette journée des événements ont été organisés dans 130 pays différents. Cette année, l'espoir est d'atteindre encore davantage de gens et d’organisations et d'œuvrer, ensemble, à la conservation des oiseaux migrateurs et de leurs habitats dans le monde entier.

 
Affiche de la manifestation de la journée mondiale 2015 


En cette période de demande mondiale sans cesse croissante d’énergie, le développement de nouvelles technologies d’énergie renouvelable et l’expansion des technologies existantes sont la clé pour un avenir moins pollué par le carbone. Toutefois, l’énergie ne peut être vraiment durable et respectueuse de la nature qu’en prenant intégralement en compte la biodiversité et, plus spécifiquement, les oiseaux migrateurs

Avec le thème « Pour une énergie respectueuse des oiseaux ! », la JMOM 2015 a pour objectif de souligner l’importance de la mise en œuvre de technologies énergétiques de manière à éviter, réduire ou atténuer les impacts sur les oiseaux migrateurs et leurs habitats.

Chaque année, des millions d’oiseaux migrateurs sont confrontés à l’expansion massive des différents modes de génération et de distribution de l’énergie : les collisions et électrocutions dues aux lignes électriques ainsi que les obstacles créés par des infrastructures énergétiques entraînent la mort et le déplacement des oiseaux.

En outre, les oiseaux subissent l’impact des pertes et des dégradations d'habitats et d’autres perturbations découlant du recours à l’hydroélectricité, à la bioénergie, aux énergies marine, solaire, éolienne et géothermique

La production d’énergie renouvelable durable devrait avoir des effets positifs sur les oiseaux migrateurs en réduisant le changement climatique et ses impacts. Cependant, si certaines technologies énergétiques sont utilisées sans une planification, une conception et une évaluation des risques appropriées, elles peuvent représenter une grave menace pour des espèces d’oiseaux migrateurs.

Cliquez ICI pour voir des actions entreprises par certains pays. 


La journée mondiale des oiseaux migrateurs est organisée par deux traités internationaux relatifs à la faune sauvage administrés par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) :

-  La Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS)

- et l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA). World Migratory Bird Day : www.worldmigratorybirdday.org 




Source : CMS 30/3/2015 : Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage

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La LPO invite petits et grands à participer à ce rendez-vous unique qui se veut encourager la conservation de ces oiseaux et de leurs habitats dans le monde entier !

Lancée en 2006 et célébrée chaque année, la Journée mondiale des oiseaux migrateurs vise à encourager la conservation des oiseaux migrateurs et de leurs habitats dans le monde entier. L'occasion pour chacun de se familiariser avec ces oiseaux et de réfléchir ensemble pour lutter contre les dangers qui les guettent tout au long de leur périple.

Exemple migratoire corbeau freux (Corvus frugilegus). Habitat permanent ou partiellement migratoire. Zone d’hivernage. Source préférentielle de migration.    (directions connues de migration). Habitat de la sous-espèce C. f. pastinator. Habitat d’hiver de cette sous-espèce. ulrich prokop CC BY-SA 3.0

Cette année, la Journée mondiale des oiseaux migrateurs sera célébrée sur le thème « Pour une énergie respectueuse des oiseaux » afin de souligner l'importance des technologies de l'énergie qui permettent d'éviter, de réduire et d'atténuer les impacts négatifs sur les oiseaux migrateurs et leurs habitats à travers le monde. Un thème éloquent, à quelques mois de la Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques de 2015 (COP21).

 Le 7 avril 2015, 55 espèces ont été observées en migration active à la Pointe de Grave, en Gironde : parmi elles, 49 Hérons pourprés (Ardea purpurea).  Héron pourpré adulte, photographié dans le Tarn par Pierre Dalous CC BY-SA 3.0

Car chaque année, des millions d'oiseaux migrateurs sont confrontés aux dangers que représente l'expansion massive des différents moyens de production et de distribution de l'énergie : collisions, électrocutions, dégradation des habitats… Le développement de nouvelles technologies inhérentes aux énergies renouvelables et l'expansion de celles existant déjà sont essentiels pour s'engager vers l'objectif commun d'un avenir sobre en carbone. Dans l'accroissement de la production d'énergie, la transition vers des méthodes respectueuses de la faune sauvage est une étape clé pour protéger la vie sur Terre. La conservation des oiseaux migrateurs doit être prise en compte dans toutes les phases du développement de l'énergie et appelle ainsi à des actions concertées.

 C'est pour réfléchir à ces questions que la LPO invite tous les amoureux de la nature à célébrer les 9 et 10 mai prochains la Journée mondiale des oiseaux migrateurs : l'occasion de rappeler qu'il est possible d'agir concrètement en faveur de la conservation des oiseaux migrateurs pour les générations futures ! (Photo un rossignol philomèle (Luscinia megarhynchos). Il habite la forêt, de préférence proche de l'eau, mais on peut le trouver aussi dans les jardins, les bosquets ou vergers.Orchi CC BY-SA 3.0)

Le printemps est idéal pour estimer les populations migratrices. Nous vous invitons donc à devenir Biodiv'acteurs en participant au suivi de ces populations d'oiseaux. Pour cela il vous suffit de saisir vos observations sur le réseau VisioNature en choisissant celui de votre département ou de votre région. Si votre département n'est pas couvert par cette base de données en ligne, merci d'envoyer vos observations à lpo@lpo.fr.

 Le Traquet motteux (Oenanthe oenanthe) est une espèce de passereaux insectivores migrateurs de la famille des Muscicapidae. C'est l'espèce de traquets la plus répandue. En photo Traquet motteux mâle en plumage nuptial. Philippe Kurlapski CC BY-SA 1.0

Quelques animations phares organisées par la LPO

- Observation à la Pointe de Grave : La LPO Aquitaine vous attend les 9 et 10 mai sur le site d'étude de la migration prénuptiale de la Pointe de Grave au Verdon-sur-Mer en Gironde (33) pour observer les oiseaux et comprendre le phénomène de la migration.

 L'Avocette élégante (Recurvirostra avosetta) est la seule espèce d'avocette vivant en Europe. Les avocettes fréquentent les estuaires, les baies, les marais salants et autres zones humides. Jutta234 cc by-sa 3.0

- Une heure avec les oiseaux de la baie d'Yves : Partez le temps d'une heure à la rencontre de la Cigogne blanche, de l'Avocette élégante ou du Rossignol philomèle dans la réserve naturelle du Marais d'Yves (17), le dimanche 10 mai à 15h00 ou à 16h15.

 Le Combattant varié (Philomachus pugnax), souvent appelé au 20ème siècle Chevalier combattant mais en fait plus proche des bécasseaux, est une espèce de limicole appartenant à la famille des Scolopacidae. Il vit toujours dans les zones humides, que ce soit dans les endroits marécageux, près de plans d'eau douce, dans les tourbières ou les prairies humides. Il apprécie également le bord de mer, fouillant les vasières intertidales (se découvrant à marée basse). J.M.Garg GFDL

- Immersion dans le Marais Poitevin : Rendez-vous le 10 mai de 14h à 18h pour une visite exceptionnelle de la Réserve Naturelle nationale « Michel Brosselin » de Saint-Denis-du-Payré en compagnie de guides naturalistes qui vous révèleront les secrets de l'avifaune migratrice. Adulte : 5 €, enfant de 7 à 17 ans : 3.50 €.

- Happy Bird'day en Marais breton : À l'occasion des 20 ans de la LPO Vendée, une journée festive autour de la biodiversité est organisée dans le Marais breton, l'une des principales zones humides de la côte Atlantique et haut lieu de halte migratoire pour les oiseaux d'eau. En cette saison, de nombreux migrateurs peuvent encore être observés (barges à queue noire, chevaliers combattants, arlequins, aboyeurs, traquet motteux…) et la LPO Vendée propose, parmi les nombreuses activités de la journée, des points d'observation, ainsi qu'un concours ornitho. Un beau programme en perspective. Renseignements / inscriptions : 02 51 49 76 53.

-----> Un blog à découvrirVadrouilles onitho, il appartient à l'un de nos membres : Isobel.


lpo 6/5/2015 - Wikipedia

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Ce week-end, nous célébrons la journée mondiale des oiseaux migrateurs. L'occasion de revenir sur un phénomène fascinant, qui cache encore de nombreux secrets.

 La Sterne arctique (Sterna paradisaea) est l'oiseau migrateur qui parcourt la plus longue distance. C'est une espèce d'oiseau marin de la famille des laridés. Cet oiseau a une répartition circumpolaire et niche en colonie dans les régions arctiques et subarctiques de l’Europe, de l’Asie et de l'Amérique du Nord (jusqu’en Bretagne et au Massachusetts). C'est un oiseau migrateur qui est témoin de deux étés chaque année, puisqu’il effectue un aller-retour à partir de ses aires de reproduction dans le nord, jusqu’aux océans près de l’Antarctique où il hiverne (ce qui représente un trajet pouvant atteindre couramment 70 000 km). Il s’agit, avec celle du Puffin fuligineux, de la plus importante migration régulière connue chez les animaux. La Sterne arctique vole de ce fait huit mois par an©️Paul van Hoof / Buiten-beeld / Minden Pictures / Biosphoto / AFP

Chaque année, à l'arrivée de la saison froide, des milliers d'oiseaux quittent leur lieu de villégiature pour des terres plus accueillantes. Ils parcourent des dizaines de milliers de kilomètres avant d'atteindre ces contrées. Au printemps, ils prennent le chemin du retour. Mais où migrent-ils ? Comment se préparent-il à ce voyage ? Et quels sont les risques qui les attendent ? Découvrez les 6 choses à savoir sur la migration des oiseaux...

 
Infographie Sciences et avenir ©️ Damien Hypolite



Sciences et avenir 9/5/2015

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