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Boycott de thon rouge : Aider À sauver le thon rouge avant qu'il soit trop tard

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Boycott du thon rouge :
Aider À sauver le thon rouge avant qu'il soit trop tard

Le thon rouge, une des plus remarquables créatures des océans, est en danger et a besoin de votre aide. La surpêche est responsable du danger d'extinction qu'encourt ce poisson... et de nombreux restaurants continuent encore à l'utiliser...



The Bluefin Brigade a été fondée par le Centre pour la diversité biologique (Center for Biogical Diversity), le 30 novembre 2010, afin de réduire la demande des consommateurs pour le thon en péril — et maintenant, plus de 20 000 personnes et une liste grandissante de restaurants se sont joints à nous.




Veuillez signer notre engagement aujourd'hui de ne pas à manger du thon rouge et à boycotter les restaurants qui l'annoncent sur leur menu. Alors Lisez nos Question/Réponses pour obtenir davantage d'informations, Télécharger notre affiche de Boycott de thon rouge et flyer et passer le mot autour de vous. Inscrivez-vous aux alertes futures sur comment vous pouvez aider à sauver des espèces.

Trop souvent considérés uniquement comme des sushis, le thon rouge est un spécimen extraordinaire de la faune de l'océan, mesurant jusqu'à 10 pieds de long et parfois pesant plus de 1 000 livres.

Contrairement à presque tous les poissons, le thon rouge est homéotherme, capable de réguler sa température corporelle. Faculté qui l'aide au cours de son voyage épique de 60 jours à travers l'Atlantique. Les Thons rouges sont des prédateurs de l'océan et parfois chassent en groupe un peu à la manière des loups. Avec corps effilé, des nageoires rétractables, le thon rouge peut aller très vite dans l'eau, à des vitesses pouvant atteindre 50 milles à l'heure, et est capable de traverser les océans en quelques semaines seulement.

Malheureusement, en raison de sa popularité dans certaines préparations culinaires, comme les sushis, de sa haute valeur commerciale et de son habitude de "traverser" les frontières internationales, le thon rouge est sévèrement surexploité et est en danger d'extinction.

Depuis 1970, la population du thon rouge de l'Atlantique a diminué de plus de 80% en raison de la surpêche. En dépit de 20 ans de tentatives de reconstruction de la population, il n'y a toujours pas davantage thons. Le déclin est estimé s'être produit il y a environ 10 ans, lorsque les thons étaient pêchés sans surveillance ou pour alimenter la pisciculture.

L'Union internationale pour la Conservation de la Nature répertorie deux espèces de thon rouge comme menacées ou en danger critique d'extinction sur sa « liste rouge » des espèces en péril. Le thon rouge du Pacifique n'y figure pas encore, mais est maintenant aussi victime de la surpêche, selon National Marine Fisheries Service.

Au printemps 2010, thon rouge a eu une une excellente saison de reproduction, mais les scientifiques estiment que déversement massif de BP dans le golfe du Mexique est responsable de la mort de plus de 20% des juvéniles dans l'Atlantique Ouest cette année. Cette estimation ne considère que les effets négatifs à court terme de la marée noire dans l'habitat de reproduction du thon.

Malheureusement, le thon rouge reste un élément de menu prisé dans certains restaurants. Le marché du sushi maintient le prix élevé de thon — un thon unique a même été vendu pour près de 396.000$ au début de 2011 — et encourage la pêche illégale mais aussi la surpêche.

Malgré les protestations des personnes concernées, de nombreux restaurants de sushis partout dans le monde continuent de servir du thon rouge au menu. Une question commune : comment savoir si le thon que vous commandez est rouge ? La meilleure façon est de vérifier le menu et de demander... Une autre règle : si c'est cher, il y a toutes les chances que ce soit du thon rouge.

Vous pouvez aider à sauver du thon rouge de la surpêche. Rejoignez le Boycott du thon rouge en signant la déclaration de solidarité aujourd'hui et visiter notre page Facebook Bluefin Brigade .



Source : .Center for Biological Diversity

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Réouverture des enchères de Tsukiji aux touristes



Les touristes ont été autorisés à assister aux enchères sur le marché aux poissons de Tsukiji à Tokyo pour la première fois depuis les catastrophes du 11 mars.

Les visites dans la section des enchères de ce marché sont populaires parmi les touristes étrangers, mais elles avaient été interdites parce qu'une partie des installations avait été endommagée par le séisme.

Quelque 40 personnes, dont des touristes étrangers, se sont rassemblées avant 5 heures ce matin pour regarder les enchères et prendre des photos des rangées de thons.


-----> Il faut boycotter ! pas participer...


NHK 26/07/2011

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Un rapport de l'association écologiste Pew Environment Group, démontre une différence de 141% entre les quantités de thon rouge commercialisées et les quotas de pêche fixés par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA).

Selon les données fournies par les Etats pêcheurs, 12.373 tonnes de thon rouge ont été capturées en 2010 mais d'après les chiffres commerciaux et douaniers des importations et exportation du poisson, ce sont pas moins de 32.564 tonnes qui ont été vendues, soit une différence de 141%. C'est ce que vient tout juste de dénoncer un rapport de l'association écologiste Pew Environment Group qui révèle ainsi un sérieux non-respect des quotas de pêche fixés par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA). En effet, en 2011, les 48 Etats membres de la CICTA ont fixé le quota de captures de thons rouges à 12.900 tonnes contre 13.500 en 2010.

"En 2008, la quantité de thon rouge de l'Atlantique Est (la Méditerrannée) négociée sur le marché mondial dépassait de 31% le quota ajusté de la CICTA. En 2010, cette quantité passait à 141%", indique le rapport. Une conclusion d'autant plus sérieuse que les chiffres ne prennent évidemment pas en compte le marché noir, toujours plus important pour ce poisson, l'un des plus chers du monde qui est particulièrement apprécié en sushis.

Pourtant, depuis 2008, des progrès avaient été faits pour renforcer la surveillance du respect des quotas de capture dans le souci de permettre à l'espèce de renouveler ses stocks après des années de surpêche. Mais la situation s'est aggravée au cours des dernières années. Ainsi, le rapport précise : "si la pêche se maintient à ses niveaux actuels, les scientifiques de la CICTA ont déterminé que cette population a moins de 24% de chances de se reconstituer conformément à l'objectif fixé pour 2022 par les Etats membres de la Commission." Au cours des 35 dernières années, les stocks de thon rouge en Méditerranée ont baissé d'environ 80%.

Un nouveau système électronique de contrôle

Malgré les améliorations apportées à la gestion des stocks de thon rouge, "ce rapport montre qu'il reste encore beaucoup à faire", a ainsi souligné à l'AFP l'auteur du document, Roberto Mielgo Bregazzi. Au vu de tels résultats, la Commission européenne a souligné les problèmes concernant la comptabilisation des prises, et annoncé qu'elle fera une proposition visant à mettre en place un système de contrôle électronique performant pour répertorier rapidement les captures. Celui-ci pourrait remplacer dès 2012 les supports papiers actuels et sera présenté lors d'une conférence, qui aura lieu du 11 au 19 novembre de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (ICCAT) à Istanbul, en Turquie.

Face à ce risque d'extinction, "la question est 'comment changer', et nous croyons qu'avoir un système électronique, c'est mieux et plus efficace", a ainsi affirmé Oliver Drewes, porte-parole de la Commission européenne cité par l'AFP.

Maxisciences 23/10/2011

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Près de 300 représentants des Etats pêcheurs de thon rouge, d'organisations internationales et d'ONG se sont réunis vendredi à Istanbul où ils tenteront en neuf jours de s'entendre sur des mesures pour renforcer le contrôle des prises et la protection de nouvelles espèces menacées.

La Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA) a déjà réduit les quotas de pêche de thon rouge de l'Atlantique, avec une limite fixée à 12.900 tonnes par saison pour 2011 et 2012 contre 13.500 tonnes en 2010.

Mais les organisations de défense de l'environnement dénoncent des fraudes massives faute de mécanismes de contrôle suffisants.

Un récent rapport de l'ONG américaine Pew Environment Group a ainsi mis en évidence que "le commerce international réel du thon rouge dans l'Atlantique-est en 2009 et 2010 représentait le double du quota de pêche mis en place par la CICTA pour ces deux années".

A Istanbul, les délégués des 48 Etats membres de la CICTA plancheront donc sur les instruments de contrôle des prises.

"Un sujet important est le suivi des captures. On est en train de réfléchir à comment mettre en oeuvre un document électronique qui peut suivre le produit depuis la capture jusqu'à la consommation. On a fait une étude de faisabilité qu'on va exposer", a déclaré à l'AFP Driss Meski, secrétaire général exécutif de la CICTA.

La CICTA devrait également proposer des mesures de protection pour de nouvelles espèces, selon un délégué parlant sous le couvert de l'anonymat.

"Le comité scientifique va faire des recommandations concernant différentes espèces comme l'espadon, le thon obèse, l'albacore. Il s'agira de quotas de pêche ou de mesures techniques comme la limitation des engins. Et en général, nous suivons les recommandations scientifiques", a déclaré cette source.

"Les parties impliquées dans ces pêcheries vont discuter la répartition de quotas, il va y avoir des négociations", a confirmé M. Meski.

Des propositions devraient également être faites concernant la protection des requins, considérés par la CICTA comme des victimes collatérales de la pêche au thon, a indiqué le délégué.

Sciences et Avenir 11/11/2011

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La 22e réunion de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA) s'est ouverte le 11 novembre à Istanbul. Pendant neuf jours, près de 300 représentants des Etats pêcheurs de thon rouge, d'organisations internationales et d'ONG discuteront de la protection de l'espèce, et tenteront de prendre des mesures visant à assurer la traçabilité des captures.

Depuis vendredi et jusqu'au 19 novembre, la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique (ICCAT) est réunie à Istanbul pour réfléchir à de nouvelles mesures visant à renforcer le contrôle des prises illégales de thon rouge.

... Les associations écologistes réclament alors de l'ICCAT qu'elle mette rapidement en place un système assurant une parfaite traçabilité des captures de thon rouge. "Un sujet important est le suivi des captures. ... On a fait une étude de faisabilité qu'on va exposer", a expliqué à l'AFP Driss Meski, secrétaire général exécutif de la commission.

Un autre délégué resté anonyme a en outre indiqué à l'agence que des mesures de protection concernant d'autres espèces, tels que l'espadon, le thon obèse ou l'albacore, devraient être proposées. "Il s'agira de quotas de pêche ou de mesures techniques comme la limitation des engins" a-t-il précisé. La protection du requin, qui souffre de la surpêche au thon, devrait également être discutée lors de la réunion.

Maxisciences 14/11/2011

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On a discuté du sort du thon rouge lors de la 22e réunion ordinaire de la Commission internationale pour la conservation des thonidés... mais les décisions sont restées timides. Pour limiter les prises illicites, la solution serait l'e-BCD, un marquage des poissons pêchés.

Efficace ou pas ?

Décryptage de cette lutte contre les captures illicites avec Sergi Tudela, du WWF.

La 22e réunion ordinaire de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA ou Iccat en anglais) réunissait la semaine dernière à Istanbul près de 300 représentants des 48 États pêcheurs, accompagnés de responsables d’ONG.

Le but de cette réunion ? Voir comment se portent les stocks dans l’Atlantique et en Méditerranée, vérifier si les quotas sont bien respectés et, éventuellement, les réajuster. Car il semblerait qu'ils aient été largement dépassés lors des dernières années. Selon le communiqué de presse rédigé suite à la réunion, plusieurs espèces font d’ailleurs maintenant l’objet de nouvelles réglementations.

L'espadon et le thon obèse sous surveillance

Parmi les thonidés tropicaux, par exemple, le thon obèse s’est vu attribuer un nouveau quota de pêche (ou TAC pour total autorisé de capture) de 85.000 tonnes, au lieu de 90.000. Les espadons devront faire l’objet de mesures de suivi, de contrôle et de surveillance (MCS pour monitoring, control and surveillance) plus strictes.

Mais la vedette de la CICTA, c’est le thon rouge. Pas de changement concernant les TAC, mais les contrôles seront augmentés en 2012. « On ne s’attendait pas à grand-chose cette année, commente Sergi Tudela, du WWF. La nouvelle évaluation des stocks aura lieu l’année prochaine ». Le cas du thon rouge sera donc largement abordé lors de la prochaine CICTA.

Selon un rapport de 2011 du WWF, co-écrit par Sergi Tudela, la capacité de capture des navires qui pêchent le thon rouge est deux fois supérieure aux quotas autorisés dans l’Atlantique est et en Méditerranée.

C’est la capture illicite, non réglementée et non déclarée (INN) qui affole les compteurs et qui est pointée du doigt par l’ONG. Elle serait particulièrement développée en Méditerranée selon ces chiffres d’ailleurs confirmés par une autre étude du Pew Environment Group (une ONG américaine) sur la vente des thons.

Quelle est la solution ? Selon les deux ONG, il faut être capable de réaliser une traçabilité sur chacun des thons, de la pêche à l’assiette du consommateur. L’e-BCD (Bluefin catch documentation), la version électronique BCD mis en service en 2007, pourrait y contribuer.

La commission a cette année confirmé la mise en place de l’étude pilote de ce système en 2012, pour un coût d’environ 400.000 €, et la mise en service en 2013. Ce système – une sorte de code barre électronique pour chaque poisson pêché – permettrait de remédier aux différentes failles de la version papier, et diminuerait donc les possibilités de fraude.

« Mais l’e-BCD ne permet pas de régler à lui-seul le problème de la fraude illicite » prévient Sergi Tudela. Lors du transfert des poissons pêchés, du senneur à la ferme d’élevage, où les thons sont engraissés, et avant la mise en place du code barre, il est possible de « blanchir les captures illégales ».

En effet, comme l’explique Sergi Tudela, « à ce stade, les pêcheurs doivent déclarer la croissance du thon rouge au sein de leur ferme ». Or, des études montrent que la croissance déclarée est bien supérieure à ce qui est communément observé. Les ONG suspectent que la différence entre les deux masses corresponde à une introduction de thons capturés illégalement (au-delà des quotas) au sein de la ferme.

Afin d'empêcher ces pratiques, «il faudrait utiliser des caméras qui permettent de visualiser les volumes et évaluer le poids des poissons. Il y a déjà eu quelques essais réalisés, mais les résultats ne sont pas très clairs», explique Sergi Tudela qui préconise de «bannir les fermes si on ne trouve pas de solution à ce problème qui date déjà de quinze ans et l’établissement des premières fermes en Méditerranée».

La prochaine réunion de la CICTA, qui se déroulera en 2012 et au cours de laquelle la réglementation relative au thon rouge sera débattue, s’annonce déjà tendue.

Futura Sciences 22/11/2011

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La survie du thon rouge est menacée, notamment en raison des pressions de pêche dont il fait l’objet. L’Union européenne vient de valider une nouvelle réglementation pour mieux le protéger. Au programme : une période de pêche plus courte, des contrôles accrus et une réduction de la flotte des thoniers.

L'Union européenne s'est dotée cette semaine d'une nouvelle réglementation visant à réduire les captures illégales de thon rouge dans l'Atlantique est et la Méditerranée.

En vertu d'une résolution adoptée à la très grande majorité des députés européens (635 voix pour, 16 voix contre, et 11 abstentions), l'UE va se mettre en conformité avec les recommandations approuvées lors de la réunion annuelle de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (Cicta) en novembre 2010.

En tant que partie contractante de la Cicta, l'Union européenne est contrainte d'intégrer ces recommandations dans le droit européen. Les nouvelles dispositions prévoient l'extension de la période de fermeture de la pêche – du 15 juin au 15 mai –, la réduction de la taille des flottes de pêche et le renforcement des contrôles.

«Bien qu'il s'agisse d'un pas dans la bonne direction, je regrette que les règles soient loin d'être à la hauteur des avis scientifiques. Il s'agit d'une occasion manquée de sauver le thon rouge , a déclaré le rapporteur du texte, le député espagnol écologiste Raül Romeva i Rueda.

Le nouveau plan de reconstitution de la Cicta a réduit de 13.500 tonnes à 12.900 le total admissible des captures (TAC) de thon rouge au niveau international. Le TAC alloué à l'UE a été réduit de 7.113,15 tonnes en 2010 à 5.756,41 tonnes en 2011. Les nouvelles règles entreront en vigueur dès leur adoption par les ministres de l'UE. Le thon rouge, dont la surpêche menace la survie, est classé sur la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale de conservation de la nature (UICN).


Futura Sciences 26/05/2012

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Une équipe de chercheurs américains a détecté des traces de césium radioactif dans du thon rouge pêché au large des côtes californiennes en août 2011. La contamination résulterait de la catastrophe nucléaire de Fukushima.

L'équipe, qui compte un chercheur de l'université Stanford, a publié le résultat de ses recherches lundi dans une revue scientifique américaine.

D'après cette étude, 15 thons rouges capturés au large de San Diego, en Californie, contenaient 4 becquerels de césium 134 et 6,3 becquerels de césium 137 par kilogramme. Selon les chercheurs, cette quantité ne constitue pas un danger pour la consommation humaine.

Les recherches suggèrent que les thons ont probablement été contaminés à proximité du Japon au moment de l'accident nucléaire, avant de migrer en direction de la côte ouest des Etats-Unis.



NHK 29/05/2012

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L’Union Européenne, en tant que partie contractante de l’ICCAT [1], se doit d’appliquer les mesures prises au cours de cette commission. C’est dans ce cadre que le parlement européen a approuvé mercredi 23 mai 2012, des règles plus strictes concernant la pêche du thon rouge. Un des objectifs est notamment de réduire les captures illégales dans l'Atlantique Est et la Méditerranée.

Si le WWF salue la volonté, exprimée par les parlementaires européens, d’offrir un cadre juridique plus protecteur pour cette magnifique qui souffre de la surpêche, il rappelle aussi que ce cadre proposé reste minimal.

[1] Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique

Des mesures minimum au regard de la situation

En effet, il convient de remarquer qu’un certain nombre des mesures comme la réduction du TAC [1] ou la limitation de la saison de pêche du 15 mai au 15 juin étaient déjà appliquées cette année, voire depuis 2009.

De plus, le Parlement a demandé d’avantage d’avis et reporté à plus tard la prise de mesures concernant la protection de zones de frai ou la création de sanctuaires permettant de mieux assurer la reproduction de l’espèce.

«Il faut continuer à s’assurer que ces mesures, qui sont un minimum par rapport à nos attentes, soient bien respectées. L’objectif de cette année est de s’assurer qu’il n’y ait pas de pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN).» a déclaré Elise Pêtre, chargée du projet Pêche Durable du WWF France.

Le WWF attend un autre visage de la France avec le nouveau gouvernement.

Le changement de gouvernement laisse la possibilité de voir un autre visage de l’action de la France dans le domaine des politiques de pêches communautaires. Jusqu’à’ présent la France a été vue comme le mauvais élève de la réforme de la Politique Commune des Pêches (PCP) en tournant le dos aux mesures qui peuvent permettre le développement d’une pêche durable.

Le WWF attend une France source de propositions à l’échelon européen qui porte la voix de la pêche durable et socialement équitable à travers une réforme ambitieuse de la PCP à la hauteur de l’état des stocks de poissons qui sont menacés de surexploitation à près de 80%.

[1] Total Autorisé de Captures



WWF 25/05/2012

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PARIS (Sipa) — La population de thon rouge dans l'Atlantique-Est et la Méditerranée est en augmentation et l'objectif de reconstitution des stocks fixé pour 2022 pourrait être atteint avant, estime le comité scientifique de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (ICCAT). Cependant il souligne les fortes incertitudes qui pèsent sur cette évaluation provisoire et recommande de ne pas augmenter les quotas de pêche de thon rouge.

Le rapport du comité sera examiné lors de la 18e réunion extraordinaire de l'ICCAT du 12 au 19 novembre à Agadir (Maroc).

A cette occasion, les gouvernements devraient fixer de nouveaux quotas de capture. Pour 2011 et 2012, ces quotas -ou TAC (totaux admissibles de captures)- ont été fixés à 12.900 tonnes pour l'Atlantique-Est et la Méditerranée et à 1.750 tonnes pour les thons rouges du golfe de Mexique.

Cependant c'est dans l'Atlantique-Est et en Méditerranée que se livre la bataille la plus serrée entre les pêcheurs et l'ICCAT autour des quotas. Les prises de thon rouge, dopées par la forte demande japonaise, ont augmenté brutalement au milieu des années 90, atteignant 50.000 tonnes par an, et ce jusqu'en 2007 malgré la fixation de quotas autour de 30.000 tonnes par an.

Ce n'est qu'en 2010 que l'ICCAT, suivant les recommandations de son comité scientifique, a baissé les TAC à un niveau nettement plus bas, inférieur à 13.000 tonnes par an. Une politique qui aurait donc porté ses fruits. "En 2010 déjà, nous observions des signes positifs", indique à Sipa Jean-Marc Fromentin, chercheur à la station de l'Ifremer de Sète et membre du comité scientifique de l'ICCAT.

"Nous sommes en-dessous du seuil de surpêche et la tendance à la reconstitution est fiable. Cependant, sa vitesse est peut-être surestimée et son amplitude n'est pas connue avec précision. Il y a encore trop d'incertitudes sur ces deux points. Il faut donc rester prudent et maintenir le plan de gestion des stocks de thon rouge. Nous préconisons de maintenir des quotas plutôt bas, autour de 13.500 tonnes", poursuit le chercheur.

De son côté, le Pew Environment Group, ONG qui fait partie des observateurs au sein de l'ICCAT, craint que ces bons résultats incitent à moins de rigueur sur les quotas. "L'industrie fait pression et veut s'en servir pour faire remonter les quotas", estime Rémi Parmentier, conseiller pour le Pew. Il insiste sur [b]une incertitude majeure qui pèse sur le rapport du comité scientifique de l'ICCAT: la non prise en compte de la pêche illégale... [/b]

"Nous avons soumis au comité une étude menée à l'Université de Barcelone qui évalue à 112.000 tonnes la différence entre les prises de thon rouge et les quantités présentes sur le marché entre 2005 et 2011", poursuit Rémi Parmentier. Au nom du Pew, il demande la mise en place pour la campagne de pêche prochaine du contrôle électronique des prises décidé en 2010 par l'ICCAT.

"Entre 1998 et 2007, nous avons entré dans nos modèles les données de la pêche illicite", explique Jean-Marc Fromentin. Cependant, depuis cette date nous n'avons pas été capables de détecter les captures illégales, faute de systèmes assez performants. Nous pensons aujourd'hui qu'elles ont baissé mais nous ne savons pas à quel niveau elles se situent".

D'autres incertitudes conduisent les chercheurs à la plus grande prudence, notamment les difficultés pour évaluer la capacité de renouvellement d'une population de thons, ou pour connaître la taille exacte des poissons capturés. Ce rapport n'est que provisoire: le comité scientifique de l'ICCAT prépare un rapport définitif sur l'évaluation des stocks de thon rouge pour 2015.


ROMANDIE.COM 12/10/2012

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PARIS (Sipa) -- Pour la première fois depuis de nombreuses années, les discussions sur les quotas de pêche au thon rouge en Méditerranée et dans l'Atlantique vont s'ouvrir lundi sur des nouvelles positives: les stocks de cette espèce menacée seraient en augmentation. Prudents, les scientifiques recommandent le maintien des quotas au niveau actuel.

Réunis du 12 au 19 novembre à Agadir, au Maroc, les 48 parties prenantes de l'ICCAT, la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique, vont en effet fixer les quotas de pêche au thon rouge pour les deux prochaines années.

D'après le dernier rapport du comité scientifique de l'ICCAT, rendu public en octobre, les stocks de thon rouge sont en augmentation dans la Méditerranée et l'Atlantique-Est. Cependant de grosses incertitudes pèsent sur cette évaluation et les scientifiques appellent à la prudence. Ils recommandent de maintenir des taux de captures bas, pour ne pas mettre en péril cette reprise.

"Nous nous réjouissons des signes positifs de récupération des stocks, qui montrent que le plan de gestion du thon rouge est efficace", commente pour Sipa Elise Pêtre, chargée du projet pêche durable au WWF-France. "Cependant les données ne sont pas complètes et on ne sait pas si cette reconstitution est importante. Nous préconisons donc de maintenir les quotas à 12.900 tonnes par an".

L'Union européenne se range derrière l'avis du comité scientifique de l'ICCAT. Les pays européens se sont mis d'accord pour que le total des prises autorisées ne dépasse pas les 13.500 tonnes. Cette position peut cependant évoluer au cours des négociations à Agadir. L'Espagne, par la voix de son ministre de la Pêche, a plaidé en faveur d'une hausse des quotas.

L'une des incertitudes qui pèsent sur l'évaluation des stocks est le volume de la pêche illégale. D'après une étude du WWF, plus de 18.000 tonnes de thon rouge ont été vendues illégalement entre 2000 et 2010. Une autre ONG, le Pew Environnment Group, s'appuie sur une étude menée à l'Université de Barcelone qui évalue à 112.000 tonnes la différence entre les prises de thon rouge et les quantités présentes sur le marché entre 2005 et 2011.

"Les gouvernements doivent vraiment faire des efforts au sujet de la pêche illicite", explique à Sipa Susan Lieberman, qui mènera la délégation du Pew à Agadir. "Il faut renforcer les contrôles et mettre en place un nouveau système électronique de relevé des captures, qui trace le poisson, de sa sortie de l'eau à son séjour en ferme d'engraissement, jusqu'au marché japonais", précise Susan Lieberman. "Ce système doit être effectif pour la prochaine saison de pêche en 2013, nous veillerons à ce que les Etats ne le repoussent pas encore".

Les captures de thon rouge ont augmenté rapidement au milieu des années 90, atteignant au moins 50.000 tonnes par an, presque deux fois plus que les quotas. La perspective de voir cette espèce menacée inscrite dans le registre de la CITES, la commission qui régule le commerce des espèces en danger d'extinction, a poussé les membres de l'ICCAT à réagir. En 2010 les quotas ont été abaissé à 12.900 tonnes.

"Il reste un gros travail à mener pour réduire la surcapacité de la flotte, les bateaux peuvent pêcher beaucoup plus ce qui est autorisé", souligne Elise Pêtre.

Le thon rouge de l'Atlantique n'est pas la seule espèce gérée par l'ICCAT. Trente espèces au total sont concernées, dont l'espadon, l'albacore, le makaire ou la bonite. Les discussions porteront aussi sur la protection des requins, en particulier le requin-taupe commun, afin de lutter contre la pêche illégale aux ailerons et les prises accidentelles.




ROMANDIE.COM 10/11/2012

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PARIS (AFP) - Les 48 pays chargés de gérer la pêche des thonidés, réunis à Agadir (Maroc) du 12 au 19 novembre, vont devoir décider des prochains quotas de thon rouge, une espèce menacée dont l'apparent rétablissement des stocks suscite à la fois optimisme et appel à la prudence.

Après être tombé à des niveaux menaçant sa survie, le nombre de spécimens de cette espèce emblématique de la Méditerranée semble sur la voie du salut.

Le comité scientifique de la Cicta (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique) a indiqué début octobre que les stocks étaient en voie de rétablissement: une bonne nouvelle, toutefois assortie de larges réserves sur "la vitesse et l'ampleur de cette hausse".

Quel contraste avec les années 2008/2009, lorsque les ONG et certains pays, persuadés que les excès des années 90 et 2000 étaient en train de conduire à l'extinction de l'espèce, appelaient à une interdiction pure et simple de la pêche.

Plus de 50.000 tonnes par an étaient pêchés dans les années 90. Et par la suite, les premiers quotas n'étaient pas respectés. Si l'idée d'un moratoire n'a pas été retenue par la Cicta, cette organisation inter-gouvernementale s'est résolue à réduire drastiquement les volumes de pêche permis.

En 2008, le quota était encore de 28.500 tonnes, puis est passé à 22.000 tonnes en 2009, à 13.500 tonnes l'année suivante, avant de descendre à 12.900 tonnes en 2011 et 2012. Les quotas des deux prochaines années sont le principal enjeu de la réunion de la Cicta à Agadir.

La Cicta réunit l'UE, les Etats-Unis, le Canada, le Japon, plusieurs pays méditerranéens comme le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, l'Egypte, et la Syrie, ainsi que le Mexique, la Norvège, l'Islande ou le Brésil.

Son comité scientifique recommande un maintien des quotas actuels: 12.900 tonnes pour la Méditerranée et 1.750 tonnes pour l'Atlantique ouest (Golfe du Mexique). En réunion plénière, les pays membres pourront suivre cet avis à la lettre ou pas.

"Si les données sont exactes, on aurait une récupération plus rapide que prévu", souligne Rémi Parmentier, expert auprès de Pew Environnement. "Mais les auteurs de l'avis disent qu'il y a tellement d'incertitudes sur la solidité des données que ce n'est pas le moment de baisser la garde", s'empresse-t-il d'ajouter.

"Les scientifiques de la Cicta ont clairement recommandé de ne pas relever les quotas pour permettre de rétablir durablement les stocks au cours des dix prochaines années", explique Sergi Tudela, responsable pêche au World Wide Fund (WWF).

Le responsable WWF ajoute que malgré des efforts pour réduire la capacité de pêche, "il y a toujours trop de bateaux pour trop peu de poissons pour avoir une pêche durable".

Certains industriels de la pêche entendent néanmoins faire pression pour demander une hausse des quotas.

Au-delà des quotas, les ONG sont préoccupées par la pêche illégale qui, selon elles, est toujours pratiquée.

Depuis 2009, les contrôles en mer ont été accrus, surtout dans les eaux de l'Union européenne. Et le principe d'un relevé électronique des captures par les pêcheurs, validé l'an dernier, va de nouveau être discuté. "Aujourd'hui, cela se fait sur papier, et le papier facilite la fraude", estime Sue Lieberman de Pew Environnement. "Il faut qu'un système électronique soit mis en place dès la prochaine saison de pêche", plaide la scientifique.



SCIENCES ET AVENIR 12/11/2012

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Une conférence internationale consacrée au thon rouge et à sa pêche se déroule cette semaine à Agadir au Maroc. Ce poisson est populaire auprès des Japonais qui le considèrent comme une denrée de luxe. Plusieurs experts pensaient que le thon rouge était en voie de disparition mais une nouvelle étude révèle que les stocks ont légèrement augmenté.

Les délégués de la Commission internationale pour la conservation du thon de l'Atlantique doivent donc décider s'il faut permettre d'augmenter les quotas de pêche de thon rouge. Pour ce commentaire NHK World a demandé au professeur Masayuki Komatsu de l'Institut national des études politiques de nous parler de cette question.

Radio Japon : Quel est le principal enjeu de cette conférence ?

Masayuki Komatsu : La Commission internationale pour la conservation du thon de l'Atlantique a autorisé un quota de 12 900 tonnes pour la partie est de l'Atlantique. Jamais la quantité permise n'a été aussi faible. Les membres de la commission doivent donc respecter ce quota jusqu'en 2013. Un comité scientifique a cependant révélé avant la tenue de la conférence que les stocks de thons rouges ont commencé à augmenter au cours des dernières années. On se demande maintenant si la commission ramènera le quota de pêche à l'ancien niveau de 13 500 tonnes.

Des pays disposant d'une importante industrie de la pêche tels que la Turquie et la Croatie espèrent vivement que le quota sera majoré. D'ailleurs, une commission de l'Union européenne proposera aussi que la quantité permise passe à 13 500 tonnes.

Mais la WWF, l'Organisation mondiale pour la protection de la nature, ainsi que d'autres groupes de conservation basés en Europe et aux Etats-Unis, sont contre une hausse du quota. Ils affirment que les stocks de thon rouge n'ont pas remonté suffisamment pour justifier une augmentation. Ils ajoutent que les entreprises commerciales japonaises achètent du thon rouge qui a été pêché illégalement.

Je crois que le Japon, pour qui la pêche est importante, souhaite une hausse de quota. Mais même si la commission relève la quantité permise, une hausse de quelques points de pourcentage ne fera pas une très grande différence parce que le quota actuel est vraiment faible.

Radio Japon : Qu'est-ce qui a fait baisser les stocks de thon rouge ?

Masayuki Komatsu : La surpêche est la principale raison. Les quotas alloués aux pays membres de la commission étaient élevés. De plus, ces pays dépassaient leurs quotas en faisant de la pêche illégale.

Le Japon est le plus important consommateur mondial de ce poisson. La plus grande partie des thons rouges pêchés illégalement étaient exportés et consommés au Japon. Cela a affecté les stocks de cette espèce. Présentement, on pêche chaque année à l'échelle mondiale 4,3 millions de tonnes de thons, de toutes espèces confondues. Mais pour le thon rouge, la quantité pêchée n'est que de 30 000 tonnes environ. Et les Japonais mangent 80% cent de cette quantité.

Radio Japon : Est-ce que la réunion des membres de cette commission va entraîner des restrictions pour la pêche au thon dans les océans Pacifique et Indien ?

Masayuki Komatsu : Actuellement, il y a des limites imposées au nombre de bateaux de pêche et à la période de temps permise pour la pêche au thon dans le Pacifique et dans l'océan Indien mais il n'y a pas de quota, en tant que tel. J'espère que la réunion actuelle de la commission permettra de discuter de restrictions pour la pêche dans ces deux océans comme c'est déjà le cas dans l'Atlantique.



NHK WORLD 14/11/2012

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PARIS (AFP) - Les ONG engagées dans la défense du thon rouge, l'un des grands prédateurs de Méditerranée, estiment que la pêche illégale de ce poisson très prisé des Japonais a diminué mais est toujours une réalité et réclament un renforcement des contrôles tout au long de la chaîne commerciale.

"L'ampleur de la pêche illégale a été réduite, mais elle n'a pas disparu et nous préoccupe toujours", déclarait à la presse Sergi Tudela, responsable Pêche à World Wild Fund (WWF) quelques jours avant le début, lundi, de la réunion à Agadir (Maroc) de la Cicta, l'organisation intergouvernementale en charge de gérer la pêche du thon rouge.

Du 12 au 19 novembre, les 48 membres de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (UE, USA, Canada, Japon, pays méditerranéens) doivent faire le bilan des programmes de gestion de pêche et décider des prochains quotas de capture.

Or "il y a toujours des problèmes de pêche illégale et de surpêche et la Cicta doit regarder cela en face, car cela pénalise les pêcheurs qui sont dans la légalité et cela menace le rétablissement de stocks", insiste Susan Lieberman, experte de l'ONG Pew Environnement.

"En 2007, les quotas étaient de 29.000 tonnes, mais les scientifiques de la Cicta estimaient que les prises réelles, incluant les captures illégales, étaient en fait de plus de 60.000 tonnes", rappelle Sergi Tudela.

Les excès des années 90 et 2000 ont conduit à mettre en danger la survie du thon rouge et forcé la Cicta à prendre des mesures contraignantes (quotas, contrôles, réduction de flotte) qui semblent commencer à porter leurs fruits.

"Il y a toujours probablement des captures illégales mais on ne peut pas comparer le passé et aujourd'hui", assure Jean-Marc Fromentin, chercheur à l'Ifremer et membre de la commission scientifique de la Cicta. Même s'il est "toujours possible qu'il y ait des bateaux avec des pavillons un peu exotiques qui ne soient pas clairement identifiés, mais cela est plutôt marginal", affirme-t-il.

Désormais des bateaux militaires français, italiens et espagnols patrouillent pendant la période de pêche du 15 mai au 15 juin. Des observateurs sont aussi dépêchés sur des bateaux de pêche et des contrôles effectués dans les ports. Sans donner d'estimation, les ONG mettent en avant que les données du commerce international ne sont pas en adéquation avec les déclarations de capture faites à la Cicta.

Sergi Tudela (WWF) met aussi en avant "un certain nombre de cas de fraude que nous avons soumis à l'examen de la Cicta", en se disant notamment "inquiet au sujet des contrôles en Tunisie".

Présente à la réunion d'Agadir en tant qu'observateur, WWF demande que le programme de réduction de la flotte soit poursuivi. "Il y a toujours trop de bateaux pour permettre une pêche durable", estime Sergi Tudela.

Les ONG réclament aussi que la traçabilité de chaque poisson pêché se fasse désormais sur support électronique.

Aujourd'hui, un "bluefin catch document" (BCD) retrace, en théorie, le parcours de chaque animal depuis le lieu de capture jusqu'au lieu de commercialisation. "Mais cette documentation se fait sur papier et le papier facilite la fraude", estime Susan Lieberman (Pew).

Le passage sur un support électronique est prévu. "Cela doit absolument être fait dès la prochaine saison de pêche en 2013", plaide la scientifique.

Enfin, le maintien des contrôles au même niveau qu'aujourd'hui, avant une nouvelle estimation scientifique des stocks en 2015, est défendue.

"Il ne faut surtout pas de relâchement de ce côté-là", prévient l'expert Jean-Marc Fromentin.


ROMANDIE.COM 14/11/2012

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Tokyo (AFP) - Le Japon envisage de diviser par deux ses prises de jeunes thons rouges dans le Pacifique Nord à partir de 2015 par rapport au volume de pêche de 2002-2004, ont rapporté dimanche des médias nippons.

Réunies au sein de la Commission des pêches du Pacifique occidental et central (WCPFC), les nations d'Asie-Pacifique, dont le Japon, les Etats-Unis, la Chine et la Corée du Sud, étaient convenues l'an dernier de réduire de 15% les captures de thons âgés de trois ans et moins.

 Le Japon envisage de diviser par deux ses prises de jeunes thons rouges dans le Pacifique Nord à partir de 2015 par rapport au volume de pêche de 2002-2004, ont rapporté dimanche des médias nippons. (c) Afp


Mais l'Agence des pêches japonaise estime que cette réduction est insuffisante pour permettre la reconstitution des stocks de thon, selon plusieurs médias japonais.

Le Japon est de loin le premier consommateur de thon rouge au monde.

Les organisations écologistes estiment que la pêche à échelle industrielle tue de trop nombreux jeunes thons, avant qu'ils ne se soient reproduits, au risque de réduire à néant cette espèce particulièrement prisée des amateurs de sushi, au Japon et ailleurs.

 

By Report All News 7/Jan/2014



La WCPFC a été créée en 2004 en vertu d'un traité de l'ONU visant à préserver le thon et les autres espèces de poissons migrateurs dans l'ouest et le centre de l'océan Pacifique.

La pêche du thon rouge est réglementée également dans l'océan Atlantique par la Commission internationale pour la conservation des espèces de thons de l'Atlantique (Cicta), à laquelle appartiennent notamment l'Union européenne et ses États membres. Lors de sa dernière réunion annuelle en novembre 2013, la Cicta a décidé de maintenir les quotas de pêche pour 2014.

S & A 9/Mar2014

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L'agence japonaise des pêches du Japon a annoncé un durcissement de ses quotas de pêche. À l'occasion d'une réunion à Tokyo dont l'objet était de débattre sur cette espèce menacée qu'est le Thon Rouge, l'agence a fait part, mardi 26 aout, de son désir de réduire de moitié les prises de thons rouges âgés de trois ans et moins, par rapport à la moyenne des prises entre 2002 et 2004.

 Thon rouge Biosphoto

« Il nous revient de prendre cette initiative pour protéger le thon rouge, une des principales ressources dans les eaux entourant le pays », a déclaré durant cette conférence Masanori Miyahara, président de l'agence Japonaise des pêches, cité par l'AFP.

L’archipel, de loin le premier consommateur de thon rouge au monde, était jusqu’à peu hostile à toute réduction drastique des quotas, malgré les mises en garde répétées des scientifiques sur une dangereuse baisse du niveau des réserves.

FRANCE 24 21/7/2014

Lors d’une rencontre programmée en septembre à Fukuoka (ouest), Tokyo va également proposer, pour éviter la surpêche, la mise en place d’un système d’alertes progressives qui permettrait de prévenir les pêcheurs locaux à l’approche du plafond. Et dès que 95 % des quotas alloués auront été atteints, le gouvernement leur demandera de suspendre toute activité.

Ce changement de ton survient alors que plusieurs études font état d'une très inquiétante fonte des effectifs de thon rouge. Selon certaines, il ne resterait aujourd'hui que 2 à 5% de ce que représentaient les effectifs de thon rouge avant l'avènement de la pêche intensive.  Les organisations écologistes estiment que la pêche à échelle industrielle tue de trop nombreux jeunes thons, avant qu’ils ne se soient reproduits, au risque de réduire à néant cette espèce particulièrement prisée des amateurs de sushi.

« Nous prenons acte du fait que l’agence japonaise décide enfin d’actions sérieuses, alors qu’elle n’avait jusqu’à présent pratiquement rien fait », a réagi un expert en écologie marine de Greenpeace, Wakao Hanaoka. « Mais ce n’est pas encore suffisant car le thon rouge risque d’être placé à tout moment sur la liste des espèces en danger », a-t-il estimé.

Dans l’océan Atlantique La pêche du thon rouge est réglementée également dans l’océan Atlantique par la Commission internationale pour la conservation des espèces de thons de l’Atlantique (Cicta), à laquelle appartiennent notamment l’Union européenne et ses États membres. Lors de sa dernière réunion annuelle en novembre 2013, la Cicta a décidé de maintenir les quotas de pêche pour 2014, qui avaient été abaissés à 13.500 tonnes par an en 2009. Les thoniers-senneurs, chalutiers utilisant un filet, n’ont par ailleurs pas le droit de capturer des thons jeunes.

Sciences et avenir 27/8/2014

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Les pays du pourtour du Pacifique ont conclu un accord formel visant à réduire de moitié les prises de jeune thon rouge.

Les représentants du Japon, de la Corée du Sud, des Etats-Unis et d'autres pays ont discuté à Fukuoka, dans le sud-ouest du Japon, de la réduction des prises de jeune thon rouge. On estime que cette variété de thon est victime de surpêche.

 Photo NHK

Jeudi, dernière journée de la rencontre, les pays participants ont accepté formellement la proposition japonaise.

A compter de l'an prochain, les neuf pays et territoires membres réduiront leurs prises de jeune thon rouge de 50 %, par rapport à la moyenne des prises réalisées entre 2002 et 2004. Cette restriction s'appliquerait au thon rouge pesant moins de 30 kilos.

L'objectif est de ramener dans dix ans la population de thon rouge à plus de 40 000 tonnes, soit presque le double du niveau actuel.

NHK World 5/9/2014

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Paris (AFP) - L'ONG WWF a réclamé vendredi "une vraie traçabilité" du thon rouge pour lutter contre les trafics et la pêche illégale, au moment où les pays pêcheurs sont réunis à Gênes pour fixer de nouveaux quotas de prises.

"Nous demandons que la méthode de traçabilité de ce stock soit revue", a déclaré le directeur général du Fonds mondial pour la nature (WWF) France, Philippe Germa, au cours d'une conférence de presse.

 L'ONG WWF réclame "une vraie traçabilité" du thon rouge pour lutter contre les trafics et la pêche illégale (c) Afp

La traçabilité, "c'est ce qui achoppe le plus" à la conférence de la Cicta, la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (l'UE et 47 Etats), réunie à Gênes depuis le 10 novembre, a-t-il ajouté.

La conférence doit définir de nouveaux quotas de prises de thon rouge en Méditerranée et dans l'Atlantique-Est d'ici à sa clôture lundi.

"Une grosse partie des thons en Méditerranée sont pêchés petits ou en taille relativement petite, et engraissés dans des cages en Espagne, à Chypre, Malte et en Libye", a expliqué M. Germa.

"Les bateaux entre eux se repassent du poisson, ils mettent tout dans les mêmes cages, ils reprennent d'une cage à l'autre, tout ça circule et au bout d'un moment, on n'y comprend plus rien", a souligné la navigatrice Isabelle Autissier, présidente de WWF France, organisation partie prenante aux négociations de la Cicta."Ca permet d'amener en fraude du thon en plus (au-delà des quotas, ndlr) parce qu'on est incapable de recroiser les chiffres" de prise donnés par les pêcheurs, a-t-elle ajouté.

"Ce qu'on demande, c'est une vraie traçabilité: un bateau, une prise, une cage", a résumé la navigatrice.

M. Germa a déploré qu'en cas de trafic, il y ait "peu de risques" de prison. "Vous avez au pire une petite amende", a-t-il dit.

Pour Bertrand Wendling, dirigeant de l'organisation de pêcheurs Sathoan, la principale organisation française de pêcheurs pour les thoniers, "aucun rapport argumenté ne fait valoir des pêches illégales importantes""Je ne dis pas qu'il n'y a pas de pêche illégale, mais la situation s'est radicalement améliorée", a-t-il affirmé à l'AFP. Selon lui, les mesures prises à la Cicta depuis 2006 "ont radicalement changé les modes de pêche".

Elles "font obligation aux senneurs (pêcheurs industriels, ndlr) de capturer des poissons de plus de 30 kg" et les rapports scientifiques de la Cicta "montrent une chute radicale des poissons de deux à cinq ans", ajoute-t-il.

A propos des quotas de pêche, le directeur général du WWF a rappelé que son organisation est favorable à "une augmentation progressive", de 13.500 tonnes par an actuellement "à 20.000, mais en cinq ans".


Sciences et avenir 14/11/2014

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Gênes (Italie) (AFP) - Pays pêcheurs et consommateurs de thon rouge de Méditerranée et de l'Atlantique-Est étaient dimanche dans la dernière ligne droite de leurs négociations pour se mettre d'accord sur un nouveau quota de pêche annuel du fameux poisson, dont les stocks se reconstituent à peine.

Depuis une semaine, la CICTA, organisation chargée de gérer la pêche des thonidés dans l'Atlantique et en Méditerranée, réunit à Gênes ses 48 membres -- Union européenne, Etats-Unis, Japon, pays méditerranéens... Une session annuelle particulièrement suivie par les pêcheurs dont les attentes sont grandes après l'annonce du retour spectaculaire de cette espèce, comme par les ONG et scientifiques qui prônent la prudence.

Un bâteau de pêche au thon photographié en mai 2010 en mer Méditerranée (c) Afp


Car le stock de thon rouge de l'Atlantique-Est et Méditerranée, après être tombé au plus bas dans les années 2000 du fait de la surpêche, a retrouvé un niveau inédit, sous l'effet d'un quota drastique mis en place depuis 2007, fixé pour 2014 à 13.500 tonnes alors que l'on en pêchait encore 60.000 quelques années avant.

Selon le comité scientifique de la Cicta, le stock de reproducteurs, évalué à 150.000 tonnes en 2008, est remonté à 585.000 en 2013. Mais ces scientifiques préconisent au mieux un relèvement "graduel et modéré" du quota, devant les incertitudes des modèles d'évaluation et de projection.

"On est dans l'expectative, les discussions n'avancent pas", remarque Serge Larzabal, du Comité national des pêches, représentant les pêcheurs français, au terme d'une semaine de réunion. Aucune séance officielle n'est prévue dimanche, mais des entrevues doivent avoir lieu, en bilatéral notamment, afin d'aboutir à une décision de consensus devant être annoncée lundi.

Détentrice de plus de 59% de la pêche autorisée, l'UE propose d'accroître le quota de 20% par an sur trois ans pour le porter à 23.155 tonnes en 2017. Une position soutenue par les pêcheurs français, qui se partagent l'essentiel du quota européen avec l'Espagne et l'Italie. Même s'ils auraient préférer que le bond puisse se faire en deux ans.

D'autres pays ont demandé une hausse plus forte encore, notamment le Japon pour l'année 2015, tandis que des pays pêcheurs souhaitent une modification de la répartition du quota, comme la Turquie, la Libye, l'Egypte.

"Ce qui nous inquiète ce sont les demandes de certains pays de revoir la répartition", dit M. Larzabal, craignant finalement qu'un relèvement soudain suscite trop de convoitise. "Le risque est que l'UE ne bénéficie pas assez du relèvement du quota. Or ce sont ces pays qui ont fait le plus de sacrifices qui doivent récolter le fruit de leurs efforts".

Du côté des associations de protection de la nature, on s'étrangle devant l'éventualité que le quota croisse de 60% en trois ans.

"Ce n'est ni graduel, ni modéré", dit Sergi Tudela du WWF, qui en tant qu'ONG observatrice est aussi amenée à faire des remarques au sein des groupes de travail. "Notre souci est que soit respectée la recommandation du comité scientifique, qui n'a jamais dit que la population de thon rouge était récupérée, même si elle augmente".

"C'est un moment important, et il y a beaucoup d'attentes. La gestion du thon rouge est un cas extraordinaire de succès, et il est parfois plus difficile de gérer un succès qu'une situation de crise", relève-t-il. "Il faut augmenter un peu, attendre deux ou trois ans et voir, à nouveau augmenter un peu etc... Et avant d'envisager une hausse importante, s'assurer de la traçabilité".

Le dossier de la traçabilité est sur la table de la Cicta, alors que les associations dénoncent le maintien d'une pêche illégale, bien qu'amoindrie par les mesures de contrôle.

Parmi les mesures débattues le passage à la forme électronique - en temps réel - des documents de capture des pêcheurs. Autre dossier, l'interdiction réclamée par les ONG de mêler les poissons de différentes pêches dans les fermes d'engraissement, source de confusion dans les contrôles. L'ONG Oceana, également observatrice, a pour sa part appelé la Cicta à agir contre les navires pirates évoluant dans ses eaux, évoquant deux cas récurrents de bateaux qui changent régulièrement de pavillon.

Voir le rapport 2014 de la CICTA (Pdf)

S&A 16nov2014

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Gênes (Italie) (AFP) - Les pays pêcheurs de thon rouge ont décidé lundi à Gênes de relever les quotas de pêche en Méditerranée et Atlantique Est de quelque 20% par an pendant trois ans, a indiqué le WWF, ONG observatrice à la réunion.


 Des bateaux de pêche au thon rouge quittent le port de Marseille le 23 août 2006 (c) Afp


Le strict quota annuel fixé à : 


- 13.500 tonnes pour 2014, passera à 16.142 tonnes en 2015
- puis 19.296 tonnes en 2016
- Le quota pour 2017, établi pour l'instant à 23.155 tonnes, sera réexaminé sur la base d'une nouvelle évaluation du stock prévue pour 2016, [/size][size=13]selon l'ONG, qui se dit "préoccupée" par les effets d'une telle hausse sur le stock de poisson.

La Commission internationale pour la conservation des thonidés (Cicta) était réunie depuis le 10 novembre en session annuelle, afin notamment de fixer le quota de prise du thon rouge, dont le stock se reconstitue selon les dernières études scientifiques.

"C’est dur pour le WWF de considérer 20% d’augmentation annuelle sur les trois années à venir comme une approche modérée. Nous sommes préoccupés à l’idée que les immenses efforts de conservation qui ont été menés ces dernières années puissent disparaître rapidement", a réagi lundi Sergi Tudela, responsable du programme Pêche du WWF Méditerranée. Selon lui, "la réunion a été compliquée. Cela semble paradoxal, mais le cas du thon rouge nous confirme qu'il est parfois plus difficile de gérer un succès qu'une crise".

Selon le comité scientifique de la Cicta, le stock de reproducteurs était estimé à 585.000 tonnes en 2013 (contre 150.000 en 2008). Les scientifiques, qui ne peuvent cependant préciser s'il est reconstitué ou en passe de l'être, ont  recommandé une hausse "progressive et modérée".

Les nouveaux quotas de prise du thon rouge "restent dans les limites scientifiques et reflètent l'amélioration naissante du stock", a estimé de son côté l'ONG Oceana. Elle a, en revanche, "fermement dénoncé l'incapacité de la Cicta à gérer le reste des espèces dont elle est responsable", dénonçant le manque d'action en faveur d'une régulation de la pêche à l'espadon et de la protection des requins.

la Cicta, organisation chargée de gérer la pêche des thonidés dans l'Atlantique et en Méditerranée, compte 49 membres (UE + 48 pays dont le Japon, les Etats-Unis).


Sciences et avenir 17/11/2014

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Il y a peu de belles histoires en matière de sauvegarde des espèces animales. Celle du thon rouge  en Méditerranée pourrait être l’exception qui confirme la règle: sérieusement menacé de disparition il y a une dizaine d'années, ce poisson est maintenant sauvé grâce aux réglementations sur la pêche

Mais est-on maintenant tranquille pour l’avenir du thon rouge ? Jean-Marc Fromentin, spécialiste en écologie marine et halieutique à l’Ifremer, fait le point ce mercredi lors d’une conférence à l’Institut océanographique à Paris.

 Dans le port de Sète (Hérault), un agent des affaires maritimes inspecte un thon rouge tout juste pêché, le 17 mai 2014 - Pascal Guyot AFP

Quelle est la situation du thon rouge en Méditerranée aujourd’hui ? On est sorti d’une situation critique. La tendance était très inquiétante jusqu’à la fin des années 2000 à cause de la surpêche. La crise s’est étendue sur une bonne dizaine d’années: on manquait de contrôles sur les prises et les prélèvements étaient trop élevés. Cette crise a atteint son paroxysme en 2009-2010, au moment où une demande d’inscription du thon rouge à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites) a été déposée. Grâce à la mobilisation de l’opinion publique par les ONG et aux rapports scientifiques alarmants, le plan de reconstitution de la population de thon rouge a été renforcé et a permis l’inversion de la tendance et l’arrêt de la décroissance dangereuse de la biomasse. Depuis 2012, on enregistre une augmentation assez forte de la biomasse de thon rouge, tous les indicateurs sont au vert.

Est-on maintenant tranquille pour le thon rouge ? On n’est jamais tranquille. La demande du marché est encore importante, sa valeur marchande reste très élevée et malgré le plan de diminution de la surcapacité de pêche, elle est toujours potentiellement très importante. Nous avons toujours besoin de contrôles. Si on les relâche, on reviendra à la situation d’avant.

Quelles mesures ont permis la reconstitution de la population de thons rouges ? Ce sont les contrôles et la baisse des quotas de pêche qui ont le plus joué. Dès 2010, le quota a été divisé par trois, on est passé de 30.000 à 13.000 tonnes environ par an. La pêche illégale a aussi diminué, même si elle existe encore. On a également augmenté la taille minimale des poissons pêchés et mis des observateurs indépendants à bord des bateaux. Les contrôles à terre des débarquements et la mise en place d’un registre des captures ont renforcé le dispositif.

Est-ce un exemple à suivre pour d’autres espèces ? Le principal dans l’histoire du thon rouge, c'est qu’elle prouve que quand on a la volonté politique d’enrayer une surpêche, on peut. Même avec des problématiques politiques compliquées car cela implique beaucoup de pays. On doit aussi aux ONG de s’être beaucoup mobilisées et d’avoir créé une sensibilité de l’opinion publique qui a pesé sur les autorités.


20 Minutes 7/4/2015

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Le patron d'une chaîne de restaurants de sushis a emporté mardi pour plus de 109'000 € (14 millions de Yen) le premier thon rouge de l'année aux fameuses enchères de Tsukiji à Tokyo. Il s'agit du plus grand marché aux poissons du monde, qui doit prochainement déménager.

"80 ans ont passé depuis l'ouverture de Tsukiji et le coeur plein de gratitude nous allons encore oeuvrer cette année", a déclaré le meneur de la vente vers 06h00 du matin (heure locale).


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Les enchères ont lieu presque tous les ans cette immense halle aux infrastructures vieillissantes, entourée d'un désordre de petites poissonneries et minuscules restaurants, et haut lieu touristique. Mais les premières de l'année sont prestigieuses et les acheteurs prêts à débourser bien plus qu'il ne faudrait.

Le prix de 14 millions de yens du thon géant (200 kg) d'une espèce surpêchée était cette année plus de trois fois supérieur à celui de l'an dernier mais bien en deçà du record de 2013, qui était de 155,4 millions de yens (plus 1,2 million d'Euros au cours actuel). Cette petite fortune avait été dépensée pour un poisson un peu plus gros par le même Kiyoshi Kimura, propriétaire de la chaîne Sushi Zanmai, mais après une âpre lutte avec un restaurant de Hong Kong.


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Le cours s'était effondré en 2014 (7,36 millions pour un poisson de 230 kilogrammes, soit 57'408 €) et était même tombé l'an passé à 4,51 millions de yens (35'178€).

Le thon vendu mardi matin a été pêché au large de la ville d'Oma, dans la préfecture d'Aomori (nord).


Les Japonais sont de très grands consommateurs de thon rouge, qu'ils mangent essentiellement cru, sous forme de sushi ou sashimi.

Un sushi à base d'un morceau de la partie la plus grasse du ventre de la bête, appelée "otoro", peut valoir jusqu'à plus de 3000 yens (25 francs) dans un restaurant haut de gamme de Tokyo. La demande augmente aussi hors de l'archipel, ce qui inquiète les écologistes qui s'alarment de la diminution de la population de thon rouge du Pacifique.

"La communauté internationale doit prévenir le gouvernement japonais qu'il faut agir davantage pour sauver cette espèce", a déclaré dans un communiqué Amanda Nickson, de l'organisation Pew Charitable Trusts.

 Fin de la criée pour le thon au marché de Tsukiji au Japon. Cafe Nervosa ccby-sa2.5

Il devrait s'agir de la dernière enchère du Nouvel An à Tsukiji, marché qui doit être déplacé cet automne à quelques kilomètres de son emplacement actuel du sud de Tokyo, à Toyosu, dans la baie de la capitale. Ce déménagement est prévu depuis des années, mais a suscité maints débats et reports.


Le marché aux poissons de Tsukiji est le principal marché aux poissons de la métropole de Tokyo et le plus grand marché de gros du monde pour les poissons et fruits de mer. Il se trouve dans le quartier de Tsukiji, arrondissement de Chūō, à Tokyo. Communément appelé marché aux poissons, on y trouve également des fruits et légumes.

Le marché s’ouvre dès 5h30. Chaque poisson porte un numéro afin de faciliter les transactions. On peut trouver plus de 450 espèces en provenance du monde entier...

Projet de déménagement : En 2007, le gouverneur de Tokyo souhaite que le marché aux poissons soit déplacé en 2012 dans un nouveau lieu à quelques kilomètres au sud, au bord de la baie de Tokyo. Mais de nombreux professionnels du marché s'opposent à ce projet et du site proposé qui présente des traces de produits toxiques du fait de la proximité d'une industrie gazière.

Le 20 octobre 2010, le gouverneur rejette la proposition de la majorité détenue depuis septembre par le PDJ à l'Assemblée métropolitaine de reconstruire le marché sur son site actuel, l'estimant plus longue que son propre projet de le déplacer à Toyosu dans l'arrondissement voisin de Kōtō. De plus, il considère l'emplacement de Tsukiji comme trop sensible aux tremblements de terre et pas assez salubre.

Face à l'opposition rencontrée par son projet de reconstruction sur site, le PDJ décide finalement d’apporter son soutien au projet de la mairie de Tokyo, et le 29 mars 2012 l’installation du nouveau marché aux poissons à Toyosu est votée, et prévue pour 2014. Cependant, au 1er janvier 2014, l'emménagement est prévu pour mars 2016... (Source Wikipedia)


Romandie 5/1/2015

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