Un garde-chasse a refusé d'euthanasier deux jeunes plantigrades orphelins. Il a été suspendu. Les Canadiens se mobilisent pour le défendre.

Bryce Casavant est-il un héros de la cause animale ou un dangereux hors-la-loi ? Ce garde-chasse canadien a refusé d'euthanasier deux oursons qui rôdaient dans un village du Canada. Cet acte de désobéissance lui a valu d'être suspendu par sa hiérarchie. Depuis, des dizaines de milliers de Canadiens et d'internautes prennent sa défense et réclame sa réintégration, raconte CBC News (en anglais). Une pétition a même déjà recueilli près de 223 000  signatures.

 Deux oursons noirs sauvés par un garde-chasse canadien, le 8 juillet 2015, dans un refuge pour animaux sauvages d'Errington (Canada). (CHAD HIPOLITO/AP/SIPA / AP)

Tout a commencé dimanche, à Port Hardy, en Colombie-Britannique, sur la côte ouest du Canada. Une ourse noire est aperçue en train de s'empifrer de saumons stockés dans le congélateur d'une maison. La femelle adulte est capturée par les garde-chasse dépêchés sur place. Et abattue, comme l'exige la procédure.

Les agents découvrent alors que l'ourse noire était accompagnée par deux oursons d'à peine deux mois. Bryce Casavant reçoit l'ordre de les tuer. Il s'y oppose et préfère les confier à un refuge pour animaux sauvages. Ce geste lui vaut aujourd'hui une suspension sans salaire. Et un vaste élan de solidarité. Les deux oursons, quant à eux, ont eux été baptisés Athéna et Jordan et se portent bien.


Francetv info 9/7/2015