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JAPON : déblayer les débris dû au tsunami... au Japon et ailleurs

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Déblayer les débris dans le Tohoku reste le principal défi



Dans le nord-est du Japon, les autorités locales sont toujours en train de se battre pour tenter de déblayer les débris, 6 mois après le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars.

Selon le ministère japonais de l'Environnement, la catastrophe a généré quelque 23 millions de tonnes de débris.

Le gouvernement s'est fixé pour objectif de terminer complètement les opérations de nettoyage d'ici la fin du mois de mars 2012. Mais plus de la moitié du travail reste à faire dans 12 localités, soit environ le tiers du total. Selon elles, le plus épineux est la démolition des maisons et des autres édifices endommagés.

Les autorités locales ont en effet besoin de l'autorisation des propriétaires pour démolir et elles manquent également de main-d'oeuvre pour exécuter le travail.

Le ministère de l'Environnement a promis de leur fournir de l'aide après avoir évalué les besoins dans leur ensemble.

NHK 01/09/2011

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A Sendai, des incinérateurs permettent d'éliminer les débris engendrés par la catastrophe du 11 mars


Dans la ville de Sendai, dans le nord-est du Japon, des incinérateurs provisoires sont utilisés pour l'élimination des vastes quantités de débris engendrés par le séisme et le tsunami du 11 mars.

A la date du 22 septembre, 73 pour cent environ des débris avaient été retirés, sur un total approximatif de 1,35 million de tonnes. Trois centres de stockage sont utilisés à cet effet.

Ces centres sont équipés d'incinérateurs provisoires, utilisés pour la première fois dans la préfecture de Miyagi. Deux d'entre eux sont opérationnels depuis aujourd'hui.

"La ville est désormais en mesure de se débarrasser des débris et j'espère que le recours aux incinérateurs va stimuler les efforts de reconstruction", a déclaré un responsable de la section environnementale de la mairie de Sendai.

NHK 02/10/2011

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Les débris flottants emportés par le tsunami pourraient atteindre Hawaï l'an prochain

Selon des chercheurs américains, l'énorme volume de débris à la dérive dans le Pacifique depuis la catastrophe du 11 mars au Japon pourrait atteindre les côtes de Hawaï l'année prochaine.

Nikolai Maximenko, directeur au Centre international de recherches sur le Pacifique de l'Université de Hawaï, a expliqué qu'une quantité très importante de débris avait été repérée par un bateau-école russe faisant route vers Vladivostok depuis Hawaï, fin septembre.

Des bâteaux et des filets de pêche japonais, des matériaux de construction, des produits en plastique et des appareils électroménagers comme des téléviseurs et des réfrigérateurs flottaient sur une large zone du Pacifique Nord, à environ 3200 km à l'est du Japon et environ 900 km à l'ouest des îles Midway.

M. Maximenko souligne que des mesures devraient être prises car un volume aussi important de débris peut constituer une menace pour la navigation et avoir des effets néfastes sur les écosystèmes marins.

NHK 15/10/2011

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Les autorités tokyoïtes ont commencé à traiter un important volume de débris engendrés par le séisme et le tsunami du 11 mars, dans le nord-est du Japon.

Ces débris ont été transportés dans des containers, à bord de trains de marchandises en provenance de la préfecture d'Iwate, vers un centre de traitement de déchets proche de la capitale où ils ont été triés et broyés.

Selon des responsables du contrôle des radiations, les mesures effectuées sur un échantillon indiquaient un niveau de radioactivité inférieur au minimum établi à Tokyo, à savoir 0,01 microsievert par heure.

Après leur incinération partielle, ces débris seront déposés dans un terrain gagné sur la mer, dans la Baie de Tokyo.

Ce chargement constitue une première livraison, le gouvernement métropolitain de Tokyo ayant proposé à trois préfectures, dont celle d'Iwate, de prendre en charge un total de 500 mille tonnes de débris d'ici le mois de mars 2014.

En dehors des zones sinistrées, Tokyo est la première préfecture à proposer son aide pour l'évacuation des débris.

NHK 03/11/2011

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Le gouvernement métropolitain de Tokyo a commencé les travaux d'enfouissement d'une partie des débris laissés par le séisme et le tsunami du 11 mars dans le nord-est de l'Archipel.

Les autorités de Tokyo envisagent d'accepter d'ici mars 2014 quelque 500 mille tonnes de décombres, provenant de la ville de Miyako et d'autres régions sinistrées.

Tokyo est la première préfecture en dehors de celles des régions dévastées à offrir son aide pour éliminer les déchets.

NHK 08/11/2011

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Des administrations locales lancent un projet d'acceptation des déblais

Un groupe d'administrations locales japonaises encourage l'élimination des débris du nord-est de l'Archipel, frappé il y a un an par un séisme et un tsunami.

La catastrophe a produit un volume de débris estimé à 22,5 millions de tonnes, dans les zones côtières des préfectures d'Iwate, de Miyagi et de Fukushima.

Le ministère de l'Environnement précise que seuls 6,4 pour cent des débris avaient été incinérés ou ensevelis à la date de jeudi dernier.

Le projet du ministère de répartir les débris à l'extérieur des zones sinistrées a peu progressé en raison des craintes des populations locales que les débris en question aient été contaminés par des substances radioactives.

Hier vendredi, les gouverneurs et maires de 17 administrations locales se sont rencontrés à Tokyo pour lancer un nouveau projet. Ils ont clairement exprimé leur intention d'accepter les déblais provenant des zones sinistrées et ont convenu de demander à d'autres municipalités de faire de même.

NHK 10/03/2012

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Le gouvernement demandera officiellement aux autorités locales d'accepter et d'éliminer les débris provenant des régions frappées par le séisme et le tsunami de l'année dernière.

C'est ce qu'a annoncé dimanche le premier ministre japonais Yoshihiko Noda, précisant que la requête serait adressée aux préfectures de l'ensemble de l'Archipel. L'énorme volume de débris freine les efforts de reconstruction.

M. Noda a déclaré que le gouvernement définira des limites de radioactivité pour les débris et des directives pour leur élimination.

Il a promis de faire preuve de leadership en ce qui concerne le redémarrage des réacteurs nucléaires désactivés depuis l'accident de Fukushima.

M. Noda a précisé que lui et d'autres ministres visiteraient les communautés abritant des centrales nucléaires pour obtenir le soutien de la population à leur redémarrage, une fois que la Commission de sûreté nucléaire aura approuvé les résultats des tests de résistance des centrales.

Rappelant que le gouvernement avait présenté ses excuses pour ce qu'il a qualifié d'évènements imprévisibles, peu après la catastrophe, il a souligné que de telles excuses n'étaient plus à l'ordre du jour.

Le premier ministre a expliqué que la plus grande leçon tirée de la catastrophe était que les responsables de la gestion des crises devaient envisager toute éventualité.

Le gouvernement, les compagnies d'électricité et les experts, a-t-il ajouté, avaient tous confiance dans la sûreté des centrales nucléaires. Il les a appelé à examiner leur conscience et à changer leur façon de voir les choses.

NHK 12/03/2012

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Le conseil municipal de Kitakyushu accepte de recevoir des débris de la catastrophe


Les débris de la double catastrophe du 11 mars posent un problème grandissant aux municipalités des zones les plus durement touchées. Le conseil municipal de Kitakyushu, dans le sud du Japon, espère réduire dans une certaine mesure ce fardeau controversé.

Le conseil a approuvé à l'unanimité une résolution sur l'acceptation des débris. Il demande néanmoins que les niveaux de radiation ne soient pas plus élevés que ceux des déchets non nucléaires.

Les quatre principales factions politiques représentées au conseil ont présenté la résolution la semaine dernière. Elles expliquent que les zones sinistrées ne peuvent pas être reconstruites si les énormes amas de décombres ne sont pas d'abord enlevés.

Des propos vifs ont été échangés après le vote sur cette résolution sans précédent. Certaines personnes protestant bruyamment ont dû être escortées en dehors de la salle du conseil.

Le maire, Kenji Kitahashi, a dit reconnaître le poids considérable de cette résolution. Il a déclaré qu'il prendrait une décision en se basant sur des tests scientifiques.

A ce jour, Tokyo est la seule préfecture à l'extérieur des zones sinistrées à avoir accepté un certain volume de débris. Le premier ministre Yoshihiko Noda a indiqué que le gouvernement demanderait aux autorités locales d'en accepter aussi une partie.

NHK 12/03/2012

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La majorité des Japonais accepteraient les débris du séisme et du tsunami

Au Japon, une enquête de la NHK révèle qu'une majorité de Japonais accepteraient que les débris des préfectures sinistrées soient transportés vers des incinérateurs dans leur voisinage.

Interrogés sur le plan du gouvernement, 57 pour cent des répondants expliquent qu'ils approuveraient l'acceptation par leurs municipalités des débris pour élimination. Sept pour cent déclarent être contre une telle décision et 32 pour cent sont indécis.


NHK 13/03/2012

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Tokyo soutient les efforts de stockage des débris engendrés par la catastrophe du 11 mars 2011

Le gouvernement japonais s'engage à fournir un soutien sans faille aux administrations locales qui participent au nettoyage du volume considérable de débris engendrés par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.

Le gouvernement, qui a demandé aux collectivités locales de prendre part aux efforts de nettoyage, a fait savoir dimanche que l'Etat assumait pleinement ses responsabilités.

Par ailleurs, les frais seraient pris en charge par le gouvernement qui s'engage également à construire de nouveaux centres de stockage lorsque les sites actuels seront saturés.

Le ministre de l'Environnement Goshi Hosono a transmis ces informations au gouverneur de la préfecture de Kanagawa, Yuji Kuroiwa, lors d'une campagne menée dans la rue et visant à convaincre la population d'accepter l'incinération et l'enfouissement de déchets dans son voisinage.

Le communiqué du gouvernement est une réponse officielle à M. Kuroiwa, qui avait demandé au premier ministre Yoshihiko Noda, au début du mois, d'annoncer clairement les responsabilités de l'Etat et de renforcer l'aide financière accordée aux administrations locales.



NHK 19/03/2012

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Le ministre de l'Environnement demande à une municipalité d'accepter des débris de la catastrophe de mars 2011

Le ministre japonais de l'Environnement Goshi Hosono a demandé à la municipalité de Kitakyushu dans l'ouest du Japon d'accepter une partie des débris résultant de la catastrophe de l'an dernier dans le nord-est du Japon.

M. Hosono a présenté cette requête lorsqu'il s'est rendu ce dimanche dans la ville et a rencontré le maire, Kenji Kitahashi. C'est la première municipalité de l'ouest du Japon dans laquelle s'est rendue le ministre pour formuler une telle demande.

Le tsunami et le séisme ont créé plus de 22 millions de tonnes de gravats dans les préfectures les plus durement touchées d'Iwate, de Miyagi et de Fukushima. Le gouvernement central demande aux municipalités à l'extérieur des zones sinistrées de participer à l'élimination des débris.

Au début du mois, le conseil municipal de Kitakyushu a voté à l'unanimité l'acceptation des débris. La municipalité a, depuis, mis à l'étude un plan d'élimination détaillé, incluant de nouvelles normes de sécurité pour les niveaux de radiation.


NHK 25/03/2012

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Les autorités fédérales américaines ont décidé d'offrir 250 000 dollars à 5 Etats de la côte ouest pour les aider à éliminer les débris générés par le tsunami qui a frappé le nord-est du Japon en 2011.

Ce lundi, l'administration américaine en charge de l'atmosphère et des océans a déclaré que les 5 Etats en question, notamment l'Oregon et l'Alaska, recevront chacun jusqu'à 50 000 dollars de subventions.

Rappelons que le tsunami du 11 mars 2011 a charrié des tonnes de débris dans l'océan Pacifique, dont certains ont atteint le littoral américain, notamment un immense ponton flottant découvert en juin dans l'Oregon.

Cet Etat réclame une aide fédérale plus conséquente, assurant que le seul retrait du ponton devrait coûter près de 100 000 dollars.

La question du financement de ces aides reste toutefois problématique car les débris devraient continuer à affluer vers la côte ouest dans les années à venir.



NHK 17/07/2012

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Quelque 1,5 million de tonnes de débris du tsunami du 11 mars 2011 dériveraient dans le Pacifique. Plus de 40.000 tonnes devraient atteindre la côte ouest des Etats-Unis et du Canada d'ici février 2013.

Mercredi, l'Etat américain de l'Oregon a commencé les travaux de découpage d'une digue flottante arrivée du Japon. Une organisation non-gouvernementale nippone prévoit de mener une enquête sur place ce samedi.

Dans notre commentaire du jour, nous nous intéressons à la gestion des débris du tsunami, notamment la manière dont les coûts vont être pris en charge. Pour cela, nous avons interviewé le professeur Toshiya Ueki, vice-président exécutif de l'université du Tohoku. Spécialiste de droit international, il commence par nous expliquer ce qui est prévu en matière législative pour la gestion des débris qui atteignent un rivage après avoir traversé une mer.

Toshiya Ueki
La règle générale est que les débris sont traités par le pays où ils arrivent. Ce principe repose sur le fait que chaque nation dispose d'un droit propre sur ses eaux territoriales et doit préserver l'environnement dans ces eaux.

Dans le cas d'une importante marée noire après l'échouage d'un pétrolier géant, le pays d'origine du bateau peut avoir à dédommager la ou les nations affectées.

D'importantes quantités de débris de la catastrophe du 11 mars au Japon ont atteint les rivages des Etats-Unis et du Canada. La cause est un phénomène naturel, en l'occurence un séisme et un tsunami. Selon les réglementations internationales, je ne pense pas que le Japon est responsable. Sur le plan juridique, il n'a aucune raison d'assumer une part du coût du traitement de ces débris.

Radio-Japon
Dans les faits, que devrait faire le Japon ?

Toshiya Ueki
J'ai dit qu'il n'était pas obligé de verser des dédommagements. Mais, en dehors de la responsabilité légale, je pense qu'il pourrait accorder une assistance financière aux pays touchés, du point de vue de la coopération internationale.

Il a bénéficié d'une aide variée de la part de nombreux pays du monde après la catastrophe de l'an dernier. Il doit maintenant rendre la pareille. Il est très important pour le Japon d'assumer sa responsabilité morale.

Après le tsunami dévastateur de 2004 dans l'océan Indien, les membres de l'Association des nations du Sud-Est asiatique, l'ASEAN, ont créé un cadre de contribution régionale pour les catastrophes majeures. Je pense qu'un partenariat de coopération similaire pourrait être mis en place entre le Japon et les pays affectés.

Par exemple, l'Archipel conserve les informations sur les débris. Il les partage avec les Etats-Unis et le Canada. Dans le même temps, il agit de manière volontaire pour fournir des informations sur le traitement de ces débris.

J'espère qu'un réseau important sera établi, non seulement au niveau gouvernemental mais également entre les secteurs public et privé. Cela permettra d'avancer positivement pour la mise en place de règles de coopération globale.




NHK 03/08/2012

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Les travaux de déblaiement des débris dans les rivières de la préfecture de Miyagi, durement frappée par le séisme en 2011, se sont achevés par le retrait d'une ultime épave de bateau.

Une grue a soulevé ce jeudi l'épave d'une péniche, longue de 8 mètres, qui avait été submergée à près de 6 km de l'embouchure de la rivière Kitakami. Elle a été sectionnée en plusieurs morceaux pour que le retrait en soit facilité.

Les travaux ont été supervisés par l'antenne régionale du ministère du Territoire, qui a décidé de démanteler cette péniche dont le propriétaire n'a pu être identifié.

L'antenne précise que 84 voitures, 37 bateaux et 4 machines lourdes ont été retirés de 4 rivières de la préfecture depuis le début des travaux, en août 2011.



NHK 06/09/2012

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Américains et Japonais se sont rencontrés samedi dans l'Oregon pour discuter du traitement des débris de la catastrophe du 11 mars qui pourraient être rejetés sur les côtes nord-américaines.

Les 7 membres de la commission japonaise d'enquête soutenue par le gouvernement ont rencontré des ONG et des responsables de l'Etat américain de l'Oregon. Ils ont évoqué les 1,5 millions de tonnes de débris dérivant dans l'océan Pacifique.

L'une des ONG a proposé d'utiliser les réseaux sociaux pour un partage rapide de l'information entre les parties concernées au Japon et aux Etats-Unis.

Le responsable d'une organisation japonaise souhaite que les objets récupérés pouvant être identifiés soient rendus à leurs propriétaires. D'après lui, ils pourraient avoir un sens spécial pour les victimes du tsunami.



NHK 17/2/2013

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Les autorités américaines ont décidé d'utiliser les dons du Japon pour l'enlèvement des débris associés au tsunami qui a frappé le nord-est du pays en mars 2011.

Une partie des débris a déjà atteint la côte Pacifique de l'Amérique du Nord.

L'Administration nationale océanique et atmosphérique, la NOAA, annonce qu'elle utilisera une partie des 5 millions de dollars de dons du gouvernement japonais pour démanteler un dock flottant qui a dérivé depuis la préfecture d'Aomori, dans le nord du Japon.

Le dock géant a été découvert dans l'Etat de Washington en décembre dernier. Le coût des travaux de démantèlement est estimé à quelque 630 mille dollars sur lesquels 478 mille dollars seront couverts par le fonds japonais.

La NOAA explique que le reste des dons japonais sera distribué à cinq Etats bordant le Pacifique pour les aider à nettoyer dans l'avenir de possibles débris du tsunami.

Selon une estimation, 1,5 million de tonnes de débris du tsunami traversent à la dérive le Pacifique depuis la catastrophe d'il y a deux ans.


NHK 2/3/2013

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OTTAWA - Le Japon a offert mercredi au Canada un million de dollars pour contribuer à l'enlèvement de déchets d'origine nippone qui arrivent sur la côte ouest canadienne après le tsunami de mars 2011.

Le consul général Seiji Okada a dit que cette somme était une expression de reconnaissance à l'égard du Canada et des Canadiens pour le soutien apporté au Japon à la suite du tsunami.

Environ un million et demi de tonnes de déchets en tous genres, soit la moitié de la production annuelle de détritus de Vancouver, ont été emportées au large du Japon lors de la catastrophe. Les déchets n'ont pas tous coulé et les courants du Pacifique en ont transporté une bonne partie sur plus de 11.000 km jusqu'aux rives de la Colombie-Britannique, la plus occidentale des provinces canadiennes.


ROMANDIE 13/3/2013

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Des tonnes de débris du tsunami de mars 2011 au Japon vont atteindre la côte nord-américaine dès le mois d'avril.

L'information a été donnée par le ministère japonais de l'Environnement.

Le tsunami aurait précipité dans l'océan Pacifique 1,5 millions de tonnes de déchets. Le gouvernement nippon a octroyé 6 millions de dollars au Canada et aux Etats-Unis pour les aider à traiter ces débris.



NHK 15/3/2013

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Une plage affectée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 a rouvert pour la première fois depuis le drame. Une cérémonie était organisée samedi à cette occasion.

La plage de Futatsujima se trouve à Kitaibaraki, dans la préfecture d'Ibaraki. Populaire parmi les habitants des zones proches de Tokyo, elle avait été endommagée par la catastrophe. Des travaux de rénovation ont été menés.

Cette année, trois secouristes qualifiés sont mobilisés pour guider les personnes présentes en cas de tsunami. Des panneaux ont également été installés pour signaler les voies d'évacuation. La plage jouxte la préfecture de Fukushima. Des contrôles de la contamination radioactive sont effectués tous les jours et les résultats sont communiqués au public.

Les professionnels du tourisme placent de grands espoirs dans la réouverture de la plage. Ils veulent que les visiteurs reviennent en masse.


NHK WORLD 28/7/2013

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Le bateau de pêche japonais Kyotoku Maru No.18, symbole du tsunami du 11 mars 2011,  va être démantelé et retiré de la ville de Kesennuma où il s'était échoué.

Des responsables de la ville de Kesennuma ont indiqué que l’épave du bateau de pêche Kyotoku Maru No.18, symbole du tsunami du 11 mars 2011 au Japon, allait progressivement être retirée. 

 le bateau va être démantelé  après que des habitants aient dit qu'il leur rappelle des souvenirs douloureux. BBC News

L'épave était devenue un point de ralliement pour les visiteurs en quête de recueillement et même une attraction touristique, rappelle 20minutes.fr. La municipalité avait initialement décidé, en mémoire du raz-de-marée, de conserver les restes du navire qui avait été propulsé à l'intérieur des terres, à proximité des habitations

Le navire de 60 mètres était non seulement un témoignage du tsunami, mais également celui de l’incendie qu’il avait provoqué. En effet, sa coque conservait les traces noires du passage des flammes sur ses flancs. Mais finalement, la mairie a changé d’avis et elle va procéder au démantèlement du bateau. Pour prendre cette décision, un sondage a été réalisé et "notre ville a décidé de détruire l'épave, car 70 % des habitants n'en veulent plus", a expliqué un fonctionnaire à l'Agence France Presse (AFP).

 
MAXISCIENCES 13/8/2013

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En 2011, le tsunami du Japon a charrié plus de cinq millions de tonnes de débris dans l’océan. Il y a quelques jours, des organes de presse expliquaient qu’une plaque de débris de plus de 70.000 km2 dérivait en direction de la côte ouest des États-Unis. L’information est fausse, et voici les explications.

Une île de déchets de la taille de l’État du Texas se déplace dans l’océan Pacifique et pourrait percuter la côte ouest des États-Unis prochainement. C’est ce que révélait il y a peu le journal Daily Mail, en se basant sur un communiqué de la NOAA. L’information-choc a été relayée par certains journaux français. Pourtant, la notion d’île macroscopique de déchets est tout à fait erronée : il n’existe pas dans l’océan Pacifique d’amas de débris du tsunami de cette taille.

Le 11 mars 2011, le Japon était dévasté par un tsunami, dont la vague a atteint par endroits presque 38 m de haut. Cette catastrophe naturelle a provoqué la mort de plus de 18.000 personnes, causé une catastrophe nucléaire et déversé plus de cinq millions de tonnes de débris dans l’océan Pacifique. Des maisons, des bateaux, des infrastructures routières, du plastique… quantité de débris ont été charriés dans le plus grand océan du monde, et on estime que 70 % d’entre eux auraient rapidement coulé à proximité des côtes japonaises.


  Ce type de plaque de débris a été observé quelque temps après le tsunami. Aujourd'hui il n'existe pas à proprement parler de plaques de déchets, la pollution marine engendrée par le charriage des débris japonais s'est répandue dans tout le gyre du Pacifique Nord. ©️ NOAA


Dans les 30 % restants, certains macrodéchets surprenants ont dérivé jusqu’au bord est du bassin. Un bateau japonais de 50 m de long a par exemple été retrouvé dans les eaux états-uniennes, un an après le tsunami. 

Qu’est-il advenu du reste des débris ? Pour répondre à cette question, la NOAA a développé un modèle numérique qui utilise les données passées des courants océaniques du Pacifique pour prévoir les trajectoires possibles pour ces déchets. Le modèle montre que la majeure partie des débris du tsunami s'est dispersée dans le Pacifique, au nord-est d’Hawaï et des îles Midway.

  La carte présente les résultats des simulations numériques du modèle de distribution des débris du tsunami développé par la NOAA. Au nord-est d'Hawaï, on observe une zone où d'après le modèle il y aurait le plus de particules de débris. Si cette zone a la taille du Texas, le modèle ne suggère en aucun cas qu'il y aurait là une importante masse macroscopique de déchets. ©️ NOAA

Les déchets seraient effectivement en train de dériver vers la côte ouest de l’Amérique du Nord, mais ils ne constituent en aucun cas une plaque de déchets. Les débris sont immergés dans l’océan depuis presque trois ans, ils ont été dégradés et sont répartis sur une immense zone géographique. L’infographie réalisée par la NOAA, source probable de ce malentendu, montre la propagation globale de tous les débris simulés et la zone où il peut y avoir une plus forte concentration de débris flottants (comme le bois).

« Cela ne signifie pas qu’il y a un amas de masse, le modèle ne nous dit pas combien il y a de déchets. Cela montre simplement qu'il peut exister plus de débris dans cette zone que dans le reste de l’océan. Par ailleurs, les observations de cette région avec les satellites n'ont pas montré de débris », expliquait pourtant le communiqué. S’il n’y a donc pas d’île de débris, certains macrodéchets pourraient encore s’échouer sur les plages, et il est tout à fait probable que de gros débris soient encore en train de dériver. Toutefois, il y a peu de chances de trouver des débris radioactifs.

Cette fausse interprétation des résultats des simulations du modèle de la NOAA rappelle celle qu’ont souvent le grand public et les médias de la pollution des océans. Près de 10 % de la production annuelle de plastique finit dans les océans. Les courants océaniques engendrent une accumulation de ce plastique au centre des gyres, souvent appelée île de plastique, ou 7e continent pour celle du Pacifique Nord. La notion d’île est erronée puisqu’elle évoque une plaque de plastique macroscopique. Ce matériau est rapidement dégradé dans l’océan, et les scientifiques parlent plutôt de soupe de plastique. Il n’existe donc pas à proprement parler de plaques de débris du tsunami ou de plastique, mais la pollution des océans est subtile. Même si elle est dispersée dans tout l’océan, l’impact sur la vie aquatique est bien réelle.

Futura Sciences 8/11/2013

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