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Réduction du périmètre d'évacuation ? Réinstallation des habitants ???

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En visite samedi dans la préfecture de Fukushima, Naoto Kan dont c'est la 4ème visite, s'est entretenu avec les responsables de 12 villages et villes de la région (Jiji Presse).

Il s'est engagé à prendre des mesures en écoutant les avis émis. Il a également été visiter une installation sportive qui sert, désormais, aux travailleurs qui luttent contre le pire accident nucléaire depuis Tchernobyl. ... "Nous faisons des progrès grâce à vous", a-t-il dit devant quelques dizaines de travailleurs.

Les autorités cherchent à réinstaller les habitants de la zone des 20 km autour de la centrale. Selon le Asahi Shimbun de samedi, la situation s'est améliorée et le gouvernement envisage de réduire la zone en août.

Plus de quatre mois après l'accident nucléaire, le Japon n'a pas encore instauré de système centralisé de contrôle de la radioactivité de la nourriture, s'en remettant aux tests effectués par les préfectures et les municipalités.
Source : .Sciences et Avenir

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Le gouvernement va renforcer les contrôles de radioactivité





Le gouvernement va renforcer le contrôle de la radioactivité et le travail de décontamination pour évaluer l'opportunité de la levée des ordres d'évacuation, une fois que la deuxième phase du plan visant à reprendre le contrôle de la centrale de Fukushima aura été conclue en janvier.

Le ministre en charge de la crise nucléaire, Goshi Hosono, a déclaré mardi que le gouvernement espérait lever les conseils d'évacuation pour les zones autour de la centrale.

Il a expliqué que l'Etat prendrait une décision après avoir confirmé la sûreté des réacteurs d'ici début août et après avoir consulté les autorités locales.

Le gouvernement envisage aussi de lever les ordres d'évacuation pour la zone d'exclusion de 20 km et les zones d'évacuation prévues, après avoir achevé la deuxième phase du plan, en janvier prochain.

Lors de la deuxième phase, le gouvernement prévoit de réduire dans une grande mesure les émissions de substances radioactives.



.nhk 20/07/2011

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Petit retour en arrière... un article du 28/03/2011

"Nous avons dû quitter la maison le lendemain du séisme, on ne pourra rentrer que lorsque la radioactivité aura disparu": à l'instar de la famille Muto, des dizaines de riverains de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima sont provisoirement hébergés à Tokyo, pour un temps indéfini.

Depuis quelques jours, les halls de l'aile ouest du centre d'exposition Tokyo Big Sight, dans la baie de la capitale, sont réservés aux réfugiés des abords du site nucléaire, évacués après une série d'explosions et accidents qui menacent de dégénérer en catastrophe et de condamner la région.

"Nous sommes partis en vitesse en bus quand l'ordre d'évacuation a été lancé, nous avons laissé la voiture en plan et tous les animaux domestiques, deux chiens, quatre chats, et des tortues, on ne peut même pas aller les rechercher", confie Mami Muto, dont le domicile se situe à 5km seulement des six réacteurs du site Fukushima Daiichi (Fukushima 1), au nord-est du Japon.

"On ne pourra rentrer que lorsque la radioactivité aura disparu, mais en l'état actuel des choses, rien ne semble s'arranger", désespère cette mère de famille, abritée à Big Sight avec son mari et sa fille.

"Nous n'étions pas vraiment inquiets de résider près d'une centrale nucléaire, on nous disait que c'était sûr, on le croyait", raconte-t-elle.

Et d'enchaîner: "désormais, si nous avions encore confiance en ce que disent les autorités, concernant la sécurité au-delà d'un rayon de 30 km, nous ne serions pas venus jusqu'ici, à plus de 200 km de Fukushima."

Les voisins d'infortune des Muto partagent ce point de vue.

"Je suis venu d'Iwaki. J'habite à 50 km de la centrale, hors de la zone d'évacuation, mais j'ai peur de la radioactivité. Ici c'est vraiment bien", témoigne Harutake Kohiyama, content d'être ici au chaud, logé et nourri, avec cinq membres de sa famille.

"A Iwaki, il n'y a pas d'essence ni de nourriture et beaucoup de personnes sont bloquées là-bas, sans moyen de s'enfuir", assure-t-il, s'estimant presque privilégié.
Lui non plus ne croit plus aux propos plutôt rassurants du gouvernement, de la compagnie d'électricité exploitant le site (Tokyo Electric Power, Tepco) ou de l'Agence de sûreté nucléaire, alors que les fuites radioactives augmentent de jour en jour.

"Je pense que le Japon seul ne peut pas résoudre ce problème, il faut l'aide des Etats-Unis, de la Russie, des pays qui ont cette expérience", insiste-t-il.

"Je n'ai pas l'impression que les gens soient dans un état d'inquiétude alarmant, en tout cas pour le moment, mais le plus dur pour eux est de ne pas savoir quand il leur sera possible de regagner leur domicile", explique un fonctionnaire de la mairie de Tokyo, préférant ne pas être nommément cité.

"Il est probable que le nombre d'individus hébergés ici augmente si le périmètre de dangerosité s'étend, le gouvernement ayant déjà invité les résidents de la zone de mise à l'abri (confinement) à quitter préventivement leur demeure", indique-t-il.

En fin de semaine dernière, quelque 70 personnes campaient dans les halls de Big Sight, bénéficiant sur place de tickets de repas, de produits de première nécessité, de la proximité de supérettes, restaurants et lieux de détente ainsi que de l'aide d'entreprises.

Ils peuvent se rendre gratuitement une fois par jour au "onsen" (bain chaud) le plus proche ou se reposer la journée dans un hôtel voisin pour une somme symbolique.

Des prêts d'argent leurs sont aussi consentis sous certaines conditions.

Reste que toutes ces bonnes intentions ne chassent pas de leur esprit leur plus grand souhait, exprimé par la collégienne Miraku Muto: "que la radioactivité disparaisse, pour retrouver mes amis le plus tôt possible.

Nouvel Observateur 28/03/2011

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Fukushima : les conseils d'évacuation pourraient être annulés dans un rayon de 20 à 30 km autour de la centrale

Le gouvernement japonais compte annuler, d'ici quelques semaines, les conseils d'évacuation dans un rayon de 20 à 30 km autour de la centrale Fukushima Dai-ichi.

Selon un nouveau calendrier rendu public mercredi, les consignes d'évacutation pourraient être levées d'ici la fin du mois ou début septembre, la situation de la centrale étant en cours d'amélioration.

Ces dispositions concernent les zones situées entre 20 et 30 km autour de la centrale, où les résidents sont actuellement invités à se calfeutrer à domicile et à anticiper d'éventuelles évacuations d'urgence.

De nombreuses personnes ont dû quitter les lieux, où les établissements scolaires et les hôpitaux restent fermés.

Le gouvernement a précisé qu'il entamerait en fin de semaine des négociations avec les municipalités locales, lesquelles sont invitées à plancher sur des projets de reconstruction.

Ces mesures concerneraient notamment la réouverture des hôpitaux et d'autres services publics, ainsi que la décontamination des cours d'écoles.

NHK 04/08/2011

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4000 experts des expositions aux radiations formés par Tepco


La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, est en train de former quelque 4000 spécialistes de la sécurité dans les zones contaminées.

Cette décision intervient au moment où le gouvernement envisage de lever l'ordre d'évacuation des zones considérées comme sûres une fois terminée la seconde phase de la reprise de contrôle de la centrale de Fukushima. L'achèvement de cette seconde phase passe par une réduction significative des niveaux de radiations émises par la centrale.

Pour déterminer le niveau de sûreté de la zone des 20 km, aujourd'hui interdite d'accès, il faudra un grand nombre de spécialistes des expositions aux radiations. Tepco a commencé à former du personnel pour cela et prévoit de terminer la formation de 4000 personnes d'ici la fin de l'année. Quelque 1900 l'ont déjà suivie.


NHK 12/08/2011

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Commentaire sur le retour des résidents dans les zones évacuées autour de la centrale de Fukushima



Dans notre commentaire du jour, nous nous intéressons au contrôle de l'exposition aux radiations autour de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Pour en parler, nous avons sollicité l'expert en radioprotection Sentaro Takahashi, par ailleurs directeur adjoint de l'Institut de recherche sur les réacteurs, qui dépend de l'université de Kyoto.

Le gouvernement souhaite autoriser dès janvier 2012 le retour des résidents dans les 20 km autour de la centrale et dans certaines zones évacuées au-delà de ces 20 km. L'autorisation devrait être délivrée une fois que la deuxième phase de la reprise de contrôle de la centrale sera terminée. Qu'en pensez-vous?

Sentaro Takahashi
Il devrait être difficile pour le gouvernement d'affirmer que les niveaux de radiation dans les zones autorisées sont sans risque et permettent le retour des populations. Car, pour certains, de simples traces de contamination peuvent présenter un danger sanitaire.

Le gouvernement et les municipalités vont devoir expliquer aux résidents les risques induits par les radiations. Il faudra également les informer sur les niveaux de contamination dans leur voisinage.

Le problème est que la perception du danger varie selon les personnes. Par exemple, quand les enfants sont exposés à 20 millisieverts en un an, il y a une probabilité que plusieurs d'entre eux, sur une population de 10 000, développent un cancer à un moment de leur vie.

Les personnes âgées de plus de 70 ou 80 ans pourraient se dire que le risque n'est pas si élevé, s'il s'agit de souffrir d'un cancer dans plusieurs décennies.
Je crois que le gouvernement doit fournir une information adéquate et tout faire pour que les habitants prennent eux-mêmes leur décision.

Radio-Japon
La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, forme le personnel qui sera chargé d'assurer la sécurité des personnes qui rentreront chez elles. L'opérateur de la centrale de Fukushima forme également les gens qui seront engagés dans les travaux de reconstruction dans les zones autorisées. Plus généralement quels rôles seront dévolus au personnel de Tepco?

Sentaro Takahashi
Il y en a deux. Le premier sera de mesurer les niveaux de radiation dans l'environnement. Il n'y a pas besoin d'être radiologue pour le faire. Ce n'est pas une tâche difficile. Des personnes bien formées peuvent aisément s'en charger.

Le second sera pour ce personnel de pouvoir expliquer le degré de sécurité des niveaux actuels de radiation et comment vivre sans s'inquiéter de la contamination dans un environnement donné.

En outre, quand les gens vont rentrer chez eux, ils auront plein de questions à poser. Est-il sans danger de manger des légumes cultivés dans le jardin? Combien d'heures sera-t-il permis de travailler à la ferme?

Pour y répondre, il faut connaître les caractéristiques physiques des rayons radioactifs et leur impact sur la santé humaine. Il faudra donc que les personnels de Tepco soit formés à la communication avec les résidents.



NHK 12/08/2011

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Les ordres d'évacuation restent effectifs aux abords de la centrale de Fukushima


Le premier ministre japonais Naoto Kan compte expliquer aux municipalités proches de la centrale Fukushima Dai-ichi que les consignes d'évacuation de certaines zones vont rester en vigueur en raison de niveaux élevés de radiation.

Le gouvernement avait prévu d'annuler ces consignes d'évacuation dans un rayon de 20 km autour de la centrale après l'arrêt à froid des réacteurs.

Il a toutefois décidé de maintenir l'interdiction de séjour dans les zones où le retour prolongé de riverains dans leurs habitations présente encore un danger.

Les zones concernées sont celles les plus proches de la centrale, où les niveaux de radiation restent très élevés.

M. Kan va donc signaler aux municipalités sinistrées que les ordres d'évacuation resteront effectifs durant une longue période. Il expliquera également comment son gouvernement compte soutenir les anciens habitants de ces municipalités.

NHK 21/08/2011

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Qui va revenir habiter près de Fukushima ? Où exactement ? Et qui ne le pourra jamais ?


Les « normes habituelles » tolérées vont-elles être respectées ? Ou les niveaux vont-ils être « revus » / « interprétés » de façon à éviter d’autres évacuations, et minimiser le désarroi dans la population, qui se compte en millions d’habitants. (1)

La bataille des chiffres de la radioactivité du sol, de l’air, de l’eau etc. due aux rejets de la centrale ne fait que commencer. Ils demandent aujourd’hui d’être regardés à la loupe. Ce que chacun d’entre nous, armé d’un peu de patience – et même s’il ne comprend pas très bien l’anglais ! ( a fortiori le japonais) - peut faire grâce à Internet : on peut essayer par exemple de regarder la carte et les tableaux de ce 23 août (2). On aura compris que, contrairement à une vision « simple » qui a conduit les autorités japonaises à ordonner une évacuation autour de la centrale au-delà d’un certain rayon (d’abord 3 km, puis 10 km, puis 20 km avec demande de confinement entre 20 et 30 km), la radioactivité n’est PAS répartie uniformément et de façon décroissante plus on s’éloigne de la centrale (rappelons cependant que dès le début de la catastrophe, Américains et Français avaient prôné une évacuation à des distances bien plus grandes 60 km, voire 80 km).

Comme le simple bon sens nous le rappelle, les gaz et poussières radioactives ont suivi le sens du vent et, pour ces dernières, se sont déposées de façon désordonnée, parfois rabattues par la pluie. Le résultat est si divers et inhomogène que l’on a adopté le terme de « peau de léopard » pour décrire la carte qui représenterait les niveaux de radioactivité. En clair, une tache très radioactive peut côtoyer un endroit presque épargné etc. Rappelons qu’en raison de la météo des tous premiers jours de la catastrophe – où le relâchement de radioactivité dans l’air a été maximal suite notamment aux explosions hydrogène dans les réacteurs), s’est formée une sorte de « plume » radioactive dans la direction nord- nord-ouest. C’est elle dont on retrouve la trace au sol désormais. Et dont on peut se demander comment elle va être éliminée ? (décapage systématique des sols ? puis enfouissage de ces sols ? où ? pour quel cubage ?).

Nous allons prendre un seul exemple, et pas des plus extrêmes, pour faire comprendre la situation. A l’ouest-nord-ouest de Fukushima, dans le comté de Futaba, au-delà de la zone des 20 km, à 24 km dans la ville de Namie (le lieu exact de mesure est baptisé Akougi Kunugidarai), a été enregistré le 22 août un débit de dose de 35 microsieverts par heure. Ce qui signifie, en termes règlementaires comparables aux unités officielles : 306 millisieverts en un an. Un chiffre à prendre, bien sûr, avec quelque intelligence. On peut estimer que les habitants du lieu ne sont pas exposés toute la journée à ce débit de dose, soit parce qu’à l’abri chez eux pendant la nuit, soit parce qu’ils bougent ici et là pendant la journée. Divisons donc ce chiffre par deux, ou même trois : 150 ou 100 millisieverts par an. On peut alors le comparer aux normes françaises : la dose de radioactivité artificielle tolérée (qui vient se rajouter à la radioactivité naturelle) en provenance des activités nucléaires et surtout des examens médicaux, est de 1 millisievert par an (3). En clair, à Akougi Kunugidarai, les habitants devront encaisser 150 ou 100 fois cette dose.

Est-ce que cela sera considéré comme admissible ? Ou faudra-t-il clairement revoir la carte des évacuations ? Rappelons que l’annonce selon laquelle le niveau de 20 millisieverts (par an) était admissible pour les enfants a entraîné il y a quatre mois la colère et le désespoir de certains spécialistes. En particulier ceux du professeur Toshiso Kosako, de la prestigieuse université de Tokyo qui, en larmes lors d’une conférence de presse, a présenté sa démission du poste de conseiller du premier ministre fin avril, jugeant la décision insupportable - ce que nous avions rapporté dans ce blog début mai (4).

Tous ces chiffres, direz-vous, demeurent malheureusement bien abstraits. Pour que ce soit plus parlant, voici une comparaison : lors d’une radio aux rayons X des poumons, indique le MEXT japonais, on reçoit une dose d’environ 50 microsieverts (3). En prenant l’hypothèse « raisonnable » évoquée plus haut, la dose reçue par chaque habitant proche d’Akougi Kunugidarai équivaudrait peu ou prou à ce qu’il recevrait s’il se faisait faire cinq radios des poumons par jour (en toute rigueur, la dose affecte, dans un cas, une partie du corps, dans l’autre tout le corps. Mais il ne s’agit ici que d’ordres de grandeur).

On comprend pourquoi certains parents s’inquiètent de savoir quel est le débit de dose exact près de chez eux, même s’il continue de leur être affirmé qu’en-dessous de 100 millisieverts (en un an), il n’y a pas de problème. Et pourquoi de nouvelles enquêtes épidémiologiques sérieuses sont toujours aussi nécessaires (5), pour de faibles doses affectant un très grand nombre d’individus.

Pendant ce temps, que se passe-t-il à la centrale ? Combien de travailleurs oeuvrent-ils sur place ? Le chiffre de 3000 personnes en permanence est avancé, sans qu’il nous soit possible de le vérifier. D’autant que les rares photos montrent des espaces presque toujours quasi-vides d’humains, à moins qu’un ou deux ne soient montrés en train de s’affairer à une tâche précise. Peut-être 9000 travailleurs s’y seraient-ils déjà succédé depuis les débuts de la catastrophe, le 11 mars. Car il faut continuer à refroidir le corium (mélange de combustible fondu et de débris métalliques divers) dans chaque réacteur, installer des étais pour éviter que tel mur déstabilisé d’une piscine (bâtiment 4 en particulier) ne s’effondre, décontaminer l’eau, effectuer en permanence des mesures de radioactivité etc.

A noter, en ce moment, se poursuit l’une des tâches importantes, qui ne pouvait pas être menée jusqu’à présent (pour cause de radioactivité bien trop dangereuse alentour, cf. 10 sieverts/h mesurés cet été près d’une canalisation – dans laquelle, peut-on imaginer, s’est coincé un bout de corium). Une vaste bâche de polyester a commencé d’être installée sur le bâtiment réacteur n°1, a annoncé l’opérateur TEPCO le 12 août, Elle est destinée à confiner – autant que faire se peut – les poussières et autres émanations radioactives. L’entreprise n’est pas mince et si ce n’était dans ces circonstances dramatiques, cela ferait penser à une performance de l’artiste Christo, qui a emballé de Bundestag à Berlin, comme le Pont Neuf à Paris : la bâche, de 54 mètres de hauteur et 47 mètres de long (pas de précision sur la profondeur ?) doit finalement cacher cette installation détruite qu’on ne saurait plus voir.

1) Ici, nous aimerions nous interroger sur certains autres chiffres.

Au début de la catastrophe, ont été couramment évoqués les chiffres de 140 000, voire 170 000 ou 200 000 évacués. Depuis plusieurs semaines, un seul chiffre revient (dans les dépêches d’agence, dans les divers articles…), celui de 80 000. Sans que l’on connaisse exactement sa source et surtout la façon dont il a pu être calculé. Il semble en tout cas correspondre à ce que l’on pourrait désormais appeler les « évacués officiels ».

Rappelons en effet que très vite, il y a eu des incitations par les autorités à « évacuer volontairement », de façon notamment que des personnes s’éloignent de la zone des 20-30 km, où beaucoup étaient confinés. Il se pourrait que ces évacués « volontaires » (du moins certains d’entre eux) ne soient plus désormais comptabilisés. Est-ce que cela aura une incidence sur les éventuels dédommagements (par assurances privées ou publiques...). à venir ?

Il n’est pas impossible qu’un jour, un scandale au dédommagement (évacuation volontaire vs. non volontaire) ne finisse par éclater. Le nombre exact d’évacués n’est pas un chiffre anodin au regard des indemnités (santé, expropriation, aides au relogement etc.) qu’il implique (ou impliquera un jour). Cette question est vitale pour nombre d’habitants. A la mi-août, 2000 fermiers ont ainsi manifesté à Tokyo, pour réclamer des indemnités.


2)Fukushima NPP zone des 20km

3) Phénomène de radioactivité

4) Les larmes du Pr. Kosako

5) D’autant que ces chiffres ne concernent que l’irradiation externe actuelle, jour après jour. Il ne faut pas oublier la possible contamination interne (due à l’absorption d’aliments, d’eau contaminée, l’inhalation d’iode radioactif pendant plusieurs jours voire semaines au début de la catastrophe etc.). Cf. les mesures annoncées le 20 août d’une atteinte à la thyroïde d’environ un enfant sur deux contrôlé (de façon considérée comme fiable) dans les débuts de la catastrophe : sur 1080 enfants [sur les 1149 testés initialement], 482 (44,6 %) présentent un certain niveau de contamination radioactif dans la glande thyroïde.

NB : Satoshi Tashiro, de l’université de Hiroshima a affirmé lors d’une réunion de pédiatres à Tokyo ( cité par New Scientist ) que «ces radiations ne dépassant pas 35 millisieverts», et «n’atteignant pas les 100 millisieverts» il ne les jugeait pas dangereuses. Une vision des «faibles doses» qui est, on le sait, controversée. Et en particulier dans le cas des enfants. Cf. l’attitude du Pr Kosako cité dans cette note de blog. Lire aussi à ce sujet : cité par New Scientist 2 millions de personnes suivies médicalement[/url]


Sciences et Avenir Dominique Leglu 23/08/2011

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M. Noda veut favoriser le retour des évacués de Fukushima dans leurs foyers

Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda a demandé à ses ministres d'oeuvrer de concert afin que les habitants des zones d'évacuation autour de la centrale de Fukushima puissent rentrer le plus tôt possible dans leurs foyers.

Au cours d'un conseil des ministres informel ce mardi, M. Noda a fait allusion à sa rencontre, la semaine dernière, avec Yuhei Sato, le gouverneur de la préfecture de Fukushima. Celui-ci lui avait demandé un soutien accru afin de faciliter le retour des évacués dans les meilleurs délais.

Messieurs Noda et Sato s'étaient rencontrés pour traiter du projet du gouvernement qui entend revoir les zones d'évacuation d'ici la fin mars.

M. Noda avait souligné que la priorité de son administration était de permettre aux habitants de rentrer chez eux, ajoutant que les travaux de décontamination et de remise en état des infrastructures devaient être accélérés.

Presqu'une année s'est écoulée depuis la catastrophe nucléaire, mais quelque 160 mille habitants de la préfecture de Fukushima ne sont pas encore autorisés à rentrer dans leurs foyers.


NHK 28/02/2012

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Un village qui avait été évacué au lendemain de l'accident nucléaire qui a touché l'année dernière la centrale Fukushima Dai-ichi invite ses habitants à rentrer chez eux.

Le gouvernement central a levé dimanche l'interdiction d'accès au village de Kawauchi, situé dans la préfecture de Fukushima, autorisant ainsi l'accès à l'ensemble de la localité.

La quasi-totalité des 3000 résidents de Kawauchi avaient quitté le village après l'accident.

De ces 3000 personnes, 2700, soit 90% d'entre elles, ne sont toujours pas rentrées chez elles par peur, entre autres, de la contamination radioactive.

Une cérémonie était organisée lundi dans la mairie du village au cours de laquelle les employés municipaux ont été officiellement désignés à leurs nouveaux postes. Jusqu'à récemment, l'administration du village était délocalisée à l'extérieur de la zone d'évacuation.


NHK 02/04/2012

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Le ministre japonais de la reconstruction? M. Tatsuo Hirano, a laissé entendre de façon non officielle que certaines régions, proches de la centrale nucléaire sinistrée de Fukushima, pourraient être indéfiniment interdites d'accès.

Tatsuo Hirano a fait ce commentaire lors d'une rencontre, mardi, avec le gouverneur de la préfecture de Fukushima et le maire de la localité de Futaba, proche de la centrale endommagée.

M. Hirano a laissé entendre que certaines zones pourraient rester indéfiniment dangereuses en raison de la grande quantité d'eau fortement radioactive, entreposée sur le site de la centrale nucléaire.

La position de M. Hirano diffère donc de celle du gouvernement central qui a récemment modifié la carte des zones d'évacuation en évaluant la durée nécessaire pour les rendre à nouveau habitables.

Le gouvernement a promis de décontaminer toutes les régions affectées, de telle sorte que leurs habitants puissent rentrer par étapes dans leurs foyers.

NHK 04/04/2012

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Le gouvernement japonais a levé ce lundi à minuit son interdiction d'entrer dans la zone d'exclusion de Minamisoma, dans la préfecture de Fukushima. Cette restriction était en vigueur depuis l'accident de mars 2011 à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi proche de la municipalité.

Le gouvernement travaille également à la mise en place de trois zones d'évacuation pour les 11 municipalités, en fonction des niveaux de radiation.

Lorsque l'interdiction d'entrer dans la zone a été levée lundi à minuit, un poste de contrôle de la police, à environ 20 kilomètres de la centrale, a été enlevé. Un nouveau a été installé à environ 10 kilomètres de la centrale à la limite entre Minamisoma et Namie. On pouvait y voir la police contrôler le passage des véhicules.



NHK 16/04/2011

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Le ministre japonais de l'Industrie Yukio Edano annonce que certaines zones proches de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi endommagée présenteront des niveaux de radiation trop élevés pour autoriser le retour des résidents, même dans les 10 ans à venir.

Lors d'une rencontre dimanche avec des responsables locaux des municipalités proches de la centrale, le ministre a présenté une estimation basée sur les analyses du gouvernement effectuées par avion en novembre.

Elles prédisent les niveaux de radiation dans cinq à dix ans, mais les effets de la décontamination ne sont pas pris en compte.

L'estimation prédit que d'ici mars 2022, les taux de radiation dans certaines zones des municipalités de Futaba, d'Okuma, de Namie et de Tomioka, se maintiendront à des niveaux dépassant 20 millisieverts.

Après la rencontre, le ministre en charge de la crise nucléaire Goshi Osono a déclaré à la presse que le gouvernement devrait se préparer à parler aux résidents de la décision qu'ils devront prendre de ne plus retourner chez eux.



NHK 23/04/2012

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Comme annoncé précédemment, le 16 avril dernier, au Japon, 3 des 11 communes de la zone interdite autour de Fukushima ont rouvert dans l’indifférence générale. Dans certains secteurs la radioactivité est encore supérieure à la limite fixée pour l’évacuation !

Sciences et Avenir a suivi le retour hésitant des sinistrés de Fukushima dans les villes fantômes.

Minori, 11 ans, enjambe les fondations de la maison de sa grand-mère, emportée par la vague de 14 mètres du 11 mars 2011. Au milieu d’un paysage dévasté, la fillette et son frère cadet sautent d’une poutre à l’autre, sous le regard de leurs parents. Scène impensable il y a quelques semaines, des enfants s’amusent au cœur de la zone interdite, à 11 kilomètres seulement de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima.

«C’est une bonne chose qu’ils aient rouvert l’accès à Odaka [un district de la ville de Minamisoma], estime Masayuki Koshita, 39 ans, le père de Minori. C’est ma terre natale. Je voulais que les enfants voient ce qu’elle était devenue à cause du tsunami».

Les parents seraient-ils inconscients? Pas que l’on puisse dire. Dans cette frange du bord de mer située au nord de la centrale nucléaire, les niveaux de radioactivité sont faibles : entre 0,1 et 0,4 microsievert/heure (1), selon des mesures de la mairie de Minamisoma.

16.000 habitants peuvent revenir chez eux, sans y dormir

Dans l’indifférence générale, 3 des 11 communes de la zone interdite autour de la centrale nucléaire ont rouvert avec le feu vert du gouvernement japonais. Après les communes de Kawauchi et Tamura le 1er avril, la partie fermée de Minamisoma, la plus grande ville de la région avec 70.000 habitants (2), est de nouveau accessible depuis le 16 avril. Entre ces trois communes, quelque 16.000 personnes – sur les plus de 110.000 personnes évacuées des alentours de la centrale nucléaire- ont la possibilité de revenir chez elles. A Minamisoma, le check-point de police qui interdisait strictement l’entrée de la zone a été décalé de 20 à 10 kilomètres de la centrale nucléaire. Rien de moins.

Pour le moment, les résidents n’ont toutefois pas le droit de passer la nuit dans l’ancienne zone interdite. Mais en-dehors de cette importante restriction, il n’existe pas de limitation de temps ni de mesure de radioprotection particulière (port d’un dosimètre, d’une combinaison radiologique ou d’un masque par exemple).

Les voitures circulent librement, des résidents commencent à nettoyer et réparer leurs maisons, laissées à l’abandon depuis le 12 mars 2011, au lendemain du séisme et du tsunami qui ont déclenché la catastrophe nucléaire de Fukushima. Dans un semblant de normalité, un haut-parleur diffuse même de la musique traditionnelle japonaise dans une rue du centre-ville d’Odaka, un district de Minamisoma.

De passage dans leur ancienne maison où l’eau et l’électricité sont toujours coupées, la petite Minori, son frère et ses parents, retrouvent des patins à roulette, des livres et des peluches.

A la suite de mesures aéroportées de radioactivité au sol (réalisées avec un détecteur de rayons gamma) le 30 mars dernier, le gouvernement - qui administre la zone interdite autour de Fukushima - a divisé la ville de Minamisoma en trois zones :

- Un petit secteur montagneux, où la radioactivité dépasse les 50 millisieverts par an, est resté interdit.

- Le gouvernement a rouvert la partie où la radioactivité est inférieure à 20 millisieverts par an, soit le niveau autorisé pour un travailleur du nucléaire en France.

- Fait plus surprenant, il a aussi rouvert le secteur où la radioactivité est comprise entre 20 et 50 millisieverts, plus à l’intérieur des terres.

Cette décision bouleverse totalement les mesures de radioprotection prises par les autorités japonaises car la limite des 20 millisieverts – un niveau jugé élevé par nombre d’observateurs - servait jusqu’à présent de référence pour ordonner l’évacuation d’une zone dans les environs de la centrale nucléaire. Il s’agissait en quelque sorte du niveau de sûreté décidé par le gouvernement en cette période de crise.

«Ça dépasse l’imagination d’autoriser les gens à revenir à un tel niveau de radioactivité, lance Yamaguchi, l’un des directeurs du Centre d’information des citoyens sur le nucléaire. On ne devrait pas rouvrir les zones où la radioactivité dépasse un millisievert/an (3)».

«Nous ne pensons pas qu’il soit dangereux de rouvrir la zone au-dessus de 20 millisieverts/an car les résidents n’ont pas le droit de se réinstaller chez eux, répond Kiyomi Sakuma, membre de la cellule en charge des résidents évacués de l’accident nucléaire, qui dépend du gouvernement. Les résidents ne seront autorisés à se réinstaller définitivement que dans les endroits où la radioactivité est inférieur à 20 millisieverts».

Selon Kosuke Ito, de l’association The frontier Minamisoma, «les niveaux mesurés à Minamisoma sont globalement bien inférieurs à ceux mesurés dans la ville de Fukushima ou de Koriyama [pourtant situées à 60 kilomètres de la centrale nucléaire de Fukushima].

Le principal risque pour les habitants de Minamisoma serait qu’un accident intervienne sur la piscine de stockage des barres de combustibles usés du réacteur numéro 4». Perchée à une trentaine de mètres de sol et chargée de barres de combustibles usagées, la piscine du réacteur numéro 4 est la première source d’inquiétude de l’opérateur de la centrale nucléaire et du gouvernement nippon.

«Il s’agit aujourd’hui du point le plus sensible, confirme un spécialiste qui suit la crise depuis l’origine. Mais des mesures ont été prises pour renforcer cette piscine qui a déjà résisté au séisme du 11 mars et aux répliques successives. Donc je ne pense pas qu’elle présente un danger immédiat».

La réouverture rapide de Minamisoma tient d’abord et avant tout à la volonté de fer du maire, Katsunobu Sakurai. C’est cet élu qui a convaincu le gouvernement de lever la barrière des 20 kilomètres autour de la centrale. «Pour le moment, seules les villes dont les maires étaient les plus motivés et les plus combatifs pour faire revivre leur communes ont rouvert, confirme Kiyomi Sakuma, membre de la cellule chargée des réfugiés du nucléaire.

Le gouvernement attend d’être sollicité par les collectivités locales pour rouvrir une ville». La politique dirigiste de protection des riverains de la centrale est donc en train de céder la place à des décisions de compromis, prises au cas par cas avec les autorités locales.

Pour la mairie de Minamisoma, il fallait absolument rouvrir la zone pour espérer reconstruire. Et le chantier est considérable. Même si la frontière des 20 kilomètres autour de la centrale nucléaire a disparu, la différence est brutale entre l’extérieur et l’intérieur de l’ancienne zone interdite.

Passé la limite, des voitures gisent sens dessus-dessous au bord des routes, les maisons éventrées par le tsunami n’ont pas été démantelées et de nombreuses routes sont fissurées ou tout simplement fermées, certaines d’entre elles plongent brusquement dans des zones encore inondées.

Les ravages du séisme et du tsunami sont visibles comme au premier jour.

Très peu de foyers sont raccordés à l’eau courante. Lors de leur séjour dans la zone, les résidents sont priés d’emporter de l’eau pour leur consommation et d’utiliser des sanitaires temporaires installés ici et là. Même si l’éclairage public fonctionne, peu de maisons ont demandé le rétablissement du courant auprès de la compagnie électrique régionale. La mairie espère terminer les travaux de reconstruction en août 2013.

Reste la question, épineuse, de la décontamination. Le gouvernement a prévu de commencer à décontaminer les zones les plus radioactives, vers les montagnes, et d’évoluer progressivement vers les zones les moins touchées. «C’est une façon d’éviter que de l’eau contaminée ruissèle et recontamine les zones moins radioactives vers le bord de mer», explique Hiroshi Murata, de la mairie de Minamisoma. Les forêts ne seront toutefois pas concernées par les opérations de décontamination ce qui limite sérieusement cette logique.

De juillet 2012 à avril 2014, le gouvernement compte décontaminer les zones où la radioactivité dépasse 1 millisievert/an. Mais la tâche s’annonce compliquée : «nous avons du mal à trouver un centre de stockage temporaire dans la région, admet Hiroshi Murata, de la mairie de Minamisoma. Personne n’en veut près de chez lui. Et la question du centre de stockage définitif qui devait être installé à Futaba [une ville très contaminée située à moins de 5 kilomètres de la centrale] n’est pas réglée».

Même sans opération de décontamination, le gouvernement prévoit une réduction naturelle rapide de la radioactivité grâce au temps de demi-vie des radionucléides.

Le césium 134 qui a une demi-vie de 2 ans devrait voir sa radioactivité s’atténuer en premier, suivi de loin par le césium 137 dont la demi-vie est de 30 ans. Selon les projections publiées sur le site Internet du Ministère de l’Economie, la radioactivité passera pratiquement partout sous la barre 20 millisieverts/ an à Minamisoma d’ici 2022, même sans mesure de décontamination.

La renaissance de la zone interdite sera longue et compliquée. Les autorités locales ont du mal à donner une date de réouverture complète et définitive.

Même si les autorités parvenaient à déblayer les débris, rétablir les infrastructures et à décontaminer, il n’est pas certain que les habitants souhaitent se réinstaller. «Peut-être que 30 à 40% des gens vont revenir", prévoit Hiroshi Murata, de la mairie de Minamisoma. Le gouvernement répète que sa politique repose en grande partie sur le libre-arbitre des habitants. A eux de décider s’ils veulent revenir ou non et à quels niveaux de radioactivité ils souhaitent s’exposer.

Les couples avec enfants se retrouvent confrontés à un dilemme ingérable entre le souhait de quitter des logements temporaires exigus et la santé de leur progéniture.

«Je ne pense pas me réinstaller chez moi avec les enfants, confie Masayuki Koshita, le père de Minori, 11 ans. Si jamais les autorités ne garantissent pas des niveaux de radioactivité similaires à ceux d’avant la crise, nous ne reviendrons pas. Même lors de nos visites depuis le 16 avril, on évite de rester trop longtemps pour exposer les enfants».

Dans une rue du centre-ville d’Odaka, un district de la ville de Minamisoma, un couple d’antiquaires est partagé. «Je suis revenue pour prendre soin du cimetière de mes ancêtres et aussi parce que mon mari a beaucoup insisté, raconte Michiyo Sato, 64 ans, de fines lunettes sur le nez, en redressant une statue dans la boutique. Mais je ne veux pas vivre dans une ville fantôme où il n’y aurait pas d’enfants. Même nos petits-enfants préfèrent ne pas nous rendre visite ici».



1) 0,1 à 0,4 microSV/heure équivalent à entre 0,9 et 3,5 millisieverts/an.

(2) Ils étaient 70.000 avant l’accident mais beaucoup ont fui après l’accident nucléaire du 11 mars 2011. Ils ne sont aujourd’hui plus que 44 000 à vivre à Minamisoma.

(3) La réglementation française fixe à 1 millisievert par an la dose maximale admissible résultant des activités humaines en dehors de la radioactivité naturelle et des doses reçues en médecine.


Sciences et Avenir 16/05/2012

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Le gouvernement japonais a opéré une nouvelle partition dans une ville proche de la centrale endommagée Fukushima Dai-ichi, en ayant évalué son exposition aux radiations. La ville de Namie a été redécoupée ce lundi en 3 zones. Ses 21.000 habitants vivent à l'extérieur depuis qu'elle a été déclarée zone interdite.

Le littoral, le centre et les parties ouest de la ville sont désormais libres d'accès pour les anciens habitants qui peuvent se rendre dans leurs maisons durant la journée. Un poste de contrôle de police a par ailleurs été démonté.

17% de la population vivait dans des zones montagneuses qui demeurent interdites d'accès et ont été déclarées définitivement inhabitables.

Le maire de Namie a fait part de sentiments mitigés à propos de cette nouvelle partition. Il a toutefois salué la levée de l'interdiction, y voyant un progrès.

NHK 1/4/2013

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Des habitants d'une ville de la préfecture de Fukushima ont reçu l'autorisation de visiter leur domicile pour la première fois depuis la catastrophe nucléaire de 2011 à la centrale Fukushima Dai-ichi.

L'autorisation de se rendre chez eux a été accordée pour la journée à des résidents de deux des trois zones de la ville de Namie, après le redécoupage ordonné par le gouvernement sur la base des résultats de l'analyse des niveaux de radiation. Le redécoupage de la municipalité est entré en vigueur ce lundi.

Dans la troisième zone se trouvent les habitations des 17% restants de la population. Cette zone est en grande partie montagneuse et restera interdite d'accès pendant un avenir indéterminé.

Les autorités municipales disent espérer rendre cette zone habitable dans quatre ans en fournissant les infrastructures nécessaires et en achevant les opérations de décontamination.

Au total, 21 mille habitants de Namie ont été forcés à vivre loin de leur domicile.


NHK 1/4/2013

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Les résidents d'une zone évacuée suite à l'accident nucléaire de Fukushima ont été autorisés à passer une nuit dans leur ancien domicile, pour la première fois depuis que la catastrophe s'est produite.

Le gouvernement autorise 120 foyers du quartier de Miyakoji, dans la ville de Tamura, à s'installer à domicile durant trois mois, à compter de ce jeudi. Il s'agit de leur permettre de préparer leur retour définitif lorsque l'ordre d'évacuation sera levé.

C'est le premier quartier, parmi ceux touchés par l'accident nucléaire, où les travaux de décontamination sont achevés.


NHK WORLD 1/8/2013

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Tokyo (AFP) - Le Japon s'apprête à assouplir les conditions du retour des habitants dans la région contaminée autour de la centrale accidentée de Fukushima, via un changement des moyens d'évaluation de l'exposition à la radioactivité.

Lundi, lors d'une réunion d'un groupe de travail sur cette question, les membres ont proposé de changer la façon de mesurer la dose des radiations reçues par les personnes, en les dotant chacune d'un dosimètre, au lieu de se fier simplement au niveau de radioactivité dans l'air en un endroit donné.

Fukushima, une population sacrifiée (documentaire). sdnbugey / Youtube 10/6/2012


Ce mode de mesure individuelle aboutit généralement à des doses moins élevées que le calcul effectué avec une mesure générale.

Par ailleurs, la volonté de ramener à moins de 1 millisievert par an la dose d'exposition (en plus de la radioactivité naturelle) "est un objectif à long terme" (qui prendra plusieurs décennies) et non une condition stricte pour le retour des habitants, précise le rapport qui doit être officiellement approuvé dans le courant du mois par l'Autorité de régulation nucléaire.

7 jours BFM: retour à Fukushima. BFMTV / Youtube 10/3/2013


Il ajoute que la norme communément admise dans le monde de 1 millisievert/an n'est pas une limite de sécurité et ne signifie pas qu'une dose supérieure à ce niveau soit synonyme de danger.

Selon le document du groupe de travail, le retour des habitants peut être envisagé à partir du moment où la radioactivité dans l'air est strictement inférieure à 20 millisieverts par an.

En cela, les autorités japonaises suivent les recommandations récentes d'une mission de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui avait dit au gouvernement nippon qu'il n'était "pas nécessaire d'attendre que le niveau des régions évacuées et décontaminées repasse sous 1 millisievert/an pour autoriser les habitants à revenir".

"Dans les situations d'assainissement, n'importe quel niveau de dose de rayonnement individuel de l'ordre de 1 à 20 mSv/an est acceptable et conforme aux normes internationales", avait précisé l'AIEA.

L'assouplissement qui en découle va aussi alléger la tâche (et les dépenses) de décontamination puisque l'objectif visé se trouve de facto relevé.

Toutefois, les conditions précises de retour dans les ville et villages évacués seront in fine déterminées au cas par cas, les situations étant très variables concernant le type d'habitat, l'état des infrastructures, la disponibilité d'équipes médicales, etc.

De plus, parce que le sujet est extrêmement sensible et divise population et experts, l'idée du retour doit être le fruit d'un dialogue et compromis entre l’État et la société civile, insiste les spécialistes de la radioprotection.

Quelque 160.000 personnes ont dû quitter précipitamment leur domicile et abandonner tous leurs biens dans les jours et semaines qui ont suivi l'accident atomique de Fukushima provoqué le 11 mars 2011 par un violent séisme et un gigantesque tsunami qui a tué plus de 18.000 personnes de la région du Tohoku (nord-est), touchant plus particulièrement les préfectures de Miyagi, Fukushima et Iwate.

(Pour se rappeler) euronewsfr· / 17/3/2011

Source : lien / link 12/11/2013

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Tokyo (AFP) - Quelque 27.000 personnes évacuées des environs de la centrale accidentée de Fukushima sont exceptionnellement autorisées par les autorités à passer les fêtes de fin d'année dans leur ancienne maison abandonnée, ont annoncé les mairies de différentes municipalités.

Les villes de Minamisoma, Naraha, Kawauchi, Iitate notamment permettent à une partie des ex-résidents de divers quartiers de revenir y vivre quelques jours pour Noël et le Nouvel an, alors que le séjour dans ces localités reste normalement interdit la nuit.


 Quelque 27.000 personnes évacuées des environs de la centrale accidentée de Fukushima sont exceptionnellement autorisées par les autorités à passer les fêtes de fin d'année dans leur ancienne maison abandonnée, ont annoncé les mairies de différentes municipalités. (c) Afp


Une partie de ces cités peut être visitée la journée pour nettoyer et décontaminer les habitats et leurs pourtours mais elles demeurent inhabitables tant que le niveau de radioactivité n'y a pas été ramené à un seuil jugé acceptable et tant que les infrastructures vitales n'y ont pas été reconstruites.

Cette année, le séjour exceptionnel est possible entre le 24 décembre et le 7 janvier (ou entre le 28 décembre et le 5 janvier), moyennant un enregistrement préalable auprès des autorités. Toutefois, il semblerait que cette faveur faite à des personnes qui n'ont plus dormi chez elles depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima Daiichi survenue il y a 2 ans et 9 mois ne soit pas très courue. Selon les médias, au 19 décembre, seulement 1.701 personnes (556 foyers) avaient déposé une demande de laissez-passer nécessaire.

Beaucoup de maisons ont en effet été en tout ou partie détruites par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 et, même si elles sont encore debout, elles sont parfois insalubres et souffrent d'un niveau d'exposition radioactive qui peut être très élevé, ce qui n'incite pas au retour, même ponctuel.

Sciences et avenir 25/12/2013

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Le Japon va lever un ordre d'exclusion portant sur une zone proche de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, ont annoncé les autorités japonaises lundi. Cette mesure va permettre à quelque 300 réfugiés de retourner chez eux.

"La levée formelle de l'ordre d'évacuation prendra effet le 1er avril et concernera 300 personnes" dont les maisons sont à Tamura, une ville à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de la centrale, a expliqué un responsable du cabinet du Premier ministre.

Dans les deux années à venir, jusqu'à 30'000 personnes seront autorisées à retourner dans leur logement d'origine, a ajouté ce responsable. Elles avaient dû le quitter en raison des fortes radiations émanant du site nucléaire dévasté.

Mais les anciens résidents des zones évacuées sont divisés sur l'opportunité ou non de retourner chez eux. Certains craignent pour leur santé en raison des niveaux résiduels de radiation mesurés sur place.

[size=13.333333015441895]Les zones proches de la centrale Fukushima Daiichi peuvent être déclarées comme de nouveau habitables si une personne y est exposée à une dose radioactive de moins de 20 millisieverts par an. Les autorités voudraient que les travaux de décontamination abaissent ce niveau à un millisievert par an.[/size]

La Commission internationale de protection radiologique recommande une exposition moyenne d'un millisievert par an, mais estime qu'en dessous de 100 millisieverts par an, il n'y a pas de hausse importante de risque de cancer.

Le responsable gouvernemental a précisé qu'une fois l'ordre d'exclusion levé, les personnes qui avaient quitté la zone seront libres d'y revenir ou non. [size=13.333333015441895]Quel que soit leur choix, "leurs indemnités liées à la chute de valeur des propriétés et au chômage dans la zone continueront de leur être versées" par le gouvernement et Tepco, l'opérateur de la centrale.[/size]

Près de trois ans après le séisme, le tsunami et l'accident nucléaire de Fukushima dans le nord-est du Japon, une centaine de milliers de personnes originaires de la région dévastée ne sont toujours pas rentrées chez elles.

Le tremblement de terre et le raz-de-marée avaient fait plus de 18'000 morts et entraîné une catastrophe nucléaire.

Romandie 24/2/2014

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Une majorité d'évacués d'une zone située près de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi disent qu'ils ne vont pas retourner dans leur demeure malgré la levée de l'ordre d'évacuation.

Mardi, le gouvernement a permis aux résidents d'une partie du district de Miyakoji à Tamura, dans la préfecture de Fukushima, de retourner chez eux. Le travail de décontamination a été complété à cet endroit.

C'est la première fois que l'ordre d'évacuation est levé pour l'une des zones situées près de la centrale, depuis la crise nucléaire de mars 2011.

La mesure touche 355 personnes vivant dans 116 foyers, à la fin mars. La NHK a constaté que plus de la moitié de ces personnes n'ont pas l'intention de rentrer chez elles, alors que d'autres se disent soulagées de pouvoir le faire.


NHK 1/4/2014

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Tokyo - La ville évacuée de Tomioka, à quelques kilomètres de la centrale accidentée de Fukushima, a annoncé jeudi la construction prochaine d'une ferme solaire afin d'inciter davantage au retour lorsque l'interdiction de séjour y sera levée.

Pour le moment, les ex-habitants de Tomioka ne peuvent revenir que ponctuellement la journée afin d'effectuer diverses tâches de rangement, nettoyage et décontamination.

Y dormir la nuit est encore interdit, mais les autorités de l'agglomération espèrent que cela ne durera pas et surtout que les entreprises et particuliers reviendront un jour.

La nouvelle ferme solaire sera construite par le groupe nippon Sharp sur un terrain de 3,1 hectares. Elle délivrera une puissance de 2,19 mégawatts et pourra en théorie alimenter 600 foyers.

C'est la première fois que Sharp installera une telle centrale solaire dans la région du Tohoku (nord-est) ravagée par le tsunami du 11 mars 2011 à l'origine de la catastrophe atomique de Fukushima.

Une zone de vingt kilomètres de rayon et plusieurs autres villes ont été évacuées et le séjour prolongé y reste interdit, hormis dans une petite portion de la ville de Tamura.

Traumatisée par le drame du 11 mars 2011, la préfecture de Fukushima ne veut plus entendre parler d'énergie nucléaire et veut être un fer de lance dans l'exploitation de ressources propres et durables, dont les énergies éolienne et solaire.

La première phase de la construction d'un important parc d'éoliennes au large de cette province a été inaugurée en novembre dernier par la mise en marche d'une première éolienne géante de 106 mètres de haut (par rapport au niveau de la mer) et 80 mètres de diamètre, d'une puissance de 2 mégawatts. Elle doit permettre de vérifier les conditions de fonctionnement avant l'installation de plusieurs autres.

paul8kangas 201/10/2013 (Japon investir dans le solaire pas le nucléaire)

Romandie 18/4/2014

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Le premier ministre japonais Shinzo Abe a promis de faire des efforts pour permettre aux habitants du village de Kawauchi de rentrer chez eux bientôt. Le village est situé près de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi endommagée.


(c) NHK


Presque tous les résidents du village de la préfecture de Fukushima ont été évacués après la catastrophe nucléaire de 2011. Une partie du village est toujours désignée comme inhabitable en raison des niveaux de radiation élevés. Mais un ordre d'évacuation pour une partie de la zone devrait être levé le 1er octobre.

Mercredi, M. Abe a visité une crèche dans le village. Il a aussi visité des logements temporaires où vivent 47 familles évacuées. Il a dit aux évacués que le gouvernement fera tout son possible pour effectuer les travaux de décontamination et reconstruire les infrastructures et leur permettre ainsi de pouvoir rentrer chez eux dès que possible.

Plus tard dans la journée, le premier ministre a inspecté des sites candidats pour la mise en place d'installations de stockage provisoires pour le sol et les déchets radioactifs provenant des travaux de décontamination effectués dans la préfecture.

NHK WORLD 17/9/2014

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La commune japonaise de Naraha, dans la région de Fukushima, est officiellement redevenue habitable samedi à minuit. Elle est la première bourgade totalement évacuée après l'accident nucléaire du 11 mars 2011 a être à nouveau habitable.

Une cérémonie marquant cette renaissance de la ville s'est tenue dans la matinée dans un parc, après une veillée aux chandelles la veille à partir de 18h00 (11h00 en Suisse) jusqu'au milieu de la nuit, selon les informations communiquées par la mairie sur son site internet.

 Mairie de Naraha. Altomarina — 本人撮影 CC BY-SA 3.0

Les anciens habitants (2694 foyers, 7368 personnes) avaient jusqu'à présent le droit de revenir pour préparer leur retour, mais pas de se réinstaller totalement.

Selon les médias japonais, seulement un peu plus de 10% se seraient inscrits pour revenir. Un sondage datant d'octobre dernier effectué auprès des ex-habitants a révélé que 22,9% avaient décidé de ne pas revenir, 30,5% n'avaient pas tranché, 9,6% étaient prêts à rentrer et 36,1% étudieraient un retour sous condition.

Les autorités estiment que le niveau d'exposition à la radioactivité à Naraha, ville située à une vingtaine de kilomètres de la centrale accidentée Fukushima Daiichi, est revenu à un seuil inférieur à 20 millisieverts par an. Ce niveau permet en théorie aux habitants, selon le gouvernement japonais et des organismes internationaux, d'y revivre presque normalement, même si la décontamination n'est ni intégrale ni parfaite.

Les avis divergent cependant et les organisations écologistes s'insurgent contre ces conclusions. "Le niveau de contamination est très variable dans cette localité et selon les maisons, ce qui risque de créer des tensions entre les personnes", a déclaré récemment Jan Vande Putte de Greenpeace.

Mais pour certains habitants comme Satoru Yamauchi, qui tenait avant l'accident un restaurant de nouilles "soba", c'est notoirement insuffisant et les craintes (notamment vis-à-vis de l'eau) ne sont pas levées.

Jusqu'à présent, le retour a été autorisé dans les parties évacuées de Kawauchi et de Tamura (également dans la province de Fukushima), mais c'est la première fois que la levée concerne une cité intégralement vidée de ses habitants.




Romandie 5/9/2015

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Au Japon, la ville de Naraha, totalement évacuée après la catastrophe nucléaire de 2011 est redevenue habitable. Le retour autorisé par Tokyo ne rassure pas pour autant les anciens habitants. Ce retour, possible mais peu prisé, est une première pour une cité totalement évacuée après l'accident nucléaire du 11 mars 2011.

Revenir ou pas à Naraha, c’est tout le dilemme que vivent les anciens habitants de cette commune sans vie depuis la catastrophe de Fukushima. Le gouvernement japonais veut, lui, démontrer qu’il est possible de décontaminer toute une région après un accident nucléaire.

 Le retour à Nahara a donné lieu à une cérémonie officielle ©️ Koji Sasahara/AP/SIPA

La ville de Naraha est située à 30 km de la centrale de Fukushima, dans la zone interdite après la catastrophe du 11 mars 2011, que les autorités décontaminent, en raclant le sol, les champs, les habitations. Naraha est considérée aujourd’hui par le gouvernement japonais comme assainie. L’exposition à la radioactivité est revenue, dit-il, à un niveau inférieur à 20 millisieverts par an. La ligne ferroviaire a été rétablie. Un supermarché et une banque ont rouvert. Un centre de diagnostic médical est en construction.

Les 7.400 habitants sont donc priés de rentrer. Le gouvernement japonais a même laissé entendre qu’il ne financera bientôt plus les maisons en préfabriqué dans lesquelles les réfugiés de la catastrophe vivent gratuitement depuis plus de quatre ans.

Mais les jeunes semblent avoir quitté Naraha pour toujours. Seules, des personnes âgées y reviendront pour finir leurs jours. D'après les médias japonais, seulement un peu plus de 10% des anciens habitants se seraient inscrits au programme de réinstallation.   

Jusqu'à présent, le retour a été autorisé dans des parties évacuées des communes de Kawauchi et de Tamura, également situées dans la province de Fukushima. Mais c'est la première fois que la levée concerne une ville qui avait été totalement vidée de ses habitants.

« On ne peut bien entendu pas dire que la sûreté soit totalement rétablie et il est clair qu’il reste une montagne de problèmes à surmonter », a convenu le maire de Naraha, Yukiei Matsumoto, dans un message à la population cet été après l’annonce de la décision de lever l’interdiction d’habiter dans la localité. Mais il soulignait aussi que « la vie de réfugié entraîne de nombreux soucis et un important stress qui ont des répercussions sur la santé d’un nombre grandissant de personnes ». Le Monde



France Info 5/9/2015

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Le gouvernement japonais annonce qu’il accélèrera les efforts afin d’aider les personnes évacuées à retourner dans des communautés touchées par l’accident nucléaire dans la préfecture de Fukushima, survenu en 2011.




Le gouvernement prévoit de lever tous les ordres d’évacuation pour neuf municipalités situées à proximité de la centrale nucléaire d’ici fin mars 2017Cependant, le plan ne concerne pas certaines zones où les retombées radioactives sont les plus élevées, suite à la catastrophe nucléaire.




Sur les neuf municipalités où les ordres d’évacuation sont toujours en place, seules les personnes évacuées de la ville de #MinamiSoma, de la municipalité de #Kawamata et des villages de #Katsurao et de #Kawauchi sont autorisées à passer la nuit chez elles afin de préparer leur retour si les ordres d’évacuation sont levésCependant, de nombreuses personnes évacuées se disent toujours inquiètes en raison des niveaux de radiation et de l’environnement lui-même si elles retournent dans leurs domiciles.





Le gouvernement prévoit d’accélérer les mesures visant à la reconstruction de zones commerciales, d’institutions médicales et de centres de services sociaux dans ces communautés.




Enfin, Tokyo souhaite subventionner des entreprises afin de contribuer à la construction d’usines, de magasins et de restaurants dans le cadre du projet de budget pour l’année fiscale 2016, qui commencera à partir du mois d’avril.






NHK WORLD 12/1/2016

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L’agence de la Reconstruction prévoit de lancer en mars un site internet montrant les progrès des travaux depuis la catastrophe de mars 2011 dans le nord-est du Japon.

Les fonctionnaires de l’agence prévoient de rassembler les informations sur la reconstruction actuellement disséminées sur différents sites du gouvernement.

L’objectif est de partager les leçons du désastre avec les Japonais et les pays étrangers. Il s’agit également de fournir une information précise sur la sûreté des zones affectées par la catastrophe.

Le site présentera par ailleurs des données sur les travaux des routes et des ports, et sur les progrès de la relocalisation de logements privés sur des hauteurs. On pourra aussi consulter les mesures de radiation des zones autour de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.






NHK WORLD 21/2/2016

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