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BelleMuezza

Les défenseurs de l'ours alertent NKM du risque de braconnage

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Les défenseurs de l'ours alertent NKM du risque de braconnage



TOULOUSE, 28 sept 2011 (AFP) - Les défenseurs de l'ours des Pyrénées ont tiré la sonnette d'alarme mercredi devant le risque que les opposants à l'animal prennent leur fusil pour se débarrasser de lui, malgré son statut d'espèce protégée.

Ils ont écrit leur inquiétude à la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet. Leur lettre la rend directement responsable en rappelant la décision qu'elle a prise en juin de renoncer à lâcher une nouvelle ourse dans le massif. Les mois qui ont précédé et suivi cette décision ont vu s'amplifier les menaces de la part des éleveurs ou de leurs représentants syndicaux et associatifs, a dit à l'AFP Renaud de Bellefon, pour CAP Ours, coordination d'associations favorables à la présence du plantigrade dans les Pyrénées.

M. de Bellefon a rapporté avoir lui-même été menacé de mort alors qu'il distribuait de l'information dans un bar d'Artouste (Pyrénées-Atlantiques). Il n'a pas jugé bon de porter plainte.

Au cours de son action en faveur de l'ours cet été, il a entendu à plusieurs reprises des "discours explicites sur la destruction de l'ours". "Je ne vois pas pourquoi on ne prendrait pas ça au sérieux", a-t-il dit, en invoquant le sort de Cannelle, abattue par un chasseur, mais aussi de Boutxy, qui manque à l'appel depuis des mois mais dont on n'a jamais retrouvé la carcasse.

"Les opposants les plus radicaux ont ainsi trouvé ce qui leur apparaît être la solution pour se débarrasser des ours, dans la plus totale impunité, et c'est vous qui l'avez permis par votre inaction et votre silence face à leurs provocations", ont écrit les défenseurs de l'ours à la ministre.

"Nous vous l'annonçons : la prochaine étape, si vous ne faites rien, sera la découverte un matin d'un cadavre d'ours devant la porte d'une préfecture", ajoutent-ils. Il y aurait environ 25 ours dans les Pyrénées. Ils sont la cause de profondes divisions.

Pour leurs adversaires, c'est 25 de trop parce que leur présence est incompatible avec l'élevage des moutons et, plus globalement, avec le développement de l'économie locale. Pour leurs partisans, 25, c'est trop peu pour assurer la viabilité de l'espèce.

30 millions d'amis 28/09/2011

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Simples "patrouilles" de protection des ours arpentant la montagne pour les uns, "milices" au service de "l'écoterrorisme" pour les autres, la mise en place par les pro-ours d'équipes de volontaires pour la prévention d'actes nuisibles met le feu aux poudres dans les Pyrénées.
Les pro-ours, représentés par des associations comme Ferus ou le Pays de l'Ours-Adet, ont annoncé dans un communiqué qu'ils "patrouilleraient volontairement dans la montagne pour contribuer à prévenir un empoisonnement ou des dérangements et harcèlements" des ours.

"Quand l'écoterrorisme vise les habitants des Pyrénées", répondent dans leur propre communiqué les anti-ours de l'Association pour le développement durable de l'identité des Pyrénées (Addip), qui dénoncent "l'inquiétude paranoïaque des miliciens patrouilleurs".

Les patrouilleurs "contre le braconnage des ours", qui n'auront pas d'armes à feu, seront supposés "remonter tout signe suspect ou autre" aux coordinateurs des opérations "appelées +vigie+" précisent les pro-ours. Ils "observeront les allées et venues des hommes dans les zones supposées être fréquentées par les ours", et décideront s'ils sont suspects ou "de simples randonneurs", ajoutent-ils.

Les anti-ours estiment que "le fonctionnement de telles milices est totalement attentatoire aux droits de l'Homme tels que l'article 8 de la Convention européenne concernée les reconnaît: respect de la vie privée et familiale".

L'Addip demande donc dans son communiqué "à l'Etat français ce qu'il compte faire pour empêcher la mise en place de cette milice", et a décidé de "soumettre le problème à la Cour européenne des droits de l'Homme", face à cette "dictature verte d'une poignée d'associations".

"Face aux dictatures et fascismes de tous ordres, notre histoire (...) a toujours montré que les Pyrénées, bien avant d'être le grand zoo des ours slovènes, sont le Pays de la Liberté", conclut l'Addip, appuyée par d'autres associations anti-ours.

Les défenseurs de l'ours des Pyrénées avaient écrit récemment à la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet pour tirer la sonnette d'alarme devant le risque, selon eux, que les opposants à l'animal ne prennent leur fusil pour se débarrasser de lui, malgré son statut d'espèce protégée.

Il y aurait environ 25 ours dans les Pyrénées.

Sciences et Avenir 30/09/2011

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