Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

Et si on parlait recyclage... ?

Messages recommandés

Les sites de récup' profitent de la crise


C'est pratique, éco-responsable et entièrement gratuit : la récup' de proximité profite à plein de la crise économique actuelle grâce à internet, encourageant à multiplier les gestes solidaires pour la planète.

"A l'origine je voulais surtout lancer une initiative de développement durable et puis il y a eu un côté social qui s'est greffé dessus", raconte à l'AFP Olivier Nass, 37 ans, inventeur du site donnons.org avec 550.000 objets donnés en un peu plus de trois ans.

Basé sur le principe des petites annonces, son site propose aux internautes une quarantaine de catégories d'objets, accessoires, matériels et outils en tous genres pour s'équiper, dépanner, changer de décoration intérieure ou enrichir une collection pour zéro euro.

Seule obligation : le preneur doit se déplacer chez le donneur. Les dons d'animaux et d'aliments notamment sont exclus.

"Il n'y a aucun frais de port chez nous, on veut privilégier les relations de proximité et la réduction des émissions de CO2 pour les déplacements", souligne Olivier Nass, développeur de sites web.

Plus de 60.000 visiteurs consultent quotidiennement son site.

Présent sur ce créneau depuis avril seulement, co-recyclage.com de Thomas Duclos Chanteaud, veut avant tout "mettre en rapport de manière simple et pratique deux personnes qui veulent recycler" sur le principe "je donne, tu prends et ensemble nous recyclons".

"Celui qui prend, par exemple un canapé, n'en achètera pas un neuf et n'augmentera pas son bilan carbone, celui qui s'en débarrasse ne le mettra pas à la déchetterie où il sera sans doute incinéré", explique-t-il à l'AFP.

Actuellement chaque ménage produit 391 kilos de déchets par an, deux fois plus qu'il y a 40 ans, selon les statistiques officielles. Sans oublier la taxe d'enlèvement des ordures qui coûte plus d'un milliard annuellement aux contribuables.

Avant d'être mises en ligne, les offres sont contrôlées par les opérateurs des sites pour éviter les abus.

"Moins d'un don sur 1.000 pose problème", indique Olivier Nass. Il se souvient d'un gendarme signalant qu'un ex-mari s'était permis de mettre une fausse annonce de don de la voiture de son ex-épouse avec le compte email de celle-ci dont il connaissait le mot de passe.

"Et puis donnons.org est devenu une bouée de secours pour un grand nombre de gens qui n'ont pas de quoi s'équiper ou s'habiller et peuvent ainsi dépenser leur argent pour le loyer", souligne-t-il.

Début août les vêtements tenaient le haut du palmarès sur son site, suivis par le mobilier, le matériel hi-fi et vidéo et les livres.

Sur le livre d'or Dalmar écrivait le 1er août: "réutiliser les objets c'est humain, solidaire et cela permettra de ralentir la surconsommation."

Basé sur le modèle du covoiturage, e-loue, une plate-forme de location entre particuliers, s'inscrit, elle, dans la nouvelle tendance d'une économie de fonctionnalité. "Les gens commencent clairement à prendre conscience que l'usage c'est plus important que la possession", précise à l'AFP Alexandre Woog co-auteur du site qui loue avions, autos, bijoux, engins de chantier, sac à main ou résidences secondaires.

"Depuis le début de la baisse du CAC40, environ depuis 15 jours, nous connaissons une hausse très significative du nombre de locations sur notre site", ajoute-t-il.

Un logiciel avec une version pro de cette plate-forme est depuis peu proposée aux entreprises et collectivités locales. "Vous allez pouvoir louer une perceuse à l'un de vos collaborateurs pour le week-end, il y a là un côté confiance et proximité, et écologique très important" conclut-il.

Sciences et Avenir 12/08/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
TerraCycle s'attaque aux fournitures scolaires


A l'approche de la rentrée scolaire, la société TerraCycle lance en partenariat avec la marque Bic une opération de recyclage des fournitures scolaires. Grâce à la Brigade des stylos et des instruments d’écriture, TerraCycle entend faciliter la collecte de ces outils quotidiennement utilisés.

A quelques jours de la rentrée scolaire, la société TerraCycle a crée en partenariat avec Bic la Brigade des instruments d'écriture. Comme elle l'explique sur son site Internet, cette opération vise à faciliter la collecte et le recyclage des fournitures scolaires comme les stylos à bille, les feutres, les porte-mines, les correcteurs, ou encore les surligneurs, qui peuvent tous être récupérés.
Tout le monde peut rejoindre cette brigade de collecte. TerraCycle invite les volontaires à en créer une dans leur école, leur université ou leur entreprise. En quelques clics sur le site de TerraCycle, une nouvelle brigade peut être créée. Une fois cette première démarche réalisée, les bénévoles n'auront plus qu'à installer un carton dans lequel les divers instruments d’écriture usagés, à l'exception des crayons à papier, pourront être déposés. Ce carton, la société UPS viendra ensuite le récupérer.
A noter que pour chaque instrument d’écriture collecté, un don de 0,02 euros sera reversé à une association ou à un établissement scolaire préalablement choisi par les bénévoles. Plusieurs organismes, comme L’enfant@hôpital ou Planète Urgence, sont recommandés par TerraCycle et Bic. A ce jour, la brigade compte déjà plus de 268.000 membres actifs.



Maxisciences 28/08/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Une campagne ultra-écolo pour sensibiliser au recyclage



En Hongrie, l’agence Akció 360 et le WWF (World wildlife fund) ont réalisé une des campagnes de sensibilisation à la consommation de papier la plus écolo au monde, relaye Neo-Planet.com. Ils sont parvenus à sensibiliser près de 290.000 personnes en utilisant un seul et unique prospectus.

C’est une idée originale qu'a mise en pratique le Fonds mondial pour la nature (WWF) en Hongrie avec l'aide de l'agence de Akcio 360. Pour sensibiliser les gens à la consommation de papier et au recyclage, l'organisation a réussi à utiliser le moins de papier possible : un seul et unique prospectus. On pourrait croire que cette campagne s'est ainsi révélée peu efficace, mais pas du tout. Elle a permis de toucher près de 290.000 personnes, révèle le site Neo planète.

Comment le WWF a t-il réussi un tel exploit ? Le secret de cette campagne réside en partie dans l'intervention de deux volontaires déguisés en pandas pour l’occasion. En effet, ceux-ci se sont rendus dans un centre commercial et ont appliqué le principe de la limitation de consommation de papier, tout simplement en passant le flyer de main en main. Pour cela, l'un des deux pandas s'est placé au pied d’un escalator et distribuait l’unique flyer aux visiteurs qui, le temps de la montée de l’escalator, prenaient connaissance de l’objet de la campagne. Arrivés en haut, le second panda récupérait le flyer et le proposait à quelqu’un d’autre, qui le consultait durant la descente de l'escalator et ainsi de suite.

1 feuille + 1 vidéo = 285.142 écolos

Bien sûr, sensibiliser le plus grand nombre avec un prospectus et deux volontaires prendrait beaucoup plus de temps. C'est pourquoi le WWF a également réalisé une vidéo de cette campagne afin de poursuivre la sensibilisation au recyclage. Ainsi, en seulement deux semaines, le prospectus (aidé de la vidéo) a pu sensibiliser 285.142 personnes. Et un peu plus chaque jour alors que la vidéo continue de circuler sur la Toile.

Justement, découvrez en vidéo cette campagne écolo des plus écolos réalisée par le WWF en cliquant ci-dessous :

http://www.maxisciences.com/campagne-de-sensibilisation/recyclage-l-039-originale-et-ultra-ecolo-campagne-de-sensibilisation-du-wwf_art16491.html



Maxisciences 23/08/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
En 2011, quelque 32,5 millions d'appareils électriques ont été recyclés, à près de 80%, par l'éco-organisme Eco-systèmes chargé de la collecte et la valorisation de ce type de déchets. Grâce à ce recyclage, ce sont 298.000 barils de pétrole brut qui ont été économisés l'année dernière.

Eco-systèmes, l'organisme à but non lucratif chargé de la collecte et la valorisation des appareils électriques et électroniques, vient de publier son bilan de l'année 2011 en matière de développement durable. Dans un communiqué, il annonce avoir recyclé l'année dernière quelque 32,5 millions d'appareils, à 80%, et souligne l'impact de cette valorisation sur la préservation des ressources naturelles.

"Le recyclage et la valorisation de tous les appareils électriques et électroniques, allant du plus petit téléphone au plus gros réfrigérateur, se traduisent par des résultats concrets à l'échelle du développement durable" affirme l'organisme. Les millions d'appareils pris en charge l'année dernière par Eco-systèmes ont ainsi permis d'économiser 298.000 barils de pétrole brut. Une quantité qui représente l'équivalent de 447.000 pleins de carburant d'un véhicule, tandis que l'émission de quelque 188.000 tonnes de CO2 a également pu être évitée, précise le communiqué.

Eco-systèmes indique en outre avoir extrait 134.000 tonnes de ferrailles des appareils qui ont été collectés. Une production de fer recyclée qui a permis de réaliser une économie équivalente à la consommation énergétique de 4.100 ménages sur un an. Cette énergie aurait été dépensée par une production puisant dans les minerais, souligne l'éco-organisme avant d'expliquer ce que deviennent toutes ces matières recyclées.

Nous les retrouvons dans notre quotidien, indique-t-il. L'aluminium, par exemple, est utilisé dans la fabrication de pièces automobiles, à l'instar des plastiques qui peuvent être transformés en pièces cachées. Les métaux ferreux, eux, deviennent essentiellement des armatures métalliques pour la construction, tandis que le verre extrait des tubes cathodiques permet de fabriquer de nouveaux tubes mais aussi des matériaux abrasifs ou être utilisés dans la conception de certains matériaux de construction et céramiques.

En outre, en recyclant les DEEE (déchets d'équipements électriques et électroniques), éco-systèmes extrait et neutralise les substances dangereuses qu'ils contiennent. Plus de 490 tonnes de condensateurs, qui peuvent renfermer des PCB polluants, ont ainsi été neutralisés, de même que 410 tonnes de gaz CFC. Ceux-ci étaient utilisés dans l'isolation des réfrigérateurs et congélateurs avant d'être interdits en 1994 en raison de leur contribution à la destruction de la couche d'ozone et au réchauffement climatique.

Enfin, Eco-système travaille avec les associations Emmaüs et Envie, grâce auxquelles 450 appareils ont pu être réemployés après s'être vu offrir une seconde jeunesse.



Maxisciences 07/07/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'Assemblée nationale a voté mercredi à l'unanimité la ratification d'une convention internationale réglementant le démantèlement des navires hors d'usage, conclue à Hong-Kong en mai 2009, mais dont l'entrée en vigueur ne sera possible que dans plusieurs années.

Plus de 1.000 grands navires âgés, tels que des navires-citernes ou des porte-conteneurs, sont recyclés chaque année dans le monde pour leur ferraille. Mais beaucoup se retrouvent sur des plages de pays d'Asie du Sud, dans des conditions désastreuses pour l'environnement et la santé des travailleurs concernés, comme l'a illustré l'odyssée du porte-avions français Clemenceau en 2003.

La convention impose notamment aux armateurs de fournir aux chantiers de démantèlement une liste des matériaux dangereux contenus dans le navire, avant qu'il ne soit détruit, et prévoit des inspections et des sanctions en cas de violation de ces dispositions.

Si le Sénat vote à son tour le texte à l'automne, la France sera le premier pays dont le Parlement aura ratifié cette "convention pour le recyclage sûr et économiquement rationnel des navires", adoptée il y a trois ans lors d'une conférence réunissant 66 pays mais signée pour le moment par seulement cinq gouvernements (France, Italie, Pays-Bas, Turquie, Saint-Christophe-et-Nieves).

Or elle ne pourra entrer en vigueur que deux ans après avoir été ratifiée par au moins 15 Etats, représentant au moins 40% de la flotte mondiale de commerce et 3% des capacités de recyclage.

"Nous sommes très loin d'une application de cette convention", sans doute pas avant 2020, ont regretté, à l'instar du rapporteur du texte, l'écologiste Noël Mamère, les orateurs de tous les groupes politiques, qui se sont prononcés, sans illusion, pour sa ratification.

La Commission européenne a émis en mars des propositions visant à accélérer la mise en oeuvre de la Convention par l'UE.



sciences et avenir 26/07/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Avis aux guitaristes: ne jetez plus vos cordes cassées ou usagées! A l'initiative d'une jeune association, des studios et des magasins de musique les collectent désormais partout en France pour récupérer les métaux qui les composent, tel le nickel.

"On ne peut pas se permettre de jeter du nickel à la poubelle alors que dans 60 ans il n'y en aura plus", glisse à l'AFP Cédric Breuze, "guitariste depuis 25 ans" et président, à 34 ans, de Music Solidarity, association née début 2012 (www.musicsolidarity.com).

Son but? Donner une seconde vie aux métaux composant les cordes de guitares, basses, violons ou pianos pour lutter, à son niveau, contre le gaspillage et financer, par la revente des métaux, l'envoi d'instruments vers l'Afrique.

Lancée pianissimo il y a quelques mois, l'initiative monte doucement en gamme avec désormais près de 80 points de collecte partout en France: studios de répétition, écoles de musique, MJC, magasins de musique, etc.

"Je lui ai récemment envoyé un premier colis d'une dizaine de kilos", se réjouit Tom Marceau, luthier près de Rennes, qui lui réserve désormais les cordes et autres pièces métalliques qu'il portait avant en déchetterie.

Chez Star's Music, grand magasin spécialisé parisien, une affiche sensibilise les clients depuis quelques mois aux caisses. "Pour le moment, il n'y a pas encore beaucoup de gens qui viennent rapporter les cordes usagées, on récupère principalement les cordes usagées du magasin. Mais si cela peut inciter les gens, ce serait stupide de ne pas le faire", souligne le directeur Davy Dupré.

Reste à mettre en place le recyclage effectif des métaux récupérés. L'association souligne avoir trouvé une "société spécialisée dans le traitement des métaux précieux", comme l'or, contenus dans les cartes mères des téléphones portables ou des ordinateurs.

Plus des trois quarts des cordes de guitares électriques sont constituées d'une "âme" en acier entourée d'un filetage en nickel, explique Cédric Breuze. D'autres métaux sont aussi dans son viseur, comme le tungstène présent dans des cordes de violons ou le cuivre présent dans celles de pianos.

L'association collecte aussi des cymbales cassées de batteries, faites en bronze (alliage de cuivre et d'étain) et contenant parfois de l'argent. Pour certains métaux, comme le nickel, améliorer le recyclage est crucial: les réserves mondiales sont évaluées à 40 à 60 ans de production.

"On voit le temps que cela a pris pour les cartons ou le verre dans la vie de tous les jours. Ca va être long...", craint Guillaume Sciota, directeur commercial de Guitar Shop, magasin bordelais associé au projet.

"La grosse problématique pour que mon association vive, c'est de savoir quel volume de cordes va être nécessaire" pour couvrir les frais de fonctionnement, reconnaît de son côté Cédric Breuze, rappelant que le nickel peut être réutilisé pour faire des piles rechargeables, des horloges ou des fourchettes. A la bourse des métaux de Londres (LME), le nickel se négocie actuellement autour de 16.000 dollars la tonne.

"Je ne sais pas si mon projet est économiquement viable, mais je sais que c'est bon pour la planète...", ajoute le "patron" de Music Solidarity qui profite des festivals d'été pour se faire connaître du milieu musical.

Aux Eurockéennes, il a collecté les cordes du groupe The Cure et a reçu une promesse d'engagement du chanteur Hubert-Félix Thiefaine.

De vendredi à dimanche, il poursuit sa "tournée" de promotion au festival Reggae Sun Ska, en Gironde.




Sciences et Avenir 01/08/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
PARIS (AFP) - Le groupe de distribution Auchan a annoncé mercredi la mise en place dans le Nord/Pas-de-Calais de sa première filière régionale de transformation de ses déchets plastiques, afin de produire des sacs de caisse 100% recyclés.

Cette démarche, "une première en France" selon le distributeur, permettra de réduire de 60% les émissions de CO2 et d'"au moins 80%" l'utilisation de matières premières fossiles dans la fabrication des sacs de caisse.

Grâce à un partenariat avec la société T.T.PLAST, une PME basée à Lens (Pas-de-Calais), le groupe Auchan entend ainsi valoriser l'ensemble des déchets plastiques produits dans l'ensemble de ses magasins.

Concrètement, les salariés de 12 hypermarchés Auchan du Nord/Pas-de-Calais et de 70 supermarchés Simply Market de la région, de Picardie, de Normandie et du nord de l'Ile-de-France, préalablement formés, seront chargés de trier les déchets produits dans les magasins, afin de collecter le plastique nécessaire à la production des futurs sacs recyclés.

Les déchets seront ensuite transportés dans un centre de tri pour séparer le plastique de couleur du plastique transparent. C'est ce dernier qui sera récupéré par T.T.Plast, afin d'être nettoyé, broyé et séché, avant d'être réduit en granules. Ces granules serviront ensuite à créer des rouleaux de films plastiques dans lesquels les nouveaux sacs seront découpés.

Une tonne de déchets plastiques souples permettront de créer ainsi 40.000 nouveaux sacs plastiques, qui seront ensuite commercialisés dans tous les magasins Auchan et Simply Market français au prix de 4 centimes d'euro.

Le partenariat avec T.T.Plast a déjà permis de créer 15 nouveaux emplois dans le bassin minier, et "à terme, 35 personnes pourraient être embauchés", fait valoir Auchan dans un communiqué.

"Ce projet correspond à notre souhait de développer des relations économiques de long terme avec nos fournisseurs (...) pour favoriser le développement économique régional (...) et à notre engagement pour le discount responsable auprès de nos clients", a déclaré mercredi Vincent Mignot, directeur général d'Auchan France, lors de la présentation du dispositif.

Il correspond également "à la volonté de notre entreprise de réduire son empreinte écologique", a-t-il ajouté. Auchan a ainsi déjà "réussi à atteindre un taux de valorisation de ses déchets de 92%, contre 54% en 2006", a conclu M. Mignot.


----->Il y a tout de même une chose que je regrette personnellement dans cette démarche, louable au demeurant... L'absence d'un dispositif en aval des caisses pour que les clients puissent se débarrasser du surplus d'emballage encombrant et inutile. Bien sûr, il faudrait pouvoir disposer de "containers" pour les emballages carton / papier et un autre pour les plastiques... Ceci vaut pour tous les hypermarches et supérettes.

Par ailleurs, pourquoi la marque, afin d'aller jusqu'au bout de sa démarche n'encouragerait-elle pas ses clients à ramener les emballages plastique dans ses magasins... Pas besoin de beaucoup de moyens : un container ou (local spécifique pour stockage) suffirait... et renvoi en central par le même camion (ou moyen) de livraison...
... Et peu importe si les emballages proviennent d'ailleurs... Puisque cela fournira davantage de "matière première" et donc un peu plus d'embauches à la clef...


SCIENCES ET AVENIR 31/10/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
PARIS - Les industriels de l'automobile ont signé vendredi un accord pour améliorer la valorisation des pneus usagés, permettant de diminuer leur coût de revient pour les producteurs de pneus mais aussi les automobilistes.

Cet accord doit amener la normalisation des produits issus du recyclage, et un effort appuyé en recherche et développement pour de nouveaux débouchés, a déclaré Patrick Blain, le président du Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) lors d'une conférence de presse vendredi.

L'accord vise essentiellement à clarifier le rôle de chacun dans la filière du recyclage.

Chaque année, 40 millions de pneus usés, 298.000 tonnes en 2011, arrivent en fin de vie en France. Pour que ces pneus ne s'entassent pas dans des décharges sauvages ou dans des entrepôts de garagistes, entraînant des risques environnementaux, les producteurs de pneus (constructeurs automobiles et manufacturiers de pneumatiques) sont responsables de leur recyclage depuis un décret de 2002. Pour cela, un système de traçabilité a été mis en place pour chaque pneu mis en circulation en France.

L'accord prévoit que les constructeurs automobiles seront en charge du coût du recyclage des pneus usagés des véhicules hors d'usage, soit quelque 50.000 tonnes de pneus par an. Les fabricants de pneus ont, eux, la responsabilité du recyclage des pneus de remplacement, c'est-à-dire des pneus d'occasion.

L'accord, signé avec Aliapur, le principal organisme de recyclage - mis en place par Michelin, Continental, Bridgestone, Goodyear Dunlop, Kléber et Pirelli - prévoit également la poursuite de la professionnalisation de la filière, avec la création de diplômes spécialisants.

Un diplôme reconnu par l'Etat a déjà été mis en place pour les collecteurs, qui récupèrent et trient les pneus, et récupèrent ceux qui sont encore utilisables. Un sixième des pneus que nous collectons peuvent être réutilisés d'occasion, explique ainsi Eric Fabiew, le directeur général d'Aliapur. A partir de 2013, un diplôme pour les chauffeurs collecteurs va aussi être créé.

Par ailleurs, les industriels veulent développer la recherche et développement, afin de mieux valoriser les pneus usagés et rentabiliser la filière. Actuellement, les pneus sont broyés, et 45% des broyats produits sont utilisés dans la cimenterie, indique Eric Fabiew. C'est dommage, car il y a beaucoup d'autres opportunités, commente-t-il. Ces broyats peuvent ainsi être utilisés dans la fabrication de roulettes de caddies, ou pour les sols souples des aires de jeux. Ils pourraient même servir pour la conception de parties automobiles. On peut imaginer qu'à l'issue du partenariat, 60 à 70% des granulats auraient une voie de valorisation, estime M. Fabiew.

La recherche accrue permettrait, selon les industriels, de voir le coût du recyclage diminuer: il est ainsi déjà passé de 2,20 euros par pneu à 1,35 euro (Eco-taxe). A la clé, un coût moindre répercuté également pour les automobilistes.

Cet accord a été signé par la grande majorité des constructeurs automobiles français et étrangers installés en France. A terme, les industriels espèrent fédérer l'ensemble du secteur.



ROMANDIE.COM 9/11/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
PARIS - Le réseau associatif des ateliers de récupération et de réparation L'heureux cyclage, présent dans une cinquantaine de villes, appelle à rapporter les vélos usés et plaide, à l'occasion de la semaine européenne de la réduction des déchets, pour la mise en place d'une véritable filière.

Il est possible qu'un vélo entier soit jeté en déchetterie simplement parce que la chambre à air est crevée, regrette Baptiste Guyomard de l'atelier Dynamo à Nancy, où plus de 1.000 vélos sont collectés par an.

Selon Elodie Chabert du réseau L'heureux cyclage, sur dix vélos récupérés, sept pourront avoir une seconde vie. Pour éviter que ces deux-roues finissent dans des décharges, les ateliers du réseau les réparent et les revendent à des prix modiques. S'ils sont irréparables, les pièces détachées sont récupérées.

Du 17 au 25 novembre, semaine européenne de la réduction des déchets, ces ateliers participatifs, animés par des salariés et des bénévoles, organisent une campagne Ne jetez plus vos vélos pour sensibiliser le public, mais aussi les collectivités locales pour qu'elles facilitent la récupération des vélos dans les déchetteries.

A Strasbourg, l'atelier Bretzselle a programmé, dans une ambiance festive, une nuit du démontage le 23 novembre pour constituer un stock de pièces détachées.

A Nantes, Vélocamps va organiser, outre ses classiques ateliers de réparation ouverts au public, des ateliers de recyclage de pièces comme les pneus ou les chambres à air et même des ateliers de création de vélos étranges (tall-bikes, tandem, etc.).

Le réseau L'heureux recyclage se fixe pour mission de promouvoir l'usage du vélo, la récupération et le recyclage.

Les premiers ateliers participatifs ont été lancés à Grenoble et Lyon en 1994, il y en avait moins d'une dizaine en 2006, mais aujourd'hui il y en a environ 70 en France, dont une cinquantaine affiliés à notre réseau, explique Elodie Chabert.

Il y a là un enjeu de structuration d'une filière, comme cela s'est fait par exemple pour les déchets électroménagers, ajoute la responsable de projet sur le réemploi des vélos.


ROMANDIE.COM 16/11/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
BANGKOK - Depuis des décennies, Nom Prom-on et son mari font les poubelles de Bangkok. Mais si par le passé ils trouvaient à peine de quoi survivre, un nouveau système d'échange des déchets recyclables contre de la nourriture leur a permis d'améliorer leur quotidien.

Quand nous avons faim, nous pouvons trouver des détritus à échanger contre du riz, du détergent, du savon et d'autres choses, explique la grand-mère de 61 ans, qui doit également nourrir ses petits-enfants.

Bouteilles, cannettes, papier... Nom et Rai se lèvent tôt pour être les premiers à dénicher les meilleurs déchets de la capitale thaïlandaise. Sur leur vieille moto à laquelle est attaché un chariot rempli d'ordures, ils se dirigent ensuite vers un magasin où l'argent n'a pas cours pour échanger leurs trouvailles contre des biens de première nécessité. Une boutique originale, mais aussi une coopérative créée par deux anciens fouilleurs de poubelles, Peerathorn Seniwong et sa femme Buarin.

Nous avons réfléchi à comment aider les pauvres, et nous avons pensé aux déchets. Toutes les maisons ont des déchets, explique Peerathorn. En vendant en gros à des usines de recyclage, la coopérative obtient de meilleurs prix. Et les profits sont redistribués à ses membres, sous forme d'assurance vie ou en les aidant à payer les factures médicales.

Désormais, quelque 800 personnes participent au système: 35 familles de fouilleurs d'ordures mais aussi des habitants de ce quartier de l'est de Bangkok qui ont entendu parler de la coopérative et viennent échanger leurs déchets.

Peerathorn, ancien garde de sécurité et moto-taxi, a eu cette idée après avoir vécu six années sous un pont d'autoroute. Parfois, nous devions acheter à crédit des choses comme la sauce de poisson ou le riz, se rappelle sa femme Buarin. Mais les gens nous regardaient de haut parce que nous sommes pauvres et ils se demandaient s'ils récupèreraient leur argent. Donc on a ouvert notre propre magasin.

Sauce de poisson, riz, oeufs, nouilles instantanées, dentifrice et lessive sont parmi les produits les plus demandés par les membres, explique Buarin, précisant que 20 à 30 personnes viennent au magasin chaque jour.

Au total, plusieurs centaines de milliers de Thaïlandais vivent des poubelles, gagnant 200 à 300 bahts par jour (4,90 à 7,35 euros), selon l'Institut d'emballage et de recyclage pour un environnement durable, qui forme les membres de la coopérative en matière d'hygiène et de tri.

Environ un quart des 15 millions de tonnes d'ordures produites chaque année dans le royaume est recyclé, et beaucoup plus grâce à ces petites mains qu'aux efforts de tri sélectif des consommateurs. Et la coopérative en a inspiré d'autres. L'Institut espère ainsi la création de quelque 80 magasins sans argent dans le pays d'ici fin 2013.

Le projet attire également l'attention de visiteurs du Japon, de Singapour ou du Mexique qui viennent voir comment le système fonctionne. Un succès qui reflète le changement des mentalités concernant les ordures, estime Gloyta Nathalang, directrice Communication et Environnement chez Tetra Pak Thaïlande, qui opère l'unique usine de recyclage d'emballages carton pour boissons du pays.

Recycler n'est plus un mot étrange. Tout le monde est conscient que le recyclage peut aider le monde d'une façon ou d'une autre. Donc les gens en sont conscients et veulent faire plus. Mais ce dont nous avons besoin maintenant, c'est de la mise en place d'un système, explique-t-elle.

Peerathorn, lui, est fier de ce qu'il a accompli depuis ses années dans la rue. La collecte des ordures lui a procuré un bon apport de revenu, assure-t-il. Et des horaires de travail flexibles. C'est mieux de travailler comme fouilleur de poubelles parce que je n'ai pas à être l'employé de quelqu'un. Personne ne me dit quoi faire.



ROMANDIE.COM 2/01/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
PARIS - Une cartouche d'imprimante usagée sur cinq a été collectée en 2011, avec des retours bien meilleurs pour les cartouches laser (45%) et les bidons (49%) que pour celles à jets d'encre (14%), selon Cart'Touch, un regroupement des 15 principaux fabricants.

En tonnage, les cartouches collectées en vue d'un tri et d'un éventuel recyclage ont représenté 43% des ventes, selon Cart'Touch qui représente 94% du marché français.

En 2011, ce sont 67,6 millions de cartouches (15.000 tonnes) qui ont été commercialisées en France, dont 63 millions par des fabricants réunis au sein de Cart'Touch pour améliorer la collecte et le recyclage de ces produits. La majeure partie de la collecte se fait aujourd'hui auprès des entreprises.

Une fois collectées, 64,5% des cartouches d'impression sont recyclées soit via une réutilisation (remplissage) ou une récupération des matières plastiques. Les membres de Cart'Touch visent un taux de réutilisation/recyclage de 85% en 2015.

Cart'Touch a indiqué avoir lancé fin 2012 en Languedoc-Roussillon une opération pilote de collecte mutualisée (multi-marques) de cartouches via le réseau de points de livraison Kiala (www.cart-touch.org).



ROMANDIE.COM 2/01/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
PARIS - Avec 4.270 tonnes collectées en 2012, soit quelque 35 millions d'ampoules usagées, le recyclage des néons, lampes à économies d'énergie et lampes LED progresse toujours en France, a indiqué mercredi Récylum, l'éco-organisme chargé de gérer la filière.

Ces ampoules sont recyclées pour le verre, les métaux (cuivre, aluminium) et les poudres fluorescentes des lampes fluocompactes contenant des minerais recherchés, les terres rares, utilisés en technologie de pointe (éoliennes, batteries de voitures électriques, ordinateurs).

On a collecté 4.270 tonnes de lampes usagées en 2012, soit une progression de 6% des tonnages. Dans beaucoup de pays, ils sont plutôt en baisse, ce qui montre que le geste de tri entre de plus en plus dans les habitudes des Français, se félicite le directeur général de Récylum, Hervé Grimaud.

Cela représente 36% des lampes considérées comme arrivant en fin de vie en 2012 (11.800 tonnes), soit un taux de collecte similaire à celui des piles usagées (36% en 2011 selon les données de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie).

Au total, 96% du poids des lampes usagées ainsi collectées est recyclé, explique Récylum, le reliquat étant constitué de plastiques mélangés, de colles et autres matières non réutilisables.

Quelque 19.000 points de collecte sont accessibles au public, dont 16.000 en magasins et 3.000 en déchetterie, rappelle l'éco-organisme qui collecte les ampoules depuis 2007.

Les ampoules à filament, progressivement retirées de la vente depuis 2009 en raison de leur mauvais rendement énergétique, ont été définitivement bannies des rayons fin 2012. Selon une estimation du cabinet Gfk, elles ne représentaient plus que 10% du chiffre d'affaires des ampoules grand public en France.

Le marché est désormais dominé par les halogènes (46%), qui ne se recyclent pas, devant les lampes à économie d'énergie (36%) et les lampes à diodes électroluminescentes (ou LED, 8%) selon cette étude de Gfk publiée fin 2011?.



ROMANDIE.COM 16/1/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Tom Szaky a lancé au Canada un programme de recyclage de mégots de cigarettes qui connaît un incroyable succès. Son entreprise TerraCycle s’apprête maintenant à exporter le modèle dans plusieurs pays européens.

Chaque année, des milliards de mégots sont jetés dans les poubelles voire pire, abandonnés dans les rues où ils mettent des années à disparaitre s'ils ne sont pas ramassés. Pourtant, ces déchets sont composés de substances toxiques capables de polluer l'environnement mais aussi de matériaux qui peuvent tout à fait être réutilisés. C'est justement l'idée qu'a eu TerraCycle, une entreprise américaine créée par un jeune entrepreneur, Tom Szaky, qui a mis en place un vaste programme de recyclage des mégots.

Lancé au Canada en mai, étendu depuis aux Etats-Unis et en Espagne le principe est simple : assurer la collecte des mégots et des cendres via des bénévoles, les transformer en plastique puis les réutiliser pour fabriquer de nouveaux produits tels que des cendriers ou... des fauteuils de jardin. Les bénévoles sont tous des adultes et ils récoltent les mégots qu’ils envoient à l'antenne nationale de TerraCycle, qui paye l'affranchissement. Une fois stérilisés et disséqués le tri est effectué : le papier et le tabac finiront en compost, l'acétate de cellulose (une matière plastique) constituant le filtre sera fondu et réutilisé pour faire toutes sortes de nouveaux produits qui seront à leur tour commercialisés.

Le comble c’est que "le programme, est payé par l'industrie du tabac", souligne Tom Szaky. "Quand nous sommes allés voir l'industrie du tabac, et leur avons montré le plastique que nous faisons à partir des mégots, ils n'en revenaient pas. Ils se sont engagés, et non seulement ils payent le programme, mais ils en font la promotion". C’est pour elle faire preuve de bonne volonté et surtout essayer de s’acheter une bonne conduite.

Le succès du recyclage de mégots est ainsi devenu phénoménal. "Nous avons récupéré très vite plus d'un million de cigarettes. Des organisations formidables ont assuré les ramassages", souligne Tom Szaky. "Dans les quatre prochains mois, le programme sera lancé en France, en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en Norvège, au Danemark, en Suède, en Finlande et peut-être au Mexique", poursuit-il. Pour se faire une idée, il faut savoir que "pour faire un cendrier, il faut de 1.000 à 2.000 mégots. Pour un fauteuil de jardin en plastique, probablement plus de 200.000".

Mais si les 1.000 à 2.000 milliards de mégots jetés chaque année dans le monde ont poussé Tom Szaky à se lancer dans leur recyclage, il a également eu d'autres idées. Les deux autres objectifs qu’il s’était fixé était le recyclage des chewing-gums et des couches usagées. Mission remplie en 2012 avec le programme de collecte des chewing-gums qui va être lancé au Brésil et celui des couches usagées, aux Etats-Unis.

Reste que TerraCycle n’en n’est pas à son coup d’essai puisque depuis dix ans elle s’est spécialisée dans le recyclage et le transcyclage, c'est-à-dire a transformation d’un objet en quelque chose de nouveau et de valeur supérieure. Elle traite aujourd’hui une soixantaine de déchets différents des bouteilles en plastique aux papiers de bonbons en passant par les brosses à dents, les claviers d’ordinateurs ou les stylos.

Et les bénévoles ne sont pas délaissés puisqu’ils reçoivent des points, qu'ils peuvent ensuite utiliser pour financer des projets d'école ou d'associations caritatives. Dans 22 pays, 35 millions de personnes, majoritairement des femmes et des enfants, s'inscrivent sur le site internet, choisissent leur produit, le collectent, et l'envoient à TerraCycle qui prend ensuite le relais.

La société emploie désormais une centaine de personnes dans le monde et espère s'étendre en 2013 à de nouveaux pays d'Europe de l'Est et d'Amérique latine. "Je veux régler tous les problèmes de déchets qui existent, affirme M. Szaky, et avant tout, les produits dont on pense qu'ils ne sont pas recyclables".


MAXISCIENCES 24/1/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
GALATI (Roumanie) - La société ne leur donnait aucun espoir: des hommes minés par le chômage, des enfants roms défavorisés. Mais en Roumanie, grâce à un programme unique de recyclage de déchets électroniques, chacun a retrouvé une chance.

Il s'est créé une chaîne d'énergies qui a donné des chances à tous, dit à l'AFP Elisabeta Lacatus, fondatrice de l'ONG Dincolo de tacere (Au-delà du silence) qui soutient de jeunes autistes et des enfants roms à Galati, ville des bords du Danube proche de l'Ukraine.

A Bucarest, l'association Ateliere fara frontiere (Ateliers sans frontières) est le premier maillon de la chaîne et collecte des ordinateurs jetés par des multinationales implantées en Roumanie dont Carrefour, Auchan, Apa Nova (Veolia), GDF Suez et Renault Dacia.

Avec la généralisation de l'usage des ordinateurs dans le monde, le volume des déchets électroniques est en croissance exponentielle, selon l'ONU. Or, ces déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) qui contiennent du PVC, des métaux lourds et d'autres substances chimiques peuvent être toxiques pour l'environnement et la santé.

L'Europe génère 10 millions de tonnes de DEEE par an, selon la Commission européenne. Cette dernière souhaite augmenter la collecte et le recyclage. Ateliers sans frontières apporte sa contribution en Roumanie en collectant plus de 100 tonnes par an.

Des personnes sans domicile fixe, au chômage ou handicapées remettent en état les ordinateurs. Elles bénéficient d'un salaire, d'un suivi psychologique et d'une aide pour trouver logement et formation. Une partie des composants est vendue à des firmes de recyclage, assurant un financement. Plus de 80 personnes ont été aidées depuis 2009. La moitié ont retrouvé un emploi stable ensuite dans d'autres entreprises.

Dans le deuxième pays le plus pauvre d'Europe, les ordinateurs remis en état reviennent à des écoles et associations. Ce projet d'économie solidaire qui a permis à 1380 ordinateurs d'être donnés en 2012 fait ainsi le lien entre deux mondes. elui d'entreprises pour qui les ordinateurs sont des objets ordinaires et le monde des enfants de l'école 15 Elena Cuza, dans un quartier historique de Galati en déshérence.

La plupart des enfants de notre école n'ont pas de jouets à la maison. Certaines familles n'ont ni électricité ni eau courante alors vous imaginez qu'ils n'ont pas non plus d'ordinateurs, raconte Nicolae Ciocan, professeur d'éducation physique qui se bat depuis 14 ans pour donner à ces élèves roms une chance de réussir. Tous les gens qui ont des préjugés et pensent que les Roms ne peuvent pas être éduqués se trompent. Chaque année, nous avons des enfants qui réussissent très bien, insiste-t-il. Mais ils arrivent à l'école avec des fardeaux plus lourds que les autres et doivent être soutenus, ajoute-t-il, rappelant la difficile situation économique des familles et le désintérêt des autorités.

Agés de près de dix ans, les ordinateurs de l'école 15 sont obsolètes et parfois irréparables en raison de leur vétusté. Une fracture numérique se dessine entre des enfants habitués aux ordinateurs et d'autres qui en sont privés. Mais des professeurs, des volontaires et Mme Lacatus veulent renverser la tendance.

Cette dernière a gagné auprès d'Ateliers plusieurs ordinateurs pour l'école et la coquette maisonnette où elle accueille les enfants pour du soutien scolaire et des séances informatique.

David, 10 ans, est un des bénéficiaires. Il dessine avec bonheur une maison grâce au logiciel Paint. Je n'ai pas d'ordinateur à la maison, explique ce passionné de mathématiques. Même situation pour Petrisor, 9 ans, élevé par des grand-parents aveugles et démunis. Mais à l'association, il manie agilement la souris pour dessiner un cerisier. Il ont une grande curiosité pour les ordinateurs qui sont à la fois un outil d'apprentissage et de jeux, dit M. Ciocan. Mère d'un fils autiste, Mme Lacatus veut se servir des ordinateurs pour aider à la communication des enfants souffrant de ce trouble.

A Bucarest, au début de la chaîne, Thalo Kitoka, 24 ans, sorti de la galère grâce au recyclage d'ordinateurs sourit: aujourd'hui, je me sens utile, mon travail veut dire quelque chose pour ces enfants.


ROMANDIE 13/2/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
PARIS - Le groupe de recyclage Paprec, le numéro un mondial des matériaux de construction Saint-Gobain et sa filiale Lapeyre ont annoncé vendredi s'être alliés pour créer une nouvelle filière de valorisation et de recyclage des fenêtres et menuiseries en France.

Les trois entreprises, qui envisageaient ce lancement depuis deux ans, ont signé un contrat de partenariat pour créer officiellement la première filière industrielle française de valorisation des fenêtres et autres menuiseries en fin de vie, ont-elles indiqué dans un communiqué commun.

Le PVC et l'aluminium seront transformés en matières premières secondaires et le bois sera réutilisé dans la fabrication d'aggloméré ou en production d'énergie, ont précisé les trois entreprises.

Le verre des fenêtres sera recyclé par Saint-Gobain Glass France pour la fabrication de verre plat, ou dans d'autres verres si la qualité est insuffisante.

Aujourd'hui, plusieurs dizaines de millions de menuiseries sont vendues chaque année en France pour le neuf et la rénovation, dont 10 millions de fenêtres, et pratiquement autant sont mises en décharges.

Aucune filière organisée de collecte et de valorisation industrielle n'existe aujourd'hui, à l'exception de quelques courageuses initiatives locales, ont souligné les trois entreprises.

Paprec a mis en place deux premières installations capables de séparer chacun des composants, avec une capacité de 12.000 tonnes/an, avec un objectif pour la première année fixé à 4.000 t. Quelque 90% d'une menuiserie ou d'une fenêtre sont recyclables, selon Paprec.

Cette nouvelle filière rejoint d'autres récemment lancées ou en cours de lancement, comme les matelas ou les meubles, et qui viennent compléter les filières de recyclage historique (papiers, emballages carton et plastiques...).



ROMANDIE 22/2/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
PARIS (AFP) - La France ne recycle que 57% des canettes, une performance à améliorer d'urgence dans la mesure où la production de l'aluminium, de plus en plus utilisé en Europe, est très polluante et consommatrice d'énergie, alerte lundi l'ONG les Amis de la Terre.

En France, "seuls 57% de l'aluminium d'emballage est recyclé alors qu'il est intégralement recyclable", écrit l'ONG dans un rapport sur le recyclage de l'aluminium en Europe.

Explication : les cannettes sont davantage consommées hors du domicile, et du coup, ne se retrouvent pas dans les poubelles de tri sélectif. "43% des canettes sont donc jetées avec les autres déchets ménagers et ne sont pas recyclées".

En 2010, le taux de recyclage des canettes en aluminium en Europe était de 75%, avec en tête du classement, l'Allemagne (96%) où une "consigne recyclage" est en place, la Suisse (91%), ou encore la Belgique (71%).

Le taux de recyclage de l'aluminium dans le bâtiment est bien meilleur en Europe, avec un taux allant de 92 à 98%.

Les Amis de la Terre "demandent la mise en place d'une consigne recyclage pour tous les emballages de boisson pour accroître les taux de collecte et de recyclage en France", et "une campagne de sensibilisation financée par les producteurs d'emballage".

Le recyclage de l'aluminium permet de réduire les effets nocifs pour l'environnement, comme la pollution de l'eau ou les émissions de CO2, recensés de l'extraction de la bauxite à sa transformation, souligne l'ONG.

Une tonne d'aluminium recyclée évite l'émission de neuf tonnes de CO2, principal gaz à effet de serre responsable du changement climatique, et le processus de recyclage de l'aluminium n'utilise que 5% de l'énergie utilisée pour son extraction et sa transformation, indique-t-elle.

En Europe, où sont importées environ 15 millions de tonnes de bauxite chaque année, la consommation d'aluminium a augmenté entre 1980 et 2008 de 14 kg à 22 kg par habitant.


SCIENCES ET AVENIR 12/3/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
PARIS - Le papier recyclé, réputé plus écologique car moins gourmand en eau et en énergie, peine toujours à convaincre les éditeurs qui, pour imprimer leurs livres, préfèrent le papier vierge, plus pour des raisons de coûts que pour des questions de qualité.

Chez Hachette Livre, premier éditeur français, le papier recyclé ne représente que 5% des près de 70.000 tonnes consommées, assez loin de l'objectif visé de 14%, témoigne le directeur développement durable du groupe, Ronald Blunden, à l'occasion du Salon du livre de Paris qui a débuté vendredi.

Globalement, le taux d'utilisation de papier recyclé en France plafonne à 12% dans le secteur du papier d'impression/écriture, comprenant l'édition, contre 40% dans les papiers d'hygiène ou 68% dans le papier presse, selon l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie). Une part relativement faible alors que le papier recyclé pourrait permettre d'alléger le poids écologique du livre papier.

Une analyse du cycle de vie d'un livre, réalisée par l'éditeur Terre vivante, estime que la fabrication de papier recyclé nécessite cinq fois moins d'eau que le papier issue de fibres vierges et 2,7 fois moins d'énergie dans sa fabrication. Le sujet fait toutefois encore débat, peu d'études existant et le recyclage du papier ne pouvant se faire qu'un certain nombres de fois.

Une chose est sûre, l'obstacle n'est pas technique. Il est possible de faire des livres de poche ou des guides de voyage qui soient comparables, en terme de texture, à un papier vierge, souligne-t-on chez Hachette Livre, qui privilégie en revanche (à 80%) le papier certifié, c'est-à-dire issu de forêts bénéficiant d'un label stipulant qu'elles sont gérées durablement.

Aux éditions La Plage, membre des éditeurs écolo-compatibles, 30% de la production est imprimée sur papier recyclé. Cela fait vingt ans qu'on imprime sur du papier recyclé, on n'a jamais eu de problèmes, assure son directeur Jean-Luc Ferrante, vice-président de la commission environnement du Syndicat national de l'édition (SNE).

Le choix a toutefois une conséquence économique car, contrairement à ce qu'on pourrait croire, le papier recyclé est plus cher: de 3 à 5% de plus, voir parfois jusqu'à 10 à 15%, selon M. Ferrante. Le surcoût de ce type de papier recyclé peut même atteindre 20 à 25%, pour Benoît Moreau, de l'Union nationale de l'imprimerie et de la communication (Unic). Une différence que rien ne justifie, selon lui, sur le plan technique mais qui est liée à la demande.

Certains éditeurs affirment que les prix sont tirés vers le haut par une forte demande asiatique pour le type de papier usagé concerné, c'est-à-dire les papiers blancs de bureau. Faux, rétorque Jean-Luc Petithuguenin, président du groupe de recyclage Paprec. La principale concurrence du papier écriture recyclé, ce ne sont pas les Chinois, mais les fabricants d'essuie-tout ou de papier toilettes..., explique-t-il, indiquant que ce secteur capte 70% des papiers bureau usagés.

L'explication est à 0% technique, mais 100% politique, ajoute-t-il au sujet du faible taux de papier recyclé dans les livres, plaidant pour une incitation venant des pouvoirs publics. Imaginez que l'Education nationale demande que tous les livres scolaires contiennent du papier recyclé, vous obtiendrez un effet d'entraînement et de réindustrialisation papetière, selon le patron de Paprec.

Réutiliser davantage de papiers usagés dans l'édition permettrait aussi de réduire toujours plus nos déchets en leur offrant de nouveaux débouchés: moins d'un papier usagé sur deux (47%) est aujourd'hui recyclé en France, soit très peu par rapport au potentiel, rappelle l'éco-organisme du secteur Ecofolio.


ROMANDIE 23/3/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
PARIS - La montagne de déchets d'ameublement produits chaque année - plus de 2 millions de tonnes - généralement enfouis ou incinérés, vont pouvoir avoir une seconde vie grâce à la création de filières de recyclage, financées à partir du 1er mai par une éco-contribution.

Comme dans d'autres filières de tri, la collecte et le traitement de ces meubles usagés ont été confiés à un éco-organisme, créé par les industriels du secteur à qui la loi impose de gérer leurs déchets. Cette nouvelle filière meubles était inscrite dans la loi Grenelle 2 de 2010.

Particularité: il a été décidé d'avoir deux éco-organismes, l'un pour la filière particuliers (Eco-Mobilier) et l'autre, Valdelia, pour les meubles des entreprises, collectivités (hôpitaux, écoles, etc.), magasins et cafés-hôtels-restaurants.

Certifiés depuis fin 2012, Eco-Mobilier et Valdelia oeuvrent depuis pour mobiliser tous les vendeurs de meubles, qui devront faire payer l'éco-contribution aux acheteurs avant de la reverser à l'éco-organisme ad hoc.

Les vendeurs ont tout intérêt à rejoindre au plus vite le système, le paiement de l'éco-contribution étant rétroactif au 1er mai quelle que soit la date d'adhésion. 60% du marché (des meubles professionnels) est dans la boucle aujourd'hui, nous visons près de 80% à la fin de l'année, précise Arnaud Humbert-Droz, directeur général de Valdelia.

Les éco-contributions iront de dizaines de centimes pour une chaise basique à une poignée d'euros pour les objets les plus lourds et les matelas.

La collecte, qui se fait directement chez le détenteur à partir de 2,4 tonnes et 20m3 ou dans des points d'apport volontaire que nous mettons en place, a débuté en mars, explique Arnaud Humbert-Droz. Le but est d'avoir en 2017 un point d'apport volontaire tous les 40 km, contre environ 400 km aujourd'hui.

A ce jour, 22 centres de tri ont été sélectionnés. Exemple: le site de Vert-le-Grand (Essonne) qui gère les déchets du sud de l'Ile-de-France. Nous traitons environ 70.000 tonnes de déchets secs (Ndlr: cartons, ferraille, plastiques, etc.) pour une capacité de 200.000 tonnes, nous avons donc de la marge, explique Marc Rajade, son directeur général.

L'économie sociale (Emmaüs etc) aura accès au gisement de meubles en bon état en vue d'une réutilisation, assure le patron de Valdelia.

Mais la grande partie sera recyclée: bois, plastique, métal seront au maximum transformés en "matières premières secondaires", c'est-à-dire vendus à des industriels et réintroduits dans un cycle de production.

Un objectif ambitieux a été fixé: atteindre d'ici fin 2017 un taux de recyclage de 75% des déchets d'ameublement des professionnels (600.000 tonnes). Le budget de Valdelia s'élève pour 2013 à 30 millions d'euros et devrait grimper à 100 millions en 2017. En 2013, une collecte de 87.000 tonnes est visée.

Pour les particuliers, la filière n'est pas encore opérationnelle mais les milliers de vendeurs de meubles - grandes enseignes ou indépendants - adhèrent peu à peu à Eco-Mobilier. En magasin, l'éco-contribution devra clairement être indiquée avec le prix de l'objet à partir théoriquement du 1er mai. La montée en charge va être progressive, affirme Dominique Mignon, directrice générale d'Eco-Mobilier, qui table sur un budget en rythme de croisière de 300 millions d'euros. Les discussions sont engagées avec les collectivités qui gèrent les 4.500 déchetteries. Il y aura désormais une benne meubles prenant tous les matériaux, y compris les matelas. Pour le tri, les choix des prestataires auront lieu en juillet et l'exploitation démarrera véritablement en septembre, prévoit Dominique Mignon.

L'objectif pour les particuliers est en 2017 un taux de recyclage/réutilisation de 45% sur un gisement d'1,7 million de tonnes (contre 25% aujourd'hui dont 3% dans l'économie sociale). En plus des 45% recyclés, 35% devront servir à produire de l'énergie (essentiellement le bois).

Pour Nicolas Garnier d'Amorce (collectivités), le défi, c'est la collecte: il faudra aller vers un système de récupération en magasin ou lors d'une livraison.

ROMANDIE 30/4/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Paris (AFP) - Les professionnels du traitement des déchets, regroupés au sein de la Fnade, ont plaidé mercredi en faveur d'un vaste plan pour développer l'industrie du recyclage, via la création de 60 nouveaux centres de tri en trois ans, avec le soutien de l'Etat.

La Fédération nationale des activités de dépollution et de l'environnement (Fnade) estime nécessaire de "repenser la place des déchets" qui sont "une ressource trop peu exploitée" et ce afin de bâtir une "réelle industrie du recyclage" produisant de nouvelles matières premières.

 Les professionnels du traitement des déchets, regroupés au sein de la Fnade, ont plaidé mercredi en faveur d'un vaste plan pour développer l'industrie du recyclage, via la création de 60 nouveaux centres de tri en trois ans, avec le soutien de l'Etat. (c) Afp

La Fnade propose un plan sur trois ans comprenant une baisse de 25% de la capacité de stockage des déchets pour orienter 4,5 millions de tonnes vers le tri, la construction de 60 nouveaux centres de tri représentant 1,2 milliard d'investissement et une aide à l'industrialisation autour des unités de production d'énergie thermique à partir de déchets. La baisse de la capacité d'enfouissement des déchets se ferait progressivement et par voie réglementaire.

Parallèlement à la construction de 60 nouvelles installations de tri, la Fnade demande que l'Etat subventionne chaque emploi pérenne créé dans ces centres à hauteur de 100.000 euros. Dans ce cadre, 2.400 créations d'emplois sont prévues.

Par ailleurs, la Fnade prévoit la création de 8.000 emplois dans la production d'énergie thermique. Cela impliquerait d'accompagner l'implantation, à proximité de ces centres de production, d'entreprises intéressées par un prix plus modéré pour leur alimentation énergétique. Le raccordement des collectivités devrait aussi être favorisé.

Lors de la présentation de ce plan, Michel Valade, le président de la Fnade, a estimé que "pour créér de l'économie circulaire, il faut avoir de la matière pour le faire". Or, toujours selon le président de la Fnade, "il y a un manque de flux constants dans les centres de tri", pour à la fois accroître la rentabilité des installations et être capable de garantir des volumes de matières premières recyclées aux industriels susceptibles de les acheter.

Selon la Fnade, les récents calculs du centre national des déchets montrent que le taux de recyclage de l'ensemble des déchets en France (ménagers et industriels) est de 51%, un chiffre revu à la hausse en raison de l'intégration des déchets recyclés et exportés qui n'étaient pas comptabilisés jusqu'ici.

En 2010, plus de 90 millions de tonnes de déchets ont été produites en France: 24 millions de tonnes sont enfouies, 7 millions de tonnes sont incinérées sans valorisation thermique, 13,3 millions de tonnes font l'objet d'une valorisation énergétique (incinération, méthanisation, etc.). Restent 46 millions de tonnes, dont près de 40 millions sont recyclées, 5,5 sont compostées et 0,8 tonne fait l'objet d'épandage.


SCIENCES ET AVENIR 11/9/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Bogota (AFP) - Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme: cela pourrait être l'adage de "Latin Latas", un groupe musical colombien qui recycle les déchets en instruments pour chanter des odes à l'environnement.

Durant ses balades en bicyclette, le luthier du groupe, David Castiblanco, repère les objets abandonnés, quand il ne sonde pas les décharges publiques, à la recherche de tout bibelot ou ustensile utiles. De préférence avec une jolie couleur "flashy"...

Un pied de lit, devenue l'ossature d'une guitare basse, une poignée de porte, des clés, des plaques vertes de composants électriques ou encore de vieux 33 tours noirs: tout est bon pour produire des sons.

 Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme: cela pourrait être l'adage de "Latin Latas", un groupe musical colombien qui recycle les déchets en instruments pour chanter des odes à l'environnement. (c) Afp

"La partie la plus importante pour nous, c'est le contenu. Les instruments sont des objets qui intriguent visuellement, qui ouvrent des portes, mais après ça, on a besoin des paroles et du message", explique à l'AFP Andrea Defrancisco, à la fois directrice musicale, chanteuse et bassiste du groupe.

Créé il y a deux ans, "Latin Latas", un nom insolite qui pourrait être traduit par "Boîtes de conserve latinos", répète dans un garage dans le centre de Bogota où trône l'inscription "100% recyclage". Son slogan: "Les ordures, cela n'existe pas".


 Un membre du groupe colombien "Latin Latas" joue de la guitare électrique pendant une répétition à Bogota, le 21 août 2013 (c) Afp 


Pour faire passer son attachement à la protection de l'environnement, dont le recyclage est l'une des facettes, ou encore la défense des animaux, le groupe colombien ne se limite pas à un genre musical.

Dans leur répertoire, on peut entendre la "chanson de l'animal libre" que les musiciens interprètent sur un rythme caribéen, le plus souvent déguisés en bêtes, et qui raconte l'histoire d'un chat errant adopté par une famille et d'un cheval côtoyant les voitures dans les rues de Bogota.




"Nous faisons du rock, du reggae, de la cumbia, de la pop, du funk. Et c'est très important pour nous: comme il existe plein de goûts différents, nous pouvons apporter notre message à de nombreux publics", souligne Andrea Defrancisco.

Parmi les merveilles instrumentales du groupe, un curieux trombone à coulisse fabriqué entre autres avec une hélice de machine à laver, une chope de bière, des accessoires de vélo et un pistolet à eau à canon double (visible sur la 1ère photo).


Mais la fierté de David Castiblanco qui déniche souvent sur internet des pistes pour son atelier de fabrication musical, c'est d'avoir réussi à recycler jusqu'à une machine de dialyse, utilisée dans les hôpitaux pour purifier le sang.

"Ce qui est génial avec ces instruments, c'est qu'ils ont une histoire. Quand quelqu'un achète un instrument neuf, l'histoire débute dans le magasin. En revanche, qui sait combien de personnes ont dormi dans ce lit ?", lance-t-il en exhibant avec orgueil la fameuse basse.

"Latin Latas" appartient à un collectif baptisé "Art et ordure", qui réunit dans la capitale colombienne une vingtaine de groupes utilisant des déchets recyclés pour confectionner des sacs, des jouets ou monter des spectacles.




"Le but, c'est que les gens se rendent compte que le recyclage d'ordures, ce n'est pas quelque chose de sale, mais une démarche innovante", insiste Diana Higuera, qui joue de la flûte, du saxophone et de la clarinette, s'amusant du timbre différent de ces instruments atypiques.

Le collectif, qui va porter la bonne parole dans les écoles, a participé à la campagne "Zéro ordure" lancée l'an dernier par la municipalité de Bogota afin d'inciter la population à pratiquer le tri sélectif.

Cette mégalopole de sept millions d'habitants produit 6.000 tonnes de déchets par jour, dont près de 70% sont recyclables, selon les experts.


SCIENCES ET AVENIR 22/09/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
A quelques jours de la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets et du Salon de l'Emballage,  Tetra Pak dresse le bilan du recyclage de ses produits en France. Que deviennent ses célèbres briques alimentaires ?


 
TetraPak France 25/5/2012

Les emballages en carton pour liquides alimentaires font depuis longtemps l'objet de déclarations sur leur non-recyclabilité. Pourtant, Tetra Pak soutient qu'il s'investit depuis plusieurs années pour développer fortement le recyclage de ses emballages fabriqués pour la France à 3,8 milliards d'exemplaires en 2012, dans son usine de Dijon.

 Quelques briques alimentaires Tetra Pak - ©️ Tetra Pak

Selon Tetra Pak, ses briques alimentaires sont composées de :

- 73 % de carton en moyenne, produit à partir de bois, donc de matière renouvelable, qui provient pour l'Europe de forêts nordiques exploitées selon le label FSC.

 Le jeudi 13 octobre 2011, Tetra Pak organisait une journée pour découvrir le cycle de vie de l'emballage carton en partenariat avec l'association FSC, le papetier Lucart et le WWF. TetraPak France 25/5/2012

- 20 à 23 % de PolyEthylène (PE), un plastique qui garantit l'étanchéité et fait fonction de colle entre les différents matériaux.

- 4 ou 5 % d'aluminium (bauxite) qui fait barrière à l'air, aux odeurs et à la lumière, permettant ainsi de mieux conserver le produit alimentaire.

- d'un décor extérieur (pour illustrer et identifier le produit). Pour l'impression des décors de ses clients sur les emballages, Tetra Pak utilise des encres à l'eau.

En 2009, 83 000 tonnes de briques ont été produites : une brique alimentaire pèse donc en moyenne 27 g (contre environ 450 g pour une bouteille en verre) dont 5,7 g de plastique et 1,3 g d'aluminium. Or, la présence de plastique et d'aluminium fait souvent dire que le recyclage de la brique reste difficile d'un point de vue technique.


 
TetraPak France 25/5/2012

Tetra Pak nous précise qu'il "suffit de plonger et de brasser les emballages dans un grand bac d'eau froide pour que le carton se désolidarise du polyéthylène et de l'aluminium. Cette première opération de recyclage est réalisée chez des papetiers, dans un pulpeur. 

- La pulpe de carton est récupérée d'un côté pour fabriquer, entre autres, du papier toilette, de l'essuie-tout, ou encore des cartes en carton recyclé, utilisées comme support de communication.


 
TetraPak France 5/1/2012

- De l'autre, le polyéthylène-aluminium (PE-alu) est récupéré et transformé pour fabriquer divers objets comme du mobilier de jardin ou des piquets de vigne."

Le tri sélectif aura permis de récupérer 36.000 tonnes d'emballages en 2009, soit 43% du gisement global d'emballages mis sur le marché. Le reste est mis en décharge ou incinéré. A comparer avec le taux de recyclage du verre qui est de 63 % sur la même année !

 TetraPak France 17/5/2013

Conscient de cette lacune, Tetra Pak s'était fixé pour objectif de recycler 50% de ses briques alimentaires en 2012, en vain, 45% des emballages carton ont été recyclés en 2013 : l'objectif de 50 % a donc été repoussé à 2015.

[...]Si une partie des emballages est recyclée via le carton récupéré, "la matière plastique / aluminium est toujours jusqu'à maintenant partiellement mise en décharge". Pour pallier cette lacune environnementale, Tetra Pak s'est rapproché de la PME Traidib, un laboratoire de recherche situé près de Nevers. [...]Après deux ans de recherche, Traidib a réussi à transformer la matière refusée par les pulpeurs en matière secondaire. Depuis 2006, Traidib fabrique ainsi différents objets à base de PE-alu : piquet de vigne (80% de son chiffre d'affaire) et mobilier de jardin (tables et chaises) notamment à destination des collectivités locales.

Malheureusement, la totalité des 9000 tonnes annuelles de plastique / aluminium ne peut prétendre à devenir des piquets et du mobilier de jardin. C'est pourquoi, Tetra Pak note que Stora Enso Barcelone, qui recycle plus de la moitié de la collecte française des emballages carton pour liquides alimentaires en 2009-2010, a récemment décidé d'investir dans un nouveau procédé : la gazéification. "Le principe consiste à faire chauffer le plastique-aluminium suffisamment pour faire évaporer le plastique. La chaleur émise par ce processus est récupérée pour chauffer la papeterie, pendant que l'aluminium est recueilli intact. Il sera ensuite revendu à l'industrie."

Cela ressemble quelque peu à de l'incinération avec un système de cogénération pour récupérer la chaleur produite, sauf que l'aluminium est ici conservé. ]b]Rappelons que l'aluminium se recycle très bien et pratiquement indéfiniment.[/b]

Recycler, ce n'est pas incinérer ! En effet, il faudrait considérer les émissions toxiques qui en résultent.

La totalité de l'article est sur PLANETE INFO




Planète Info 2/12/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les goblets sont le matériau de choix pour City of Dreams pavillon de cet été au festival d'art éphémère à New York. La conception par CDR studio est appelée "Coupe du Gouverneur», et sera faite à partir d'environ 20 000 gobelets jetés, qui seront collectés dans la ville.


Inspiré par le crochetage, ils seront reliés étroitement avec colliers de serrage pour former une structure ressemblant à un serpentin. Le pavillon servira de lieu de rencontre à la fête. Maintenant que le projet gagnant a été sélectionné, l'équipe qui l'a imaginé doit choisir l'emplacement exact et commencer à recueillir leurs matériaux.



"Nous prévoyons de collecter les gobelets de février à mai", a déclaré Katya Zavyalova de CDR. "Le processus sera surtout de s'appuyer sur des événements uniques - rencontres sportives, spectacles de musique, etc, où nous prévoyons de recueillir une quantité importante de gobelets."

Le CDR installera également des boîtes de collecte autour de la ville comme les cafés et les jardins. Les points de collecte fourniront des informations sur la participation au projet, qui s'appuie aussi largement sur des bénévoles.



Cette exposition est un festival d'art à but non lucratif d'accès libre, tenu dans des villes à travers les États-Unis. Le City of Dreams Pavilion est l'un des événements de New York qui a lieu chaque année sur Governors Island. Les dates de l'événement de cette année n'ont pas encore été annoncées, mais les conceptions éphémères sont en général exposées l'été. 

"L'assemblage se fera en trois étapes", a déclaré Zavyalova. "D'abord, nous allons fabriquer des modules composés de six gobelets chez nous (au bureau), puis de plus grandes pièces seront  assemblées à partir de 500 modules dans un magasin loué pour l'occasion et livrés ensuite sur l'île, où l'assemblage sera attaché dans un premier temps aux arbres et, pour finir, le tout sera relié  ensuite".


Photos : ©️ CDR studio


City of Dreams Pavilion a déjà présenté des oeuvres en matériaux recyclés dans les années passées. En 2010, c'était à partir de caisses de lait transformées et l'année dernière à partir de bouteilles d'eau en plastique et de bidons d'un gallon (plus de 3 litres).


----->Art éphémère, certes, mais qui a l'avantage d'appeler l'attention sur l'intérêt du recyclage de manière attrayante !

Tree Hugger 9/1/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Paris (AFP) - La récupération des appareils électriques et électroniques plafonne à environ 7 kg par an et par habitant en France, selon le bilan 2013 dressé mardi par Eco-systèmes, l'éco-organisme en charge de la collecte et du traitement de ces déchets.


 
Des déchets électroménagers (c) Afp


"Cela fait trois ans que nous sommes à 7 kg", a indiqué à l'AFP Christian Brabant, en expliquant qu'il fallait désormais "passer à une nouvelle étape" pour atteindre l'objectif de 10 kg en 2016 et autour des 15 kg en 2019.

En volume, la collecte de ces déchets (gros électroménager, cafetière, sèche-linge, grille-pain, perceuse, jouets, ordinateur, imprimante, télé, tablette, etc.) a progressé de 2,1%, pour atteindre 341.000 tonnes, et ce en dépit d'une baisse du volume mis sur le marché (-5%).

Le défi auquel fait face l'éco-organisme est d'aller chercher les équipements qui échappent à la filière de traitement et de recyclage, car la marge de progression est importante: selon Eco-systèmes, chaque habitant se sépare chaque année de 17 à 23 kg de ce type d'équipement, soit 20 kg en moyenne... pour 7 kg qui seront au final dépollués et en partie recyclés.

Afin d'élaborer une nouvelle stratégie, l'éco-organisme a réalisé une enquête avec l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) pour mieux cibler "les gisements potentiels", explique Christian Brabant.

Il en ressort que sur les 20 kg dont se sépare en moyenne un Français: 9,5 kg sont confiés à la filière (déchetteries, économie sociale et solidaire, magasins), 5,5 kg vont chez l'artisan installateur, 2 kg dans la poubelle des ordures ménagères, 2 kg vont dans un circuit informel (détournement des encombrants) et 1 kg retourne à des loueurs de matériel (informatique essentiellement).



Eco-systèmes veut notamment travailler avec les artisans et avec les collectivités locales pour supprimer le système des encombrants, car il ne permet pas de sécuriser la destination de l'équipement jeté.

Autrement dit, des récupérateurs "sauvages" passent avant les encombrants ou chez les artisans et vont s'emparer des équipements principalement pour les métaux qu'ils contiennent mais sans faire de dépollution (gaz, plastiques, etc.).

Ces actions se feront en établissant des partenariats avec des récupérateurs de tout type de matériel, qui s'engageront à trier les déchets électriques et électroniques et seront rémunérés pour cela, à l'image de ce que font Emmaüs ou d'autres acteurs de l'économie sociale.

Sciences et avenir 11/3/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Paris (AFP) - Le taux de recyclage des ampoules a encore progressé en 2013 pour atteindre 42% des ventes, soit 39,5 millions d'unités retraitées, a indiqué mardi l'éco-organisme Récylum.

Récylum indique dans un communiqué avoir "collecté et recyclé 39,5 millions de lampes usagées, soit une progression de 14% par rapport à 2012", ce qui permet au taux de collecte de gagner trois points (42%). En tonnage, la collecte est passée l'an dernier de 4.270 tonnes à 4.591 tonnes.


 Daouda Coulibaly 13/11/2013


Récylum se félicite que "le grand public se mobilise toujours plus pour le recyclage des lampes". L'éco-organisme attribue cette bonne performance à de gros efforts de communication et à un réseau de collecte "dense", via notamment 16.000 points de récupération dans des magasins.

"Il est désormais acquis pour 87% des Français que les lampes usagées se recyclent, contre 80% en 2011", souligne Récylum.

Le traitement des lampes (ou ampoules) permet de recycler le verre, des métaux (cuivre, aluminium) et des minerais recherchés (terres rares).

Les ampoules à économie d'énergie, les LED (lampes à diodes électroluminescentes) et les néons se recyclent, mais pas les halogènes.


Société Récylum 30/4/2013


Depuis fin 2012, les ampoules à filament ont été définitivement retirées de la vente en raison de leurs mauvais rendement énergétique.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Des millions de tonnes de plumes de poulet et de dioxyde de carbone, un facteur de dérèglement climatique, sont émis chaque année dans la planète. Combiner les deux permet d'obtenir un nouveau type de fertilisant grâce à un procédé chimique simple, avec en prime un produit secondaire utilisable comme imperméabilisant.

On compte 19 milliards de poules sur Terre, soit deux fois et demie plus que d'êtres humains. De la consommation des volatiles résultent chaque année 5 millions de tonnes de plumes. La plupart finissent dans des décharges où elles perdurent des décennies. Après la transformation en plastique, en carburant à base d'hydrogène, en matériaux composites ou de mode, une nouvelle utilisation possible, mise au point par Changle Chen de l'université des sciences et technologies de Chine à Hefei, dans la province de l'Anhui, et ses collègues, est d'en faire de l'engrais.

  En France, en 2001, selon l'Ademe, les plumes d'oiseaux terrestres transformées en 76.500 tonnes de farine de plumes ont pour 20 % été incinérées, utilisées en aliments pour animaux domestiques et incorporées dans la fabrication d'engrais. 80 % ont été stockées en attente et gérées par la Mission interministérielle sur les farines animales. ©️ Jörg Hempel, Wikimedia Commons,cc by sa 3.0 de

En décomposant par pyrolyse 1 g de plumes à 600 °C pendant 3 heures dans du dioxyde de carbone, ils obtiennent 0,26 g de bicarbonate d'ammonium (NH4-HCO3). Ce produit peut ensuite être utilisé comme compost. Si on le réchauffe à 60 °C, il libère de de l'ammoniac (NH3), utilisable comme engrais.

Pour les auteurs de ces travaux parus dans le journal Environmental Science & Technology, ce système est une alternative pour produire de l'ammoniac de façon moins énergivore que l'actuel procédé de Haber-Bosch, lequel consomme entre 1 et 2 % de la production mondiale d'énergie. En 2012, 137.000 tonnes ont ainsi pu être produites, pour un coût à la tonne de 575 dollars (environ 425 euros).

Le procédé de Chen et de ses collègues conduit à un autre produit intéressant. Après chauffage à 600 °C, ils obtiennent, outre le bicarbonate d'ammonium et par gramme de plumes, 0,25 g de minuscules sphères de carbone d'un diamètre de 1 à 5 micromètres. Elles se révèlent très hydrophobes et les chercheurs imaginent qu'elles pourraient servir à imperméabiliser des tissus. De plus, l'addition d'un catalyseur les transforment en nanotubes de carbone, connus pour leur large gamme d'applications potentielles, depuis les cellules solaires jusqu'aux biosenseurs.

      Pour éviter la question du traitement des plumes, des sélectionneurs ont réussi à produire des poulets nus, autrement dit sans plumes, une solution peu populaire. ©️ Benny Mazur, Wikimedia Commons, cc by sa 2.0

« La stratégie est simple et efficace, ne nécessite pas de produits chimiques toxiques et génère deux matériaux de valeur à la fois », concluent les chercheurs. Mieux encore, selon eux, avec ce procédé, d'autres matériaux artificiels contenant de l'azote, comme le nylon, peuvent être convertis en bicarbonate d'ammonium et en microsphères de carbone. De quoi recycler utilement des vêtements ou des objets du quotidien.

Futura Sciences 10juin2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Paris (AFP) - Créer du plastique biodégradable à partir d'algues ou faire pousser des champignons sur du marc de café, récupérer des machines à café: des solutions concrètes pour passer de l'économie "du jetable" au "durable" sont présentées samedi et dimanche à Paris.

Concept en plein essor mais méconnu du grand public, "l'économie circulaire" consiste à créer "une économie d'un moindre impact sur l'environnement", explique à l'AFP Serge Orru, ex-responsable du WWF-France, aujourd'hui conseiller auprès de la maire de Paris Anne Hidalgo pour les sujets environnementaux.

 Une personne porte un réutilisable (c) Afp

Pendant deux jours, chacun est convié à la Bellevilloise, à Paris, à découvrir certaines solutions pratiques pour "passer de l'ère du jetable à l'ère du durable", ajoute celui qui fut l'animateur des discussions sur l'économie circulaire, thème phare de la conférence environnementale de septembre 2013.

M. Orru cite en exemple l'utilisation d'algues pour produire des plastiques biodégradables ou encore l'utilisation de marc de café, récupéré auprès de sociétés gérant des machines à café, pour faire pousser des champignons, aujourd'hui servis par certains chefs étoilés en raison d'un goût qui serait plus raffiné.

Ellen MacArthur Foundation 21/9/2011


Sciences et avenir 28/6/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Paris (AFP) - Les PME du recyclage des déchets ont critiqué mardi la feuille de route "Recyclage et matériaux verts" qui doit être remise au ministère de l'Economie mercredi dans le cadre de la Nouvelle France industrielle.

Federec, fédération qui regroupe 1.300 entreprises, surtout des PME, a ainsi décidé de "se désolidariser" de cette feuille de route, accusant les grands groupes du secteur, Veolia et Sita de privilégier leurs intérêts.

 Des montagnes de déchets dans une usine de recyclage (c) Afp

Selon le président de Federec, Jean-Philippe Carpentier, c'est une version "complètement réécrite du texte sur lequel un consensus avait été trouvé le 25 juin" qui a été retenue.

"Ce plan est une incroyable opportunité pour la profession, mais depuis le début il a été mal piloté, parce que focalisé sur des intérêts particuliers", a-t-il estimé, pointant l'attitude de Veolia et de Sita.

"Federec a été totalement intégré et largement écouté et toute une série de leurs remarques ont été ajoutées à la feuille de route", a répondu à l'AFP Antoine Frérot, PDG de Veolia et président du comité de pilotage de cette feuille de route. "Sur les 111 projets industriels retenus dans la feuille de route (à l'issue d'un appel à projets, NDLR), 61 proviennent des entreprises de Federec", a-t-il ajouté.

Mais selon Jean-Philippe Carpentier, le texte définitif reprend des mesures qui avaient été écartées pendant les discussions et n'en inclut pas d'autres alors qu'elles figuraient dans la version de consensus, dont l'AFP a obtenu copie.

Un exemple: Federec plaidait pour la réalisation d'un centre technique qui permettrait au PME de co-financer leur recherche et développement. Dans la version finale, ce centre est passé à la trappe. "Veolia a un centre d'innovation et de R&D extraordinaire, sauf que les entreprises sont avant tout des PME et des ETI qui n'ont pas les moyens d'avoir de centre d'innovation", a fustigé le président de Federec.

Une décision qu'assume Antoine Frérot, PDG de Veolia, qui explique à l'AFP que le comité a choisi "de proposer des actions sur l'innovation technique dans des cadres qui existent déjà" plutôt que de créer de toute pièce un nouveau système.

L'un des enjeux de l'avenir de la filière est de réduire la quantité de déchets enfouis et donc non recyclés. Pour cela, la feuille de route définitive propose un développement des capacités de tri avec la création de près de 60 nouvelles unités.

Mais la fédération accuse les deux groupes de vouloir faire financer par des subventions publiques le rattrapage de leur retard dans le recyclage, où ils ne détiennent que 15% du marché, selon Jean-Luc Petithuguenin, PDG de Paprec, qui ajoute que "les capacités existent déjà en France" dans les PME.

Tel qu'il est présenté, "c'est un plan dans lequel les pouvoirs publics viennent au secours de deux groupes", a-t-il renchéri.

Faux répond à l'AFP, Antoine Frérot, qui affirme que "la feuille de route ne demande pas des subventions mais des mesures réglementaires" pour favoriser ces investissements.

Par ailleurs, la feuille de route porte une attention à la répartition de ces futurs centres de tri par rapport à ceux existants.

Jean-Philippe Carpentier, qui précise que "tout n'est pas mauvais dans ce plan", comme l'instauration d'une TVA réduite sur les matières premières recyclées, appelle désormais le ministère de l'Economie à "reprendre les choses en main" et à mener "une véritable concertation".

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La Suisse demeure championne d'Europe de la récupération et du recyclage des déchets ménagers. Chaque habitant a ainsi collecté en moyenne 690 kilos de déchets en 2012, contre 492 kilos en moyenne européenne, selon les dernières statistiques des autorités de l'UE.

Seuls le Danemark, Chypre et Luxembourg atteignent un niveau de collecte proche de celui prévalant en Suisse, entre 660 et 670 kilos. A l'inverse, les pays de l'Est tels que la Pologne, la Tchéquie ou la Lettonie ne dépassent pas les 300 kilos. Sont pris en compte les déchets ménagers, y compris ceux issus du commerce et de l'industrie.

Sur l'ensemble de l'Europe, plus de 40% des déchets collectés ont été recyclés ou compostés, selon Eurostat. La Suisse, comme les Pays-Bas, présente un taux de 50%. Trois pays font encore mieux: l'Allemagne (64%), l'Autriche (59%) et la Belgique (57%).

Sans surprise, l'augmentation de la quantité de déchets a suivi une courbe analogue à la croissance de la consommation. De 1980 à 2008, cette quantité a carrément doublé, à 5,7 millions de tonnes. Elle est depuis restée stable. Au regard de la consommation des matières premières et autres ressources à travers la planète, l'Office fédéral de l'environnement parle d'une "évolution inquiétante".

Romandie 16/7/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Paris - Les investissements nécessaires pour atteindre les objectifs du projet de loi sur la transition énergétique en matière de recyclage des déchets ont été évalués à 5,6 milliards d'euros par le Conseil national des déchets (CND), a indiqué jeudi à l'AFP le ministère de l'Ecologie et de l'Energie.

Le CND a rendu mercredi sa feuille de route au ministère, contenant ses propositions pour atteindre notamment l'objectif de 60% de taux de recyclage des déchets d'ici à 2025, contre 51% aujourd'hui.

Source économie.gouv.fr


Ces investissements seront dans leur immense majorité consacrés à la chaîne de tri, a par ailleurs affirmé Christophe Cros, directeur général adjoint de Suez Environnement en charge de l'activité déchets en Europe. Selon lui, le secteur privé est prêt à faire une bonne partie de ces investissements, mais il a besoin de visibilité.

Les propositions du CND, qui portent également sur la fiscalité ou la réglementation en matière de collecte des déchets, s'ajoutent à celles de la feuille de route Recyclage et matériaux verts communiquée le 9 juillet dans le cadre d'un des 34 plans de la Nouvelle France industrielle, portés par le ministère de l'Economie.

Les arbitrages du gouvernement sur tous ces points auront lieu à l'automne, a indiqué le ministère de l'Ecologie et de l'Energie.

Le projet de loi sur la transition énergétique, qui doit être présenté le 30 juillet en conseil des ministres, comprend trois articles destinés à développer l'économie circulaire, dont une des composantes principales est le traitement et la valorisation des déchets.

Il vise notamment à réduire de 7% d'ici 2020 les quantités de déchets produits par habitant et de diminuer de moitié les quantités de déchets mis en décharge, c'est-à-dire non recyclés, à horizon 2025.

Son examen à l'Assemblée nationale doit débuter le 1er octobre.


Romandie 24/7/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le fabricant de capsules à café Nespresso va investir 500 millions de francs d'ici à 2020 dans le développement durable. L'entité du groupe alimentaire vaudois Nestlé entend améliorer les conditions des agriculteurs et soutenir une production et une consommation de café responsables.

La société injectera notamment plus de 12 millions d'€ dans trois pays producteurs de café: Ethiopie, Kenya et Soudan du Sud. Elle a déjà investi près de 580.000 € dans ce dernier Etat, indique-t-elle dans un communiqué publié mercredi.

Sur les six prochaines années, le groupe approvisionnera entièrement sa gamme Nespresso Grand Cru via son programme de développement durable "Nespresso AAA", assure-t-il. Il compte, de plus, devenir complètement neutre en émission de gaz carbonique, en plantant des arbres pour réduire son empreinte environnementale. Autre objectif: renforcer à 100% ses capacités de collecte des dosettes usagées, qui sont fabriquées en aluminium.

Chaîne de Rockonjuju 5/7/2006

Romandie 27/8/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Une équipe de chercheurs de l'Oak Ridge National Laboratory au département états-unien de l’Énergie a mis au point une technique pour extraire du noir de carbone à partir de pneus usagés et s’en est servi pour fabriquer l’anode d’une batterie lithium-ion. Cette technique aurait le double avantage de réduire le coût de fabrication de ce type de batterie tout en créant une filière de recyclage pour les vieux pneumatiques.

 Schéma du traitement et de l’extraction du noir de carbone à partir de pneumatiques usagés (recycled tires). D’abord broyés (shredded and pulverized tires), ils sont ensuite transformés en bouillie (pretreatment) puis séchés. Il en résulte des briques de caoutchouc qui seront chauffées par pyrolyse pour en extraire le noir de carbone (recovered carbon black), lequel servira à fabriquer l’anode de batteries lithium-ion. ©️ Oak Ridge National Laboratory

Les pneumatiques usagés pourraient bientôt servir à fabriquer des batteries lithium-ion. Le procédé n’en est pas encore à un stade industriel mais sa faisabilité a été démontrée par une équipe de chercheurs de l'Oak Ridge National Laboratory au département états-unien de l’Énergie. Ces derniers ont développé un procédé de traitement et d’extraction qui leur permet d’obtenir du noir de carbone à partir des pneus. La substance a été utilisée pour remplacer le graphite de l’anode d’une batterie lithium-ion et un prototype de batterie à base de ce noir de carbone a été testé en laboratoire avec succès.

Il s’avère même qu’elle offre une capacité énergétique supérieure à celle d’une batterie lithium-ion à base de graphite. Dans leur article scientifique (revue RSC Advances), l’équipe de l'Oak Ridge National Laboratory explique qu’après une centaine de cycles de charge, la capacité était de 390 mAh par gramme d’anode, « ce qui dépasse les meilleures propriétés du graphite commercial », écrivent-ils. Cette performance est à mettre au crédit de la microstructure poreuse du noir de carbone qui offre une surface plus importante que celle du graphite.

Le procédé de traitement et d’extraction du noir de carbone se déroule en plusieurs étapes. 

- La première consiste à broyer les pneus usés. 

- Ils sont ensuite traités chimiquement afin d’obtenir une bouillie de caoutchouc riche en souffre qui est filtrée et séchée. 

- On obtient alors une sorte de brique de caoutchouc très dense qui est chauffée par pyrolyse afin d’extraire le noir de carbone. 

« L'utilisation de pneus usagés pour des produits tels que le stockage de l'énergie est très attrayant non seulement du point de vue de la récupération de carbone, mais aussi pour maîtriser les dangers environnementaux causés par les pneumatiques de rebut », estime le professeur Parans Paranthaman, l’un des chercheurs qui pilote ce projet.

 La technique de retraitement élaborée par les chercheurs de l'Oak Ridge National Laboratory pourrait apporter une solution pérenne et très incitative au recyclage des pneumatiques usagés. Elle permettrait en outre de trouver une alternative plus économique au graphite qui est employé pour l’anode des batteries lithium-ion. ©️ Mysid, domaine public

Cette solution aurait l’avantage de maintenir un coût de production bas pour les batteries lithium-ion. Car en attendant qu’une alternative viable s’impose, cette technologie reste la plus répandue et la demande ne fait qu’augmenter. Cette tendance a un impact sur le prix des matières premières utilisées pour fabriquer des batteries lithium-ion, en particulier le graphite. La solution développée par l'Oak Ridge National Laboratory pourrait répondre à cette problématique. Les chercheurs annoncent leur intention de fournir cette technologie sous forme de licence à des partenaires industriels pour produire des batteries lithium-ion pour l'automobile, le stockage sédentaire, des applications médicales et militaires.

Futura Sciences 3/9/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Une initiative écologique prend de l'ampleur aux Etats-Unis. Plutôt que de jeter le sapin de Noël à la déchèterie, certains le donnent à manger aux chèvres.



Que faire de son sapin de Noël après les fêtes ? La plupart d'entre nous choisit d'emmener la carcasse de l'arbre à la déchèterie, ou de le laisser sur le trottoir en attendant qu'un camion poubelle s'en empare. Aux Etats-Unis, plusieurs fermiers ont eu une idée toute simple, et très écologique : confier les sapins de Noël à des chèvres et les laisser savourer.




Les chèvres grignottent alors toutes les aiguilles et ne laissent intact que le mince squelette de l'arbre. Dans la ferme d'Hillary, qui habite dans le Maine, une vingtaine de sapins sont ainsi digérés. Le tronc d'arbre sera ensuite transformé en bois de chauffe.

Quant aux risques pour la santé des animaux, un autre éleveur assure qu'ils sont nuls pour les caprins. "Pour un autre type de bétail et d'autres animaux, le pin peut provoquer des fausses couches, assure Vince Thomas à i-Télé. Mais pour les chèvres, c'est un vermifuge naturel. Le pin est très riche en vitamine C. Il est donc sain pour elles."



Francetv info 4/1/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Depuis le 1er janvier 2015, le logo Triman assure au consommateur que le produit qu’il vient d’acheter mérite d’être trié car il est recyclable.

Logo Triman : Ce logo informe le consommateur que le produit ou l’emballage ne doit pas être jeté dans la poubelle des ordures ménagères mais doit être trié ou rapporté dans un point de collecte pour être recyclé. Pour accompagner les industriels concernés et leurs partenaires/prestataires à déployer cette signalétique, l’ADEME édite un «guide d'utilisation sur la signalétique commune de tri : Triman ». ADEME


Triman revient de loin. Voté par le parlement en 2010, ce logo devait être apposé sur tous les produits pouvant être recyclé au 1er janvier 2012. Mais un intense lobbying de la part des différents secteurs industriels a fait perdre trois ans à la mesure. Dans l’absolu, la démarche est louable.

 Aujourd’hui, sur les étiquettes, figurent les logos des 19 filières de "responsabilité élargie des producteurs" (REP), des éco-organismes dont le plus célèbre est Eco-emballages et son "point vert" (ci-contre). Ces symboles ne signifient pas que le produit est recyclable, seulement que l’industriel a bien payé une cotisation destinée à financer la filière de collecte et de tri auprès de l’éco-organisme dont il dépend. Triman est destiné à éviter la confusion.

 Les produits qui en seront porteurs seront bien recyclables. Les consommateurs attentifs pourront donc choisir dans les magasins entre ce qui peut être recyclé et ce qui ne peut pas l’être. Il saura également que son geste de tri est efficace. Ainsi, pour l’Ademe, "l’ambition à terme est que ce nouveau logo devienne un des critères de choix des consommateurs dans leur acte d’achat et donc un facteur de différenciation pour les entreprises". Triman a été beaucoup combattu par les industriels notamment français qui y ont vu le risque d’une distorsion de concurrence avec des produits étrangers. La mesure a été également jugée lourde à appliquer. En définitive des secteurs entiers ont été écartés comme le verre, les piles et accumulateurs ou encore les déchets d’appareils électroniques et électriques qui gardent leur logo spécifique (ci-dessus).

  BFM Business 7/1/2015


Par ailleurs, le décret d’application laisse le choix aux industriels d’appliquer le logo soit directement sur le produit vendu, soit sur son suremballage, soit sur "tout autre support y compris dématérialisé". En clair, il suffit aujourd’hui de mettre le logo sur son site Internet pour remplir ses responsabilités. Ce qui affaiblit considérablement la mesure.

Aujourd’hui en France, 42% des déchets ménagers sont recyclés. Le projet de loi sur la transition énergétique adopté par l’Assemblée nationale et en discussion dans les prochaines semaines au Sénat donne un objectif de 60% en 2025. Un plan de réduction et de valorisation des déchets couvre d’ores et déjà la période 2015-2020.

Cliquez ICI pour plus d'informations (document Pdf)



Sciences et avenir 10/1/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le lave-linge qui tombe en panne quelques semaines après la fin de la garantie, les chaussures trouées au bout d’une saison... Que faire face à l’obsolescence programmée des produits ? Faire appel à l’expertise citoyenne ! Damien Ravé a créé Commentréparer.com, un site web participatif pour apprendre à restaurer, dépanner, ou raccommoder nos objets.

Pas bricoleur pour un clou. Damien Ravé n’a ni le bleu de travail, ni les mains calleuses du bidouilleur passionné. Sorti d’une école de marketing, il est plutôt du genre geek. Et il est à l’origine de Comment réparer, un site web participatif pour apprendre à restaurer, dépanner, ou raccommoder nos objets.

  Cliquez sur l'image pour accéder directement au site

« Mon grand-père était un bricoleur de génie, et tout le monde savait trafiquer dans ma famille... sauf moi ! », se rappelle Damien Ravé. Un vilain petit canard qui préfère le clavier au fer à souder. En 2011, il tombe sur un documentaire d’Arte « Prêt à jeter ou l’obsolescence programmée ». Le film montre comment les industriels cherchent à réduire la durée de vie d’un produit ou de ses composants pour accélérer la consommation. Pour notre web-designer, c’est le déclic. Et l’éternelle question : qu’est-ce que je peux faire ?

 On n'est plus des pigeons ! 7/11/2014


Pour autant, le Do it yourself (fais-le toi-même) reste un phénomène plus que marginal. « Les recherches sur Google concernant le mot réparation ne cessent de diminuer », observe Damien Ravé. Les consommateurs préfèrent acheter que bricoler. « Avec l’électronique, les appareils se sont complexifiés, personne ne sait plus rien faire aujourd’hui » , estime quant à lui Xavier Renard. « Tout est fait pour nuire à la réparation. »

Mais Damien Ravé refuse d’accabler le système de production : « Les entreprises ne sont pas seules responsables de l’obsolescence rapide des produits. » Il souligne que les consommateurs acceptent... et même encouragent « la stratégie commerciale de course aux prix les plus bas ». Autrement dit, en plébiscitant des objets moins chers, en guettant les nouveautés, nous favorisons l’essor de produits peu durables.

L’expert en marketing numérique est devenu un ardent défenseur de la récup’. Dans la lignée de Commentreparer.com, il vient de lancer deux petits frères : J’en fais quoi.net et Produits durables.fr. Le premier pour donner des idées de réemploi : transformer un vieux tambour de lave-linge en abat-jour. Le second vise à constituer une base de données collaboratives des produits les plus durables. Car pour Damien Ravé, « la lutte contre l’obsolescence passe d’abord par l’information et la formation des citoyens ».

Pour info : Xavier Renard lance un Repair Café dans le secteur de Marckolsheim (Bas-Rhin). Si vous êtes intéressé, vous pouvez le contacter par courriel : reparerpourmoinsjeter@hotmail.fr

A noter : une loi, adossée à la transition énergétique est en mouture : Lire ICI ou  et encore   (Le nouveau délit d’obsolescence programmée amendé au Sénat 26/1/2015)

Reporterre 27/1/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
En Grande-Bretagne, un recyclage poussé des déchets urbains permet de récupérer des métaux rares comme le platine ou le palladium.

Du platine, il n'y a qu'à se baisser pour le ramasser ! C'est la démonstration que vient de faire la branche britannique de Veolia, la multinationale française de la propreté, qui assure que les rues et trottoirs de nos villes en abondent. "Nos balayeurs ramassent tous les ans 165 000 tonnes de déchets divers, expose Estelle Brachlianoff, responsable Veolia pour l'Irlande et le Royaume-Uni. Nous voulions éviter la mise en décharge, facturée plus de 120 euros la tonne, de l'ensemble de ce volume, et nous avons donc voulu savoir ce qu'il y avait dedans pour tenter de le valoriser".

 La poussière recèle des particules de métal issues des gaz d'échappement. ©️ London News Pictures / /REX/SIPA

"Nous avons décelé des particules de palladium, de platine et de rhodium à des concentrations de quelques parties par million semblables à celles que l'on trouve dans les gisements miniers", s'enthousiasme-t-elle. Ces métaux rares proviennent de la dégradation des pots catalytiques des voitures, dans lesquels ils contribuent au traitement des gaz imbrûlés. Ces systèmes de dépollution laissent partir des fragments d'une taille de 0,25 à 2 mm avec les gaz d'échappement.

Les ingénieurs ont donc imaginé une chaîne de traitement qui a débouché sur la construction d'une usine d'une capacité de 50 000 tonnes située à Ling Hall dans le centre de l'Angleterre. On y récupère les plastiques recyclables et on y composte les crottes de chien. Surtout, selon le bilan révélé en décembre dernier, 1,5 t de platine, 1,3 t de palladium et 800 kg de rhodium ont été collectés en un peu plus d'un an d'exploitation.La revente de ces métaux rares au secteur de la microélectronique a apporté à Veolia un revenu annuel supplémentaire de 130 000 euros, en plus des économies sur la mise en décharge. Dans un avenir proche, l'entreprise espère traiter le million de tonnes de déchets britanniques annuels et importer le concept en France. Transformant ainsi nos rues en véritables "mines urbaines".


Sciences et avenir 8/2/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Paris (AFP) - Le groupe de luxe et d'habillement sportif Kering, maison mère notamment de Puma, et le géant suédois du prêt-à-porter Hennes et Mauritz (H&M) vont tester un nouveau procédé de fabrication textile à partir de fibres recyclées, mis au point par la start-up Worn Again, ont annoncé mardi les trois entreprises dans un communiqué commun.

 Le magasin H&M sur les Champs-Elysées à Paris le 15 février 2015 (c) Afp

La start-up britannique a mis au point "un procédé inédit de recyclage chimique +de textile à textile+", capable de séparer et d'extraire le polyester et le coton des vêtements et textiles anciens ou usagés.

Une fois séparés, le polyester et la cellulose du coton peuvent servir pour fabriquer de nouveaux tissus, "créant ainsi un +modèle circulaire+ pour les textiles", soulignent-elles.

Ce procédé entre "dans sa dernière phase de développement" et sera testé dans les chaînes d'approvisionnement de Puma et H&M dès cette année, soulignent les enseignes.

Il s'agit d'"une solution capable de se substituer au polyester dérivé du pétrole" pour fournir une nouvelle source de matières premières "à faible impact environnemental pour les fibres et les tissus composés de cellulose", selon ces promoteurs.

Elle permet surtout de contourner l'une des principales barrières du recyclage, à savoir la nécessité de décomposer les vêtements en fibres mélangées, et de séparer du polyester et de la cellulose les colorants et autres agents contaminants.

En 2014, environ 65 millions de tonnes de filaments de polyester et de fibres de coton ont été produites à l'échelle mondiale. On estime qu'en 2020, la demande internationale pour ces fibres sera de 90 millions de tonnes, selon le communiqué.



Sciences et avenir 31/3/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Paris - Aliapur, qui gère la majeure partie de la collecte et du recyclage des pneus usagés en France, en a collecté un niveau record de 314.000 tonnes en 2014, soit plus de 41,5 millions d'unités, a annoncé l'organisme mardi.

C'est la plus grosse collecte que l'on ait faite depuis l'origine d'Aliapur il y a dix ans, a commenté Eric Fabiew, qui a achevé le 31 décembre dernier son mandat de directeur général d'Aliapur, et qui présentait mardi le bilan annuel de l'organisme.

Quelque 2 millions de pneus ont été déversés au large des côtes de Fort Lauderdale, en Floride, dans les années 1970. Cette opération a été présentée comme récif artificiel expérimental. Ce fut un échec. Les pneus contiennent des molécules toxiques dont du cadmium, du noir de carbone peu apprécié des organismes marins ou estuariens4. De plus lors des tempêtes, le récif est déstabilisé. Trois décennies plus tard, des plongeurs militaires ont commencé à retirer les pneus (cette opération est considérée comme un exercice d'entrainement pour eux) Photo Navy Combat Camera Dive Ex-East / domaine public

Sur ce volume de collecte, 274.000 tonnes ont été valorisées. Une partie, environ 16%, a été réutilisée soit via la vente d'occasion en France ou à l'étranger directement ou après rechapage pour les pneus des poids lourds. Près de 30% des pneus récupérés ont été transformés en granulats, afin d'obtenir une matière première recyclée, utilisée par exemple pour faire le gazon synthétique des terrains de football Enfin, 53,6% ont rejoint un cycle de valorisation énergétique, pour servir de combustible pour des cimenteries en France et à l'étranger, mais aussi pour une chaufferie en Suède.

Aliapur fournit notamment les cimentiers Lafarge, Calcia ou Holcim, pour certains de leurs sites en France, au Maroc et au Luxembourg.

Un des problèmes posés par les pneus est leur fin de vie ou recyclage.Photo Mysid  / domaine public

Aliapur souhaite développer la valorisation sous forme de matière première des pneus usagés, mais M. Fabiew regrette par exemple de ne pas arriver à convaincre les constructeurs automobiles à utiliser cette matière recyclée.

En 2015 l'éco-contribution que le consommateur paye sur l'achat d'un pneu et qui est reversée à Aliapur pour la collecte et le recyclage va baisser de 1,35 euro à 1,25 euro pour les pneus des véhicules de tourisme.

Pour cette année, l'organisme s'est fixé comme objectif d'améliorer le taux de réemploi des pneus usagés qui respectent encore les normes d'utilisation (usure, etc.). Même chose en matière de valorisation matière des granulats issus des pneus. Ils pourraient être utilisés comme revêtement routier ou dans le BTP, avec des débouchés potentiellement importants, a indiqué le nouveau directeur général Hervé Demas. (Photo de Erzbischof  (ccby-sa 3.0) sandales fabriquées au Pérou à partir de pneus mis au rebut)

En matière de valorisation énergétique, il faut que l'on travaille sur la diversification des débouchés, a-t-il ajouté, ciblant notamment les chaufferies urbaines.

Cette année, Aliapur attend aussi la publication d'un décret et de plusieurs arrêtés encadrant son activité. Ils concerneront également l'autre acteur principal de la valorisation des pneus usagés, France recyclage pneumatique (FRP).



ROMANDIE 21Apr2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Dillingen (Allemagne) - Recycler de vieux pneus en pétrole de qualité ? En Sarre (ouest de l'Allemagne), une jeune entreprise franco-allemande s'en déclare capable, grâce à un procédé par pyrolyse. Mais l'industrie pneumatique reste encore méfiante et mène ses propres recherches.

Après trois ans de travaux et dix millions d'euros d'investissements, Pyrum Innovations, basée à Dillingen, près de la frontière française, peaufine les derniers réglages de sa première unité industrielle, un silo en métal de 25 mètres de haut.

 avingusa 5/4/2014


Depuis plus de 20 ans, des sociétés du monde entier développent des procédés de pyrolyse pour recycler, entre autres, des pneus.  Pour l'heure, la viabilité de leur modèle industriel n'est pas encore démontrée et leurs produits sont de moins bonne qualité et n'arrivent pas à passer en terme de prix par rapport aux matières neuves, estime Jean-Philippe Faure, directeur de la recherche-développement d'Aliapur, acteur de référence dans la valorisation des pneus usagés en France.

Bien qu'étant attentifs aux progrès de la pyrolyse, les fabricants de pneumatiques ne veulent pas courir le risque d'utiliser un produit recyclé sur lequel ils ont encore des doutes en termes de performance, analyse M. Faure.

La pyrolyse c'est encore du capital-risque, même si de grands groupe s'y intéressent, confirme François Terrade, consultant indépendant du secteur. Il conseille fortement à ses clients de se détourner de la filière pneumatique, qui a énormément de mal à se défaire de certaines idées reçues, selon lui.

Pouvoir recycler des pneus à l'identique n'est pas suffisant, car les matériaux de demain devront avoir des propriétés bien plus intéressantes que celles d'aujourd'hui, justifie Thierry Willer, directeur de la communication scientifique et technique chez Michelin.

Le groupe français s'est lancé l'an dernier dans un ambitieux programme de recherche de 51 millions d'euros, avec le concours de l'Ademe, du CEA et de deux autres entreprises, Proteus et SDTech. D'une durée de 8 ans, le projet Trec développe deux voies de recyclage

- la première ambitionne de traiter des particules de pneus avec des micro-organismes qui devront dévulcaniser le caoutchouc en éliminant le soufre.

- La seconde prévoit de fabriquer du caoutchouc synthétique avec du butadiène biosourcé, à partir d'un alcool généré par la fermentation d'un gaz de synthèse, obtenu à partir de pneus usagés. Comment : Par pyrolyse.


Romandie 9/5/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Depuis 2006, les vieux appareils électroménagers doivent obligatoirement être recyclés. Les distributeurs sont obligés de les reprendre gratuitement. Toutefois, selon une enquête menée par l'association de consommateurs CLCV, de nombreux sites de vente en ligne ne respectent pas cette loi.

Au total, près de la moitié des sites ne pratiquent pas la reprise gratuite obligatoire. Pourtant, ces entreprises font payer une éco-participation au consommateur



"Si on impose, par la loi, aux commerçants de prendre à leurs frais le coût du transport pour les retours des produits, étant donné leurs très faibles marges commerciales, ils ne pourront pas dégager de rentabilité", se défend le PDG de PriceMinister, Olivier Mathiot, face à la caméra de France 3.

Conséquence, seul un tiers des objets produits sont collectés une fois arrivés en fin de vie.


----->Je confirme cette pratique ! Lété dernier j'ai commandé par internet un réfrigérateur congélateur sur le site "Rue du Commerce.com" et l'écotaxe payée est de 13€. Outre le fait que la livraison à domicile s'est soldée au bas de mon immeuble, le livreur a refusé de reprendre mon ancien appareil et même d'attendre l'arrivée d'une tierce personne (mon mari) pour descendre l'appareil en panne ou m'aider à monter la livraison... ! J'ai informé la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF)...


Francetv info 27/5/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le béton issu de la destruction de bâtiments en fin de vie pourrait demain servir à reconstruire de nouveaux ouvrages.

Le programme de recherche "Recybéton" vient de faire son premier bilan d’étape après trois ans de travaux financés par l’Agence nationale de la Recherche (ANR) dans le cadre du projet Ecoreb. Et ce bilan est plutôt positif. Les 46 partenaires français publics et privés ont en effet fait concrètement la preuve qu’on peut réaliser un ouvrage en totalité avec un béton dont les éléments ont déjà servi.

 Du béton recyclé sur le parking de Chaponost (Rhône). ©️ Lafarge

Économies de matériaux et d’énergie, réduction des besoins d’ouvertures de carrières, diminution des trajets de camions, tels sont les objectifs poursuivis. Une initiative somme toute logique : le béton, c’est un mélange de ciment, de sable, de gravillons et d’eau. Rien a priori qui ne puisse pas resservir quand il s’agit de détruire un bâtiment.

"Actuellement, le béton provenant d’une démolition est broyé dans l’une des 200 plateformes de recyclage, débarrassé de ses ferrailles qui vont dans leur propre filière de recyclage et réutilisé en sous-couche lors de la construction de routes, détaille Sophie Decreuse, membre du comité scientifique de Recybéton. Demain, nous espérons que nous «déconstruirons» un bâtiment pour en reconstruire un autre avec le même matériau".

De 20 à 40 millions de tonnes de béton hors d’usage sont produites tous les ans en France. 80% de ce volume part en sous-couche routière. Le but est de recycler l’ensemble dans des usages plus nobles, sachant que les volumes produits vont augmenter dans les prochaines années. Les bâtiments construits après la seconde guerre mondiale arrivent en effet en fin de vie.

Les gravillons ne posent pas de gros problèmes et leur réutilisation dans du béton frais existe déjà. C’est plus compliqué pour le ciment qui crée le liant. "Le broyage permet de récupérer une part plus importante de sable, mais il reste toujours une pâte fortement aggloméré par l’eau qu’il est difficile de réutiliser car pouvant altérer la qualité du béton" reconnaît Sophie Decreuse. Les ingénieurs et techniciens ont donc finalisé les techniques qui permettent d’augmenter la part de sable récupéré, puis ils ont fait des essais d’incorporation de ces sables en amont et en aval du procédé de fabrication du ciment.

Le ciment est issu du passage d’argile et de calcaire dans des fours cylindriques rotatifs à 1500°C, produisant une pâte solide, le "clinker", que l’on réduit en fine poussière. "Nous avons eu de très bons résultats en incluant le sable recyclé avant cuisson car la cuisson rend tout très homogène, en revanche l’incorporation dans le produit fini exige de bien doser les ajouts en produits recyclés" poursuit Sophie Decreuse.

 Une dalle du parking de Chaponost ©️ Lafarge

L’examen en laboratoire étant satisfaisant, les bétons ont été testé en grandeur réelle. Le site d’expérimentation est un parking de 2.100 m² pour véhicules légers ayant le triple intérêt de ne mettre en danger la vie de personne, d’être soumis aux aléas de la météo et d’appartenir à un partenaire du programme. Situé à Chaponost dans le Rhône, l’ouvrage comprend des dalles de 18 cm d’épaisseur dont certaines sont constituées à 100% d’éléments de béton recyclés. Depuis la fin des travaux fin 2013, aucun désordre ou fissuration n’a été constaté.

Depuis, une traverse de pont d’un chantier du TGV sud-est et un bâtiment à Mitry Mory (Seine-et-Marne) ont été réalisés. "La prochaine étape, c’est la fabrication de 10.000 tonnes de ciment incluant de 10 à 30% de sable recyclé" annonce Sophie Decreuse. On entrera alors dans la phase industrielle.


Sciences et avenir 28/5/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Gennevilliers (AFP) - Chaque année en France, cinq milliards de gobelets en plastique vont gonfler la masse des déchets ménagers. Une petite entreprise pionnière, Canibal, les recueille dans des machines intelligentes et les recycle en revêtement de sols, mobilier de bureau ou rebord de piscine.

Très léger (4 à 8 grammes) et composé d'un mélange de polypropylène ou de polystyrène réputé impossible à recycler, le gobelet en plastique n'est pas trié et 30.000 tonnes finissent incinérées ou enfouies avec d'autres déchets.

 Des gobelets en plastique attendant d'être recyclés au siège de l'entreprise Canibal à Gennevilliers, le 22 mai 2015 (c) Afp

"Il est universel, on l'a tous en main au moins une fois dans la journée, sur notre lieu de travail et en même temps, il est perçu comme très polluant", souligne Benoît Paget, co-fondateur de la société Canibal (acronyme de "cannettes mises en balle"). "Laissez-le traîner dans une salle de réunion: il sera immédiatement mis à la poubelle, alors qu'un journal restera plusieurs jours sans déranger personne", poursuit-il en faisant visiter son entrepôt de Gennevilliers, près de Paris.

Forts de ce constat, lui et son associé Stéphane Marrapodi ont mis au point, après quatre années de recherche et de développement - en collaboration avec l'école des Arts et Métiers Paris Tech - une machine unique au monde, qui collecte et trie tous les emballages de boissons consommés de façon "nomade": bouteilles, cannettes, gobelets en plastique.

- Des filières de recyclage existent de longue date pour les deux premières. Revendu 600 euros la tonne, le polyéthylène des bouteilles sert à produire de nouvelles bouteilles.

- De leur côté les cannettes, broyées, deviennent des paillettes d'acier et d'aluminium dont la valeur s'élève respectivement à 100 euros et 1.000 euros la tonne.

Mais seule la société Canibal, qui emploie 17 personnes, travaille à valoriser les gobelets en plastique, recueillis par son collecteur à ordures.

A première vue semblable à un distributeur de boissons, c'est une machine digitale et interactive, multi-primée, notamment au dernier concours Lépine, début mai, où elle a reçu le 3e prix.

A chaque déchet déposé dans sa trappe, l'écran affiche un bandit manchot et fait participer l'utilisateur à une loterie où il peut remporter un panier bio, un coupon utilisable à la caféteria... ou faire un don à une ONG.

"Faire d'un geste de tri un geste plaisir" est le credo de l'entreprise. "Le côté ludique pour inciter les gens au tri, c'est dans notre ADN", affirme M. Paget.

La machine incite aussi aux gestes "écolos" : "Avez-vous pensé à éteindre la lumière en sortant ?" ou "Pourquoi ne pas opter pour l'escalier au lieu de l'ascenseur ?", lit-on sur l'écran.

Entièrement "Made in France", elle est fabriquée par un cluster de PME et assemblée par la filiale française du japonais Toshiba, à Dieppe.

Cent machines ont déjà été installées dans des entreprises, souvent des multinationales: facturé 499 euros mensuels, le service a séduit environ "le tiers du CAC 40". Canibal table sur 200 fin 2015, et 300 - le seuil de la rentabilité sera alors atteint - l'année suivante.

Et bientôt les 20 tonnes - ou 5 millions de gobelets en plastique - récoltées l'an dernier seront recyclées en "caniplaques", un éco-matériau à l'aspect volontairement brut, permettant de fabriquer mobilier de bureau, revêtement de sols ou objets usuels: pot à crayons, poubelle. "Quand vous mettez un gobelet dans une machine Canibal, il redevient un produit fini", se félicite M. Paget.

Mais une batterie de tests sont encore nécessaires avant une plus large diffusion.

Cet été, des machines Canibal feront leur apparition dans des festivals de musique tels que Garorock, à Marmande (Lot-et-Garonne), popularisant le concept.

Canibal vise aussi les gares, les aéroports, où sa machine, dotée d'un écran sur le flanc, pourra devenir support d'information et de publicité, à la demande des clients.

La société, qui vient de réaliser une levée de fonds de 3 millions d'euros, recherche des partenaires pour se développer à l'étranger, en particulier aux Etats-Unis, un gigantesque gisement de 224 milliards d'emballages de boissons consommés hors domicile, chaque année.



Sciences et avenir 29/5/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Cette première semaine de juin est consacrée au développement durable en France. L'occasion de rappeler l'impact des petits gestes du quotidien sur la planète.

Il mesure à peine 8 cm de haut, pèse entre quatre et huit grammes, mais est un véritable poison pour la planète. Au bureau et dans la rue, les gobelets en plastique sont partout et finissent par représenter une énorme quantité de déchets : on en jette en moyenne 150 chaque seconde. Mis bout-à-bout, cela représente chaque année 25 Tour Eiffel de gobelets, soit 4,73 milliards de verres en plastique.



Problème : seul 1% de ces déchets sera recyclé. Le reste sera incinéré, enterré dans des décharges, et mettra 500 ans à se désagréger complètement. En pleine réflexion sur la question du développement durable cette première semaine de juin, le ministère de l'Écologie voudrait donc limiter leur utilisation, voire l’interdire à partir du 1er janvier 2020.



Francetv info 5/6/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

C'est un geste quotidien qui reste mal effectué : le tri des déchets n'est pas encore une réussite. En tout cas, pas dans mon immeuble. Opération fouille à l'occasion de la mobilisation du collectif Zero Waste France pour la réduction des déchets, samedi, à Paris.

J'achète beaucoup trop, je surchauffe mon appartement l'hiver, je prends l'avion pour les vacances… oui, mais je trie ! Comme 81% de Français, j'évoque ce geste pour parler de mon engagement pour la planète (et apaiser ma mauvaise conscience écologique). Mais couvrir la conférence environnementale de Paris (COP21) en décembre, oblige à quelques remises en question en la matière : suis-je si irréprochable que je le crois ?

 Dans un immeuble du 12e arrondissement de Paris, des sacs et emballages plastique remplissent le bac jaune censé partir pour le recyclage.  (JULIE RASPLUS / FRANCETV INFO)

Je plaide coupable : il m'est déjà arrivé de jeter du plastique souple dans le bac jaune destiné au recyclage. Ce dilettantisme n'a rien d'étonnant si l'on en croit les statistiques d'Eco-Emballages (PDF) en matière de tri. Selon cette entreprise spécialisée dans le recyclage, 87% des Français trient leurs déchets, mais seuls 44% le font systématiquement. En Ile-de-France, le pourcentage tombe à moins de 40%.

Cela dépend aussi de son logement et de sa situation personnelle. Selon Eco-Emballages, je cumule déjà quatre tares : je vis à Paris, à deux, en appartement et au 6e étage. En effet, seuls 34% des couples sans enfant sont des acharnés du tri, vivre dans un immeuble en copropriété dilue les responsabilités et plus on habite haut, moins on trie. Vais-je faire mentir les chiffres ?

Pour m'aider à répondre à la question, Edouard Marchal, de l'organisation Zero Waste France, a accepté de venir fouiller ma poubelle et celles de mon immeuble. Installé au milieu de mon salon, il s'occupe du bac que je destine au tri. Ça commence mal : sans y faire attention, j'y ai jeté un petit sac en plastique, pas du tout valorisable. A la différence de la bouteille de Fanta, ce type de plastique souple n'est pas recyclable en France. Je le sais. Je n'ai aucune excuse à part la paresse de réfléchir à ce que je faisais.

Edouard étudie maintenant des prospectus à l'apparence un peu plastifiée. Il les retourne dans tous les sens, les déchire pour étudier la composition. D'après lui, ces brochures jetées dans la poubelle jaune risquent de ne pas pouvoir être recyclées. Je me revois en train d'hésiter, puis faillir à la règle de base : en cas de doute, on jette dans la poubelle verte. "Sinon, on ruine tout le processus", tranche Edouard.

Pour le reste, j'ai tout bon : boîtes en carton, magazines, sacs en papier et emballages en kraft sont bien à leur place ici. Je n'y ai pas mis mes mouchoirs sales ni le papier qui entourait le poisson acheté au marché. Par contre, j'y ai jeté une boîte cartonnée qui contenait quelques douceurs ramenées du Portugal. Leur cuisine étant loin d'être diététique, le carton est imbibé de gras. J'écope d'un carton rouge. "Tout papier souillé de près ou de loin par de l'alimentaire va à la poubelle verte. Ce ne sera pas recyclé et ça risque de salir les autres éléments", m'explique Edouard, tout en saisissant un paquet de mouchoirs vide qui n'a rien à faire là.

Au total, je cumule quatre erreurs sur la quinzaine d'éléments jetés dans mon bac de tri. Cela semble peu, mais si tous mes voisins font pareil, le contenu de notre benne jaune sera bon pour l'incinération. Si les poubelles jaunes contiennent trop d'erreurs, elles risquent en effet d'être écartées du processus de recyclage en arrivant au centre de tri.  

Mon voisin du 3e, Antoine, 26 ans, ne me rassure guère. "Moi je trie, mais ce n'est pas forcément respecté dans l'immeuble, m'assure-t-il. J'ai déjà vu plein de fois des sacs plastique dans le bac jaune. D'ailleurs, quand c'est comme ça, je remonte chez moi avec mes cartons pour les déposer un autre jour, quand la poubelle est clean." Oui. Certains sont de véritables dieux vivants du tri. Rien à voir avec moi, qui n'ai jamais prêté attention à ce que contenait notre benne commune et ne peux envisager de remonter mes six étages de bon matin.  

Edouard m'accompagne dans le local à poubelles. Pour la première fois, j'ai le nez dans les ordures. Pas de quoi frimer : à peine avons-nous commencé à plonger nos mains dans l'un des deux bacs jaunes qu'Edouard en ressort un sac plastique rempli de pots de yaourt et d'endives flétries. Il oscille entre dégoût, amusement et désespoir. "Les aliments, c'est le pire. C'est ce qui bazarde tout. Ça va fermenter et créer un jus de poubelle dégoûtant. Tout sera pourri. C'est pour ça qu'on parle de séparer les biodéchets", explique-t-il.  

Le propriétaire du sac plastique semble avoir confondu le bac jaune avec le vert. En tout cas, il n'a jamais lu la petite affiche détaillant les erreurs à ne pas commettre, scotchée au fond du local. Il n'est pas le seul. L'autre bac jaune regorge lui aussi d'erreurs de tri. Edouard ne s'arrête plus : il saisit des pots de yaourt, des barquettes de tomates cerises, un sac poubelle noir, des emballages plastique, une bouteille de lait mal vidée. Le liquide se répand partout, dégouline sur les cartons. Carnage dans le bac jaune.

Le contenu des deux poubelles de tri risque fort de finir à l'incinération ou à la décharge. Tous les efforts des autres habitants n'auront servi à rien. Selon Edouard, "les agents chargés de la propreté vont emmener la benne, mais en arrivant au centre de tri, il va y avoir un refus assez monumental" étant donné le nombre d'erreurs "fatales". Le spécialiste du tri, un peu dépité par notre fouille, insiste : "Si on veut que le tri soit effectif, il ne faut pas mélanger les choux et les carottes. Il faut mettre ce qui est sec et recyclable dans la même poubelle."

Comment expliquer notre incapacité à bien trier alors qu'on nous rabâche les mêmes consignes depuis bientôt quinze ans ? Dans l'immeuble, chacun a son avis. Pour Antoine, c'est une question d'éducation. Ses parents lui ont appris à trier, mais il comprend que cela soit plus difficile "si on n'a pas été sensibilisé".

Eva, professeur d'allemand installée dans l'immeuble depuis 1991, estime que les Français sont surtout "très en retard" sur le sujet et peu intéressés par l'environnement. La quinquagénaire a vécu longtemps en Allemagne et, de l'autre côté du Rhin, "c'est complètement normal de trier". "Je n'arrive même pas à me souvenir d'un moment où ma mère jetait toutes les ordures ensemble", sourit-elle.

Brian et Susan, mes voisins du 2e étage, assurent, eux, n'être pas assez informés sur le bac jaune. "C'est ma fille qui m'a expliqué qu'il fallait y mettre les bouteilles en plastique mais pas les emballages plastique", raconte Susan, 59 ans, qui n'est "jamais certaine" de ce qu'il faut mettre dans la poubelle de tri. Les consignes, qui peuvent changer d'une ville à l'autre, perturbent parfois davantage. J'apprends qu'à Lille, verre et carton finissent ensemble, dans un sac plastique glissé dans le bac de tri. Rien à voir avec Paris.

L'information est pourtant à portée de tous. Il suffit d'un appel à la mairie ou de quelques clics pour trouver les réponses à nos questions. Je n'ai aucune leçon à donner : c'est parce qu'Edouard venait que j'ai lu les fiches de tri concernant la ville de Paris. Pour le jeune expert, c'est bien tout le problème : "On a affaire à une population qui, même si elle trouve que c'est important de trier, n'est pas capable de le faire jusqu'au bout. Elle n'a pas l'information directement et n'a ni le temps ni l'envie de se renseigner sur ça".


Voir ICI le guide du tri.

Francetv info 7/10/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Comment sont collectés nos déchets destinés au recyclage ? Et combien finissent par être valorisés ? Francetv info a remonté leur parcours jusqu'au centre de tri.

A l'occasion de la conférence environnementale de Paris et alors que le collectif Zero Waste France se mobilise, samedi 10 octobre, pour la réduction des déchets, francetv info s'est penché sur le tri sélectif en fouillant dans vos poubelles. 

Dans nos cuisines, une deuxième poubelle s'est imposée aux côtés de celle des déchets ménagers. Chaque jour, on y jette les papiers, les cartons, les bouteilles qui peuvent se recycler. Ce tri familier, qui répond à des consignes strictes et termine dans le bac jaune (ou bleu selon les villes), constitue la première étape d'un long parcours de recyclage que francetv info a remonté.

 Jean-Marc condamne une poubelle jaune d'où dépassent du polystyrène, une barquette en bois et des sacs en plastique remplis de nourriture, le 30 juin 2015, dans le 6e arrondissement de Paris. (JULIE RASPLUS / FRANCETV INFO)

C'est sur le trottoir, en compagnie des éboueurs, que commence le voyage des déchets. Jean-Marc Sainte-Rose-Fanchine, 45 ans, est l'un d'eux. Mardi 30 juin à 10 heures, la seconde tournée de tri sélectif débute tout juste dans le 6e arrondissement de Paris, près du théâtre de l'Odéon. Pour l'éboueur, il ne s'agit pas d'embarquer les bacs jaunes sans se poser de question. Les agents de propreté agissent comme les premiers remparts entre la cuisine et le centre de tri. Pendant sa mission, Jean-Marc contrôle donc le contenu de nos poubelles. Interdiction d'y mettre les mains ou de fouiller le bac : la vérification est purement visuelle. Mais "quand on voit qu'il y a trop d'erreurs de tri, on condamne et on ne ramasse pas", explique Jean-Marc.

Pour cela, l'éboueur possède une arme efficace : un rouleau de ruban adhésif qu'il sort pour embobiner les bacs remplis d'"indélicatesses". Pour Jean-Marc, la sanction commence dès les premières poubelles jaunes, d'où dépassent barquettes en bois ou polystyrène. Rien de tout cela n'est valorisable. Le contenu partira lors de la prochaine collecte d'ordures ménagères, sauf si son propriétaire refait le tri.

Des erreurs comme celles-ci, Jean-Marc en relève tous les jours. Lors de la première tournée matinale, il a déjà condamné six bacs contenant des déjections canines ou du bois. Pendant la seconde, lui et son binôme vont laisser dix poubelles de côté. "Dans la majorité des cas, on voit que les gens respectent les consignes du mieux qu'ils le peuvent, relativise Jean-Marc. Mais, parfois, c'est du vice". L'éboueur vient de soulever le couvercle d'une poubelle et découvre, sous quelques cartons, du café et du camembert.

"On a parfois l'impression que les gens s'en fichent. Nous on est dans le feu de l'action mais on s'interroge : est-ce que les gens se rendent compte de ce qui va se passer après ?" Jean-Marc, éboueur

Rue du dragon, une commerçante, dont la poubelle jaune déborde de sacs en plastique, fait mine de s'étonner : "Mais pourquoi vous ne la prenez pas ? Il y a du carton dedans !" Jean-Marc prend quelques secondes pour discuter et expliquer son refus. "Nous sommes les principaux interlocuteurs des riverains. Peut-être qu'ils manquent d'informations, mais, souvent, ils n'ont surtout pas envie d'aller les chercher", regrette l'éboueur. Pourtant, ces erreurs peuvent coûter cher à l'arrivée au centre de tri, où le camion rempli par Jean-Marc termine son voyage.

 Dans le sous-sol du centre de tri du 15e arrondissement de Paris, les déchets s'amoncellent en des tas de près de 6 mètres de haut, le 18 juin 2015. (JULIE RASPLUS / FRANCETV INFO)

En Ile-de-France, cinq centres récoltent les déchets recyclables des Parisiens, dont celui situé dans le 15e arrondissement de la capitale, où francetv info s'est rendu. Chaque jour, vers 16 heures, le ballet des camions-bennes commence. Deux à trois tonnes de déchets par camion sont déversés sur le sol d'un grand hangar, situé au sous-sol du centre de tri.

Nouveau moment fatidique. Un agent du centre vérifie visuellement le contenu de la benne. Si le taux d'erreurs lui semble trop élevé, il refuse l'intégralité et la renvoie à l'incinération. "Sur une centaine de camions par semaine, cela arrive deux à trois fois maximum", précise Christophe Maria, responsable des relations extérieures au Syctom, l'agence métropolitaine des déchets ménagers.

 Des agents vérifient que le tri est bien fait, selon les matières, dans le centre du 15e arrondissement de Paris, le 18 juin 2015. (JULIE RASPLUS / FRANCETV INFO)

Il estime à 20% le nombre d'erreurs constatées à l'arrivée. "Il y a dix ans, on avait plutôt 30% d'erreurs. On a quand même réussi à améliorer la qualité de ce que l'on reçoit. Je préfère insister sur les 80% de matière qui repartent dans des filières de recyclage."

Dès lors, le tri s'opère de manière plus concrète. Les déchets sont envoyés dans d'immenses machines qui les séparent par taille, par poids et par forme. Un aimant capte l'ensemble des déchets en acier, comme les boîtes de conserve. Puis, des tapis roulants inclinés et un système de tri optique séparent les déchets légers des plus lourds. A la sortie, papiers et bouteilles sont ainsi organisés en catégories bien distinctes.

Place au tri manuel. Des agents, postés dans une salle close, se concentrent sur les matières qui défilent sur des tapis. Leur mission : effectuer "un tri plus fin sur les grandes familles de déchets". C'est là que l'"on sépare les bouteilles colorées des bidons de lessive ou des briques de lait", explique Christophe Maria. A une vitesse ahurissante, les mains s'occupent d'ôter les dernières erreurs.

 Après leur passage dans le centre de tri du 15e arrondissement de Paris, les déchets sont compactés en cubes et par matière avant de partir dans les filières de recyclage, ici le 18 juin 2015. (JULIE RASPLUS / FRANCETV INFO)

Désormais triés, les déchets sont compactés, par matière, en cubes d'un mètre sur un mètre. Les filières de recyclage s'occupent, toutes les semaines ou chaque mois selon qu'il s'agit de carton ou d'acier, de venir les récolter pour attaquer le processus de valorisation au cours duquel chaque matière redeviendra ce qu'elle était. Dans le centre du 15e arrondissement, le papier et le carton sont les plus courants à l'arrivée et, inévitablement, les plus recyclés à la sortie.

Pour Christophe Maria, il y a donc des efforts à faire sur le reste. Dans ce qui part au recyclage, seulement 5% sont des flaconnages en plastique. Les emballages en acier ou en aluminium représentent, eux, 1%. "C'est parce que les habitants ne les trient pas, regrette-t-il. Du coup, ils finissent directement à l'incinération ou en enfouissement, car ils sont jetés avec les déchets ménagers. On doit encore aller chercher les déchets que l'on ne voit pas".


Francetv info 8/10/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
A l'approche de la conférence environnementale organisée à Paris, francetv info se penche sur vos habitudes en matière de tri. Faites le test pour savoir si vous vous trompez souvent.

Les conserves, on les met dans quelle poubelle ? Et ce sac en plastique, il se recycle ? Bien que le geste soit quotidien, trier ses déchets s'apparente parfois à un parcours semé d'embûches. Mieux vaut connaître les pièges : les bacs de tri contenant trop d'erreurs sont éliminés du circuit de recyclage et finissent à l'incinérateur ou à la décharge.

Pour vous aider à y voir plus clair, francetv info vous a préparé un test afin de tester vos connaissances en matière de tri*, à l'approche de la conférence environnementale de Paris (COP21). Et savoir enfin si vous mettez cette cannette de soda au bon endroit. Saurez-vous choisir la bonne poubelle pour chacun de ces déchets ? (* Pour faire le test interactif : rendez-vous sur le lien source indiqué à la fin de ce message, en bas à gauche). Pour découvrir les réponses dans ce sujet, cliquez sur le bandeau vert précédé du mot Spoiler.


[size=20]1 Des mouchoirs usagés[/size]


  • Bac des ordures ménagères
  • Bac de recyclage               
  • Bonne réponse :
    Spoiler:
     




[size=20]2 Des magazines ou catalogues[/size]


  • Bac des ordures ménagères
  • Bac de recyclage               
  • Bonne réponse :
    Spoiler:
     




[size=20]3 Une enveloppe à fenêtre plastique[/size]


  • Bac des ordures ménagères
  • Bac de recyclage          
  • Bonne réponse :
    Spoiler:
     




[size=20]4 Une boîte de sardines[/size]


  • Bac des ordures ménagères
  • Bac de recyclage
  • Bonne réponse :
    Spoiler:
     




[size=20]5 Les cartons de pizza[/size]


  • Bac des ordures ménagères
  • Bac de recyclage
  • Bonne réponse :
    Spoiler:
     




[size=20]6 Ce sachet de lessive comportant un point vert[/size]


  • Bac des ordures ménagères
  • Bac de recyclage
  • Bonne réponse :
    Spoiler:
     




[size=20]7 Un tube de dentifrice[/size]


  • Bac des ordures ménagères
  • Bac de recyclage
  • Bonne réponse :
    Spoiler:
     




[size=20]8 Les sacs plastique[/size]


  • Bac des ordures ménagères
  • Bac de recyclage
  • Bonne réponse :
    Spoiler:
     




[size=20]9 Une bouteille d'eau[/size]


  • Bac des ordures ménagères
  • Bac de recyclage
  • Bonne réponse :
    Spoiler:
     




[size=20]10 Le papier d'aluminium[/size]


  • Bac des ordures ménagères
  • Bac de recyclage
  • Bonne réponse :
    Spoiler:
     




[size=20]11 Un verre cassé[/size]


  • Bac des ordures ménagères
  • Bac de verre               
  • Bonne réponse :
    Spoiler:
     




 12 Une barquette ayant contenu de la viande


  • Bac des ordures ménagères
  • Bac de recyclage               
  • Bonne réponse :
    Spoiler:
     




13 De la vaisselle en faïence


  • Bac des ordures ménagères
  • Bac de verre               
  • Bonne réponse :
    Spoiler:
     





14 Les barquettes en aluminium


  • Bac des ordures ménagères
  • Bac de recyclage              
  • Bonne réponse :
    Spoiler:
     




15 Les bouteilles de shampoing et de gel douche


  • Bac des ordures ménagères
  • Bac de recyclage              
  • Bonne réponse :
    Spoiler:
     




16 Un produit comportant le logo Triman


  • Bac des ordures ménagères
  • Bac de recyclage               
  • Bonne réponse :
    Spoiler:
     



Pour éviter certains piègesCe site peut vous aider.

Voir aussi le guide pratique : "Les logos environnementaux sur les produits"




Francetv info 10/10/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Un professeur de chimie a mis au point un revêtement révolutionnaire. Il se fournit dans les décharges des grandes villes.

Des routes en plastique ? L'idée peut faire sourire, elle est pourtant bien réelle. Cette route se trouve dans la ville de New Delhi en Inde. À première vue, cette route est une route comme les autres, pourtant elle contient 10% de plastique recyclé. Pour les utilisateurs, c'est difficile à croire. "Du plastique, non c'est du bitume", affirme l'un d'entre eux au micro de France 2.



Rajagopalan Vasudevan, ingénieur et chimiste, a réalisé cette route. Pour lui au contraire, la différence saute aux yeux. "Vous pouvez voir ici, c'est très solide, la route est toujours intacte sept/huit ans après sa construction. Les bords ne sont pas abîmés. Quand les véhicules passent sur une route, les bords s'érodent, mais pas dans ce cas. Cela prouve la solidité de la route et elle tiendra encore plusieurs années", explique l'ingénieur.

Avec le plastique, l'eau s'infiltre moins, le revêtement est plus résistant et en plus c'est moins cher

Tout a commencé par un choc. En Inde, 15 000 tonnes de plastique sont jetées chaque jour. Rajagopalan Vasudevan a cherché comment transformer le problème en solution. Dans son laboratoire, le professeur met au point une recette. Il lui a fallu 40 tentatives pour trouver le dosage précis de plastique à incorporer au bitume et au gravier...



----->J'espère que de telles routes ne se retrouveront pas partout... Car compte tenu des spécifités décrites, elles étouffent encore plus la terre sur laquelle elles sont construites... Et en période d'importantes pluies, le fait d'être quasi-imperméables pourraient les rendre dangereuses...


Francetv info 20/10/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le marché des vêtements à recycler est en plein boum. Et le Relais d'Emmaüs n'est plus seul à exploiter ce riche filon. Le Grand format de France 3.

Les vêtements que l'on abandonne valent une fortune ! Le cours de la fripe est très porteur. Le Relais, filiale d'Emmaüs, est un acteur historique de la collecte et du tri de vêtements usagers. Son chiffre d'affaires croît de 10% chaque année. "Le textile, c'est devenu de l'or", explique à France 3 Sébastien Coubronne, agent d'exploitation.



2013 est une année charnière. Les industriels ont pris conscience du potentiel extraordinaire du recyclage textile. Les chiffonniers bénéficient d'une manne inespérée : l'éco-contribution. Pour chaque tonne de produits textiles français triés, l'Etat va reverser 65 euros. Du coup, la guerre fait rage parmi les acteurs du secteur.

Pierre Duponchel, président-fondateur du Relais, multiplie les plaintes. Il n'entend pas perdre sa place de leader. Dans le Pas-de-Calais, KFB Industries marche sur ses plates-bandes. Les deux entreprises sont en froid. KFB souhaite plus de concurrence et mise sur des partenariats avec des PME locales.

Mais d'autres mastodontes débarquent sur le marché, comme Suez Environnement. Pour le groupe, c'est un moyen de surpasser la baisse des déchets ménagers à traiter. "Ce qu'on perd à un endroit, on le regagne ailleurs", résume Hatem Sedkaoui, directeur général de la division Next Textile Association chez Suez.

Le Relas, lui, cherche à se diversifier en misant sur la fabrication de matériaux en fibres textiles recyclés, utilisés dans l'automobile, le bâtiment, l'horticulture... Le marché des frippes fait figure de nouvel eldorado.


Francetv info 12/11/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Paris - Une seule!: Avec un soupir de découragement, Bénédicte Baudoin sort du supermarché où elle est allée porter son stock d'ampoules usagées au recyclage. Elle n'a pu en déposer qu'une. La douzaine d'autres finira dans les ordures ménagères.

En France, le recyclage, bien qu'en hausse constante depuis une dizaine d'années, ne touche que deux catégories de lampes: les ampoules fluo compactes, à basse consommation d'énergie et les LED, et ne porte que sur 43% de celles mises sur le marché, alors que l'objectif européen est de parvenir à 65% en 2019.



ipt>


Ce n'est pas simple, j'ai dû faire une recherche (http://www.malampe.org/geolocalisation) pour trouver où était la boîte de recyclage la plus proche de mon domicile. Et sur ma quinzaine d'ampoules usagées, je n'ai réussi à en recycler qu'une seule, dit à l'AFP Bénédicte Baudoin, juriste trentenaire parisienne et consommatrice adepte du tri sélectif, qui stocke ses bulbes grillés faute de savoir quoi en faire.

Le grand carton vert du recyclage précise bien que les anciennes ampoules à filament de tungstène et les halogènes, non toxiques, ne sont pas acceptées.


ipt>


Les néons et les lampes à LED sont, eux, collectés dans chacun des 19.000 points lumibox installés dans des supermarchés, grandes surfaces de bricolage ou déchetteries.

Si certains consommateurs mettent des ampoules à filament, elles seront quand même recyclées tempère Hervé Grimaud, directeur général de Recylum, l'eco-organisme financé par les producteurs d'ampoules, chargé de l'organisation de la collecte depuis 2006.


ipt>


Dans l'usine de recyclage Artemise à Vulaines près de Troyes (Aube), le plus important des trois sites français de tri des ampoules, le contenu des lumibox est versé avec précaution sur un tapis roulant. Dans un joyeux cliquetis globuleux.

En 2014, ce site aux 18 salariés a traité 1.800 tonnes de lampes sur un total de 4.779 recyclées dans tout le pays. En 2015, il est passé à 2.000 tonnes et vise 2.200 l'an prochain. Après un tri pour éliminer les intrus (piles, petit électro-ménager..), les ampoules en vrac sont broyées et acheminées dans une zone étanche où sont séparés plastique, verre, métaux ferreux et non ferreux.


ipt>


Les poudres fluorescentes des ampoules basse consommation sont récupérées et expédiées à La Rochelle, l'un des deux seuls centres en Europe (avec Lyon), du chimiste belge Solvay où l'on recycle les terres rares, précieuses pour l'électronique.

Le mercure, métal lourd dangereux pour la santé, dont la présence à l'état gazeux dans les ampoules basse consommation a défrayé la chronique au moment de leur lancement, est aussi extrait, et envoyé dans des centres de stockage définitif, précise M. Grimaud.[/]

 Trier les lampes sans se tromper : Les lampes qui doivent être recyclées. Astuce pour facilement les reconnaître, le symbole « poubelle barrée » figurant obligatoirement depuis le 13 août 2005 sur la lampe signifie qu’elle ne doit pas être jetée avec les ordures ménagères. Les lampes basse consommation se recyclent ! (c) malampe.org

[b]Le responsable minimise la polémique en estimant à 500 kg de mercure par an au maximum le volume de mercure extrait du recyclage des ampoules, contre plusieurs dizaines de tonnes par an utilisées par le secteur des amalgames dentaires
.

Les néons blancs sont les lampes qui se recyclent le mieux, à 98%, précise M. Grimaud. Le verre est réutilisé dans la dernière usine en France qui produit des tubes néon, à Chalon-sur-Saône, ce qui réduit ses coûts de fabrication.

 Les lampes qui ne bénéficient pas du recyclage. Il s’agit de toutes les lampes à filament : “ampoules classiques” à incandescence, halogène. Leur composition ne nécessiterait pas de traitement particulier... Et s’il fallait les collecter, l’impact sur l’environnement des milliers de camions utilisés pour leur transport ne serait pas compensé par les gains écologiques issus de leur recyclage. (c) malampe.org

Malgré ces efforts, l'association France Nature Environnement estime que l'on ne recycle pas assezMalheureusement, le recyclage n'est l'intérêt de personne. "Celui qui vend des ampoules n'a pas tellement intérêt à ce qu'on les recycle parce que ça lui coûte de l'argent, la collectivité n'y trouve pas intérêt, et le consommateur non plus parce qu'on ne lui explique pas l'enjeu environnemental et on ne lui donne pas un avantage économique pour l'y inciter", déclare son porte-parole Benoit Hartmann. 

"Tant que les ampoules à fluorescence resteront potentiellement polluantes, toxiques et dangereuses, notamment par la présence de mercure, l'objectif idéal serait d'arriver à 100% de collecte pour ne pas se retrouver avec des produits dangereux dans les décharges, dans les gaz d'incinération, ou dans les TMB (traitement mécano-biologique d'ordures ménagères) que l'on vend comme du terreau aux agriculteurs"a joute-t-il.

Seules, les LED sont moins polluantes, moins gourmandes en énergie et contiennent moins de produits toxiques que les lampes à fluorescence, concède-t-il, en plaidant pour une généralisation de l'éco-conception.

Plus une ampoule durera, moins on aura souvent à la recycler. Les citoyens devraient peser pour exiger d'avoir des ampoules qui durent très longtemps, fabriquées dans des matériaux non polluants.


Romandie 13/11/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Deux cents bateaux de pêche espagnols ont commencé à collecter des déchets plastiques récoltés en mer Méditerranée. Ce mois-ci, une usine madrilène va entreprendre de les recycler pour en faire du tissu, destiné à une marque de vêtements.




Cinq heures du matin, au large de la Costa Blanca et de ses touristes endormis. Trois chalutiers artisanaux sortent du port espagnol de Villajoyosa pour s’en aller pêcher la seiche, la crevette gamba... et la bouteille en plastique




Depuis quelques mois, les pêcheurs de la communauté valencienne (est de l’Espagne) collectent systématiquement les déchets en polyester saturé (PET, polytéréphtalate d’éthylène) gisant en Méditerranée, bientôt recyclés en une collection de mode exclusive. « En juin, à Florence (Italie), nous voulons présenter la première collection de mode réalisée avec du fil et des tissus issus des déchets du fond de la Méditerranée », annonce l’Espagnol Javier Goyeneche, 45 ans, président d'Ecoalf, dont les doudounes ou sacs à dos sont vendus dans des magasins huppés, tels Harrods à Londres et Bloomingdale’s à New York.

Cette entreprise madrilène lancée en 2010 (18 employés, 4,5 millions d’euros de chiffre d’affaires 2015) se flatte déjà d’avoir créé « une nouvelle génération » de vêtements et d’accessoires à partir de bouteilles en plastique collectées sur terre, de vieux filets de pêche ou de pneus usagés. « Il ne faut pas continuer à creuser le sol toujours plus profond pour produire du pétrole, lance son fondateur. Là où d’autres voient des ordures, nous voyons une matière première et pouvons la transformer en tissus à travers des processus sophistiqués de recherche et développement ». S’il existe donc déjà des vêtements fabriqués à partir de déchets plastiques recyclés, ce serait une première d’en créer à partir de ceux récupérés en mer. Et pour ce faire, 200 bateaux de pêche de la Communauté valencienne (est) ont accepté de jouer les éboueurs.




Du haut du pont d’un chalutier, les eaux apparaissent aussi calmes qu’immaculées. « Mais en deux mois, les pêcheurs d’Alicante, de Valence et de Castellon ont déjà sorti de l’eau deux tonnes de plastique et deux autres d’ordures », assure le président de l’Interfédération des pêcheurs de la Communauté valencienne, José Ignacio LLorca Ramis. « Pour les écologistes, nous sommes des prédateurs mais il y a au moins une chose que l’on fait bien : ramasser les poubelles, ironise ce fils, petit-fils et arrière-petit-fils de marins », alors que les chalutiers - surtout industriels - sont accusés de « surpêcher » et de racler les fonds.

Jetant son chalut à 60 km des côtes, le patron-pêcheur José Vicente Mayor a ainsi pris l’habitude d’emplir son conteneur à ordures étiqueté « Ecoalf ». « J’ai commencé à travailler comme pêcheur il y a 19 ans. Les marins disaient : "ça, ce n’est pas à moi, je le rejette à l’eau". Aujourd’hui, on ne jette même pas un papier ! », assure-t-il. Sur le pont du chalutier, ses trois marins trient soigneusement les crevettes et les crabes remontés dans l’après-midi. Mais, ce jour-là, la récolte de plastique est maigre : quelques centaines de grammes, constate l’AFP. « C’est parce qu’on a déjà beaucoup nettoyé par ici », dit le patron.




En 2010, entre 5 et 13 millions de tonnes de déchets en plastique ont été déversés dans les océans, selon une étude internationale publiée en février dans la revue Science. Pour 2015, la prévision est de 9 millions de tonnes

En 2014, une étude internationale estimait à au moins 269.000 tonnes de déchets la quantité de matière plastique présente dans l’océan mondial. Après les cinq océans, « la Méditerranée est la sixième grande région d’accumulation de déchets plastique de la planète », ont averti en avril des scientifiques de l'université de Cadix (Andalousie, sud). 

Dans cette mer quasi fermée, des déchets plastiques ont été retrouvés dans l’estomac des petits poissons, d’oiseaux marins, de cachalots... « Les tortues marines, notamment, peuvent mourir d’une occlusion intestinale quand elles ingèrent les sacs en plastique qu’elles confondent avec les méduses », explique à l’AFP le vétérinaire Xema Gil, du Centre de préservation de la faune de la Communauté valencienne. « La bouteille en plastique est un problème social car, en Espagne, 4 millions de bouteilles sont jetées chaque jour », assure Gabriel Buldu, directeur commercial de PET Compania (filiale de l’Italien Dentis), une des grandes entreprises de recyclage du pays.

[center]

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...