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Les permis de gaz de schiste accordés abrogés (annulés)

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Les permis de gaz de schiste accordés vont être abrogés



Le gouvernement s'apprête à abroger les trois permis d'exploration de gaz de schiste dans le sud de la France accordés en mars 2010, a indiqué vendredi le Figaro sur son site internet.

"La décision devrait être officialisée en tout début de semaine prochaine", affirme le quotidien. Les trois permis d'exploration avaient été accordés à Total à Montélimar et à la compagnie américaine Schuepbach en Ardèche et dans le Larzac.

Après le vote d'une loi en juin interdisant la technique controversée de la fracturation hydraulique, la seule permettant aujourd'hui d'exploiter les hydrocarbures non conventionnels, les industriels avaient deux mois pour déclarer la technique qu'ils comptaient utiliser.

Selon Le Figaro, la compagnie Schuepbach a indiqué qu'elle ne renonçait pas à la fracturation hydraulique, ce qui entraîne le retrait de son permis.

La même décision serait prise pour le permis accordé à Total. Le 12 septembre, le groupe pétrolier avait pourtant annoncé souhaiter continuer à rechercher du gaz de schiste dans le sud-est de la France, mais sans avoir recours à la technique de la fracturation hydraulique.

Le ministère de l'Energie avait alors indiqué à l'AFP que "le gouvernement se prononcera(it) sur le devenir des permis exclusifs de recherche d'ici le 13 octobre, après instruction par l'administration". Les rapports remis par les industriels devraient alors être rendus publics.

Le Parlement avait voté une loi sous la pression d'élus locaux et à la suite de plusieurs manifestations dans le sud de la France pour dénoncer la fracturation hydraulique, technnique notamment accusée de polluer les nappes phréatiques.

Trois autres permis d'exploration ont également été accordés dans le bassin parisien concernant l'exploration de l'huile (ou pétrole) de schiste, un autre type d'hydrocarbures non conventionnels.

Sciences et Avenir 01/10/2011

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Nicolas Sarkozy a confirmé mardi, lors d'un discours à Alès (Gard), qu'il n'y aurait "pas d'exploitation de gaz de schiste par fracturation hydraulique" dans le sud de la France, comme le gouvernement l'avait annoncé la veille.

Le président de la République s'est rendu dans le Gard à l'occasion de l'inscription des Causses et des Cévennes au patrimoine mondial de l'Unesco, en juin dernier.

"Je veux saisir l'occasion qui m'est donnée ici pour vous confirmer qu'il n'y aura pas d'exploitation de gaz de schiste par fracturation hydraulique dans ce territoire d'exception", a affirmé M. Sarkozy.

Il a confirmé que "les trois permis de recherche de gaz de schiste qui concernaient" cette région seraient "abrogés"."

Dans les autres régions, grâce" à la loi Jacob du 13 juillet 2011, "les exploitants ne pourront pas procéder à l'exploration ou à l'exploitation des gaz ou des huiles de schiste" par cette technique de fracturation hydraulique, a-t-il également affirmé.

Il a précisé avoir demandé à sa ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui l'accompagnait dans le Gard, de "veiller à ce que leurs permis soient strictement limités aux activités conventionnelles".

Selon le président, "en prenant cette décision, nous ne tournons pas le dos au progrès. L'exploitation des ressources en hydrocarbures contenues dans notre sous-sol est un enjeu stratégique pour notre pays. Mais pas à n'importe quel prix", a-t-il martelé.

"Et certainement pas au prix d'une fragmentation des terres qui massacrerait ce paysage presque spirituel que l'Unesco a justement choisi de classer au patrimoine mondial de l'Humanité", a poursuivi M. Sarkozy. Le chef de l'Etat attend notamment que soit "démontré que les techniques disponibles pour l'exploitation de ces ressources sont respectueuses de l'environnement, de la complexité des sols et des réseaux hydrologiques".

Lundi, Mme Kosciusko-Morizet avait annoncé l'abrogation des trois permis exclusifs de recherche de gaz de schiste dans le sud de la France accordés au printemps 2010: deux à la compagnie américaine Schuepbach et le troisième au groupe français Total.

L'emploi de La fracturation hydraulique, seule méthode jusqu'ici pour extraire le gaz de schiste, suscitait la colère de l'opposition socialiste, écologiste et de riverains fortement mobilisés en raison des dégâts qu'elle provoque dans les nappes phréatiques.

Sciences et Avenir 05/10/2011

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Mardi, l'Assemblée nationale a rejeté la proposition de loi visant à interdire l'exploitation du gaz de schiste, et non plus seulement la méthode de fracturation hydraulique. Ce texte était soutenu par le parti socialiste, les Verts, le PCF et le Parti de Gauche.

Par 269 voix contre 191, la proposition de loi visant à interdire l'exploration et l'exploitation des gaz et huiles de schiste en France a été rejetée par l'Assemblée nationale, rapporte l'AFP. Ce texte, soutenu par les Verts, les socialistes mais aussi le PCF et le parti de gauche, avait été déposé suite à l'adoption en juillet dernier de la loi interdisant l'exploration par la fracturation hydraulique.

Une mesure insuffisante pour l'opposition, qui en plus d'une interdiction totale, réclamait l'abrogation des permis exclusifs de recherche de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux non conventionnels, ainsi qu'une plus grande transparence dans le code minier.

"L'exploration et l'exploitation des huiles et gaz de schiste constituent à la fois une erreur énergétique, environnementale et économique qu'il convient d'interdire", a insisté quelques minutes avant le vote le président des Verts à l'Assemblée Yves Cochet, qui avait déposé la proposition le 6 octobre dernier avec son homologue du PS Jean-Marc Ayrault.

Alors que le gouvernement vient d'abroger trois permis d'exploration de gaz de schiste dans le sud de la France, accordés en mars 2010 par le ministère de l'Environnement, Nathalie Koscisko-Morizet s'est félicitée du vote de l'Assemblée, déclarant selon France Soir "regretter que l'opposition veuille encore aborder ce sujet alors que nous l'avons traité et bien traité".

Maxisciences 13/10/2011

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