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Edouard6

Scandale international après la mort du lion Cecil

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Un amateur britannique de safari a posté une vidéo de feu le lion Cecil, icône du parc Hwange, au Zimbabwe, dont la mort annoncée le 28 juillet a déclenché un vent de protestation d’ampleur internationale.

  LeMonde29juillet2015


L’animal, que l’on reconnaît sur ces images grâce à sa crinière noire, a été attiré hors du parc national à l’aide d’une carcasse, blessé par flèche, puis pourchassé quarante heures durant avant d’être achevé d’une balle tirée à bout portant

Le tueur présumé, un riche dentiste américain habitant près de Minneapolis, affirme qu’il ne connaissait pas l’identité de la bête. Son identité ayant été révélée, il fait depuis l’objet d’une chasse à l’homme sur les réseaux sociaux. Les deux Zimbabwéens payés pour l’aider dans sa traque doivent quant à eux être jugés pour « braconnage ».


LeMonde 29juillet2015

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Le tueur du lion Cecil, icône du parc national Hwange au Zimbabwe retrouvée récemment dépecée, la tête tranchée, a été identifié, a annoncé une association de lutte contre le braconnage. La Zimbabwe Conservation Task Force (ZCTF) a publié sur Facebook, mardi 28 juillet, le nom d'un dentiste américain, Walter J. Palmer, et son adresse près de Minneapolis, dans le nord des Etats-Unis. Ce nom a été rapidement publié par de nombreux médias.

Immédiatement, le profil professionnel de M. Palmer sur Facebook a été assailli de commentaires. La page a été fermée par son administrateur. Une pétition demandant "la justice pour Cecil le lion" a recueilli, ce jour, près de 500'000 signatures en ligne.

 Le lion Cecil, en octobre 2012 dans le parc national Hwange. AFP PHOTO / ZIMBABWE NATIONAL PARKS

Un porte-parole de M. Palmer a reconnu auprès du quotidien britannique The Telegraph qu'il avait bien pu tuer cet animal par erreur, alors qu'il chassait dans une zone proche du parc national, avec un permis. "Ce que je comprends, c'est que Walter pense qu'il a pu tuer ce lion que l'on appelle Cecil", a-t-il déclaré. "Il vous dira qu'il avait un permis en règle, et qu'il avait engagé plusieurs guides professionnels, donc il ne nie pas qu'il pourrait être celui qui a abattu ce lion. C'est un chasseur connu. Il chasse dans le monde entier".

Selon la ZCTF, M. Palmer avait enrôlé deux Zimbabwéens pour le mener jusqu'à l'animal, et payé 50 000 euros pour cette chasse. Ces deux hommes devaient être jugés mercredi par le tribunal de Victoria Falls pour "braconnage", selon un communiqué des parcs nationaux publié mardi. Theo Bronkhorst, un chasseur professionnel de la société Bushman Safari – une entreprise spécialisée dans les grandes chasses de "léopards" – comparaîtra aux côtés de Honest Trymore Ndlovu, le propriétaire de la ferme où le lion aurait été tué et qui aurait donné son accord pour y organiser la battue.

Cecil, le plus célèbre félidé du pays, âgé de 13 ans, avait d'abord été attiré grâce à une carcasse d'animal à l'extérieur du parc national, dans l'enceinte duquel la chasse est strictement prohibée. Il a ensuite été blessé par une flèche, puis pourchassé pendant une quarantaine d'heures par les chasseurs. Epuisé, il a finalement été achevé d'une balle à bout portant. "C'est la manière la plus silencieuse de chasser, et c'est la technique employée quand il s'agit de chasse illégale", rapporte ainsi le directeur de la mission de conservation animale du Zimbabwe, M. Rodrigues.

L'association des chasseurs du Zimbabwe avait affirmé que le chasseur recherché ne pouvait être accusé de braconnage, dans la mesure où l'animal se trouvait à l'extérieur du parc Hwange, rapporte le Guardian. La chasse n'est autorisée que dans les réserves privées, selon certains quotas, mais pas dans les parcs nationaux comme Hwange, ou le Kruger en Afrique du Sud. Mais le gouvernement refuse l'argument des chasseurs, estimant que le lion, qui était à la tête d'une des plus importantes meutes du parc, vivait dans la réserve et devait à ce titre être protégé.  De plus, les deux hommes arrêtés ne possédaient "pas de permis justifiant la chasse de l'animal", précise le communiqué.

M. Palmer est un amateur de gros gibier, capable de payer des dizaines de milliers d'euros et de voyager sur plusieurs continents pendant plusieurs mois pour tirer ces bêtes exotiques à l'arc. Le New York Times l'avait interrogé sur sa passion en 2009. Il avait obtenu cette année-là un record homologué par le Pope and Young Club, qui garde trace des performances en matière de chasse à l'arc, pour un wapiti de Tule. L'année précédente, avait plaidé coupable pour avoir menti à des agents du Fish and Wildlife Service sur l'endroit exact où il avait abattu un ours brun, durant une chasse guidée dans l'Etat du Wisconsin.

M. Palmer a appris à tirer à l'arc à l'âge de cinq ans et est réputé capable de loger une flèche dans une carte à jouer à 100 mètres de distance, rapportait également le New York Times. On peut le voir poser avec ses trophées, parmi lesquels un lion et un rhinocéros, sur un blog et un compte Flickr de chasseurs professionnels.

Les équipes du parc ont été en mesure de retrouver le corps de Cecil grâce à une puce GPS qu'il portait depuis qu'il faisait l'objet d'une étude menée par l'université d'Oxford. Son la ZCTF, les chasseurs ont tenté de détruire cette puce, et échoué. Ironie du sort, l'étude porte sur les conséquences de la "chasse sportive" sur la population de lions dans la région. Selon les chercheurs, 34 des 62 lions suivis depuis le début de l'étude en 1999 sont morts, dont 24 sous les balles des chasseurs.

Un braconnage qui fait en plus de nombreuses victimes collatérales. Les six lionceaux de Cecil vont en effet subir les conséquences de ce parricide et seront tués par le nouveau mâle dominant de la meute, qui encouragera ainsi les lionnes à se reproduire avec lui et éloignera d'éventuels rivaux en devenir.


Le Monde 28 juillet 2015

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Début 28/7/2015 - Fin ?
Auteur : Ruth McD Care2

Cible : Robert Gabriel Mugabe, President du Zimbabwe


Le 1er Juillet, Cecil le lion, l'un des animaux les plus célèbres dans l'un des parcs nationaux du Zimbabwe, a été abattu par un chasseur à l'arc. Le chasseur était un dentiste du Minnesota qui a payé 55,000$ (50'000€) pour un permis de chasse avant de tuer ce magnifique félin âgé de 13 ans.

S'il vous plaît signer la pétition pour exiger justice pour Cecil! Dites au Zimbabwe de cesser d'émettre des permis de chasse pour tuer les animaux en voie de disparition!

Les chasseurs auraient attirés Cecil hors du parc national de Hwange, où il est illégal de tuer la faune, la nuit. Cecil a d'abord été blessé par une flèche et est mort 40 heures plus tard, quand les chasseurs qui le traquaient lui ont tiré dessus avec un fusil. Ils l'ont ensuite dépouillé et lui ont coupé la tête. Les chasseurs professionnels du Zimbabwe professionnels et l'Association des guides ont confirmé que Cecil a été tué à l'extérieur du parc sur un terrain privé, et une enquête est en cours sur la légalité de la chasse.

La légende de Cecil a commencé il ya environ trois ans et demi, lorsque âgé de 10 ans, le lion a été expulsé de sa troupe, battus par des jeunes mâles, plus puissants. Les chasseurs affirment que solitaires, les lions mâles ne sont pas aussi importants pour la survie des populations de lions.

Mais Cecil n"était pas "fini". Il a rapidement fait équipe avec un autre mâle solitaire du nom de Jéricho, et les lions repris ont repris le contrôle de deux groupes de la région, dont l'un se compose de trois lionnes et lionceaux âgés de moins de sept mois.

La mort de Cecil sonne très probablement la fin du règne de Jéricho, et la perte possible des lionceaux. Jéricho, comme un seul mâle, sera incapable de défendre les deux groupes des nouveaux jeunes mâles qui envahiront le territoire. Ceci est ce que nous voyons le plus souvent. Et l'infanticide est le résultat le plus probable.

S'il vous plaît signer la pétition pour exiger justice pour Cecil! Dites au Zimbabwe de cesser d'émettre des permis de chasse pour tuer les animaux en voie de disparition!


Cliquez ICI pour SIGNER la PETITION



Care2 29/7/2015

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Un riche dentiste américain a déclenché une polémique sur les pratiques des amateurs de chasse en Afrique, en s'offrant la tête de "Cecil", lion star du plus grand parc zimbabwéen. Mercredi, la justice de ce pays a inculpé un organisateur de safari.

Mis en examen pour ne "pas avoir empêché une chasse illégale", l'organisateur de safari a été libéré contre une caution de 1000 dollars (962 francs), dans l'attente de son procès le 5 août. La juge lui a cependant exigé qu'il remette son passeport aux autorités.

L'autre accusé, propriétaire de la ferme où la dépouille de l'animal a été retrouvée, comparaîtra jeudi devant le même tribunal de Hwange. La police avait au départ retenu l'accusation de "braconnage" contre les deux hommes.

Grand absent de cette audience: le chasseur américain. Celui-ci avait quitté le Zimbabwe bien avant que le scandale n'éclate il y a quelques jours.

Selon une source proche du dossier, il n'a passé qu'une semaine dans le pays début juillet. C'est après son départ que les autorités du parc et défenseurs de la nature ont alerté sur la mort du lion, remarquable pour sa crinière noire, commune au lion d'Abyssinie endémique en Ethiopie mais rare en Afrique australe.

Chouchou des dizaines de milliers d'amateurs de safari-photo qui visitent Hwange chaque année, "Cecil", âgé 13 ans, était le mâle dominant du parc où il était né.

Selon l'ONG ZCTF, le lion aurait été attiré hors du parc avant d'être chassé grâce à une carcasse attachée à un véhicule. L'Américain aurait ensuite tiré sur "Cecil" à l'aide d'un arc, le blessant sans le tuer, avant de l'achever d'un coup de fusil après quarante heures de traque. Il aurait offert 50'000 dollars (48'170 francs) à son intermédiaire.

Le chasseur américain a reconnu sa participation à l'expédition mais n'a pas encore donné sa version précise des faits. Interrogé par l'AFP, un ami du chasseur a défendu la thèse d'un accident. C'est "un grand professionnel, un gentleman et un protecteur de la nature au-dessus de tout soupçon, qui élève notamment des buffles, des antilopes", a-t-il dit.

Mardi, le chasseur américain s'est exprimé. "Je regrette profondément que la poursuite d'une activité que j'aime et que je pratique avec responsabilité et dans la légalité se soit traduite par la mort de ce lion", a-t-il dit.

Il a déclaré avoir fait "confiance à l'expertise des guides locaux professionnels afin de chasser dans un cadre légal". Insistant également sur sa bonne foi, il a affirmé ne pas avoir été contacté par les autorités zimbabwéennes ou américaines.

L'homme, qui aurait reconnu en 2008 avoir braconné un ours noir dans le Wisconsin, a ajouté qu'il ignorait tout de la réputation du lion. Ses comptes Twitter et Facebook professionnels ont été fermés mardi après-midi après avoir été submergés d'attaques virulentes.

Le riche dentiste du Minnesota est connu dans le milieu des chasseurs américains pour sa pratique de la chasse à l'arc, présentée comme plus loyale et plus respectueuse de la nature. L'Afrique australe, célèbre pour ses immenses réserves animalières riches en félins, éléphants et autres rhinocéros, attire des chasseurs du monde entier.

Parfaitement légaux, dès lors que le chasseur paie son permis, ces safaris de grande chasse sont une source importante de revenus dans la région. Ils font régulièrement polémique.

Au Zimbabwe, la chasse n'est autorisée que dans les réserves privées et sous respect de certains quotas, mais pas dans les parcs nationaux comme Hwange. Ce dernier a accueilli 50'000 visiteurs, dont 23'000 étrangers, l'an dernier.


Romandie 29/7/2015

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Un professeur d'Oxford a lancé mercredi un appel aux dons pour "révolutionner" la protection des félins après la mort du lion Cecil au Zimbabwe. Son équipe suivait par satellite l'animal à la crinière noire, dont l'abattage a ému des "millions de personnes".

"Nous avons mis en place un site de don (https://www.campaign.ox.ac.uk/wildcru). En ce moment plusieurs présentateurs y compris des animateurs de talk show aux Etats-Unis ont appelé les gens à donner", a indiqué le professeur David Macdonald, fondateur et directeur de l'unité de recherche et de préservation de la faune de l'université d'Oxford.

Cette unité, uniquement financée par des dons, avait placé un collier GPS autour du cou de Cecil depuis 2008 afin de recueillir des informations sur le mode de vie des lions et leur longévité.

M. Macdonald souhaite "que ces millions de personnes donnent juste un petit peu d'argent à notre projet, ce qui révolutionnerait notre capacité à travailler à la conservation des lions à Hwange au Zimbabwe et partout (dans le monde)".

L'argent pourrait financer son équipe. Cela nous coûtait 1500 livres à chaque fois que nous achetions un nouveau collier. Annuellement, cela nous revenait à 500 livres de télécharger les données pour chaque lion".

L'unité d'Oxford est également active "dans un programme de formation des aspirants conservateurs zimbabwéens" qui apprennent leur métier dans leur pays "et parfois à Oxford".

Walter Palmer, un riche dentiste américain du Midwest, a provoqué une vague mondiale d'indignation en tuant Cecil, un lion mâle de 13 ans remarquable par sa crinière noire, dans la grande réserve de Hwange au Zimbabwe. La justice zimbabwéenne a inculpé mercredi l'organisateur du safari.

Une pétition demandant justice pour Cecil avait récolté plus de 500'000 signatures mercredi. A l'heure où est publié ce message, c'est près de 600'000 personnes qui ont signé la pétition...


Romandie 29/7/2015

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Après avoir suscité l'indignation d'une bonne partie de la sphère internet, Walter Palmer s'est excusé dans un communiqué.

Son acte a provoqué la colère de la toile. Le dentiste américain, Walter Palmer, a tué le célèbre lion Cecil, qui vivait dans la plus grande réserve du Zimbabwe.



Depuis, les internautes n'hésitent pas à l'insulter et à publier son adresse et son numéro de téléphone sur internet. "L'homme n'est pas rentré chez lui depuis que son identité a été révélée. Il se cache quelque part, ici, aux Etats-Unis", indique Samah Soula, l'envoyée spéciale de France 2, à Washington.

Toutefois, il a réagi par communiqué pour dire "qu'il était profondément désolé de la mort du lion et qu'il ne savait pas qui il était. Et qu'en fait les responsables étaient probablement ceux qui avaient organisé cette chasse puisqu'il les avait payés pour que tout se déroule normalement", rapporte la journaliste.


FTVI 29juillet2015

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Que l'animal soit une star ou pas, personne ne devrait les tuer, juste pour le plaisir ! Je trouve ça ignoble et en plus le lion est aussi une espèce en voie de disparition. Et des lions comme Cecil, avec une crinière noire, c'est même plutôt une rareté. Ce chasseur est pour moi aussi responsable que ceux qui ont piégé ce lion.

Mais moi je m'interroge sur ce qui a bien pu conduire les pisteurs à porter leur préférence sur Cecil ? Est-ce que le tueur a dit qu'il voulait un trophée rare ? Ou parce que le fait que ce lion soit connu gênait l'activité d'autres personnes ? ou encore parce que le lion se serait attaqué à des animaux d'élevage ?

Quelle que soit la réponse à mes questions, je trouve affreux (moche) que des gens qui ont de l'argent s'autorisent à tuer des animaux pour le plaisir, sous le prétexte d'un acte sportif !

Punir les coupables est une chose, mais seront-ils réellement condamnés pour leurs actes ? Ce qu'il faut c'est aussi éduquer les gens pour qu'ils respectent les animaux en leur expliquant qu'ils font partie, comme les humains, de ce qui concourt à préserver l'équilibre sur terre, dans les mers et dans les airs. Même si souvent je pense que les humains gèrent mal cet équilibre et que plutôt ils ont tendance à le détruire.

Moi.

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L'audition du propriétaire de la ferme où le lion Cecil a été retrouvé mort a été ajournée jeudi au Zimbabwe. L'indignation soulevée par la disparition de la mascotte du parc national de Hwange demeurait vive, notamment envers le chasseur américain.

Honest Ndlovu, le propriétaire de la ferme où la dépouille du lion, décapitée, avait été retrouvée au début du mois, devait être présenté au juge du tribunal de Hwange, en bordure du parc, et être inculpé pour avoir permis la chasse illégale de l'animal. Celui-ci était célèbre en raison de sa crinière noire reconnaissable entre toutes.

"Nous avons été informés par le parquet qu'une convocation sera adressée lorsque les chefs de poursuite seront prêts", a indiqué l'avocat du prévenu Tonderai Mukuku, à l'extérieur du tribunal. "Très probablement la semaine prochaine".

Le responsable présumé de la mort de Cecil, Walter Palmer, ressortissant du Minnesota, avait pour sa part quitté le Zimbabwe après l'expédition, dont il assure avoir pensé qu'elle était organisée par ses intermédiaires en toute légalité, selon ses déclarations.

Amateur de chasse à l'arc, il aurait payé au moins 50'000 dollars pour chasser ce lion, sans savoir, assure-t-il, qu'il s'agissait d'un animal protégé équipé d'un collier émetteur par des chercheurs de l'université d'Oxford.

Environ 50'000 touristes, pour moitié étrangers, ont visité l'an dernier la réserve animalière de Hwange, dont la partie nord est située à proximité des célèbres Chutes Victoria. Cecil était l'une des attractions favorites des visiteurs.

Les amoureux de la nature se déchaînent depuis la mort de Cecil sur les réseaux sociaux. Des photos de Palmer posant avec ses victimes lors de précédentes "chasses" circulent abondamment sur internet.

On y voit notamment le dentiste américain, soupçonné de se cacher pour échapper à la vindicte, tenant un léopard exsangue devant la caméra.

La police zimbabwéenne a démenti qu'un mandat d'arrêt international ait été délivré via Interpol. Theo Bronkhorst, l'opérateur de safari de grande chasse et prestataire de Palmer, doit pour sa part revenir au tribunal le 5 août.


Romandie 30/7/2015

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Pourquoi je crois de moins en moins au déni de responsabilité de Walter Palmer. 

Il est dit : "Amateur de chasse à l'arc, il aurait payé au moins 50'000 dollars pour chasser ce lion, sans savoir, assure-t-il, qu'il s'agissait d'un animal protégé équipé d'un collier émetteur par des chercheurs de l'université d'Oxford".

Cet homme est présenté comme féru de chasse... Et il semble qu'il "voulait" ce lion... Cela dit, il devait avoir fait des recherches pour connaître un peu son histoire... Sinon il n'aurait pas eu connaissance de son existence ! Et donc, obligatoirement, il a dû apprendre à un moment ou à un autre que ce lion était protégé. Et que forcément il portait un collier émetteur...

Par ailleurs, je comprends difficilement qu'il ne soit pas posé de question sur la manière utilisée pour attirer Cecil hors du parc national dans l'enceinte duquel il était protégé. A moins que cet homme soit un complet ahuri (ce qui ne semble pas le cas...), pour moi il savait que "sa" chasse enfreignait la loi !

Sa parole contre celles des pisteurs. Cela semble plus facile de laisser trinquer des accolytes grassement payés... Il doit penser que sa parole sera plus favoblement écoutée que celles des autres... 

Une personne en colère parmi tant d'autres (c'est-à-dire moi).

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Un nouveau chasseur de trophées américain a été mis en cause dimanche au Zimbabwe. Il est suspecté d'avoir chassé un lion sans permis en avril. L'organisateur de son safari a été entendu par la police, ont indiqué les autorités zimbabwéennes.

L'arrestation de Headman Sibanda, propriétaire de l'agence Nyala Safaris, avait été annoncée samedi. "Il a depuis été établi que son client est aussi un Américain venu au Zimbabwe en avril", a indiqué le gouvernement dans un communiqué, tandis que les parcs nationaux ont confirmé qu'il s'agissait d'une chasse au lion.

Josiah Ryan 1/8/2015

L'image du lion Cecil a fait partie samedi soir des images animées géantes d'animaux en danger qui ont été projetées sur l'Empire State Building à New York. Ces projections visent à sensibiliser l'opinion publique aux risques de l'extinction de certaines races. Hautes de 114 mètres pour 56 mètres de large, elles convraient au total 33 étages et étaient visibles jusqu'à vingt rues au sud.

Cecil y figurait au milieu de très nombreux animaux dont un léopard des neiges, un tamarin lion doré, une raie manta, des oiseaux, des mammifères marins, des insectes, et même l'ombre de King Kong grimpant jusqu'en haut de la façade.


Romandie 2/8/2015

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La présidente de PETA, plus grande association de défense des droits des animaux au monde, a appelé samedi à la fin des "crimes" commis par les amateurs de chasse au trophée. Selon elle, il s'agit d'un indigne passe-temps pour riches en manque de sensations fortes.

"Parfois, ils tirent sur un lion ou un rhinocéros qui dort. Ils tirent très souvent la nuit parce qu'ils peuvent ensuite (utiliser un projecteur pour) aveugler l'animal qui a été appâté", a déclaré Ingrid Newkirk, la présidente de PETA, sur la chaîne américaine CNN.

La militante des droits des animaux a esquissé un portrait peu flatteur des chasseurs de gros gibier: "Américains stupides" et "ordures européennes" qui "agitent beaucoup d'argent devant les gens" en Afrique. "Ils pourraient donner cet argent aux villages; ils pourraient lancer des programmes; ils pourraient faire quelque chose d'utile, mais ils ne le font pas", a-t-elle ajouté.

Les critiques de Mme Newkirk interviennent alors que la mort du lion Cecil, tué au début juillet au Zimbabwe par un riche dentiste américain, a suscité une vague d'indignation mondiale.

Cecil, attraction numéro un du parc national d'Hwange et équipé d'un collier émetteur dans le cadre de recherches scientifiques, aurait été appâté en pleine nuit pour l'attirer hors de la réserve, et traqué 40 heures après avoir été blessé d'une flèche, selon une ONG zimbabwéenne.

L'organisateur zimbabwéen du safari affirme lui que le lion s'était aventuré sur une réserve de chasse privée sans avoir été appâté. Son client dit s'être aperçu qu'il s'agissait d'un spécimen protégé qu'une fois l'animal mort, quand il s'est approché et a découvert le collier GPS.

Le chasseur, dont le Zimbabwe a réclamé vendredi l'extradition, a quitté le pays avant que le scandale n'éclate, prenant des dispositions pour qu'on lui expédie son trophée, la tête de l'animal débarrassée de son collier.

Ingrid Newkirk s'est prononcée pour l'extradition du riche dentiste. "Je pense qu'il devrait faire face à ses responsabilités", a-t-elle lancé. "C'est un lâche. Il devrait retourner au Zimbabwe et avoir un procès", a-t-elle ajouté.


Romandie 2/8/2015

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Un sénateur américain a présenté vendredi une loi visant à empêcher la chasse aux trophées animaliers à la suite de la vague d'émotion internationale suscitée par la mort du lion Cecil au Zimbabwe. Il a appelé ses compatriotes à ne pas se comporter en "lions lâches".

La proposition de loi du sénateur démocrate Robert Menéndez entend notamment élargir les restrictions à l'importation et l'exportation imposées par la loi sur les espèces en danger (Endangered species act) de 1973, pour y ajouter les animaux "proposés à la liste" des espèces menacées.

Le bureau américain de la pêche et de la vie sauvage (US Fish and Wildlife Service), qui établit cette liste, avait proposé d'ajouter en octobre le lion africain en raison de la perte d'habitat et de la menace grandissante que représente l'homme pour le félin.

La proposition de deux pages, intitulée Conserving ecosystems by ceasing the importation of large (CECIL) animal trophies Act, a été présentée quelques jours après l'annonce que le lion mâle de 13 ans, célèbre attraction du parc national d'Hwange au Zimbabwe en raison de son inhabituelle crinière noire, avait été tué par un dentiste américain et chasseur de trophées animalier. "Ne soyons pas des lions lâches lorsqu'il s'agit de tuer pour des trophées", a lancé M. Menéndez, soutenu par trois parlementaires démocrates.

"La mort de Cecil est une tragédie qui pouvait être évitée et qui souligne la nécessité d'étendre la loi sur la protection des espèces en danger. Lorsque nous avons assez d'inquiétudes sur l'avenir d'une espèce pour la proposer à cette liste, on ne devrait pas tuer l'animal en question en prétendant faire du sport", a-t-il encore asséné.

Les adversaires républicains de M. Menéndez, qui se décrivent souvent comme des chasseurs, ne se sont pas encore positionnés sur ce texte.


Romandie 1/8/2015

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L'organisateur du safari au cours duquel un chasseur américain a tué un lion à crinière noire protégé au Zimbabwe a affirmé vendredi avoir "obtenu un permis" et n'avoir rien fait "d'illégal". Il a ajouté que son riche client du Minnesota était "totalement innocent".

Joint au téléphone à Bulawayo, la deuxième grande ville du Zimbabwe, l'organistaeur a confirmé que le chasseur avait payé 55'000 dollars, acquitté en toute légalité par virement bancaire.

Le chasseur, dont le Zimbabwe a demandé l'extradition, "est totalement innocent dans toute cette affaire. Il a effectué et acheté une chasse auprès de moi qui était légale", a-t-il dit. "J'ai été engagé par un client pour organiser une expédition de chasse pour lui, et nous avons tué un vieux lion mâle dont nous pensions qu'il avait passé l'âge de se reproduire. Je ne pense pas avoir fait quoi que ce soit d'illégal", a-t-il déclaré.

La demande d'extradition du ministère de l'Environnement est "tragique et à courte vue" et "cela va uniquement conduire les clients payant en devises étrangères à se demander s'ils doivent même encore venir au Zimbabwe", a encore dit le chasseur zimbabwéen. Il affirme avoir reçu "beaucoup, beaucoup de menaces de mort", et nié que le lion ait été appâté hors de sa réserve, le parc animalier de Hwange, le plus grand du Zimbabwe.

"C'est du grand n'importe quoi. Ce lion était 2,3 km à l'intérieur de la propriété où nous chassions, et il a été tué le tout premier soir pour la simple raison que quand nous sommes arrivés, il était en train de se nourrir sur une carcasse d'éléphant tué lors d'une précédente chasse", a-t-il affirmé.

"Nous avions obtenu un permis pour la chasse à l'arc (...). De mon point de vue, nous avons tout fait dans les règles", a-t-il poursuivi, estimant n'avoir aucune raison d'aller en prison. "Tout ça est monté en mayonnaise hors de toute proportion par les réseaux sociaux, c'est un complot pour interdire toute la chasse, particulièrement la chasse au lion au Zimbabwe".

Il a aussi démenti les quarante heures d'agonie du lion: "l'animal a été tiré approximativement à 22h00 le soir et il était environ 09h00 le lendemain quand nous l'avons achevé après l'avoir trouvé", a-t-il dit, passant sous silence le fait que la chasse est en principe interdite après la tombée de la nuit.

"Je regrette très sincèrement d'avoir tué cet animal magnifique qui s'est avéré être une icône dont je ne connaissais même pas l'existence", a-t-il dit. "Nous étions tous les deux totalement effondrés que ce truc ait un collier".

Cela n'a pas empêché son client américain de prendre des photos avec son appareil. Quant au collier, "je pensais le rendre quand le client serait reparti", a-t-il dit.

L'ex-actrice française et grande avocate de la cause animale, Brigitte Bardot, a souhaité vendredi "une punition" exemplaire pour le chasseur qui a tué ce lion.

"J'espère que les Etats-Unis répondront à la demande d'extradition du Zimbabwe pour que ce criminel soit puni plus sévèrement encore que ses complices dont la culpabilité est infiniment moindre!", écrit "BB" dans un communiqué, dénonçant "le fric meurtrier" permettant de chasser les animaux sauvages.



Romandie 31/7/2015

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Le Zimbabwe a annoncé samedi des restrictions immédiates sur la grande chasse après le tollé provoqué par la mort du lion Cecil. Aux Etats-Unis, un sénateur a présenté une loi visant à empêcher la chasse aux trophées animaliers.

"La chasse aux lions, aux léopards et aux éléphants dans les aires bordant le parc national de Hwange est suspendue avec effet immédiat", a indiqué l'autorité des parcs nationaux zimbabwéens (ZPWMA).

Ce type de chasse ne pourra avoir lieu "qu'avec l'autorisation écrite du directeur général" et "en présence de personnel du parc, les frais incombant au propriétaire de la réserve de chasse", est-il précisé. Le communiqué annonce aussi des restrictions immédiates similaires sur la chasse à l'arc.

Le Zimbabwe a réclamé vendredi l'extradition de Walter Palmer, riche dentiste américain du Minnesota qui a tué début juillet le lion Cecil, attraction vedette du parc Hwange, près des célèbres chutes Victoria. Mâle dominant du parc, Cecil, remarquable par sa crinière noire, était équipé d'un collier émetteur, dans le cadre de recherches universitaires sur la longévité des lions.

Le dentiste américain, venu du Minnesota pour s'adonner à sa passion de la chasse à l'arc, l'a tué le 1er juillet sur une réserve de chasse privée. Selon l'organisateur du safari, le lion s'y était aventuré sans avoir été appâté. M. Palmer a affirmé s'être aperçu qu'il s'agissait d'un spécimen protégé une fois l'animal mort, quand il s'est approché et a découvert le collier GPS.

Il est reparti avant que le scandale n'éclate, prenant des dispositions pour qu'on lui expédie son trophée, la tête de l'animal débarrassée de son collier.

La mort du lion a suscité une virulente campagne visant personnellement le chasseur, mais aussi la chasse en général, et ses soutiens politiques.

Les safaris de grande chasse avaient été popularisés entre autres par le président américain Theodore Roosevelt ou son compatriote écrivain Ernest Hemingway. Ils sont prisés par une petite clientèle étrangère prête à payer plusieurs dizaines de milliers de dollars pour assouvir sa passion.

Une partie des bénéfices va à la protection de la nature, et l'activité économique générée par la vente des permis facilite la prévention du braconnage auprès de la population locale, selon les promoteurs de ce type de chasse.

Suite à cette affaire, un sénateur américain a présenté vendredi aux Etats-Unis une loi visant à empêcher la chasse aux trophées animaliers Il a appelé ses compatriotes à ne pas se comporter en "lions lâches".

La proposition de loi du sénateur démocrate Robert Menéndez entend notamment élargir les restrictions à l'importation et l'exportation imposées par la loi sur les espèces en danger (Endangered species act) de 1973, pour y ajouter les animaux "proposés à la liste" des espèces menacées.

Le bureau américain de la pêche et de la vie sauvage (US Fish and Wildlife Service), qui établit cette liste, avait déjà proposé en octobre d'ajouter le lion africain en raison de la perte d'habitat et de la menace grandissante que représente l'homme pour le félin.


Romandie 1/8/2015

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Un appel aux dons après la mort du lion Cecil, tué dans une réserve au Zimbabwe par un dentiste américain, a recueilli plus d'un demi-million de livres britanniques. L'unité de recherche et de préservation de la faune de l'université d'Oxford a révélé ce montant.

Cette unité, qui avait placé un collier GPS autour du cou de Cecil depuis 2008 afin de recueillir des informations sur le mode de vie des lions et leur longévité, a reçu plus de 500'000 livres (plus de 715'000€) au cours de la semaine passée. "Grâce à l'incroyable générosité de ces dons, nous allons oeuvrer à la préservation des lions à Hwange (au Zimbabwe) et dans les pays voisins", a déclaré le professeur David Macdonald, fondateur et directeur de cette cellule de recherche.

Un riche dentiste américain du Midwest a provoqué une vague mondiale d'indignation en tuant le 1er juillet Cecil, un lion mâle de 13 ans remarquable par sa crinière noire, dans la grande réserve de Hwange. Il a affirmé s'être aperçu qu'il s'agissait d'un spécimen protégé une fois l'animal mort, quand il s'est approché et a découvert le collier GPS.

Les donations reçues par l'unité de l'université d'Oxford serviront à former des personnels zimbabwéens, à financer des patrouilles contre la chasse illégale et de nouveaux colliers GPS pour suivre les lions. "Je crois que la mobilisation mondiale autour de l'histoire de Cecil transcende le destin tragique d'un lion et montre que les gens se préoccupent de la préservation et veulent que cela se reflète dans la façon dont l'humanité se comporte avec la nature au XXIème siècle", a jugé M. Macdonald.

Après le tollé provoqué par la mort de Cecil, le Zimbabwe a annoncé des restrictions immédiates sur la grande chasse (lions, éléphants, léopards), désormais interdite près de la réserve animalière de Hwange.


Romandie 4/8/2015

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Et il n'est pas le frère du lion Cecil, abattu par un chasseur américain aux abords du parc de Hwange, précise l'autorité des parcs nationaux du Zimbabwe, dimanche.

"Le lion connu sous le nom de Jericho est toujours vivant." L'autorité des parcs nationaux du Zimbabwe a mis un terme aux rumeurs, dimanche 2 août. Après les allégations sur la mort de Jericho, un lion du parc de Hwange, elle a annoncé qu'il était toujours en vie.

 Cecil (droite) et Jericho se battent, au parc Hwange, au Zimbabwe, le 27 mai 2014. (KEN WATKINS / SOLENT NEWS / SIPA)

Cette mise au point survient une semaine après le scandale de la mort du lion Cecil abattu par un chasseur américain aux abords du parc, et quelques jours après la rumeur de la mort de Jericho. Le communiqué de l'autorité des parcs et de la protection de la faune sauvage du Zimbabwe souligne également que les deux lions ne sont pas frères.

Jericho fait partie d'un projet de recherche sur la longévité des lions dirigés par le chercheur britannique Brent Stapelkamp qui a pu photographier le lion vers 7 heures après qu'il se soit repu d'une proie.

A noter : Après la mort de Cecil, "son frère" Jericho aurait été vu protégeant les petits de Cecil, rapportait le Daily Mail. A la mort d'un lion, ses descendants sont souvent tués par ses rivaux, expliquait un spécialiste des lions à l'Oxford University cité par le journal.


Francetv info 2/8/2015

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"Cela me rend fou quand je vois ces belles créatures détruites pour de mauvaises raisons", a déclaré Aaron Blaise, rapporte le "Hollywood Reporter", mardi.

La mort du Lion Cecil n'indigne pas que les internautes. Aaron Blaise, un dessinateur de Disney qui a notamment travaillé sur Le Roi lion, a rendu hommage à l'animal tué par un dentiste américain. Il a posté une vidéo sur YouTube, le 30 juillet, a rapporté The Hollywood Reporter (en anglais), mardi 4 août.

 The Art of Aaron Blaise 30/7/2015


Dans la vidéo de 3 minutes et 5 secondes, un large portrait de Cecil flotte dans le ciel au-dessus de trois autres lions. La scène est accompagnée d'une citation issue du film Le Roi Lion. C'est Mufasa qui dit à simba, son fils : "Regarde le ciel. Les grands rois du passé nous regarde depuis ces étoiles."

"Cela me rend fou quand je vois ces belles créatures détruites pour de mauvaises raisons", a déclaré l'artiste, qui a également travaillé sur Aladdin, Pocahontas ou encore La Belle et la bête. Humble, Arrain Blaise a également estimé que son hommage n'était pas "grand chose", espérant toutefois qu'il "fasse réfléchir les gens".



Francetv info 4/8/2015

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La mort de Cecil le lion fait réagir certaines entreprises et compagnies aériennes.

Après les réactions indignées des internautes, la mort de Cecil le lion provoque de nombreuses réactions au sein des compagnies aériennes, des grandes marques et du Zimbabwe...
Pour rendre hommage au célèbre lion d'Afrique ou pour lutter contre le braconnage des animaux, chacun adopte sa propre méthode.

  KHOU 11 News Houston ✔️@KHOU on.khou.com/1DnxzTH 
  #khou  #Cecil (La peluche que prévoit de fabriquer l'entreprise Ty Inc).

Le lion Cecil a été abattu dans le parc national Hwange (Zimbabwe) le mercredi 1er juillet par un dentiste américain Walter Palmer lors d'un safari. Le chasseur s'est défendu en disant ignorer que Cecil était une célébrité locale. L'organisateur du safari sera jugé en septembre par le tribunal de Hwange. Avant même une possible condamnation, francetv info résume ce que la mort de Cecil a changé.

- Des compagnies aériennes refusent de transporter les trophées de chasse : Un mois après la mort du lion, les compagnies aériennes américaines Delta et American Airlines ont annoncé lundi qu'elles interdisaient désormais le transport des trophées de chasse à bord de leurs avions.

"Avec effet immédiat, Delta bannit l'expédition des trophées de lions, léopards, éléphants, rhinocéros et buffles via ses cargos. Cette décision s'applique au réseau fret mondial", indique la compagnie dans un communiqué. Delta ajoute qu'elle va revoir ses politiques concernant les autres espèces, et qu'il va s'entretenir avec les agences gouvernementales et les différentes organisations concernées.

La compagnie American Airlines annonce une décision similaire dans un tweet : "A compter d'aujourd'hui, nous ne transporterons plus de trophées de buffles, éléphants, léopards, lion ou rhinocéros".

Le lendemain, la compagnie canadienne Air Canada s'aligne sur ses concurrents en affirmant que l'interdiction est en phase avec sa politique commerciale basée sur "le respect de la réglementation sur la protection des espèces menacées, en vigueur dans tous les territoires où elle exerce ses activités", détaille Le Monde. La compagnie Emirates avait déjà décidé d'interdire le transport des trophées de chasse en mai 2015, tout comme la compagnie South African Airways.

- Le Zimbabwe restreint la grande chasse : Après la mort de Cecil, le Zimbabwe décide d'interdire la chasse de grand gibier dans le parc national de Hangwe, là où vivait le lion. "La mort illégale du lion icône Cecil hors du parc national de Hwange le 1er juillet a fait apparaître la nécessité de durcir davantage la réglementation sur la chasse dans toutes les aires bordant le parc", indique l'autorité des parcs nationaux zimbabwéens.

Elle ajoute aussi que "la chasse aux lions, aux léopards et aux éléphants dans les aires bordant le parc national de Hwange est suspendue avec effet immédiat" sauf si le chasseur obtient une dérogation écrite des parcs nationaux, et est accompagné du personnel de la réserve.

- Les produits dérivés se multiplient : Plusieurs entreprises décident de rendre hommage à l'animal en fabriquant un produit spécial à son effigie. La marque américaine de jouets Ty Inc annonce qu'elle va lancer en septembre "Beanie Baby", une petite peluche lion à 5,5 euros l'unité, rapporte le Chicago Tribune (en anglais). L'entreprise s'engage à verser 100% de ses profits à la Wildlife Conservation Research Unit (WildCRU) de l'Université d'Oxford, l'organisme qui suivait Cecil depuis 2008.

Dans un communiqué, l'entreprise dit "espérer que le Beanie Baby va sensibiliser les gens à la conservation de la faune et fournira réconfort à tous ceux qui sont attristés par la mort de Cecil".

Plus technologique, la firme de téléphones portables Goldgenie, spécialisée dans les smartphones plaqués or, annonce vouloir vendre un téléphone "spécial Cecil", avec une coque en or et l'image de Cecil gravée, détaille le Journal du geek. Sur un coût unitaire de 948,50 euros, 10% seront reversés à l'association Friends of Hwange, qui s'occupe de la sauvegarde des animaux, soutient l'entreprise.

- Plus de 780 000 euros de dons récoltés : En 2008, l'unité de recherche et de préservation de la faune et de l'université d'Oxford (WildCRU) avait placé un collier GPS autour du cou de Cecil afin de recueillir des informations sur le mode de vie des lions et sur leur longévité, explique Ouest-France.

Suite à la mort de Cecil, l'unité lance un appel aux dons le 29 juillet et reçoit plus de 500 000 livres britanniques (soit près de 785 000 euros) en une semaine. "Grâce à l'incroyable générosité de ces dons, nous allons œuvrer à la préservation des lions à Hwange et dans les pays voisins", déclare le professeur David Macdonald, fondateur et directeur de cette cellule de recherche. Les donations reçues serviront à former des personnels zimbabwéens, à financer des patrouilles contre la chasse illégale et de nouveaux colliers GPS pour suivre les lions.


Francetv info 5/8/2015

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Pour certains, c'est une pratique odieuse. Pour d'autres, elle est au contraire utile. Une équipe de France 2 a enquêté sur la chasse au lion en Afrique.

La mort du lion Cecil, tué par un chasseur américain au Zimbabwe, a relancé les débats autour de la chasse au lion. Le roi des animaux est une espèce très prisée par les chasseurs. Le félin est présent dans 30 pays d'Afrique. Sa chasse est autorisée dans 10 d'entre eux.



Philippe Chardonnet, chercheur spécialiste des fauves, note qu'une chasse régulée peut contribuer à la sauvegarde de l'espèce. Il s'appuie sur l'exemple du Kenya où il reste moins de 2 000 lions depuis que les ex-zones de chasse ont été converties en agricultures et élevages.

Beth Allgood, directrice de l'IFAW, est vent debout contre la chasse au lion. "Lorsqu'un mâle est tué, tous ses lionceaux sont exterminés par le nouveau chef dominant. On a encore davantage de pertes", explique-t-elle à France 2. Chaque année, 200 lions sont abattus. Sur la liste des espèces menacées, le fauve est considéré comme "vulnérable". En 20 ans, sa population en Afrique a chuté de plus de 40%. Il n'en reste que 32 000 à l'état sauvage.

Reste une pratique qui est unanimement dénoncée : la "chasse en boîte". En Afrique du Sud, des lions sont élevés en captivité spécialement pour la chasse. 400 spécimens sont ainsi tués par an.



----->Quand il n'y aura plus d'animaux sauvages à tuer par ces chasseurs (tueurs) amateurs de trophées... Alors on pourra se poser la question : A quand la chasse à l'homme ? 

Francetv info 6/8/2015

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Le lion Cecil, emblématique du parc national Hwange au Zimbabwe, a été abattu par un chasseur américain en juillet, provoquant la colère des défenseurs de la faune sauvage.

Avec sa célèbre crinière noire, Cecil le lion était la mascotte du parc national Hwange du Zimbabwe. Sa vie a pris fin en juillet sous les flèches d’un dentiste américain, qui aurait payé 50 000 euros pour acquérir légalement le droit d’abattre le fauve à l’arc. Le chasseur, attisant la colère des défenseurs de la cause animale, a été en retour victime d’une véritable chasse aux sorcières sur les réseaux sociaux. Car si la législation du Zimbabwe — comme celle de l’Afrique du Sud et de la Namibie — autorise bel et bien la chasse aux trophées dans des réserves privées, elle l’interdit dans les parcs nationaux. L’animal a donc, au préalable, été délibérément attiré en dehors de cette zone par des intermédiaires peu scrupuleux, pour que le chasseur puisse l’abattre après une traque de plus de 40 heures.

 Le lion Cecil a été tué par Walter Palmer, un dentiste américain. (A.LOVERIDGE/AP/SIPA)

La chasse aux grands fauves est en effet un business très lucratif en Afrique, en particulier pour les gouvernements qui profitentde cet apport financier. Au Zimbabwe, ce commerce a ainsi généré 69 millions de dollars en 2014, taxés à hauteur de 30 % environ. "66 % des décès de lions mâles sont dus à cette activité", affirme Marion Valeix, écologue au CNRS et chercheuse associée à l’université d’Oxford qui a participé à l’analyse des données issues des colliers GPS équipant certains lions du parc Hwange. C’est d’ailleurs à un véritable élevage que s’adonnent certains pays, comme l’Afrique du Sud, où 8 000 lions vivraient en captivité. Ils seraient ensuite relâchés pour être abattus par les riches clients internationaux de nombreuses sociétés organisatrices qui agissent comme intermédiaires avec les autorités du pays.

800 fauves auraient ainsi été tués en 2014 en Afrique du Sud, à en croire les réalisateurs Bruce Young et Nick Chevallier qui ont mené une enquête durant deux années. Dans le documentaire Blood Lions, présenté au festival international du film de Durban (Afrique du Sud), ils dénoncent cet élevage à une échelle presque industrielle. "Le plus grand défi a été de parvenir à explorer une industrie qui a la culture du secret, et qui entoure ses propriétés privées de barrières très hautes, expliquent-ils à Sciences et Avenir. Nous avons dû trouver des informateurs de l’intérieur, enquêter sur place. Filmer n’était pas simple, puisque nous n’étions pas les bienvenus dans les domaines d’élevage et de chasse. Nous avons dû nous cacher pour filmer, et obtenir des séquences vidéo tournées de l’intérieur, de la part de gens travaillant au sein de cette industrie."

Ces élevages serviraient-ils également à alimenter les zoos du monde ? Fin 2014, avant l’affaire du massacre du lion Cecil, le Zimbabwe avait déjà été mis à l’index pour avoir exporté des douzaines de jeunes éléphants vers un parc animalier peu scrupuleux en Asie. Jacques Rigoulet, ancien directeur de la ménagerie du Jardin des Plantes à Paris, se veut rassurant : "Nous avons connaissance de l’existence de ce type de fermes en Afrique, mais nous refusons d’alimenter un tel système. Nos lions sont tous nés dans des parcs européens", assure-t-il.


S et A 30AOUT2015

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Début 31/7/2015 - Fin ?
Auteur : Sauvons la Forêt

Cibles : Président Barack Obama, Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker

Des amateurs de gros gibiers tuent des milliers d’animaux menacés de disparation. Les États-Unis et l’Union européenne autorisent l’importation de trophées comme les têtes, les peaux et les dents. Exigez du président Obama et du président de la Commission européenne Juncker qu’ils interdisent l’importation de tels trophées de chasse.

En juillet, le chasseur américain de gros gibier Walter Palmer a tué Cecil, le lion iconique du Zimbabwe. Deux accompagnateurs ont tout d’abord attiré l’animal hors du parc national de Hwange. Puis, Palmer a gravement blessé le fauve avec un arc et une flèche. Mais il lui aura fallu 40 heures avant de parvenir à achever Cecil avec son fusil. Le cadavre a été retrouvé sans tête ni peau. Les défenseurs des animaux craignent que les six lionceaux de Cecil soient également tués car ils seront rejetés par le nouveau mâle dominant de la meute.

L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) ne classe le lion d’Afrique que dans la catégorie des espèces menacées (vulnérables), bien que leur population soit tombée à 32 000 individus tout au plus. En revanche, en Afrique occidentale, il est inscrit sur la liste des espèces en danger critique d’extinction (critically endangered). Les animaux voient leur habitat se réduire comme peau de chagrin, ne trouvent que peu de proies et sont tués par les éleveurs. La chasse aux trophées contribue, de surcroît, à décimer les populations.

Les États-Unis et l’Union européenne soutiennent la chasse en autorisant l’importation de trophées provenant de nombreuses espèces menacées ou en danger d’extinction. Chaque année, quelque 200 trophées provenant de lions sont rapportés par les chasseurs pour leur « utilisation personnelle », en particulier en Allemagne, en France et en Espagne. 300 sont introduits aux États-Unis.

S’il-vous-plait, exigez du président américain Barack Obama et du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker qu’ils interdisent, sans exception, l’importation de trophées provenant d’espèces menacées. Il faut stopper la chasse aux trophées.


Cliquez ICI pour SIGNER la Pétition





Sauvons la Forêt 31/7/2015

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Monsieur le Président Barack Obama,
Monsieur le Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker,

Chaque année, des touristes chasseurs tuent des milliers d’animaux menacés de disparation en Afrique. Beaucoup rentrent aux États-Unis ou dans l’Union européenne avec des têtes, des peaux et des dents provenant de ces animaux.

La mort, en juillet, de l’emblématique lion Cecil au Zimbabwe a suscité une immense vague d’émotion à travers le monde : un chasseur de trophées américain a abattu le lion. Avant cela, Cecil aurait été attiré en-dehors du parc national de Hwange.

Tandis que les guides locaux du chasseur ont été arrêtés, l’Américain n’encourt aucune peine car l’importation de trophées provenant de lions est autorisée. L’Union européenne n’interdit pas non plus entièrement ce type d’importation.

La population du lion d’Afrique étant tombée à 32 000 individus maximum, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) l’a inscrit sur la liste des espèces menacées (vulnerable). En Afrique occidentale, il figure dans la catégorie des espèces en danger critique d’extinction (critically endangered).

Il est inacceptable que des chasseurs venus des États-Unis ou de l’Union européenne tuent des animaux comme les lions pour leurs trophées. Nous vous exhortons à interdire, sans exception, l’importation de trophées de chasse provenant d’espèces animales menacées.

Avec nos salutations distinguées

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Walter Palmer essaie de revenir à une vie normale. Ce riche dentiste de Minneapolis a retrouvé le chemin de son cabinet dentaire, mardi 8 septembre à 7 heures du matin. Et il a fait sa rentrée sous les huées. À son arrivée, il était attendu par quelques manifestants venus lui rappeler la portée de son geste.

Dans une interview, Walter Palmer a réaffirmé que cette chasse n'avait rien d'illégal. Il assure aussi ne pas avoir payé les 50 000 dollars (plus de 44 000 euros) annoncés pour cette chasse.



En juillet dernier, il avait abattu le lion Cecil à la crinière noire, la vedette du grand parc national de Hwange, au Zimbabwe. Walter Palmer était rapidement devenu l'homme le plus détesté des États-Unis sur les réseaux sociaux. Cette affaire a suscité une vive émotion dans le monde entier.


Francetv info 9/9/2015

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Le chasseur zimbabwéen qui avait organisé le safari fatal au lion "Cecil", a été arrêté dans le cadre d'un trafic illégal de 29 antilopes rares. Il est accusé d'avoir "déplacé des animaux sauvages sans permis" et de "complicité dans le trafic d'animaux sauvages".

Theo Bronkhorst, 52 ans, est détenu à Bulawayo, deuxième ville du pays (sud-ouest), a indiqué une porte-parole de la police nationale dans un communiqué. Cette interpellation est liée à celle, il y a quelques jours, de trois Sud-Africains soupçonnés d'avoir sorti clandestinement 29 hippotragues - un antilope rare et très chère - du Zimbabwe.

Les trois suspects sont accusés de capture illégale, translocation d'animaux sauvages et de passage de frontière en utilisant un point de sortie non officiel.

Six petits se trouvaient parmi les 29 animaux qui ont été capturés dans une réserve privée près de la ville touristique de Victoria Falls (nord-ouest) et dont la valeur totale est estimée à 384'000 dollars, selon les autorités zimbabwéennes. Les hippotragues sont des animaux très chers en raison de leur rareté et de leurs longues et majestueuses cornes.

Selon un proche de Théo Bronkhorst, ces animaux venaient en réalité de Zambie et le chasseur n'aurait joué qu'un rôle minime dans cette affaire, "facilitant leur importation vers le Zimbabwe".

Theo Bronkhorst, chasseur professionnel zimbabwéen, est accusé d'avoir organisé la traque du lion Cecil, près du parc national de Hwange, pour son riche client américain Walter Palmer, qui a abattu le félin avec un arc le 1er juillet. L'Américain avait payé 55'000 dollars pour le permis de chasse.

La mort de Cecil a provoqué un tollé dans le monde auprès des défenseurs des animaux. Theo Bronkhorst, dont le procès dans l'affaire de la mort de Cecil est prévu pour le 28 septembre devant le tribunal de Hwange, était en liberté provisoire après avoir payé une caution de 1000 dollars.


Romandie 15/9/2015

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Le procès de Theo Bronkhorst, le chasseur professionnel zimbabwéen qui avait organisé le safari fatal au lion Cecil, a été ajourné lundi au 15 octobre. Les avocats ont demandé que les charges soient abandonnées contre leur client.

"Les charges ne sont pas claires et les circonstances ne suffisent pas à constituer une infraction", a estimé Perpetua Dube, l'avocate de Theo Bronkhorst devant la cour de Hwange où le procès devait commencer lundi. La juge Dambudzo Malunga a suspendu les audiences jusqu'au 15 octobre, date à laquelle elle se prononcera sur cette demande et indiquera si le procès doit ou non se tenir.

M. Bronkhorst, qui a refusé de parler à la presse lundi, est arrivé au tribunal de Hwange tout de kaki vêtu et coiffé d'une casquette grise. Il était accompagné de son autre avocat, Givemore Muvhiringi. Le procureur Namatirai Ngwasha a indiqué qu'il avait "besoin de temps pour faire des recherches et donner une réponse adéquate à la requête soumise par la défense".

Theo Bronkhorst est poursuivi pour n'avoir "pas empêché une chasse illégale". Concrètement, la justice lui reproche d'avoir organisé la traque du lion Cecil, près du parc national de Hwange, pour son riche client américain Walter Palmer, qui a abattu le félin avec une flèche le 1er juillet dernier. Le dentiste américain avait payé 55'000 dollars (53'800 francs) pour le permis de chasse.

La mort de Cecil, mâle dominant du parc, remarquable par sa crinière noire, a provoqué un tollé auprès des défenseurs des animaux. L'animal, âgé de 13 ans, portait par ailleurs un collier GPS car il était suivi dans le cadre d'un programme d'études scientifiques.

Menacé sur les réseaux sociaux par les défenseurs des animaux, le dentiste Walter Palmer, un riche chasseur de trophées, s'est réfugié deux mois dans le silence, avant de réapparaître début septembre à son cabinet. Il s'est depuis excusé pour la mort de Cecil et a rejeté la faute sur Theo Bronkhorst qui lui aurait caché la vérité.

Les Etats-Unis n'ont toujours pas répondu à la demande d'extradition formée par le Zimbabwe. M. Bronkhorst est quant à lui en liberté provisoire après avoir payé une caution de 1000 dollars dans cette affaire. Il a depuis été mis en cause pour un trafic illégal d'antilopes qui sera jugé séparément.


Romandie 28/9/2015

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Walter Palmer avait tué, lors d'un safari, ce lion emblématique, en juillet. Il ne savait pas qu'il commettait une infraction et "ses papiers étaient en règle", fait valoir la ministre de l'Environnement zimbabwéenne.

 Le dentiste américain Walter Palmer, qui a tué le lion Cecil au Zimbabwe, arrive à sa clinique dentaire de Bloomington, dans le Minnesota (Etats-Unis), entouré de journalistes, le 8 septembre 2015. (ERIC MILLER / REUTERS)

Le Zimbabwe a renoncé. Le dentiste et chasseur américain qui a tué en juillet l'emblématique lion Cecil ne sera pas poursuivi en justice par Harare. La ministre de l'Environnement zimbabwéenne, Oppah Muchinguri, l'a annoncé à la presse, lundi 12 octobre. "Walter Palmer ne savait pas qu'il commettait une infraction et "ses papiers étaient en règle", a fait valoir la ministre. Et d'ajouter que le dentiste était toujours le bienvenu au Zimbabwe, "mais pas pour chasser".

Quant au procès de Theo Bronkhorst, le chasseur professionnel zimbabwéen qui avait organisé le safari fatal au lion, âgé de 13 ans, il a été ajourné. Ses avocats demandent que les charges soient abandonnées. La juge Dambudzo Malunga doit se prononcer jeudi 15 octobre, sur leur demande et indiquer si le procès doit ou non se tenir.

Theo Bronkhorst est poursuivi pour n'avoir "pas empêché une chasse illégale". La justice lui reproche d'avoir organisé la traque du lion, près du parc national de Hwange, pour son riche client américain, qui a abattu le félin avec une flèche, le 1er juillet. Le dentiste américain avait payé 55 000 dollars (50 000 euros environ) pour le permis de chasse. La mort de Cecil, mâle dominant du parc, remarquable par sa crinière noire, avait provoqué un tollé dans le monde auprès des défenseurs des animaux.




----->La mort de ce lion part pour rester impunie... C'est injuste et cela cautionne le renouvellement de ce genre de situation ! C'est inadmissible. J'espère que les pétitions signées par de nombreuses personnes auront quelque poids pour que tout soit mis en oeuvre pour mettre en place des mesures correctives empêchant que cela se reproduise avec un autre lion ou un autre animal d'une autre espèce...


Francetv info 12/10/2015

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Le Zimbabwe a renoncé lundi à poursuivre en justice le dentiste américain qui a tué en juillet l'emblématique lion Cecil. "Ses papiers étaient en règle" et il ignorait qu'il commettait une infraction, affirmé la ministre de l'environnement.

"Il s'avère qu'il est venu au Zimbabwe parce que tous ses papiers étaient en règle", a affirmé la ministre Oppah Muchinguri à la presse à Harare. Elle a ajouté que le dentiste était toujours le bienvenu au Zimbabwe, "mais pas pour chasser".

 Cécil, le lion assassiné lors de cette chasse au trophée. Photo elephantjournal.com

En réalité, a expliqué la ministre, le propriétaire du terrain sur lequel la chasse a eu lieu n'avait pas le droit de proposer de tuer un lion sur ses terres, car aucun quota ne lui avait été attribué.

Le dentiste, qui suivait son guide, ignorait sur quel terrain il se trouvait lorsqu'il a tiré à l'arc sur Cecil. Il avait payé en toute légalité 55'000 dollars pour le permis de chasse et le safari. "Comment pourrions-nous le poursuivre?", a demandé Mme Muchinguri, ajoutant: "Le problème est maintenant interne (au Zimbabwe). Nous allons revoir notre politique de distribution des quotas".

Par conséquent, c'est l'organisateur du safari, le chasseur professionnel zimbabwéen Theo Bronkhorst, qui risque de se retrouver en première ligne. Il doit de nouveau comparaître le 15 octobre devant un tribunal, après un renvoi du procès fin septembre.

La mort de Cecil, mâle dominant du parc, remarquable par sa crinière noire, a provoqué un tollé dans le monde auprès des défenseurs des animaux. L'animal, âgé de 13 ans, portait par ailleurs un collier GPS car il était suivi dans le cadre d'un programme d'études scientifiques.

Lors du renvoi de son procès, le chasseur zimbabwéen avait assuré à l'AFP qu'il ne pensait pas "avoir fait quoi que ce soit d'illégal" et que son client américain était "totalement innocent".

M. Bronkhorst est en liberté provisoire après avoir payé une caution de 1000 dollars. Il a depuis été mis en cause pour un trafic illégal d'antilopes qui sera jugé séparément.

Menacé sur les réseaux sociaux par les défenseurs des animaux, le dentiste, un riche chasseur de trophées, s'était réfugié deux mois dans le silence, avant de finalement réapparaître début septembre à son cabinet aux Etats-Unis. Il s'est depuis excusé pour la mort de Cecil et a rejeté la faute sur Theo Bronkhorst qui lui aurait, selon lui, caché la vérité.


Romandie 12/10/2015

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