Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

Les #catastrophes_climatiques ont entraîné la mort de 600 000 personnes en vingt ans

Messages recommandés

Un accord sur le climat lors de la COP21 est "urgent", estime l'ONU, qui a dévoilé son rapport lundi.

Les catastrophes naturelles, toujours plus fréquentes, ont tué 600 000 personnes en vingt ans. C'est ce qu'annonce l'ONU, lundi 23 novembre, soulignant l'importance de trouver un accord lors de la conférence COP21 à Paris sur le changement climatique.

 Les rues de Hezhou (Chine) sous l'eau après une inondation, le 14 novembre 2015.  (REUTERS)

Depuis 1995, "les catastrophes météorologiques ont pris 606 0000 vies, en moyenne 30 000 par an, avec, en plus, 4,1 milliards de personnes blessées, devenues sans-abri ou ayant eu besoin d'une aide d'urgence", indique le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNISDR). La très grande majorité de ces décès (89%) ont été enregistrés dans des pays à faibles revenus et ont entraîné des pertes financières évaluées à 1,9 milliard de dollars (1,8 milliard d'euros).


ipt>


"Le contenu de ce rapport souligne pourquoi il est si important qu'un nouvel accord sur le changement climatique émerge de la COP21 à Paris en décembre", affirme la directrice de l'UNISDR. Cette grande conférence sur le climat doit se tenir au Bourget, au nord de Paris, du 30 novembre au 11 décembre, avec pour objectif de faire adopter à 195 pays, sous l'égide des Nations unies, un accord mondial visant à contenir la hausse des températures à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle.

"Le changement climatique, la variabilité climatique et les phénomènes météorologiques constituent une menace à l'éradication de l'extrême pauvreté" dans le monde, explique la directrice de l'UNISDR. Elle appelle les pays à, entre autres, réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, améliorer l'urbanisation de leurs territoires et empêcher la dégradation de l'environnement.

D'après le rapport, qui se penche uniquement sur ces vingt dernières années, "les catastrophes climatiques sont de plus en plus fréquentes, du fait surtout de l'augmentation soutenue du nombre d'inondations et de tempêtes". Et l'avenir ne s'annonce guère radieux. Cette progression devrait se poursuivre "dans les décennies à venir", assure l'ONU, bien que les scientifiques ne parviennent pas encore à déterminer dans quelle mesure l'augmentation de ces phénomènes est lié au changement climatique.

Les inondations ont représenté, à elles seules, 47% des catastrophes climatiques (entre 1995 et 2015) et ont affecté 2,3 milliards de personnes, dont l'immense majorité (95%) en Asie. Bien que moins fréquentes que les inondations, les tempêtes ont été les catastrophes climatiques les plus meurtrières, avec 242 000 morts. Au total, les Etats-Unis et la Chine ont enregistré le plus grand nombre de catastrophes climatiques depuis 1995 du fait notamment de l'étendue de leurs territoires.

Mais c'est la Chine et l'Inde qui dominent le classement des pays les plus touchés en terme de population affectée. Viennent ensuite le Bangladesh, les Philippines, la Thaïlande.


Francetv info 23/11/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les enfants sont les premières victimes du réchauffement de la planète, selon l'Unicef. Quelque 690 millions d'entre eux vivent dans les régions les plus exposées aux conséquences du changement climatique.

Environ 530 millions d'enfants habitent des pays soumis régulièrement à des inondations catastrophiques, la plupart en Asie, et 160 millions dans des zones de grande sécheresse, notamment en Afrique, indique le Fonds des Nations unies pour l'enfance dans une étude. Celle-ci a été publiée mardi, à quelques jours de la conférence sur le climat à Paris.




"Le nombre d'enfants exposés aux risques climatiques est inquiétant", souligne l'étude. "Ce sont les enfants qui vont souffrir le plus du changement climatique, ils en subissent déjà lourdement les conséquences", explique Nicholas Rees, l'un des auteurs.

Les événements climatiques extrêmes amplifiés par la hausse de la température mondiale - ouragans, inondations, sécheresse, vagues de chaleur - accélèrent aussi la propagation des principales maladies infantiles comme le paludisme, la malnutrition, la diarrhée aiguë et la pneumonie.




La sécheresse ravage les cultures et fait grimper les prix alimentaires, aggravant la malnutrition dans les pays pauvres. Celle-ci est responsable de la moitié des décès chez les enfants de moins de cinq ans dans le monde ainsi que de retards de croissance, rappelle l'Unicef.

Les enfants en bas âge sont aussi particulièrement vulnérables aux vagues de chaleur qui entraînent une déshydratation parfois fatale.




L'Unicef recommande de "donner la priorité dans l'adaptation au changement climatique aux besoins des plus vulnérables, dont les enfants".

Davantage d'enfants pourront être préservés des pires effets du réchauffement si l'action entreprise pour réduire les émissions de gaz à effet de serre est plus ambitieuse, affirme l'étude. Il faut aussi réduire les inégalités, souligne Nicholas Rees: "un enfant pauvre et un enfant riche n'ont pas les mêmes atouts face à une inondation ou à la sécheresse".

Quand une catastrophe climatique se produit, ajoute-t-il, chaque enfant "doit pouvoir continuer à aller à l'école et à recevoir les soins dont il a besoin".

Cette étude est publiée à quelques jours de l'ouverture de la conférence climatique de Paris (COP21) qui ambitionne de réunir assez d'engagements pour limiter le réchauffement à 2 degrés par rapport à l'ère pré-industrielle. Cent-quarante dirigeants mondiaux doivent se retrouver près de Paris du 30 novembre au 11 décembre pour tenter de boucler un accord ambitieux et contraignant.



Romandie 24/11/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Paris - La facture liée au déréglement climatique sera fortement alourdie pour les pays en développement en 2050 si le réchauffement atteint 3°C par rapport à l'ère pré-industrielle, indique un rapport d'Oxfam publié mercredi.

Les pays en développement vont devoir faire face à la fois à des coûts d'adaptation de presque 800 milliards de dollars par an et à des pertes économiques deux fois plus importantes si les engagements de réduction des émisssions de gaz à effet de serre ne sont pas revus à la hausse, alerte l'organisation dans un communiqué.




Dans la perspective de la conférence climat de Paris (30 novembre-11 décembre), les pays ont promis de réduire leurs émissions: ces engagements devraient permettre de ramener le réchauffement autour de +3°C seulement.

L'objectif de la communauté internationale est de rester sous les 2°C, au delà desquels des impacts graves et irréversibles sont redoutés.




D'après Oxfam, entre +2° et +3°C, les coûts d'adaptation (infrastructures, relocalisations d'habitats, systèmes d'alerte météorologiques, etc.) passeraient de 520 milliards à 790 milliards de dollars par an en 2050 pour les pays en développement. A +3°C, les pertes que subiraient leurs économies sont estimées à 1.700 milliards par an contre 1.100 milliards.

Nous avons besoin de davantage de réductions d'émissions de gaz à effet de serre et de plus de financements pour que les communautés vulnérables - qui doivent déjà affronter des inondations, des sécheresses et l'insécurité alimentaire - puissent s'adapter pour survivre, estime Winnie Byanyima, directrice générale d'Oxfam.




A propos des 100 milliards de dollards d'aides pour des projets climat promis aux pays du Sud par les pays du Nord à partir de 2020, l'ONG propose notamment que la moitié des aides publiques soient consacrées au financement de l'adaptation, le reste allant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, qui jusqu'ici accapare une large partie de cette somme.




Oxfam estime aussi que de nouveaux pays - Singapour, Corée du Sud, Arabie saoudite notamment - devraient aider les plus pauvres.




Romandie 25/11/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...