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De l'amiante découverte sous une rame du RER B

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De l'amiante découverte sous une rame du RER B



De la poussière d'amiante a été découverte sous une rame du RER B. Une rame pourtant récemment rénovée. Par mesure de précaution, la RATP a lancé une inspection de plusieurs autres rames, entraînant des perturbations et l'inquiétude de ses employés.

De la poussière d'amiante a été découverte lors d'un examen précédent la remise en service d'une rame du RER B, qui avait été récemment rénovée. Comme le rapporte le site de Libération, la RATP a décidé d'inspecter plusieurs rames elles aussi rénovées il y a peu. Ainsi, dix sept analyses sont actuellement en cours, a indiqué le réseau de transports en commun parisien.
Inquiets, les employés de la RATP ont menacé d’exercer leur droit de retrait, mais pour l'heure, aucun arrêt de travail n'a été annoncé. "Ça fait plus de 40 ans qu'on dénonce les méfaits de l'amiante : il est regrettable de constater encore sa présence sur des matériels en 2011", a souligné Jacques Eliez, secrétaire général CGT-RATP, cité par LCI. "On a plein de suppositions. Peut-être que l'amiante se trouvait sur certaines parties de la rame qui ont été poncées, et qui ont dégagé de la poussière", explique de son côté Joël Joseph, un conducteur du RER B. "La direction nous assure que les trains sont désamiantés, mais on constate que ce n'est pas le cas" s'insurge-t-il.
Si les conducteurs de la RATP sont si inquiets, c'est parce que l'amiante est une substance dangereuse lorsqu'elle est inhalée. La fine poussière peut s'infiltrer profondément dans les poumons et provoquer des cancer ou des asbestoses, de graves affections des poumons.

Maxisciences 16/09/2011

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Un nouveau décret concernant la protection des travailleurs contre les risques d'exposition à l'amiante vient d’être publié. Il divise par dix la concentration à laquelle ils peuvent désormais être exposés.


Samedi, le ministère du Travail a publié au Journal officiel un décret qui indique que "la concentration moyenne en fibres d'amiante, (à laquelle peuvent désormais être exposés les travailleurs) sur huit heures de travail, ne dépasse pas dix fibres par litre". C’est dix fois moins que le taux précédemment autorisé qui était de 100 fibres par litre et c'est donc une bonne nouvelle alors que l'amiante reste présente dans de nombreux bâtiments.

Le gouvernement laisse trois ans (jusqu’au 1er juillet 2015) aux employeurs pour se conformer à cette nouvelle norme. Par ailleurs, le décret définit "les conditions du contrôle du respect de cette valeur limite", rapporte l'AFP. L'employeur doit "s'assurer du respect de la valeur limite d'exposition professionnelle pour l'ensemble des travailleurs" et doit communiquer "les conditions et les résultats des contrôles au médecin du travail et au comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail ou, à défaut, aux délégués du personnel".

Ce texte intervient suite au rapport remis en septembre par l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS). Fin avril, celui-ci a estimé que quelque 900.000 personnes étaient encore exposées à cette matière nocive. En effet, une méthode inédite (Meta, microscopie électronique à transmission analytique) avait permis de détecter des fibres d'amiante plus fines qui se sont avérées cancérigènes. Désormais, c’est donc cette méthode qui servira à effectuer le mesurage des empoussièrements.


Maxisciences 07/05/2012

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