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Admin-lane

EXPERIMENTATION animale : triste constat

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Les chiffres publiés par l’UE sur le nombre d’animaux utilisés dans l’expérimentation animale sont extrêmement décevants. Les animaux sont toujours aussi nombreux à être torturés dans les laboratoires, et en France plus qu’ailleurs. One Voice poursuit son combat pour le développement d’une recherche éthique et respectueuse du vivant.

Encore une mauvaise nouvelle en matière d’expérimentation animale. Après la désastreuse révision de la directive européenne sur l’expérimentation animale adoptée en septembre dernier, les statistiques que vient de publier l’Union Européenne sont elles aussi désolantes. En 2008, 12 000 000 d’animaux ont encore été sacrifiés dans l’UE pour la recherche et le développement, soit à peu près le même nombre qu’en 2005.

En trois ans, rien n’a changé, ou presque, dans les laboratoires et les centres de recherche européens. Les rongeurs sont toujours les plus sacrifiés (9 830 000, soit 80 % du total), notamment les souris dont le nombre a augmenté de 12 % et celui des lapins de 7 %. Si le nombre des chiens utilisés a quelque peu diminué (- 12 %), celui des chats et des porcs est en augmentation avec respectivement + 5 % et + 40 %. Les primates non-humains continuent de faire l’objet d’expérimentations, notamment les Prosimiens dont le nombre a augmenté de 86 % ! Il est à noter que 56 % des macaques utilisés sont importés de pays hors Union européenne, dont des animaux sauvages ainsi que leur progéniture, braconnés et capturés. Il en va de même pour d’autres animaux, comme les chiens, les chats ou les furets, pour répondre à une demande toujours plus pressante.

À ce jeu de massacre, les trois plus grandes puissances économiques européennes sont encore les plus fortes. La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne déciment à elles seules 55 % des vies animales. Avec une augmentation respective de 11 % et 21 %, l’Allemagne et le Royaume-Uni talonnent désormais la France qui, malgré une stabilisation du nombre d’animaux utilisés, conserve la première place de ce macabre palmarès avec 2 328 380 animaux. Ce chiffre est toutefois à comparer avec précaution étant donné que la France est le seul pays parmi les 27 à avoir communiqué des statistiques pour l’année 2007 et non 2008 comme demandé.

Comme pour l’ensemble des pays, la recherche française utilise principalement des rongeurs mais le nombre d’oiseaux a doublé et celui des poissons a augmenté de 15 %. Les chats, les chiens et les primates font aussi partie des animaux testés et ils sont les seuls en France, avec les lapins, à servir à plusieurs expériences successives. Deux autres chiffres inquiétants méritent d’être signalés : le premier concerne le nombre d’animaux utilisés pour des expériences non identifiées, dites « autres », qui s’élève à 11,2 %, soit la 4e position en termes de nature d’expérience. Le second se rapporte au nombre de centres d’expérimentation animale qui enregistre une baisse significative : 450 laboratoires recensés, soit – 900 depuis les années 90, alors que le nombre d’animaux ne diminue pas. Cela tend à prouver que la concentration n’a aucun effet ni sur la mutualisation des données ni pour la mise en commun de moyens pour le développement de méthodes alternatives.

Alors qu’en 2002 une baisse de l’utilisation des animaux s’amorçait, 2008 marque une reprise. Des animaux qui étaient autrefois utilisés en petit nombre sont désormais les cibles des laboratoires, comme les furets, les chevaux, les ânes ou les chèvres. Loin d’atteindre les chiffres vertigineux des cadors de l’expérimentation animale, certains pays très modérés ont, en trois ans, augmenté de façon notable le nombre d’animaux utilisés. One Voice, en sa qualité de représentant de la coalition européenne pour la fin de l’expérimentation animale (ECEAE), déplore ces tristes résultats et dénonce une réelle absence de volonté politique en matière de recherche moderne et éthique. L’association reste déterminée à poursuivre le combat pour une recherche respectueuse du vivant et une législation qui protège véritablement les animaux.

Source One Voice le 11/10/2010

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Qu'est-ce que le Médiator ?


Le médiator est un médicament testé sur des animaux qui, hélas, se révèle dangereux pour la santé humaine. Il serait temps que chercheurs et compagnie réfléchissent au sort de ces animaux sacrifiés soit disant pour aider la science... mais morts ou torturés pour rien... puisque inadapté, si l'on en croit les scandales autour du Médiator, à la santé humaine... Encore une fois...


Un an après son interdiction, le Mediator fait scandale : il serait à l’origine de la mort de 500, voire 1 000 patients. Une fois encore, One Voice déplore l’utilisation de l’expérimentation animale pour la mise au point de médicaments destinés à l’humain.

Après l’Isoméride, le TGN 1412, le Cérebrex, le Vioxx… le Mediator vient agrandir la longue liste des médicaments entraînant la mort de ceux qu’ils sont censés soigner. Destiné aux diabétiques et très largement prescrit à des patients en surpoids pour ses facultés amaigrissantes, le Mediator est aujourd’hui mis en cause dans une étude menée par le docteur Irène Frachon depuis 2006. Le médicament serait à l’origine de graves effets secondaires favorisant les maladies des valves cardiaques et de l’hypertension pulmonaire pouvant entraîner la mort.

La suiteICI

Source : One Voice (23/11/2010)

Autre article concernant le Médiator :

Le nouveau ministre de la Santé Xavier Bertrand recommande à tous les patients ayant prix ce médicament de consulter leur médecin traitant.

Entre 1976 et 2009, plus de 500 patients seraient morts en France d'avoir pris du Mediator. Et plus de 3500 auraient été hospitalisées pour des lésions des valves cardiaques. Ces chiffres sont issus d'une nouvelle analyse que Le Figaro s'est procurée et dont les résultats ont été présentés ce lundi après-midi lors d'une réunion extraordinaire de pharmacovigilance à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Ce document insiste sur le fait que cette estimation de mortalité est «a minima». Il confirme et précise les informations du Figaro du 14 octobre dernier. Mais des formes bénignes auraient également concerné des dizaines de milliers de patients.

Dans ce contexte, l'Afssaps a recommandé mardi aux patients ayant pris du Mediator pendant au moins trois mois entre 2006 et 2009 de consulter leur médecin traitant. Il s'agit de vérifier si les patients montrent un «symptôme ou signe évocateur d'une atteinte valvulaire», précise l'Afssaps. Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand va plus loin en recommandant à tous ceux qui ont pris du Mediator de consulter leur médecin traitant, et tout particulièrement à ceux «qui en ont pris pendant trois mois au cours des 4 dernières années». L'Assurance-maladie devrait contacter chacun des patients concernés.

Et d'ajouter : «Si d'aventure, sur certains sites internet il y en avait, ce n'est pas un médicament qu'il convient aujourd'hui d'utiliser». Le ministre s'est également exprimé sur ce sujet lors des Questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
La vidéo ci-dessous vous donnera davantage de précision à ce sujet : (01/12/2010)



Source le Figaro (01/12/2010)

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Qu'est-ce qu'une valvulopathie ?



A savoir : seuls les patients ayant pris le Mediator pendant plus de trois mois ont un risque accru de valvulopathie.

Les valves cardiaques sont des tissus fins et élastiques séparant dans le cœur les oreillettes des ventricules. Dans le cas d'une insuffisance valvulaire, le ventricule gauche doit fournir un travail important pour maintenir un débit sanguin identique. Il se dilate et se fatigue.

Selon les statistiques de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, des milliers de personnes auraient souffert d'une lésion des valves cardiaques consécutives à la prise de Mediator, lésions de gravité variable, bénignes dans la majorité des cas, potentiellement très graves dans d'autres. «Selon une méta-analyse américaine publiée en 2002 et portant sur les effets de médicaments dérivés de la fenfluramine (dont le Mediator est proche), une personne sur huit ayant pris un des médicaments de cette famille présenterait une atteinte des valves cardiaques», explique le docteur Georges Chiche (cardiologue à Marseille). De quoi s'agit-il exactement? Quels sont les risques? Les valves cardiaques sont des tissus fins et élastiques séparant dans le cœur les oreillettes des ventricules (celle séparant l'oreillette du ventricule gauche est la valve mitrale) ou séparant les ventricules des grosses artères qui en partent (celle séparant le ventricule gauche de l'aorte est la valve aortique).

«Chez certaines personnes, le Mediator aurait eu pour effet de rendre rigides et dures les valves aortiques ou mitrales le plus souvent. Elles deviennent alors fibreuses, perdent leur souplesse, décrit le docteur Chiche. Elles ne sont plus capables de se fermer correctement.» Elles présentent alors «une insuffisance valvulaire». Le ventricule gauche est obligé de fournir un travail important pour maintenir un débit sanguin identique. Il va se dilater, se fatiguer. Lorsque l'insuffisance valvulaire est minime, elle est asymptomatique. Sinon, elle peut se traduire par une insuffisance cardiaque avec essoufflement, œdèmes…

«Quand je vois des malades avec atteintes valvulaires, je les interroge désormais systématiquement pour savoir s'ils ont pris du Mediator ou d'autres médicaments de la même famille», poursuit le docteur Chiche, un des premiers en France à avoir fait le lien entre Mediator et ces maladies cardiaques en 1999. Le diagnostic est suspecté sur des signes cliniques et sur l'auscultation qui permet - parfois - d'entendre un souffle. Mais c'est l'échographie cardiaque qui va permettre le diagnostic en visualisant les lésions et en évaluant leur importance et le retentissement sur le patient.

Surveillance régulière


Pour les formes minimes, une simple surveillance suffit. Dans d'autres cas, un traitement médicamenteux peut être nécessaire (bêtabloquants, inhibiteur de l'enzyme de conversion, diurétiques). Dans les formes graves, un traitement chirurgical s'avère indispensable. «Après l'arrêt des médicaments qui favorisent ces maladies, les lésions valvulaires se stabilisent spontanément», note le docteur Chiche.

Certaines précautions sont nécessaires pour les patients souffrant de valvulopathie. D'abord une surveillance régulière pour mesurer l'évolution. Mais, surtout, il est nécessaire de mettre en œuvre un traitement par antibiotiques avant tout soin dentaire, pour éviter le risque d'endocardite.


Source le Figaro (Martine Perez) 25/11/2010

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