Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
BelleMuezza

Le singe Kipunji / kipungi de Tanzanie

Messages recommandés

On n'avait pas vu cela depuis 83 ans ! On apprend dans l'édition courante de la revue Science (mai 2006) qu'un singe découvert l'année précédente dans les forêts de Tanzanie est si unique que, après l'avoir élevé au rang de nouvelle espèce, on lui a conféré son propre genre !

Un singe d'un nouveau genre…

En 2005, la Wildlife Conservation Society (WCS) dévoilait des clichés d'un singe africain encore jamais observé jusque là, le kipunji. Ces photographies avaient été prises sur le mont Rungwe, en Tanzanie. On avait alors décidé de placer cette nouvelle espèce dans le genre des Lophocebus - genre créé par Theodore Sherman Palmer en 1903 - aux côtés du Mangabey à joues blanches (Lophocebus albigena).

Plus tard, les scientifiques ont enfin eu l'occasion d'étudier directement le singe, par le biais d'un spécimen pris au piège et tué par un fermier. Les analyses anatomiques et ADN du kipunji ont alors révélé qu'il était si unique qu'il méritait d'avoir son propre genre : Rungwecebus, en référence au mont Rungwe. Un nouveau genre de primates ? Un événement qu'on n'avait pas connu depuis 83 ans !

Photo Tim Davenport/The Field Museum)
Rungwecebus kipunji dans les forêts de Tanzanie


« Les singes sont les mammifères les plus étudiés, et la découverte d'un nouveau genre nous rappelle que nous avons encore beaucoup à apprendre de notre planète. » a fait remarquer Link Olson, conservateur du musée rattaché à l'université de l'Alaska.

Photo John Weinstein/The Field Museum
Crâne du singe Rungwecebus kipunji


Mais déjà menacé ?



Le kipunji présente un dense pelage gris-brun, dont l'épaisseur est bien adaptée aux hautes altitudes où il vit – plus de deux mille mètres, et une poitrine et une queue couleur crème. Il arbore au-dessus de sa tête une impressionnante « couronne ». Vous pouvez entendre son cri en cliquant sur ce lien ci-après : cri du Rungwecebus kipunji .

Le kipunji mesure moins d'un mètre, est omnivore et se nourrit à la fois de feuilles, de fleurs, de lichen, de mousse, d'écorces et d'invertébrés. Les principaux prédateurs de ces singes vivant en groupes d'une trentaine de membres sont les aigles, vraisemblablement les léopards et... les hommes.

Tout juste découvert, le kipunji pourrait d'ores et déjà voir son nom figurer sur la liste des animaux menacés. En effet, il ne resterait à l'heure actuelle plus que 500 spécimens de kipunji en liberté. « La communauté scientifique a dû attendre 80 ans avant de vivre pareil événement ; il convient donc de protéger ce singe au plus vite !» a déclaré Tim Davenport, du WCS.

La Wildife Conservation Society a récemment ouvert un site consacré au kipunji. Elle espère ainsi sensibiliser le public et protéger ce singe d'un nouveau genre.

.Futura Sciences

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
D'après l'un des derniers recensements de l'espèce il ne resterait plus que 1117 singes de cette espèce dans une région très localisée : dans les Montagnes Udzungwa en Tanzanie et dans les Southern Higlands.

Ces singent d'un nouveau genre vivent dans seulement 17,6 km² de forêts dans deux régions isolées de la Tanzanie. Ces deux régions sont gravement dégradées par le déboisement illégal et l'agriculture et l'espèce est également la cible des braconniers.
Photo Terres sacrées




Le singe kipungi est très menacé » a déclaré Tim Davenport, le directeur du groupe Wildlife Conservation Society (WCS) pour la Tanzanie.

« Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour sauvegarder cette espèce très rare et peu connue pendant que nous en avons encore le temps ».

Le groupe WCS veut que le singe soit classé dans la catégorie des espèces en danger de disparition, ce qui signifie qu'elles sont gravement menacées d'extinction dans la nature si une action de conservation immédiate n'est pas prise.

Le groupe a déclaré qu'il aidait à financer la protection et la restauration de l'habitat restant du singe kipungi, et à éduquer les individus locaux pour protéger les primates restants.

Source : .Terres Sacrées (voir l'article au complet)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...