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Admin-lane

La vie cachée des chats

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Selon une étude britannique, les propriétaires de chats ne sont pas au fait de l'impact de leur matou sur l'environnement lorsque celui-ci retourne à l'état sauvage.

Qu’il est mignon, qu’il est rigolo ce petit minet qui se love contre vous devant la télévision avant de s’amuser avec une boîte qui traînait par-là... Si l’on met de côté son caractère aléatoire, le chat domestique passe pour la créature la plus nonchalante et inoffensive qui soit. Vu de son canapé, c’est une hypothèse plausible. Mais que se passe-t-il lorsque mistrigri franchi la chatière, le portail du jardin et s’en va découvrir le monde ? 

 Les chats domestiques sont aussi des chasseurs dans l'âme ©️ SOLENT NEWS / SIPA

Une étude menée par l’université d’Exeter et publiée dans Ecology and Evolution montre que les chats domestiques sont bien des animaux sauvages. Et ceci au grand désarroi de leurs propriétaires, qui n’imaginent pas les dégâts causés par leur compagnon. Plutôt aveuglement que désarroi d’ailleurs, puisqu’ils sont en majorité conscients du caractère sauvage de leur chat, et donc du fait qu’il soit un prédateur en puissance pour des proies qui viendraient à croiser son chemin lors de ses pérégrinations hors domicile. 

Selon le docteur Jenni McDonald du centre d’écologie et de conservation de l’université : "Les propriétaires de chats n’acceptent pas le fait que leurs animaux soient une menace pour la faune sauvage et sont contre le recours à des stratégies de contrôle, mis à part la castration". Des stratégies qui seraient pourtant nécessaires parce que les félins de nos foyers viennent perturber l’équilibre naturel

En effet, s’il est normal que le chat domestique retrouve ses instincts de tueur lorsqu’il quitte le domicile de ses maîtres, il n’a pas besoin de cela pour vivre. Les trophées qu’il ramène parfois à la maison ne sont pas des victimes entrant dans le cadre naturel de la régulation entre proies et prédateurs. C’est un petit plus que s’autorise votre minou lorsqu’il s’ennuie à force de jouer avec la balle de tennis. Il a besoin d’activité et il n’y a rien de tel qu'une partie de chasse pour se dégourdir les pattes et rester en contact avec ses origines de prédateur. 

Selon l’étude, plus un chat passe de temps à l’extérieur, plus il ramène de proies, plus il tue. Des millions d’animaux sauvages sont ainsi victimes chaque année au Royaume-Unis des 10 millions de félins du pays, présents dans près d’un quart des foyers britanniques.


Sciences et avenir 6/7/2015

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Le Chat domestique est l'animal préféré des français, avec plus de 12 millions de représentants dans les foyers. Apprécié pour son autonomie et son indépendance, le Chat est également de plus en plus présent dans les milieux naturels. Ses instincts de chasse en font un prédateur éclectique de la petite faune sauvage, et doivent nous interroger sur la place qu'il occupe dans des habitats en pleine évolution et sur son rôle dans le fragile équilibre entre proies et prédateurs.

Plus globalement, l'étude de la prédation opérée par le Chat domestique participe à une meilleure compréhension des écosystèmes, urbains et périurbains notamment, et de leur fonctionnement.

Fortes d'une meilleure compréhension de ces interactions, les mesures de conservation de la biodiversité pourront prendre en compte le maximum d'éléments disponibles sur ces systèmes complexes pour être plus efficaces.

Ce projet permet aux citoyens de participer à l’analyse d’une problématique complexe que sont les relations proies/prédateurs dans l'environnement. Il leur est proposé de décrire les comportements de leur Chat et de rapporter des observations sur leurs actions de chasse à proximité du foyer, en enregistrant leurs témoignages, même ponctuels sur l'interface de saisie participative proposée par ce site.

Même sans aucune connaissance des petites espèces de vertébrés rapportées ou consommées par les chats, il est possible de contribuer à sa mesure, en apprenant progressivement à identifier les proies (oiseaux, petits mammifères) et d'apporter des informations sur le contexte de l'observation et ses pratiques vis-à-vis de l'animal domestique. Il est également possible d'enrichir ses observations de photographies.


------>Cette étude me semble plus tourner vers la faune sauvage que vers le chat domestique... Selon la participation et les commentaires qu'apporteront les participants, il est fort possible que ces derniers contribueront à ce que des campagnes d'exterminations des chats errants (ou non, je pense aux chats libres en particulier) soient menées avec comme justification la protection de la faune sauvage. Une approche similaire a été faite aux Etats-Unis pour justifier une telle mesure.... Donc, personnellement, je ne participerai pas à une telle étude ni n'encouragerai quiconque d'y participer ! Si, en revanche j'ai la certitude que la finalité n'est pas l'extermination ni la régulation de la population féline par sa mise à mort, je pourrai revoir ma position...


MNHN 16/7/2015

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Le Muséum d'histoire naturelle a lancé une enquête singulière sur le chat. Les scientifiques veulent percer les secrets du comportement de chasseur des félins.

Nesquik est un mâle de deux ans. Il semble paisible, mais sa propriétaire Julie l'assure : c'est un chasseur redoutable. Rongeurs, oiseaux...Ses trophées sont nombreux. Un chat peut même s'en prendre à des lézards.



Cependant, les mécanismes de la chasse sont un mystère pour les scientifiques. Le Muséum d'histoire naturelle a ainsi lancé une grande étude pour en savoir plus.

Nesquik fait partie des premiers chats retenus depuis deux semaines dans cette étude. Equipé d'une caméra et d'un GPS, le félin part en chasse. En suivant sa chasse, les scientifiques espèrent comprendre l'impact du chat sur la biodiversité. "Si la situation s'avère préoccupante pour certaines espèces (...), on pourrait sensibiliser les propriétaires et éventuellement leur proposer des mesures pour réduire la prédation", explique à France 2 Romain Pavisse, chercheur.

40 matous seront équipés d'ici la fin de l'année. Les résultats de l'étude arriveront dans deux ans.



Francetv info 12/8/2015

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