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Depuis 30 ans, les vautours font la richesse de la Lozère

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Après avoir disparu dans les années 50, les vautours ont été réintroduits il y a trente ans autour des Gorges sauvages des Grands Causses. Reportage de France 3.

Les Gorges de la Jonte attirent chaque année 30 000 touristes. Ils viennent observer des centaines de vautours qui nichent dans les parois. En 1981, les premiers rapaces sont lâchés et nourris sur une plateforme. Les vautours ont peu à peu reconquis l'espace. Ils sont désormais plus de 500 couples en liberté.



Ce qui était expérimental est devenu une référence en matière de développement : un partenariat a été noué avec les agriculteurs de la région.

L'équipe de France 3 a suivi un éleveur de brebis de Champerboux. Lorsque l'une de ses bêtes meurt, il dépose la dépouille sur une placette protégée pour les vautours. Plus besoin de parcourir des kilomètres, donc, pour aller chez l'équarrisseur.

La zone vient d'être distinguée au niveau européen par le Grand Prix Natura 2000 dans la catégorie des bénéfices sociaux économiques, pour le travail effectué par les différents partenaires sur ce territoire pendant 30 ans.


Francetv info 10/6/2015

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La Maison des vautours dans les gorges de la Jonte est un lieu privilégié pour observer ces grands oiseaux à la mauvaise réputation. L'endroit attire tous les ans de nombreux touristes.



L'ombre du vautour plane au-dessus des Grands Causses de la Lozère. Ils sont plus de 500 couples de charognards à dominer la région avec élégance. Au pied des falaises de calcaire, le petit village du Truel et ses dix habitants permanents. Ici, le vautour n'effraie pas, mais fascine. "Ça ne me gêne en aucune façon", assure au micro de France 3 un habitant, tandis qu'un autre indique que "c'est incontournable".

Mais l'histoire des vautours dans la vallée n'a pas toujours été simple. Après des siècles de présence en Lozère, le rapace disparaît dans les années 1940, victime du braconnage et de produits toxiques. Dans les années 1980, il est réintroduit par l'homme avec succès. Aujourd'hui, le vautour se nourrit de cadavres de brebis que les agriculteurs déposent eux-mêmes, pour économiser l'équarrissage, loin des clichés et de sa mauvaise réputation.

Un animal nécrophage qui fait à nouveau la richesse de la région depuis sa réintroduction il y a 30 ans et participe à la vie économique. Depuis sa réintroduction, le vautour attire les touristes. Ils sont plus de 30 000 à venir l'admirer chaque année.


Francetv info 18/7/2015

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