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Chine : Au moins 300 blessés dans une énorme explosion à Tianjin

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Plusieurs énormes explosions se sont produites mercredi soir dans une zone industrielle de la ville de Tianjin, dans le nord de la Chine. Elles ont déclenché une onde de choc ressentie à plusieurs kilomètres et fait des dizaines de blessés, selon les médias chinois.

Le quotidien "Beijing News" écrit sur son site internet qu'entre 300 et 400 personnes ont été admises dans les hôpitaux de la quatrième ville de Chine, située à 120 km à l'est de Pékin. Il cite aussi un employé d'un hôpital disant qu'il était impossible de compter les nouveaux patients arrivant en grand nombre après l'explosion.

Certains des blessés ont été grièvement atteints. Pour le moment, aucun décès n'a toutefois été annoncé, selon le site de la télévision d'Etat CCTV.

Selon CCTV et l'agence officielle Chine Nouvelle, l'explosion a eu lieu vers 23h30 (heure locale). Elle s'est produite sur un site de stockage de produits inflammables ou dans un chargement d'explosifs, selon les versions.

 l'explosion à Tianjin. Photo: Twitter / The Guardian

CCTV précise que deux explosions ont eu lieu à 30 secondes d'intervalle et qu'une centaine de camions de pompiers ont été envoyés sur les lieux. Chine Nouvelle indique pour sa part que des débris enflammés projetés par la première explosion en ont déclenché d'autres aux alentours.


People's Daily,China 
✔️@PDChina 
#Tianjin: Hospital has received 300-400 injuries. 2 fire fighter lost contact, 6 injured. 38 fire engines on scene. 8:37 PM - 12 Aug 2015. Cliquez sur les liens ou les images pour aller sur le site source Twitter.



Des vidéos postées sur le réseau social chinois Weibo montrent une énorme boule de feu s'élevant dans le ciel et au moins deux explosions séparées. Selon Chine Nouvelle, l'onde de choc provoquée par l'explosion a été ressentie à plusieurs kilomètres à la ronde.

Sur des photos diffusées par Weibo, des personnes errent couvertes de sang dans les rues, mais l'authenticité de ces images n'a pas pu être confirmée dans l'immédiat.


Romandie 12/8/2015

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Pékin - L'explosion, mercredi soir, d'un entrepôt de produits inflammables de la ville portuaire de Tianjin, dans le nord de la Chine, a fait sept morts, a annoncé jeudi le Quotidien du peuple, l'organe officiel chinois.

Sur son site internet, le quotidien a expliqué que les personnes ont été tuées lorsqu'une cargaison d'explosifs a explosé dans l'entrepôt où ils étaient stockés. Selon les médias locaux, il y a eu au moins 300 blessés.

Sur les réseaux sociaux, le Quotidien du peuple a noté qu'un grand nombre de personnes étaient piégées à proximité de l'explosion par un gigantesque incendie.

D'après les images de la télévision d'Etat CCTV, une boule de feu et des colonnes de flammes ont jailli, éclairant le ciel et propulsant des nuages de poussière à des dizaines de mètres dans les airs. Deux explosions consécutives se sont produites, la première vers 23h30 (16h30 GMT) mercredi.

[...] Selon les médias locaux, l'incendie causé par l'explosion était désormais sous contrôle. Deux pompiers sont portés disparus, a indiqué Chine Nouvelle.

[...] Des photos obtenues par l'AFP montrent des habitants de cette grande ville certains à moitié devêtus courant dans des rues jonchées de débris en quête d'un refuge.

Selon le compte Weibo authentifié du Centre chinois des réseaux de surveillance des séismes, la magnitude de la première explosion équivalait à la détonation de trois tonnes de TNT, tandis que la seconde explosion avait une puissance de l'équivalent de la détonation de 21 tonnes de cet explosif.

Tianjin, qui se situe à 140 km au sud-est de Pékin, est l'une des plus grandes villes du pays, avec près de 15 millions d'habitants, selon les chiffres de 2013.

Ville manufacturière et l'un des principaux ports du nord de la Chine, Tianjin est l'une des quatre seules villes du pays à avoir obtenu le statut de province avec Pékin, Shanghaï et Chongqing.

Les normes de sécurité dans les complexes industriels restent problématiques en Chine, les propriétaires ne respectant pas les réglementations en vigueur pour économiser des frais et préfèrant payer des inspecteurs corrompus pour éviter des contrôles trop pointus.

Ainsi, en juillet, 15 personnes avaient été tuées et plus d'une dizaine d'autres blessées lors de l'explosion d'un site illégal de stockage de feux d'artifice dans la province du Hebei, dans le nord de la Chine.

En août 2014, au moins 71 personnes avait été tuées dans l'explosion d'une usine de pièces de rechange de voitures à Kunshan près de Shanghaï.


Romandie 12/8/2015

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Les deux énormes explosions qui ont secoué mercredi soir une zone industrielle de Tianjin en Chine ont fait au moins 44 morts, selon des médias officiels. La plupart des quelque 500 blessés ont été touchés par des éclats de verre et des débris.

Vers 23h30 locales, une boule de feu géante et des colonnes de flammes se sont élevées au-dessus de la métropole portuaire Tianjin, l'une des quatre plus grandes villes de Chine, éclairant le ciel et propulsant des nuages de poussière et de débris à des dizaines de mètres dans les airs.

 RT 12/8/2015


Le respect des normes de sécurité dans les complexes industriels reste problématique en Chine, les propriétaires ne respectant pas les réglementations en vigueur pour économiser des frais et préférant payer des inspecteurs corrompus pour éviter des contrôles trop pointus.


Romandie 12/8/2015

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Les habitants de la zone proche du site des explosions survenues mercredi dans le port chinois de Tianjin étaient en cours d'évacuation samedi. Les autorités redoutent une propagation des composants chimiques toxiques, a annoncé l'agence Chine Nouvelle.

Selon Beijing News, des policiers armés ont commencé à évacuer la population après la découverte sur le site de cyanure de sodium, plusieurs jours après les gigantesques explosions qui ont tué 85 personnes et provoqué des incendies que les autorités tentent de maîtriser depuis trois jours.

 Explosions filmées par une caméra de surveillance. zibreskiezoolo 12/8/2015

Les premières explosions géantes ont suscité de vives inquiétudes parmi les populations locales qui redoutent d'être touchées par un nuage toxique. Les proches des habitants et des victimes s'en sont pris aux autorités qu'ils accusent de les tenir dans l'ignorance sur l'ampleur de la catastrophe


Romandie 15/8/2015

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Le bilan des gigantesques explosions survenues dans le port de Tianjin, dans l'est de la Chine, a encore augmenté. Il s'élève désormais à 112 morts et 95 disparus, ont annoncé dimanche les autorités locales.

Parmi les disparus, 85 sont des pompiers. Plus de 700 personnes ont également été hospitalisées après les déflagrations, qui ont produit une énorme boule de feu ainsi que des incendies que les secouristes ont du mal à éteindre.

 BBC News 13/8/2015


Le président chinois Xi Jinping a exhorté samedi les autorités à améliorer la sécurité des sites industriels et à tirer les leçons de cette catastrophe.



Romandie 16/8/2015

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L'armée chinoise a confirmé dimanche que des centaines de tonnes de cyanure hautement toxique avaient été entreposées sur le site des explosions survenues mercredi à Tianjin. Cette déclaration ravive les craintes d'une contamination.

Le général Shi Luze, chef d'état-major de la région militaire de Pékin, a déclaré lors d'une conférence de presse que du cyanure avait été identifié en deux endroits du site. "D'après les estimations préliminaires, le volume atteignait plusieurs centaines de tonnes", a-t-il dit.

Il s'agit de la première confirmation officielle de la présence de ce composant chimique extrêmement dangereux dans l'entrepôt d'où sont parties les explosions qui ont fait 112 morts et 95 blessés, selon un dernier bilan.

Le général Shi n'a pas précisé de quel type de cyanure il s'agissait, mais les médias chinois avaient parlé auparavant de la présence de 700 tonnes de cyanure de sodium, un composant chimique très toxique en cas d'inhalation, d'ingestion ou de contact avec la peau.

Ce composant, qui se présente sous forme de poudre cristalline, peut sous certaines conditions libérer du cyanure d'hydrogène, un "gaz hautement toxique asphyxiant qui agit sur la capacité de l'organisme à utiliser l'oxygène" et peut être "rapidement mortel" selon le Centre américain pour le contrôle des maladies.

Les autorités chinoise ont fait venir sur place des spécialistes travaillant pour des fabricants de cette matière dangereuse, qui ont utilisé de l'eau oxygénée pour tenter de la neutraliser.

Pékin n'a eu de cesse de tenter de rassurer les habitants, assurant qu'en dépit de la présence de taux anormaux de certains polluants, l'air de Tianjin était respirable. Ce qui n'a pas empêché l'agence officielle Chine Nouvelle d'indiquer que la densité de cyanure dans les eaux usées était jeudi 10,9 fois supérieure à la normale. Ce taux a depuis baissé pour s'établir à deux fois le taux normal.

Greenpeace a pour sa part expliqué dimanche avoir testé les eaux de surface en quatre endroits de Tianjin mais que les niveaux de cyanure n'étaient pas élevés. "Cela montre que les réserves d'eau ne sont pas gravement contaminées", a-t-elle dit. L'association de défense de l'environnement a souligné que ces tests ne révélaient rien sur la présence ou non d'autres produits dangereux et a renouvelé son appel à des tests exhaustifs de l'air et de l'eau, dont les résultats, a-t-elle dit, doivent être rendus publics.

Les médias officiels avaient annoncé samedi que les quartiers situés dans un rayon de trois kilomètres du site des explosions avaient été évacués. Les autorités ont depuis déclaré que ces informations étaient inexactes.



Romandie 16/8/2015

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La catastrophe de Tianjin est-elle en train de causer une pollution à grande échelle ? 

Les habitants de cette ville du nord-est de la Chine sont-ils exposés à un risque de contamination ? Les informations en provenance de la région ne font qu'attiser ces craintes. Pour la première fois depuis la catastrophe, dimanche 16 août, l'armée chinoise a reconnu que des centaines de tonnes de cyanure hautement toxique étaient entreposées dans la zone industrielle dévastée par la série d'explosions de mercredi. Et la veille, samedi, des substances toxiques se répandaient sur le site. Les habitants ont été évacués dans un rayon de trois kilomètres.

Avec son équipe, la journaliste de France 2, Martine Laroche-Joubert, a passé plusieurs jours sur place, au plus près de la zone dévastée. Elle livre ses impressions à francetv info.


 Des électriciens portent des combinaisons de protection, le 16 août 2015, sur le site des explosions à Tianjin (Chine). (YANG PEIBIN / XINHUA / AFP)

Francetv info : Plusieurs journalistes présents à Tianjin disent avoir été malades. Ressentez-vous aussi des troubles ?

Martine Laroche-Joubert : Toute l'équipe vient de rentrer à Pékin. Mais à Tianjin, la jeune femme qui est notre productrice s'est sentie très mal ; elle a vomi et a vraiment eu mal au cœur et à la tête. Le journaliste reporter d'images trouvait, lui, qu'il avait la peau très sèche, mais il pensait que c'était plutôt à cause de l'eau très acide. Quant à moi, j'ai un peu mal à la tête et au cœur, mais c'est peut-être dû à la fatigue... Car se trouver dans ce genre d'endroit et de situation, c'est très éprouvant.

Francetv info De quelles protections disposez-vous ?

Martine Laroche-Joubert : Nous n'avions pas de matériel de protection spécifique. A Tianjin, beaucoup d'habitants portaient des masques chirurgicaux sur le visage, mais ils ne protègent rien du tout. Les journalistes de la télévision chinoise portaient, eux, des masques un peu plus sophistiqués. Dans la zone industrielle ravagée, les pompiers et les militaires portent des tenues de protection complètes, qui recouvrent tout le corps.  Hier, les policiers chinois ont fait évacuer une zone à moins de 100 mètres de notre hôtel. Ce matin, on était un peu inquiet. C'est difficile à vivre. On ne sait rien... On va voir comment notre état de santé évolue.

Francetv info De quelles informations disposiez-vous sur le niveau de pollution à Tianjin ?

Martine Laroche-Joubert :  Nous ne savions rien du tout. Les autorités chinoises ont déclaré en conférence de presse que, d'après leurs analyses, l'air de Tianjin était très pollué, mais que, malgré la présence de certains polluants en taux anormaux, il n'était pas toxique. Ça, c'était hier. Aujourd'hui, elles ont reconnu que du cyanure s'était répandu dans l'environnement. Mais nous n'avons pas d'instruments de mesures, nous ne pouvons hélas rien vérifier.



Francetv info 16/8/2015

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Environ 200 sinistrés se sont rassemblés lundi à Tianjin pour réclamer des dédommagements ou des aides à la reconstruction après les explosions de la semaine dernière. Ils accusent les autorités de les ignorer.

Deux cents personnes se sont rassemblées devant l'hôtel où se déroulait une conférence de presse du maire adjoint de Tianjin, He Shushan. "C'est le seul moyen d'attirer l'attention du gouvernement. Jusqu'ici, ils n'ont pas tenu compte de nous", a déploré Li Jiao, un riverain du site qui fait partie des 6300 personnes évacuées.

 euronews (in English) 16/8/2015


Une trentaine de policiers et de militaires ont empêché les manifestants de pénétrer dans l'hôtel, mais aucun débordement n'a eu lieu.

Le bilan officiel de la catastrophe s'élève désormais à 114 morts, plus de 700 blessés et 70 disparus, essentiellement des pompiers, selon l'agence officielle Chine nouvelle, qui fait état d'une nouvelle explosion lundi, beaucoup moins violente que celles de mercredi. La fumée s'est dissipée mais des flammes étaient encore visibles.

Lors de la conférence de presse, He Shushan a confirmé que 700 tonnes de cyanure de sodium se trouvaient dans l'entrepôt où l'une des explosions s'est produite. Le nettoyage du site, confié à des équipes spécialisées dans la manipulation des substances dangereuses, pourrait être achevé dans la journée, a-t-il poursuivi.

D'après plusieurs organes de presse officiels, la réglementation en vigueur interdisait le stockage de produits dangereux aussi près d'une zone résidentielle. Le Parquet populaire suprême (PPS) a ouvert une enquête sur "d'éventuels actes illégaux, dont l'abus de pouvoir ou le manquement au devoir", selon Chine nouvelle.


Romandie 17/8/2015

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Tokyo - Le constructeur d'automobiles japonais Toyota a annoncé lundi un arrêt de trois jours de la production sur son site de Tianjin, après les explosions meurtrières qui ont touché cette métropole industrielle majeure de l'est de la Chine.

Quand ces déflagrations sont survenues mercredi soir, les trois lignes de production du groupe ne fonctionnaient pas pour cause de vacances estivales. Elles devaient reprendre lundi, mais du fait des recommandations d'évacuation en cours, elles ne seront pas opérationnelles jusqu'à mercredi inclus, a expliqué Toyota dans une déclaration transmise à l'AFP. L'une des lignes, bien que située à environ 70 km du lieu des explosions, reste aussi fermée car y sont assemblées des pièces en partie produites à Tianjin.

 euronews (en français) 16/8/2015



Romandie 17/8/2015

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Le cyanure de potassium ou KCN est un composé cristallin incolore semblable au sucre et très soluble dans l'eau. Très toxique, le KCN a une odeur d'amande. C'est une des seules substances qui forme des composés solubles de l’or dans l'eau et ainsi est utilisée en bijouterie pour exécuter des dorures. Il est aussi utilisé pour extraire l’or du minerai, bien que ce soit le cyanure de sodium qui soit utilisé en général. KCN était utilisé comme mort-aux-rats jusqu'aux années 1970.

 Cette image montre du cyanure de potassium ou KCN. morienus CC BY-SA 3.0

De tous les produits connus, les sels de cyanure sont ceux qui agissent le plus rapidement sur l'organisme. Ils provoquent une diminution du métabolisme d'oxydation et de l'utilisation d'oxygène. Une acidose lactique apparaît comme conséquence du métabolisme anaérobique.

L'effet du cyanure de potassium est semblable à celui du sel de sodium. Après une consommation de 100 à 200 mg de cyanure de potassium, il y a perte de conscience en une minute et parfois en 10 secondes selon la résistance du corps et de la quantité d'aliments présents dans l'estomac. Après une période de 45 min, la personne entre en coma et peut mourir en deux heures s'il n'y a pas d'intervention médicale. Durant cette période, il peut y avoir des convulsions. En général, la mort intervient par arrêt du cœur.

Le cyanure de sodium ou NaCN est un sel de sodium du cyanure d'hydrogène ou acide cyanhydrique. C'est un composé cristallin incolore semblable au sucre et très soluble dans l'eau. C'est une des seules substances qui forme des composés de l'or solubles dans l'eau et ainsi est utilisée en bijouterie pour exécuter des dorures. Il est aussi utilisé pour extraire l’or du minerai.

Au contact de l'eau ou de l'humidité, il forme des gaz inflammables. Il ne faut donc pas utiliser de l'eau en cas d'incendie, mais des mousses ou des poudres.

Le produit est très toxique en cas d'inhalation ou d'ingestion. En cas de fuite, il est conseillé de porter des protections (masque respiratoire, gants et vêtements de protection), et d'évacuer la zone contaminée.

Article détaillée sur les explosions dans le port de Tianjin.

WIKIPEDIA

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Tianjin (Chine) (AFP) - Les autorités chinoises s'efforçaient lundi de contenir des centaines de tonnes de cyanure hautement toxique sur le site des explosions qui ont fait au moins 114 morts à Tianjin, alors que persistaient les craintes de contamination et que les sinistrés évacués manifestaient leur colère.

"Environ 700 tonnes" de cyanure de sodium étaient stockées dans l'entrepôt où ont éclaté les puissantes déflagrations dans la nuit de mercredi à jeudi, a confirmé He Shushan, le vice-maire de Tianjin.

 Des véhicules de secours interviennent près de rangées de voitures carbonisées sur le site des explosions de Tianjin, en Chine, le 16 août 2015 (c) Afp

Des opérations de nettoyage de grande ampleur, "très difficiles et délicates", ont été entreprises, a ajouté M. He lors d'une conférence de presse dans cette métropole située à 140 km de Pékin.

Ces efforts étaient compliqués par la présence à proximité, sur la zone portuaire, de quelque 18.000 conteneurs de fret maritime et par les craintes que des pluies annoncées pour la soirée ne favorisent la propagation dans l'air de cyanure d'hydrogène.

De fait, le cyanure de sodium, qui se présente sous forme de poudre cristalline, libère sous certaines conditions du cyanure d'hydrogène, un "gaz hautement toxique asphyxiant", qui peut s'avérer "rapidement mortel" selon le Centre américain pour le contrôle des maladies.

Les équipes de secours ont construit des barrages de sable et de terre délimitant une zone de 100.000 m2 autour du site pour éviter toute fuite de composants polluants, et elles examinaient des montagnes de conteneurs épars et endommagés pour en retirer les matériaux toxiques, a ajouté He Shushan.

Des analyses d'échantillons d'eau recueillis au plus près du lieu des explosions ont révélé dimanche des niveaux de cyanure 27,4 fois plus élevés que la normale, selon les officiels. Et du cyanure de sodium a été détecté jusqu'à 1 km de là, mais pas à l'extérieur de la "zone d'isolement" délimitée par les autorités, ont-ils affirmé. Des traces en ont également été décelées dans la mer près du port, selon l'agence Chine nouvelle.

Le groupe français Veolia, spécialiste de la gestion de l'eau, des déchets et de l'énergie, a annoncé qu'il allait traiter une centaine de tonnes d'eaux usées à Tianjin. Des analyses seront menées pour en déterminer la composition, le degré des risques et la nature des éventuels composants toxiques.

Des experts militaires en armes nucléaires, bactériologiques et chimiques ont été déployés tout comme des spécialistes du cyanure de sodium.

Les responsables municipaux continuaient d'assurer que l'air et l'eau dans la ville étaient sans danger, mais les riverains et les familles des victimes exprimaient leur scepticisme. Environ 150 sinistrés, dont les appartements se trouvaient à seulement 600 mètres du lieu des explosions, ont manifesté lundi pour faire entendre leurs inquiétudes mais aussi réclamer des indemnisations.

Leurs immeubles, désormais inhabitables, ont été soufflés par les déflagrations, qui ont fait voler en éclats les vitres de fenêtres jusqu'à trois kilomètres à la ronde.

"Nous ne pouvons pas rentrer chez nous", a déclaré Wen Jing, qui a fui en pleine nuit avec sa soeur et ses parents l'appartement familial, situé au 33ème étage et "totalement" endommagé.

Le bilan de la catastrophe, actualisé lundi, s'est alourdi à 114 morts, tandis que 70 personnes étaient portées disparues --certaines pouvant néanmoins se trouver parmi la soixantaine de corps encore non identifiés, ont indiqué les autorités. Plus de 700 personnes avaient été hospitalisées.

De son côté, Greenpeace, qui a testé les eaux de surface en quatre endroits de Tianjin, a constaté dimanche que les niveaux de cyanure mesurés n'étaient pas élevés, tout en n'excluant pas la présence d'autres produits dangereux ou la possibilité de contaminations ultérieures.

La pression s'accentuait sur les responsables municipaux, soupçonnés de laxisme en raison du feu vert délivré à la construction de cet entrepôt de produits dangereux à moins d'un kilomètre de zones résidentielles existantes, en dépit des normes de sécurité chinoises. Et selon les Nouvelles de Pékin, ce site n'était de toute façon autorisé à contenir que 24 tonnes de cyanure de sodium.

Or, d'après plusieurs médias chinois--dont le site Sohu et les Nouvelles de Pékin--, l'entreprise propriétaire de l'entrepôt, Rui Hai International Logistics, comptait parmi ses principaux actionnaires le fils d'un ancien chef de la police de Tianjin.

Des procureurs d'Etat ont annoncé dimanche avoir ouvert une enquête pour déterminer s'il y avait eu ou non "des abus de pouvoir ou des fautes par négligence", selon Chine nouvelle. "Nous devons mener l'enquête, trouver les causes de l'accident et tous ceux qui ont agi illégalement seront sévèrement sanctionnés", a promis le Premier ministre Li Keqiang, qui s'est rendu dimanche à Tianjin. "La situation est très compliquée, tous sortes de composants chimiques se sont mélangés", a-t-il souligné, répondant à la télévision hongkongaise i-Cable TV.

De façon très inhabituelle, des médias officiels chinois ont dénoncé lundi la piètre communication des responsables municipaux de Tianjin et le manque de transparence du gouvernement local.

"Pendant les premières dizaines d'heures, les autorités municipales n'ont fourni que de très maigres informations", déplorait ainsi le Global Times, quotidien étroitement lié au Parti communiste chinois (PCC). Et de commenter: "Une réaction trop tardive donne libre cours aux plus folles rumeurs, et cela affaiblit la confiance générale dans les autorités."

Des critiques rares alors que le régime verrouille l'information à chaque grand désastre... et que la censure sur les évènements de Tianjin continuait de battre son plein sur l'internet chinois, supprimant les articles jugés alarmistes et ratissant les réseaux sociaux.



Sciences et avenir 17/8/2015

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L'entreprise chinoise à laquelle appartenait l'entrepôt qui a explosé la semaine dernière à Tianjin, dans le nord-est du pays, ne disposait pas des autorisations nécessaires jusqu'en juin, a rapporté Chine nouvelle. Ses dirigeants auraient été arrêtés jeudi dernier.

Le bilan des deux énormes explosions qui ont retenti mercredi dernier s'élève à 114 morts et plus de 700 blessés. Mais 70 personnes, des pompiers pour la plupart, sont encore portées disparues.

Selon l'agence de presse officielle Chine nouvelle, l'entreprise Tianjin Donjiang Port Ruihai International Logistics a continué à stocker des produits chimiques dangereux d'octobre 2014 à juin 2015 alors même qu'elle n'avait pas la licence requise durant cette période. Un fichier disponible sur le site internet de l'Administration nationale de l'industrie et du commerce (SAIC) confirme que le propriétaire de l'entrepôt ne disposait pas de l'agrément.

Dix personnes, dont le directeur de l'entreprise et son adjoint, ont été arrêtées jeudi dernier, affirme mardi le Quotidien du peuple.

Les numéros de téléphone qui figurent sur le site de l'entreprise ne répondent plus depuis jeudi et les courriers électroniques restent sans réponse.

Selon le gouvernement, 700 tonnes environ de cyanure de sodium, un produit potentiellement mortel s'il est inhalé ou ingéré, étaient stockés dans l'entrepôt au moment où il a explosé.



Romandie 18/8/2015

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Tokyo (awp/afp) - Le constructeur d'automobiles japonais Toyota a annoncé mercredi être contraint d'arrêter la production jusqu'à samedi sur son site de Tianjin, alors qu'elle devait initialement reprendre jeudi.

"Etant donné que nous n'avons pas pu nous assurer de la sûreté de la zone dans le voisinage des explosions, nous avons décidé de maintenir la production à l'arrêt du 20 au 22 août", a expliqué la compagnie dans un courriel transmis à l'AFP.

Quand les déflagrations sont survenues la semaine dernière dans cette métropole industrielle majeure de l'est de la Chine, les lignes de production de Toyota ne fonctionnaient pas pour cause de vacances estivales, et elles n'ont pas encore pu redémarrer à ce jour.

Quelque 440.000 véhicules - des berlines Crown, Reiz, Corolla et Vios - sont fabriqués chaque année sur le site de Tianjin FAW Toyota Motor (TFTM), soit près de la moitié de la production du groupe en Chine.

Une autre usine du constructeur, située dans la ville de Changchun (nord-est), est également affectée par les problèmes de logistique découlant des explosions. Cette installation, où sont assemblés des SUV RAV4, "ne sera pas opérationnelle jeudi et vendredi du fait du retard dans la livraison de certaines pièces en provenance du Japon", mais "la production perdue sera rattrapée dans le mois", précise Toyota.

La firme japonaise, qui compte 12.000 travailleurs à Tianjin, déplore par ailleurs 67 blessés - contre un bilan précédent de 50 - parmi les employés qui habitent dans les environs.

Les explosions, parties d'un entrepôt de produits chimiques de Tianjin, ont fait au moins 114 morts et plus de 700 blessés. Les risques d'une contamination de grande ampleur ne sont pas écartés.

La zone industrielle touchée qui se trouve en périphérie de Tianjin, grande métropole de 15 millions d'habitants à 140 km de Pékin, abrite des myriades d'usines d'automobiles, de sites de production manufacturière, des raffineries pétrolières et entreprises de technologies de pointe.


Romandie 19/8/2015

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"Un niveau excessif de cyanure a été détecté dans huit points (d'eau) différents" à l'intérieur de la zone d'"isolement" délimitée autour du lieu des déflagrations, aurait indiqué le Bureau de protection environnementale de Tianjin dont les propos sont rapportés par l'AFP. "Le niveau le plus élevé correspondait à 356 fois le seuil de tolérance", aurait-il précisé. 

D'après les experts cités par le ministère de l'environnement chinois (en chinois), les seuils à partir desquels le cyanure a une "forte toxicité" à partir de 0,0041 mg / L d'eau (dans le cas d'une exposition prolongée) ou de 0,02 mg / L en cas d'exposition courte. En Europe, le seuil de pollution est bien moindre puisqu'il est d'environ 0,45 microgrammes par litre (soit 0,00045 mg / L).

Au total, des traces de cyanure auraient été identifiées mercredi 19 août 2015 dans 25 points d'eau au sein de cette zone d'isolement. Sur seize autres points testés en-dehors, du cyanure a été détecté à six reprises et à chaque fois en-deçà des limites tolérées. Par ailleurs, le journal sohu.com a publié d'inquiétantes photos montrant des milliers de poissons morts. Selon le journal, ces images auraient été prises dans le fleuve Hai He qui traverse Tianjin.

 Des soldats nettoient une route et disposent des sacs de sable pour confiner la pollution à Tianjin ©️CHINE NOUVELLE/SIPA

Toutefois, d'après l'agence Chine Nouvelle, le niveau de toxicité du cyanure n'est pas atteint dans la rivière où ces poissons ont été trouvés. D'après Deng Xiaowen, un porte parole du Bureau de protection environnementale cité par l'agence, "il n'est pas rare que les poissons meurent ainsi en masse du fait de la piètre qualité de l'eau".


Les images de poissons morts "à la porte de la rivière Hai He" publiées par le site Sohu.com.


Cliquez ici pour voir le tweet original.

L'entrepôt de produits chimiques d'où sont parties les explosions géantes dans la nuit du 12 août 2015, sur la zone portuaire de Tianjin, contenait quelque 700 tonnes de cyanure de sodium (et de potassium?), un composant hautement toxique, ont affirmé les autorités.

Les craintes d'une contamination de grande ampleur restaient vives, renforcées par les précipitations tombées en début de semaine et par l'éventuelle présence d'autres produits dangereux sur le site, où de nombreux conteneurs étaient endommagés. Le cyanure de sodium, sous forme de poudre cristalline, libère sous certaines conditions du cyanure d'hydrogène, un gaz asphyxiant et mortel en cas d'exposition prolongée. 


 Salledepressefr 20/8/2015



La télévision d'Etat CCTV a de son côté fait état d'un niveau moyen de cyanure 40 fois supérieur à la normale dans la poche d'eau qui remplissait le vaste cratère creusé dans le sol par les explosions. La catastrophe a fait au moins 114 morts, dévastant une section de la zone portuaire et des sites industriels ainsi que des complexes résidentiels environnants. 

Les autorités municipales se voulaient néanmoins rassurantes: "Toute l'eau polluée est contenue à l'intérieur de la zone d'isolement", a affirmé à la presse Tian Weiyong, un officiel chargé de l'environnement. "Et nous n'allons pas la pomper avant qu'elle ne soit nettoyée", a-t-il ajouté, sans autres détails. Les équipes de secours ont édifié des barrages de terre et de sable encadrant un périmètre de 100.000 m2 autour du lieu des déflagrations pour éviter toute fuite de composants toxiques, ont rappelé les autorités municipales. Elles continuent d'assurer que l'air et l'eau ailleurs dans la ville étaient "sans danger" pour les 15 millions d'habitants de Tianjin.

[size=16]Mais beaucoup de résidents riverains demeurent sceptiques et inquiets, et l'ONG environnementale Greenpeace a appelé à la prudence, réclamant la poursuite des tests
. Dans le même temps, le président chinois Xi Jinping a appelé jeudi 20 août à ce que les responsables des explosions répondent de leurs actes. Dix responsables de l'entreprise à qui appartenait l'entrepôt incriminé ont déjà été arrêtés. L'agence Chine Nouvelle, citée par le journal Le Monde, aurait recueilli des témoignages accablants de certains responsables de l'entrepôt, faisant état de fraudes et passe-droits afin de pouvoir stocker sur le site bien plus de matière dangereuse que ne l'autorise la législation chinoise.


Sciences et avenir 20/8/2015[/size]

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Une semaine après l'explosion survenue à Tianjin, des dizaines de milliers de poissons morts ont été découverts (voir info précédente).

L'image alimente les craintes de ceux qui vivent près de Tianjin, et illustre l'ampleur de la catastrophe écologique après l'explosion survenue il y a une semaine sur un site pétrochimique. Sur plusieurs centaines de mètres, des poissons morts par milliers ont été découverts à plus de six kilomètres de la zone où des centaines de tonnes de cyanure et de produits chimiques étaient stockés.



Quelle est la raison de cette hécatombe ? Mystère. Les autorités chinoises affirment que ce n'est pas lié au cyanure et pourtant, sur le site de la catastrophe, les incendies sont encore réguliers.

Le régime chinois a reconnu que 700 tonnes de cyanure de sodium étaient stockés sur le site. Le niveau de cyanure y serait 356 fois supérieur au seuil de tolérance, mais les autorités affirment que cette pollution serait circonscrite à une zone, dite "d'isolement".

Un périmètre qui serait étendu de un à trois kilomètres. Mais l'information est impossible à vérifier. Dans cette zone, les seules personnes autorisées à pénétrer sont les experts militaires et civils vêtus de combinaisons de protection contre les produits chimiques. Ils poursuivent les relevés, mais aussi le nettoyage de 100 000 mètres carrés autour du site de l'explosion.


Francetv info 21/8/2015

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Le géant nippon de l’automobile Toyota ne relancera pas son usine de Tianjin avant jeudi prochain, au plus tôt. Il est en effet difficile d’y garantir la sécurité du personnel, suite aux explosions survenues le 12 août dans cette ville portuaire chinoise.

Située à 2 kilomètres environ du site des explosions, l’usine a été fermée le 17 août. Elle se trouve dans une zone actuellement interdite.

Les officiels de Toyota comptaient initialement reprendre les activités dimanche mais ils ont déploré l’absence d’informations sur la nature des dégâts occasionnés autour du site.

Le volume de production de la plus grande des usines de Toyota en Chine excède les 400 000 unités annuelles. Cette mise à l’arrêt temporaire devrait retarder la production de 15 000 véhicules environ.


NHK WORLD 23/8/2015

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L'usine fabriquait des produits chimiques, notamment de l'adiponitrile, un combustible chimique utilisé pour la production du nylon.

 Breaking News Network 22/8/2015


La déflagration survenue samedi s'est produite dans une usine dans le district de Huantai, près de la ville de Zibo, dans la province du Shandong, selon l'agence officielle Chine Nouvelle qui cite des messages des services de sécurité de Zibo publiés sur le réseau social Sina Weibo. L'incendie a été éteint tôt dimanche, selon l'agence. Une enquête est en cours pour établir la cause de l'explosion. L'usine, une filiale du groupe chinois Runxing, fabrique des produits chimiques, notamment de l'adiponitrile, un combustible chimique utilisé pour la production du nylon, selon Xinhua.

A Tianjin, le bilan est passé samedi de 116 à 121 morts, et 54 personnes sont toujours portées disparus, selon l'agence d'Etat Chine nouvelle. La catastrophe a dévasté le 12 août une section de la zone portuaire et des sites industriels ainsi que des complexes résidentiels environnants.


Francetv info 24/8/2015

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A Tianjin, une pollution de grande ampleur est en cours dans la zone portuaire, après l'explosion qui a fait 123 morts. Des centaines de tonnes de cyanure fortement toxique étaient stockées sur place. C'est toute une région qui est aujourd'hui contaminée.



Plus de dix jours après les explosions, les pêcheurs de Tianjin ne partent plus en mer. La faute à tous les poissons morts. A six kilomètres des lieux de la catastrophe, ils ont fait fuir les clients habituels. "Même si j'explique que ces poissons ont manqué d'oxygène au passage de la rivière dans la mer, ça ne sert à rien, les gens ont peur", confie une marchande au micro de France 2.

Phénomène naturel ou pas, seuls les curieux scrutent les eaux. Certains sont très angoissés : "Ça me fait vraiment peur de voir tous ces poissons morts, raconte un habitant, et puis j'ai mal à la tête, l'air est complètement pollué et c'est pour ça que je porte un masque".

Un peu plus loin, à une vingtaine de kilomètres, la plage de Tianjin. Ici les familles n'ont pas changé leurs habitudes du week-end : le ramassage des fruits de mer. "Le cyanure est très dangereux à une certaine dose, où il provoque une mort immédiate, dit un ramasseur de cigales, sinon c'est pas grave".


Francetv info 23/8/2015

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Les autorités chinoises ont annoncé vendredi la mise en place d'un système de contrôle continu de la pollution liée aux puissantes explosions de Tianjin. Ce système de contrôle vérifiera la qualité de l'air, du sol et des eaux 24 heures sur 24.

Le ministère de l'environnement "rendra les données publiques d'une manière appropriée et précise", a déclaré son chef, Chen Jining, cité par China Environnement News. Le ministre de l'environnement a ajouté que les autorités "répondront précisément aux préoccupations et aux sujets sensibles pour la société afin de garantir le droit du public à disposer d'informations sur l'environnement".

Environ 700 tonnes de cyanure de sodium, un produit chimique hautement toxique, étaient stockées dans l'entrepôt du port de Tianjin touché par deux déflagrations le 12 août.

Une nouvelle loi sur la protection de l'environnement promulguée le 1er janvier garantit un droit d'accès aux informations sur ce sujet et prévoit que les personnes directement responsables d'infractions peuvent être licenciées.

Les autorités chinoises peinent à garantir une réelle transparence dans certaines situations embarrassantes, telles que des accidents industriels qui peuvent être perçus comme un manque d'aptitude du Parti communiste à assurer la sécurité publique.

Une dizaine de personnes ont été interpellées après la catastrophe de Tianjin et onze dirigeants et responsables portuaires sont accusés de négligence et d'abus de pouvoir. Les explosions de Tianjin ont provoqué la mort de 145 personnes dans un parc industriel de cette ville portuaire du nord-est de la Chine.



Romandie 28/8/2015

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Deux semaines après les explosions survenues dans le port de Tianjin, une déflagration a dévasté une usine chimique dans la province du Shandong (est de la Chine), lundi 31 août

Selon les médias locaux, au moins une personne est morte dans l'accident, survenu dans un site du groupe Diaokouxiang Binyuan Chemical Co. Cinq heures ont été nécessaires pour éteindre l'incendie qui s'est déclaré après l'explosion. Les médias locaux précisent également que des "personnes responsables de l'entreprise" ont été arrêtées par la police.




Le 23 août, déjà, une autre explosion a retenti dans la province du Shandong, sur un autre site industriel traitant des produits chimiques, faisant un mort et neuf blessés. La répétition de ces accidents rappelle le piètre bilan du pays en termes de sécurité industrielle : les réglementations y sont régulièrement ignorées et contrôlées de façon très laxiste. Au premier semestre 2015, 139 000 accidents industriels ont eu lieu en Chine, faisant 26 000 morts. Soit plus de 140 par jour.

Francetv info 1/9/2015

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Le bilan des explosions du 12 août s'élève désormais à 139 morts et continue à s'alourdir.

La police chinoise a procédé à l'arrestation formelle de 12 personnes après les explosions meurtrières dans la métropole portuaire de Tianjin, ont annoncé, jeudi 27 août, des médias d'Etat. Dans le même temps, 11 responsables publics ont été placés sous enquête pour négligence.

 Sur le site de l'explosion à Tianjin (Chine), le 23 août 2015. (CHEN YICHEN / XINHUA / AFP)

Les dirigeants de l'entreprise Rui Hai International, propriétaire de l'entrepôt de produits chimiques d'où sont parties les déflagrations, avaient été interpellés peu après le désastre et sont désormais formellement en état d'arrestation, a rapporté l'agence Chine nouvelle. La semaine dernière, alors qu'ils se trouvaient déjà aux mains de la police, ils étaient apparus à la télévision d'Etat, "confessant" avoir utilisé leurs "connexions politiques" pour obtenir des autorisations et contourner les règles de sécurité.

De son côté, le Parquet populaire suprême chinois a annoncé sur son site internet que des enquêtes avaient été ouvertes à l'encontre de 11 responsables publics pour "abus de pouvoir" et "négligences". Parmi eux, des officiels appartenant à plusieurs départements du gouvernement local (transports, douanes, sécurité du travail) mais aussi le président du groupe étatique gérant le port de Tianjin.

Le bilan des explosions du 12 août, qui ont détruit une partie de la zone portuaire de Tianjin et dévasté les quartiers résidentiels alentour, continue de s'alourdir. Il s'élève désormais à 139 morts, selon des chiffres officiels publiés mercredi soir, alors que 34 personnes restent portées disparues et plus de 500 sont toujours hospitalisées.



Francetv info 27/8/2015

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Pékin - Une explosion a dévasté lundi soir une usine chimique de l'est de la Chine, tuant au moins cinq personnes, selon un nouveau bilan publié par l'agence de presse officielle Xinhua, deux semaines après les déflagrations géantes survenues à Tianjin, dont le bilan s'est alourdi à 159 morts.

L'incident s'est produit dans une usine du groupe Diaokouxiang Binyuan Chemical Co., à Dongying dans la province du Shandong (est), selon un site d'informations lié au gouvernement municipal.

 zundeng 1/9/2015


Ces incidents, fréquents en Chine, rappellent le piètre bilan du pays en termes de sécurité industrielle, les réglementations y étant régulièrement ignorées et contrôlées de façon très laxiste sur fond de corruption endémique.

Au premier semestre 2015, 139.000 accidents industriels ont eu lieu en Chine, faisant 26.000 morts... soit plus de 140 par jour, même si ce chiffre est officiellement en recul de 5,5% sur un an.


Romandie 1/9/2015

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