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#Thaïlande : Un touriste britannique tué par un #éléphant au cours d'un #trekking

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Un touriste britannique a été tué par un éléphant dans une île du sud de la Thaïlande. Cet accident a relancé les critiques contre une industrie du tourisme peu respectueuse du bien-être animal.

L'homme âgé de 36 ans était juché sur le dos de l'animal avec sa fille adolescente quand l'éléphant les a soudainement renversés, a indiqué la police
. "Nous pensons que l'éléphant a été énervé par des températures élevées, et qu'il n'était pas habitué à son cornac", a expliqué Paiboon Omark, chef de la police du district de l'île de Samui.

D'après Paiboon, l'homme portait une prothèse de la jambe et n'a pas réussi à s'enfuir. Sa fille et le cornac, un Birman, ont tous deux été blessés, mais sont hors de danger.

La Thaïlande compte environ 4000 éléphants domestiques, contre 2500 dans la nature, selon l'ONG de défense des animaux Traffic. Ils sont le plus souvent utilisés pour des balades à dos de pachydermes, proposés aux touristes dans des lieux touristiques comme les ruines d'Ayutthaya, au nord de Bangkok.

Ces pachydermes protégés puisqu'en voie d'extinction sont souvent exploités illégalement. Mercredi, les défenseurs des animaux doivent rencontrer des représentants du gouvernement thaïlandais pour exiger de meilleures conditions pour les animaux travaillant dans le secteur touristique.

"Les éléphants mâles ne devraient pas être utilisés pour le tourisme, car ils sont tout simplement trop imprévisibles", estime Edwin Wiek, membre de l'ONG Wildlife Friends of Thailand, l'un des groupes partie prenante de la réunion.

En août, un éléphant avait tué son cornac avant de s'enfuir dans la jungle avec trois touristes chinoises terrifiées sur son dos. Deux mois plus tard, un homme qui dînait sur une plage avait été tué par un éléphant avec lequel son cornac était venu faire la manche.


 Selon le BangkokPost, l'accident s'est produit dans une zone boisée de Tambon Bor Phud. Des témoins ont déclaré avoir vu l'éléphant particulièrement agité peu avant l'accident (probablement en période de musth) et n'obéissant pas aux ordres du cornac. Ce dernier aurait alors frappé, à plusieurs reprises, l'éléphant avec un crochet et que celui-ci se serait ensuite calmé... (Photo Éléphant durant le musth. Yathin S Krishnappa  ccby-sa3.0)

 
De nombreux messages ont été envoyés demandant de ne pas euthanasier l'éléphant.  L'auteur du Tweet ci-dessous (Fondateur de l'ONG Wildlife Friends of Thailand) précise que cela ne se produira pas et que ce pauvre animal sera remis eau travail rapidement....  


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Romandie 2/2/2016

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Si vous aimez les éléphants, ne montez jamais sur leur dos ! Si au cours d’un voyage vous êtes tenté(e)s d’effectuer une promenade à dos d'éléphant, lisez ce qui suit.  

De nombreux pays, surtout en Asie, proposent en des excursions à dos de pachydermes. Mais la face cachée de cette activité touristique est pour le moins révoltante.

  Un éléphant enchâiné, immobilisé, affamé, assoiffé, battu à plusieurs reprises pour l'empêcher de dormir. Juste pour briser sa volonté, sa conscience... pour pouvoir permettre aux touristes de monter sur leur dos ! Photo Fighters Against Animal Cruelty / Facebook

Pour qu’ils supportent une telle existence, ces magnifiques animaux doivent en effet passer par la case « crushing », un entraînement des plus cruels qui vise à briser leur esprit. Ce mot d’origine anglaise désigne les méthodes « d’entraînement » que subissent les éléphants avant d’être proposés aux touristes. Il est aussi appelé « phajaan » en Thaïlande.

L’objectif est simple
: détruire l’animal psychologiquement afin qu’il devienne le plus docile possible et obéisse à son dresseur au doigt et à l’oeil.

Le « crushing » est pratiqué dans tous les pays qui proposent des promenades à dos d’éléphants, mais il a surtout été documenté en Thaïlande.

Les éléphants sont enchaînés, des cordes leur enserrent chacune de leurs pattes, la trompe, le cou…Immobilisés ainsi, ils sont affamés pendant plusieurs jours et régulièrement roués de coups afin qu’ils ne puissent pas dormirEt ces séances de torture se répètent pendant plusieurs semaines jusqu’à ce que l’esprit de l’animal « se brise ». Les mots manquent pour décrire la cruauté d’une telle pratique.

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The Barbaric Tradition of ‘Breaking the Spirit’ of Elephants for Their Use in the Tourism Industry..UPDATED PETITION...

Posté par Fighters Against Animal Cruelty sur samedi 29 août 2015


Deux globe-trotters, Seth et Lise, ont enquêté sur cette pratique et l’ont expliquée dans un article brillant et très complet :

"L’origine du phajaan vient de la croyance ancestrale que l’on peut séparer l’esprit d’un éléphant de son corps afin qu’il perde ses réflexes et son instinct naturel sauvage et être complètement sous le contrôle de l’homme".

Et, ce n'est hélas pas tout. "Les « elephant rides » se poursuivent en boucle tout au long de la journée. À peine débarqués, d’autres touristes se jettent déjà dans la nacelle et c’est reparti pour un tour! Les pauvres bêtes sont épuisées et n’ont pas assez de temps pour manger et boire. La plupart du temps, ils n’ont même pas une minute sans avoir des touristes sur le dos".

Seth et Lise expliquent que le phajaan est une étape mortelle pour de nombreux éléphants :


De nombreux éléphants ne survivent même pas à ce traitement puisqu’environ 50% meurent pendant le phajaan. Sur la moitié qui reste en vie, une bonne partie d’entre eux deviennent fous ou gardent des troubles de cette expérience… donc ils sont tués.

 
 Voici en Vidéo, comme on brise le mental des éléphants... Edwin Wiek 3/8/2012

Pour ne jamais manquer d’éléphants à proposer aux touristes, les promoteurs locaux organisent des captures illégales d’éléphanteaux dans leur milieu naturel. Arrachés à leur famille, les jeunes animaux sont ensuite entraînés selon ces méthodes brutales et sont réduits en esclavage pour le reste de leur vie.

Le Dr. Jan Schmidt-Burbach, un spécialiste de la vie sauvage pour l’association World Animal Protection, a expliqué au site The Dodo :

"Les touristes pensent parfois que certaines activités comme les promenades à dos d’éléphants sont tout à fait innocentes. Mais l’atroce vérité est que la destruction psychologique de ces animaux, au point où ils acceptent d’interagir ainsi avec les hommes, est d’une cruauté inimaginable".

C’est en effet un commerce très lucratif. Un éléphant qui a déjà été soumis au « phajaan » pourra être revendu entre 15 000 et 20 000 dollars. Au regard du niveau de vie moyen dans ces régions d’Asie, il n’est pas étonnant que l’exploitation se poursuive. Les promenades en éléphants représentent en effet une large part des retombées touristiques dont bénéficient les populations.

Personne ne connait le nombre d’éléphants concernés par le « crushing » chaque année. En Asie, l’utilisation d’éléphants par l’industrie du tourisme représente cependant l’une des principales menaces qui planent sur les populations sauvages.

En Thaïlande, même si leur capture est illégale, dès lors qu’un éléphant a été soumis par la torture, il change de catégorie aux yeux de la loi et n’est plus considéré comme un animal sauvage. Il ne bénéficie alors d’aucune protection.


Cliquez ICI pour signer la pétition (en anglais) pour exiger que l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) assure une plus grande protection des éléphants en Thaïlande. Et bien sûr cette tragique situation s'ajoute aux autres menaces qui pèsent sur ce noble animal : braconnage pour ses défenses en ivoire, destruction de son habitat...


The HolidogTimes 31/1/2015

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