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Méditerranée : plus de 2 500 pneus à sortir de l'eau

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Depuis lundi 11 mai, des plongeurs tentent de sortir de la Méditerranée près de 2 500 pneus, entre Cannes et Antibes. Actuellement, c'est près de 25 000 pneus qui sont répartis dans cette zone. Le but ? Protéger les fonds marins.

Mandatés par l'Agence des aires marines protégées, des plongeurs repêchent depuis lundi 11 mai des pneus au fond de la Méditerranée. Des milliers de pneus usagés, immergés volontairement au début des années 80, au large d'Antibes. À l'époque, il s'agissait de créer des récifs artificiels pour faire revenir le poisson.



En ce temps-là, on pensait les pneumatiques inoffensifs pour l'environnement. En fait, leur décomposition libère des hydrocarbures toxiques pour les organismes marins. En outre, la ferraille qui servait à les relier entre eux s'est oxydée, ce qui rend les opérations de récupération délicates. Cette opération devrait permettre de récupérer 2.500 pneus entre Cannes et Antibes. 

Un bilan sera ensuite dressé pour décider ou non du retrait de l'ensemble des pneus immergés dans les eaux françaises.


Francetv info 13/5/2015

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L'Agence des aires marines protégées a lancé, ce lundi, un appel au ramassage de 2.500 pneus, immergés en Méditerranée dans les années 1980. Les spécialistes croyaient que les pneus favorisaient la production halieutique, ils ont finalement été reconnus comme polluants.

"Les pneus ne font pas partie du milieu marin !", alerte Gérard Véron, de l'Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (lfremer). Si sa théorie semble évidente, elle l'était beaucoup moins il y a quelques décennies

Dans les années 1960, les spécialistes du monde maritime supposaient que le pneu favorisait la production halieutique et la pêche professionnelle, grâce à la naissance d'un habitat artificiel. C'est ainsi que des millions de pneus ont été immergés dans les eaux japonaises, américaines... et françaises. Mais voilà que l'hexagone dit stop aux pneus jetés dans la mer, car comme explique à l'AFP Jacky Bonnemain, porte-parole de l'association écologiste Robin des Bois : "Si la colonisation n'a jamais eu lieu, c'est parce que les pneus usagés sont recouverts d'hydrocarbures et que leur décomposition progressive libère dans l'environnement des métaux lourds toxiques pour les organismes marins".

Comme évoque le site belge lalibre.be, à partir de lundi, les pneus seront de moins en moins visibles  à l'horizon entre Cannes et Antibes, puisque pour la première fois, l'Agence des aires marines protégées a décidé de retirer une partie des 25.000 pneus immergés en Méditerranée dans les années 1980. Ce sont quelque 2.500 pneus qui seront évalués avant un éventuel retrait de l'ensemble des pneumatiques, en 2016, afin de "restaurer le milieu marin", révèle l'Agence basée à Brest. 

A l'époque, les pneus étaient recyclés en mer - avec les poteaux électriques, les cages d'escalier en béton ou les épaves - afin de créer des récifs artificiels ; jugés non polluants et utiles pour la pêche

On compte actuellement 90.000 m3 de récifs artificiels au large des côtes de l'Hexagone, selon l'Agence des aires marines. Et 350.000 tonnes de pneus usés arrivent en fin de vie chaque année en France, selon des chiffres de 2014 du ministère de l'Ecologie. Leur stockage a posé problème jusqu'à l'organisation d'une filière de recyclage en 2003.



LCI 11/5/2015

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Durant les années 1960, des millions de pneus ont été immergés près des côtes et ce pour la bonne cause : créer des récifs artificiels devenant des havres de vie. Mais l'idée n'était pas bonne car les animaux marins n'apprécient guère les hydrocarbures dont sont imprégnés les pneumatiques. La France se met au diapason pour repêcher ceux qui gisent encore en Méditerranée.

L'opération pilote, qui porte sur quelque 2.500 pneus et qui se déroule sur un site classé Natura 2000 (le retrait de 2500 pneus), se déroule entre Cannes et Antibes. A l'époque de l'immersion des pneus, on pensait alors que les pneus étaient « non polluants » et même « totalement inertes »... Le but de ces initiatives (un peu partout dans le monde), était de recréer un habitat artificiel dans des zones qui en étaient dépourvues afin de favoriser la ressource halieutique. 

 Un amoncellement de pneus volontairement immergés dans les années 1970 en Floride, dans le comté de Palm Beach, pour tenter de construire des récifs artificiels. Finalement, ils ont été emportés par les courants et se sont largement disséminés. ©️ Steve Spring, Marine Photobank

Le récif, comme d'autres dans le monde constitués de pneus attachés les uns aux autres, n'a cependant pas résisté à la houle et aux courants et les pneus se sont éparpillés, détériorant le paysage sous-marin et les écosystèmes voisins. De plus, ces récifs « présentent une colonisation nettement moindre que les récifs en béton (40 % de moins) », assure en outre l'agence aires marines protégées, basée à Brest.

« Si la colonisation n'a jamais eu lieu, c'est parce que les pneus usagés sont recouverts d'hydrocarbures et que leur décomposition progressive libère dans l'environnement des métaux lourds toxiques pour les organismes marins », explique à l'AFP Jacky Bonnemain, porte-parole de l'association écologiste Robin des Bois. 

Pourtant l'idée semblait bonne... D'autant le déclin des récifs coralliens est préoccupant. Les récifs artificiels ont été utilisés de tout temps dans de nombreuses régions du monde, selon l'Organisation maritime internationale (OMI), qui pointait en 2009 ceux créés il y a environ trois mille ans en Méditerranée : les pierres servant à lester les cages à filet utilisées pour la pêche au thon étaient abandonnées et, avec le temps, s’accumulaient et formaient des sites attirant les poissons

La France a relancé le principe en 1968, notamment sur la façade méditerranéenne, afin d'augmenter la ressource. Pour cela, certains matériaux usagés y ont été recyclés comme des poteaux électriques, des cages d'escalier en béton, des épaves ou, plus tard, des pneumatiques. On compte actuellement 90.000 m3 de récifs artificiels au large des côtes de l'Hexagone, selon l'Agence des aires marines.

Le Japon est cependant au premier rang mondial pour les volumes immergés, avec plus de 20 millions de m3, essentiellement dans un objectif halieutique. 

Les États-Unis arrivent en deuxième position avec plus de 1.000 sites aménagés dans un objectif récréatif cette fois. En Floride, ce sont ainsi près de deux millions de pneus qui ont été immergés au large de Fort Lauderdale en 1972, sur proposition du géant américain du pneumatique Goodyear

En France, ce sont quelque 350.000 tonnes de pneus usés qui arrivent en fin de vie chaque année, selon des chiffres de 2014 du ministère de l'Écologie. Leur stockage a posé problème jusqu'à l'organisation d'une filière de recyclage en 2003.

« Goodyear avait dit "ça va être utile aux pêcheurs et à la mer" », se souvient Jacky Bonnemain. « C'était pour donner à une action volontaire d'abandon de déchets dans l'environnement un vernis d'utilité », estime l'écologiste. Or, en Floride comme ailleurs, suite aux nombreuses tempêtes et ouragans, les pneus ont fini par se défaire de leurs liens et sont venus s'échouer sur les plages tout en endommageant les récifs coralliens environnants. « La menace est sérieuse », indique le département de protection de l'environnement de l'État de Floride sur son site Internet, dans une présentation de l'opération menée entre 2007 et 2010 pour en retirer une partie, reconnaissant cependant « la complexité » et « l'ampleur du défi ».



Futura Sciences 12/5/52015

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