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Non à la fermeture du refuge du chat provincial

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Début 15/5/2015 ? - Fin ?
Auteur : Le Chat Provincial

Cible : DDPP 37




Depuis la création de l’association en 2005, le refuge est régulièrement contrôlé par la DDPP. Comme il se doit, on nous a recommandé quelques améliorations en vue d’optimiser l’aspect sanitaire de l’accueil des animaux. Bien sûr, les travaux réclamés ont été effectués : doublage des murs et des plafonds avec un matériau désinfectable, remplacement des extracteurs d’air, voies de communication entre les différents locaux aménagées pour être désinfectables également.

De toute façon, en ce qui concerne l’hygiène, les soins et l’attention portés aux animaux, nous avons toujours récolté des éloges. Par contre, on nous a toujours reproché le surnombre dans les chatteries. Mais, comme chacun le sait, nous avons une politique d’adoption à la fois rigoureuse, dynamique et efficace, qui nous permet malgré tout de réguler ce surnombre.

A chaque fois, on nous dit : « Nous vous tolérons ce surnombre » ! La DDPP serait donc magnanime ? Il s’agit tout de même d’une menace voilée.  Il faut comprendre : « Attention, nous détenons le pouvoir suprême et pouvons faire fermer l’association à tout moment ».

En ce qui concerne les familles d’accueil, à chaque fois encore, on nous parle de « tolérance ».

Voilà pour le tableau général. Venons-en à la véritable « pomme de discorde » avec la DDPP :

Les chats FIV doivent tous être exterminés car « ils menacent gravement leurs congénères, ils sont extrêmement contagieux (et même certainement dangereux pour la population !) ». Où sont les compétences  des gens qui nous contrôlent ?

La DDPP menace le refuge de fermeture car ils viennent de découvrir que nous hébergeons des chats FIV à notre domicile ! Leur présence menacerait  la vie des chats du refuge tout entier, et aussi des chats du quartier !

Alizée, Jade et Hippolyte seraient donc en train de sonner l’hallali de leurs congénères ? J’ai pourtant fait valoir qu’ils étaient parfaitement pacifiques avec les autres chats, donc pas de risque de morsure, et tout le monde étant stérilisé, pas de risque de contamination sexuelle. D’autre part, ils n’ont absolument aucun contact avec les chats des chatteries.

En cas de « descente inopinée » à mon domicile et dans les chatteries, il faut d’ailleurs savoir que  80% des chats du refuge ne sont pas des « nounours des familles » et ne se laissent pas saisir, voire pas approcher facilement, il ne sera donc pas aisé de regarder leurs oreilles, et impossible de contrôler, grâce au tatouage,  qui est positif ou pas !

Il faut préciser qu’aucune législation à l’heure actuelle ne nous oblige à pratiquer les tests de dépistage. Si nous le faisons, c’est pour nous rassurer, nous, sur la santé et l’avenir probable de nos protégés, et aussi pour rassurer les familles adoptives. Nous sommes donc, encore une fois, victimes de notre éthique. (Le problème des chats leucosiques  étant encore plus délicat, je ne peux malheureusement pas l’aborder ici).

Cette polémique a commencé car nous avons l’intention, comme notre statut de refuge nous y autorise, d’accueillir des chats à leur sortie de fourrière. L’idée était d’éviter des euthanasies abusives. J’ai donc demandé à la DDPP, qui était décisionnaire en ce qui concerne l’euthanasie des chats positifs

A la place d’une réponse, j’ai obtenu des menaces à peine voilées : la « chef de service » allait intervenir, on n’allait pas pouvoir nous tolérer le refuge plus longtemps dans ces conditions, nos locaux sont trop proches des habitations (ce reproche n’avait encore jamais été formulé en 10 ans d’existence de l’association !).

Il est impératif de s’interroger sur le mot « tolérance » qui revient sans cesse. Il ne s’agit donc pas de reconnaître pleinement la valeur et la qualité de nos engagements ! En réalité, bien des gens du quartier ignorent qu’il y a un refuge à notre adresse. C’est bien la preuve qu’il ne génère aucune nuisance sonore ni sanitaire.

Ma réponse à la DDPP (entretien téléphonique) a été la suivante :

« Surtout ne vous gênez pas pour  fermer le refuge si cela vous pose un problème que l’association ait secouru 878 chats l’an passé, et en ait fait adopter plus de 700 ! 

D’autre part je serais bien aise de prendre du repos au lieu de passer beaucoup de temps au téléphone, ainsi que 2 autres bénévoles, avec des gens inconséquents (qui parfois ont jusqu’à 60 chats chez eux), pour trouver des solutions à leur problème, et d’essayer d’en convaincre d’autres de faire tatouer, stériliser, vacciner leurs animaux. Cette démarche pédagogique serait donc remise en cause, ainsi que le travail des bénévoles ici au refuge. Elles interviennent pour le confort, l’hygiène des animaux, mais aussi pour les socialiser en vue de leur adoption ».

J’ai aussi précisé à la DDPP qu’en tant que bénévole, je n’étais pas payée pour supporter leurs menaces à peine voilées et sans cesse répétées. Au bout de 10 ans de « tolérance », il s’agirait maintenant de prendre position.

Vous comprendrez tous que 10 ans de colère rentrée explosent à travers cette lettre ouverte.

La plupart des associations ne survivent que 2 ans en moyenne. Le Chat Provincial a passé le cap des 10 ans !

Alors je vous demande, si cette structure vous tient à cœur, de signer cette pétition pour que le refuge soit maintenu ouvert.

Merci à tous pour votre levée de boucliers.


Cliquez ICI pour SIGNER la PETITION




CHANGE.ORG 15/5/2015

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