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Admin-lane

Ouste les tondeuses : vive le mouton nain d'Ouessant !

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Le mouton nain d’ouessant tond l’herbe au millimètre


La tonte, c’est leur spécialité! Les moutons nains d’Ouessant sont très voraces et peu sélectifs. Grâce à ces ruminants originaires de Bretagne, dont la taille oscille entre 46 et 49 cm au garrot – le bélier est un peu plus grand que la femelle et a des cornes qui s’enroulent sur elles-mêmes – pas un brin d’herbe n’est plus haut que l’autre. La méthode est militaire, la taille millimétrée! D’autant que ces moutons généralement noirs aiment vivre, comme tout bon mouton qui se respecte, en troupeau, même si on peut ne les acheter que par deux.

Cette «main-d’œuvre» relativement bon marché (de 150 à 200 francs par animal) s’épanouira sur un terrain d’au moins 2000 mètres carrés et d’une cabane de 2 mètres carrés. Ces moutons nains d’Ouessant sont nettement plus dociles et sociables que des moutons de grande taille mais moins que les chèvres naines. A chacun de savoir s’il est en quête d’animaux de compagnie affectueux et peu précis dans les tâches de jardinage, ou d’efficaces tondeuses sur pattes…!

.Le Matin 25/06/2011

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PARIS - Confier l'entretien des espaces verts de Paris à des moutons d'Ouessant? La capitale va expérimenter l'éco-pâturage à partir d'avril, sur un seul site pour le moment, pour évaluer la faisabilité en milieu urbain dense de cette technique permettant de limiter l'usage d'engins et de désherbants.

L'expérimentation insolite débutera le 3 avril sur un terrain de 2.000 m2 en friche appartenant au service des Archives de Paris dans le XIXe arrondissement, indique la mairie de Paris.

L'éco-paturage consiste à utiliser des animaux pour entretenir un espace vert, ce qui permet de limiter le recours aux engins mécaniques, sources de bruit et consommateur de carburant, et aux produits phytosanitaires.

L'objectif de la mairie de Paris est d'évaluer si ce type de gestion écologique des espaces verts est applicable dans un milieu urbain dense comme Paris intra muros.

Pour cette expérimentation, prévue en plusieurs périodes d'avril à octobre, ont été choisis des moutons d'Ouessant, une race à la fois résistante mais aussi de petite taille, permettant une manipulation plus aisée, souligne la municipalité. Entre chaque période de pâturage, les animaux seront hébergés par la Ferme de Paris, équipement situé dans le Bois de Vincennes qui sera chargé de leur suivi sanitaire.

En cas de résultats probants, d'autres expérimentations pourraient suivre, par exemple dans les bois de Vincennes et de Boulogne, indique la mairie.


----->Surprenant, mais pourquoi pas... L'avantage pour ces moutons c'est, qu'en principe, ils bénéficieront d'un bon suivi sur le plan sanitaire. Ce qui n'est pas toujours le cas pour certains de ces animaux (moutons, chèvres, voire ânes) utilisés aux mêmes fins....


ROMANDIE 24/3/2013

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Maxisciences / Gentside a assisté au lâcher des brebis d'Ouessant sur leur lieu de "travail".

C'est à Paris, dans le XIXe arrondissement que nous avions rendez-vous ce matin pour un évènement pour le moins original : la toute première expérimentation d'éco-pâturage de la capitale.

Mais avant de se lancer réellement dans l'aventure, il fallait faire une première expérience. C'est ainsi le service des Archives de Paris qui s'est dévoué en proposant l'une de ses pelouses : un terrain de pas moins de 2.000 mètres carrés actuellement en friche.

Le 3 avril au matin, avait lieu l'arrivée des fameux "ouvriers", quatre brebis d'Ouessant âgées d'à peine 3 ans. Ces femelles ont été achetées l'an dernier en Bretagne spécialement en vue de cette expérimentation et sont arrivées à la Ferme de Paris en novembre 2012.

Cette race rustique de mouton a la particularité d'être particulièrement résistante et de petite taille : les spécimens pèsent en général 15 à 16 kg contre quelque 80 kg pour les autres races d'élevage, ce qui les rend bien plus "manipulables" que les autres.

De plus, ces moutons ont une alimentation simple et "sont de vraies tondeuses, ils ne s'arrêtent jamais", explique Marcel Collet, directeur de la ferme de Paris. C'est pourquoi cette race, qui a failli disparaitre dans les années 1970, a été choisie pour cette opération.

Mais avant de lâcher les bêtes tout droit venues de la Ferme un peu de prudence ! Pour ne pas que les brebis (qui ne sont pas bien grosses) se sauvent, le terrain a été soigneusement fermé par des clôtures. Les témoins, amassés devant la camionnette fermée, attendaient leur libération...

- A l'ouverture des portes, les brebis noires "sont calmes mais impressionnées", commente Marcel Collet. Bien qu'elles voient des visiteurs depuis plusieurs mois à la Ferme, elles sont ici au centre de toutes les attentions, ce qui pourrait les intimider, précise t-il.

- Puis la barrière est enlevée, les quatre brebis se précipitent alors dans l'espace vert qui s'ouvre devant elles. Et là, il y a de quoi faire... Elles vont d'un point à un autre, visitant leur nouveau territoire et s'arrêtant de temps à autre pour arracher des touffes d'herbe.

Comme l'explique Marcel Collet, 2.000 mètres carrés, c'est bien assez suffisant pour quatre brebis qui devraient rester là pendant 15 jours. "Le but n'est pas de sur-pâturer", précise le directeur de la Ferme. Durant cette période, le personnel des Archives sera chargée de les surveiller, de vérifier si elles ont à boire et de voir si elles vont bien. Puis à l'issue de l'expérimentation, les bêtes retourneront à la Ferme de Paris pour revenir un mois et demi plus tard. Au total, elles réaliseront ainsi trois opérations de "débroussaillage" au cours des six prochains mois.

Ceci permettra, pendant toute cette période, de se passer d'engins mécaniques et de désherbants chimiques sur ce terrain que les Archives cherchaient à valoriser. "Cette friche était à l'abandon depuis plusieurs années. On a d'abord pensé en faire des jardins partagés", et puis l'idée de l'éco-pâturage a primé, explique Christophe Girard, le secrétaire général des Archives de Paris où ont récemment été installés un nichoir et un hôtel à insectes, qui seront rejoints dans quelques temps par une ruche. "Il y avait une certaine valorisation à faire quant à la biodiversité qu'il y a ici", ajoute Christophe Girard.

Mais "on est aussi dans un projet de quartier, pour créer du lien social et pédagogique", estime de son côté Halima Jemni, première adjointe au maire du XIXe, également présente. En effet, les Archives sont ouvertes au public du lundi au samedi. Les initiateurs du projet espère donc bien que les Parisiens viendront voir les brebis tondeuses. Pour Marcel Collet, ce sera l'occasion de mieux leur faire connaitre ces animaux, leur alimentation, leur mode de vie, tout en les respectant bien entendu, souligne t-il.

D'ailleurs, la ville de Paris a d'ores et déjà pensé à faire participer les écoles en les invitant à trouver des prénoms aux quatre petites tondeuses qui n'en ont pas encore.

Depuis quelques années, l'éco-pâturage devient de plus en plus à la mode et plusieurs villes y ont déjà recours. Paris n'a donc pas échappé à la tendance et espère bien que cette première opération fera ses preuves. A l'issue des six mois d'expérimentation, un premier bilan sera établi. Si tout s'est bien passé, de nouvelles expériences seront organisées dans d'autres lieux, peut-être aux bois de Boulogne et de Vincennes voire au Parc Floral.

"Si elle est concluante, nous pourrions étendre l'expérience ailleurs. Les services d’entretiens des canaux sont intéressés, certains bailleurs sociaux aussi, et nous avons lancé un appel à projets sur l’agriculture urbaine. L'objectif est de réintroduire progressivement la nature au centre de Paris", conclut ainsi Fabienne Giboudeaux, adjointe au maire chargée de la biodiversité.


Quatre brebis d'Ouessant participent à une première expérimentation d'éco-pâturage qui a démarré mercredi 3 avril


La ville espère que les Parisiens vont venir voir les quatre brebis aux Archives de Paris ouvertes du lundi au samedi. L'occasion d'en apprendre plus sur l'éco-pâturage et ces petites bêtes. Adresse des Archives Nationales de Paris : 11, rue des Quatre Fils, 75003 Paris
Photos : ©️ Istockphotos.



Maxisciences 3/4/2013

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