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A un mois de la COP21, intense lobbying de Borloo pour son projet d'électrification de l'Afrique

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 Paris - Après un an de lobbying tous azimuts, Jean-Louis Borloo espère voir concrétiser son projet d'une agence dédiée à l'électrification de l'Afrique, à un mois de l'ouverture de la conférence climat (COP21) à Paris. (Photo Jean-Louis Borloo, en avril 2013. Claude Truong-Ngoc ccby-sa3.0)

Mardi après-midi, l'ancien député remettra les pieds à l'Assemblée nationale, quittée il y a un an et demi après des problèmes de santé qui avaient entraîné son retrait de la vie politique. Après plusieurs mois de convalescence, l'ancien ministre de l'Environnement s'était alors fixé pour objectif de faciliter l'accès à la lumière et l'électricité pour plus de 600 millions d'Africains qui en sont dépourvus. Une idée qui lui était venue quand il était encore ministre.

Depuis un an, il a sillonné les capitales africaines à la rencontre de plus de 40 chefs d'Etat, réuni des maires de grandes capitales à Paris, obtenu un feu vert au Sommet de l'Union africaine en juin... Fin septembre, il participait aux côtés du président guinéen Alpha Condé à l'inauguration du barrage hydro-électrique de Kaléta en Guinée.

L'activité de sa fondation, baptisée Energies pour l'Afrique et basée à Paris, est financée par des grands groupes français comme Bolloré, Bouygues, Dalkia, Eiffage, Total, Vinci etc. Et face aux soupçons de néocolonialisme, il répond: Un projet par et pour les Africains.

Et maintenant' Just do it, répond-il sur France Inter. "Tout le monde m'a dit OK!" répète-t-il. En mars, lors d'une conférence de presse, la visite surprise de François Hollande n'était pas passée inaperçue. Et le père du Grenelle de l'Environnement exhortait déjà à passer à l'acte.

S'il ne fait plus de politique au sens strict, Jean-Louis Borloo continue de voir des politiques de tout bords, de François Hollande à Alain Juppé, uniquement pour défendre son projet, assure-t-il. A un mois des régionales, il se refuse à commenter la vie politique nationale.

Les yeux rivés sur la COP21 et jamais avare de superlatifs, il estime que c'est le moment où cela peut basculer. Clap d'ouverture pour la Borloo week, a titré lundi Jeune Afrique ... En jeu, que les Etats, et l'Europe en tête, puissent abonder les fonds pour une agence dédiée à hauteur de 5 milliards de dollars (4,5 milliards d'euros) par an pendant dix ans.

Il y a deux semaines, le Sénat, à majorité de droite, a adopté à une large majorité une proposition de résolution soutenant ce plan, initiée par Jean-Marie Bockel, député UDI et ex-secrétaire d'Etat à la Coopération du gouvernement Fillon dont faisait partie M. Borloo.

A l'Assemblée mardi, le président du Parlement panafricain (PAP), Roger Nkodo Dang, interviendra dans l'hémicycle pour lancer un appel et soutenir le projet de Jean-Louis Borloo.

Créé en 2004, le Parlement panafricain (PAP) est l'assemblée consultative de l'Union africaine et siège à Midrand (Afrique du sud). Composé de 265 députés nationaux, cinq pour chacun des 53 membres de l'UA, nommés par leurs parlements respectifs, il ne jouit pas d'une grande notoriété, faute de véritable poids politique, mais ambitionne de devenir une assemblée continentale dotée de pouvoirs législatifs, à l'instar du Parlement européen.

Début octobre, le PAP a adopté une résolution visant à avoir un accord concret, immédiatement opérationnel, pouvant permettre à l'agence africaine de l'électrification du continent de disposer dès 2016 des subventions indispensables.

Le scénario idéal et souhaité par l'ancien ministre serait que la décision de concrétisation - une agence avec un financement garanti, traçable et vertueux - soit prise à l'occasion du sommet Europe-Afrique sur la migration qui se tient à Malte les 11 et 12 novembre, avant le début de la COP donc.



Romandie 3/11/2015

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Paris - Le président du parlement panafricain, Roger Nokdo Dang, a lancé mardi un appel solennel aux députés français, en vue de la COP21, pour soutenir un plan d'électrification de l'Afrique, porté initialement par Jean-Louis Borloo, et souhaité un accord prochain pour boucler le financement.

Après avoir souligné les liens entre l'Afrique et la France, le moment crucial traversé par l'Afrique et les valeurs de la France mais aussi son rôle clef dans la conférence sur le climat, M. Nkdo Dang a lancé un appel au droit à la lumière et à l'énergie pour les Africains, dont 75%, soit 650 millions n'ont pas accès à l'électricité.

  LCP 3/11/2015


"Nos enfants désespérés quittent des lieux sans lumière, sans énergie, sans activité, et donc sans avenir pour marcher vers l'énergie et la lumière, vers l'espoir, vers les grands ports des capitales en Afrique mais aussi hors d'Afrique", a aussi lancé le président du parlement panafricain, dans un hémicycle rempli à moins de la moitié.

Affirmant que l'Afrique a besoin d'un plan qui favorisera une croissance à deux chiffres, réduira ses migrations et lui permettra de s'adapter aux conséquences du dérèglement climatique, M. Nkdo Dang a ajouté: "Nous avons besoin de la France, nous avons besoin de l'Europe pour atteindre une Afrique électrifiée à 100%, comme l'ont réussi, à l'époque, les Amériques, l'Europe, la Chine, le Japon, et comme est en train de réussir l'Inde".

Après avoir pointé le paradoxe d'une Afrique avec le plus gros potentiel en énergies renouvelables et le plus grand retard en électricité mondial, ce député camerounais a souligné que le plan en question, fait par les Africains, nécessitait que les pays développés apportent des fonds propres de 5 milliards de dollars par an pendant 10 ans, un chiffre dérisoire au regard de l'enjeu.

A quelques semaines de la conférence sur le climat, il a considéré qu'un bon accord à Paris tient en 2 pages

- la première, sur les engagements de réduction des émissions des pays émetteurs de CO2 par an, dans les 20 ans qui viennent, 

- la deuxième, sur la contribution et la clé de répartition au profit des pays pauvres et victimes du dérèglement climatique, selon un processus vertueux de bonus-malus.

La France, qui est souvent au chevet de l'Afrique, peut maintenant jouer un rôle déterminant pour que nous puissions arracher un accord juste, a-t-il ensuite déclaré lors d'une conférence de presse.

Dans l'hémicycle, M. Nkodo Dang a aussi rendu hommage, pour son engagement discret et inlassable auprès de nous Africains, à un frère, M. Borloo.

Créé en 2004, le Parlement panafricain est l'assemblée consultative de l'Union africaine et siège en Afrique du sud. Composé de 265 députés nationaux, cinq pour chacun des 53 membres de l'UA, nommés par leurs parlements respectifs, il ne jouit pas d'une grande notoriété, faute de véritable poids politique, mais ambitionne de devenir une assemblée continentale dotée de pouvoirs législatifs.


Romandie 3/11/2015

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L'ancien ministre Jean-Louis Borloo a pour projet d'électrifier l'Afrique. Aujourd'hui, trois Africains sur quatre n'ont pas accès à l'électricité. "L'électricité c'est la lumière bien sûr, mais c'est aussi l'accès à l'eau potable, première cause de mortalité au monde, c'est l'emploi, c'est l'agriculture, c'est l'avenir", affirme l'ancien ministre.



Pour lui, installer l'électricité en Afrique pourrait permettre plusieurs choses

- développer le continent, 
- créer de l'emploi
- et donner de meilleures conditions de vie aux Africains qui alors auraient moins envie de rejoindre l'Europe, ou plus près, les grandes villes africaines qui n'ont pas non plus les infrastructures pour les accueillir. 

Car aujourd'hui, "nous sommes complètement connectés. Tout le monde sait tout, tout le monde connaît les écarts d'avenir", remarque-t-il. Enfin, "la croissance africaine par l'électricité de l'Afrique, c'est notre croissance en Europe", conclut-il.



Francetv info 4/11/2015

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Nations unies (Etats-Unis) - L'ancien ministre français de l'Environnement Jean-Louis Borloo a plaidé vendredi à l'ONU pour l'électrification de l'Afrique, soulignant que la croissance accélérée qui en résulterait sur le continent tirerait la croissance mondiale.

M. Borloo a présenté vendredi au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon son projet de création d'une agence dédiée à l'électrification de l'Afrique, à quelques semaines de l'ouverture de la conférence climat (COP21) à Paris.




L'objectif est de faciliter l'accès à la lumière et à l'électricité pour 700 millions d'Africains qui en sont dépourvus.

De nombreux projets dans les énergies renouvelables sont prêts en Afrique et il y a des financements internationaux disponibles, note M. Borloo. Mais il manque les 15 ou 20% d'apport en fonds publics qui rendraient ces projets rentables. Ce serait la tâche de cette agence dédiée, essentiellement panafricaine et qui serait financée par les pays développés à hauteur de cinq milliards de dollars (4,5 mds d'euros) par an pendant dix ans.




Le rendez-vous, c'est celui de la COP, a expliqué M. Borloo, mais même s'il n'y avait pas de COP il faudrait quand même faire ce plan parce que la croissance mondiale dépend en partie d'un continent qui va passer demain à deux milliards de personnes et qui est en très grande pauvreté.

Si l'Afrique était électrifiée comme le reste du monde, on serait à 15% de croissance, comme le rattrapage de la Chine pendant 30 ans, et cela impacte favorablement la croissance du monde, a-t-il souligné. A contrario, la déstabilisation du continent africain est source de très grands dangers, a-t-il ajouté.




Face à ces enjeux les sommes demandées représentent un tout petit effort qui peut changer la face du monde, a estimé l'ex-ministre. Les pays développés peuvent dire non, mais qu'au regard de l'Histoire chacun prenne ses responsabilités, a-t-il conclu.


Romandie 14/11/2015

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