Tous à Mézilles le 10 septembre......

Samedi 10 septembre 2011, manifestation à Mézilles (dans l'Yonne) contre un élevage de chiens destinés aux laboratoires.

Cet élevage, ouvert en 1974, est le plus grand élevage de chiens de laboratoire de France. Il élève, dans la plus grande discrétion, des chiens destinés aux laboratoires d'expérimentation animale.

C’est un établissement classé, agréé pour 500 femelles reproductrices. Quinze personnes y travaillent à plein temps dont un vétérinaire. Le chenil abrite un millier de chiens (principalement des beagles) en permanence dont environ 300 femelles.

Le Post.fr 24/08/2011

Pro Anima rejoindra le CCEA - Collectif Contre L'Expérimentation et l'Exploitation l'Animale - le samedi 8 septembre 2012 sur la Place de l'Horloge à Auxerre.

Les objectifs sont de demander la fermeture de l'élevage de Mézilles et de développer urgemment une recherche scientifique hors utilisation animale.


Des brochures et des pancartes seront disponibles pour les sympathisants le 8 septembre dès 12h00 Place de l'Horloge à Auxerre pour une grande manifestation pacifique, mais qui a fermement pour objectif de faire réagir les autorités sur ce scandale. Il faut être nombreux !

Pro Anima et d'autres interlocuteurs du monde associatif poseront les bonnes questions au Préfet qui sera présent sur les lieux :

- Pourquoi de tels élevages subsistent alors que de nombreux scandales sanitaires prouvent la non-fiabilité des expérimentations animales ?

- Pourquoi l'énergie et les moyens financiers considérables pour entretenir les élevages et la recherche sur animaux ne servent pas au développement urgent de programmes de recherche sans animaux, pouvant se substituer rapidement à la vivisection ?

Pro Anima rappelle que le budget et la volonté politique sont dérisoires face aux milliards d'euros générés par la recherche. Pro Anima remettra au Préfet un dossier complet sur les méthodes substitutives et un double du courrier envoyé au Président Hollande dans lequel le Comité affirme :

« Les alternatives aux expérimentations animales encore trop peu encouragées sont extrêmement prometteuses (...) Le budget alloué à la recherche dite alternative est extrêmement faible : 200 Millions d'euros sur les 20 dernières années en Europe. A titre de comparaison, nous savons qu'une seule Université, comme celle de Strasbourg, percevra 40 Millions d'euros pour 6 nouveaux projets “équipements d'excellence”, comprenant une animalerie géante ! Est-ce bien normal ? »

Pro Anima publiera également la veille de la manifestation un visuel dans les pages du journal local pour mobiliser tous les amis des animaux de la région Bourgogne.


CLIC ANIMAUX 02/09/2012

Aujourd’hui, en France, des élevages spécialisés fournissent des chiens à différents laboratoires de recherches biomédicales.









Vos dons et Appels du Coeur permettront de poursuivre les actions de lobbying, d’organiser des manifestations, de sensibiliser le public, et de financer des programmes scientifiques proposant de vraies alternatives.



Un exemple : A Mézilles, dans l'Yonne, se trouve un élevage d'environ 1.000 chiens. Ceux-ci sont «produits» en masse toute l'année dans le seul but de répondre à la demande des laboratoires pour leurs expériences. C’est une véritable usine de fabrication de chiens destinés à alimenter les laboratoires français et européens... L'un des plus grands centres d'Europe...

Ces chiens, principalement des Beagles, y sont nourris, soignés voire bichonnés par l'homme, avant d'être envoyés par ces mêmes hommes en chambres expérimentales. Une partie des chiens est quant à elle élevée en confinement, sans contacts avec l'extérieur, pour répondre à des besoins spécifiques. Les animaux sont ensuite livrés dans des conditions optimales aux laboratoires.

L'utilisation du matériel de laboratoire est vaste : contrôle de sécurité du médicament, création et contrôle de vaccins, recherche fondamentale, actes chirurgicaux, thérapie génique, etc.



La question de continuer ces expériences coûteuses et inutiles se pose, tout comme la pertinence de travailler sur des modèles biologiques autres que l'espèce concernée : l'homme. Quant à l'horreur que constitue cette industrie, d'un point de vue éthique, la question ne se pose plus depuis longtemps.

CLIC ANIMAUX 02/09/2012