Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

Trous dans la couche d'OZONE : News, Actus-Infos

Messages recommandés

Un trou dans la couche d'ozone en Arctique inquiète les scientifiques


Un trou d'une taille équivalente à cinq fois la surface de l'Allemagne s'est ouvert dans la couche d'ozone au-dessus de l'Arctique, égalant pour la première fois la diminution observée dans l'Antarctique, ont annoncé dimanche des chercheurs.

Provoqué par un froid exceptionnel au Pôle Nord, ce trou record s'est déplacé durant une quinzaine de jours au-dessus de l'Europe de l'Est, de la Russie et de la Mongolie, exposant parfois les populations à des niveaux élevés de rayonnements ultra-violets, ont-ils ajouté.

L'ozone, une molécule composée de trois atomes d'oxygène, se forme dans la stratosphère où elle filtre les ultra-violets qui endommagent la végétation et peuvent provoquer des cancers de la peau ou la cataracte.

Ce bouclier naturel est régulièrement attaqué au niveau des pôles au moment de l'hiver et du printemps, en partie à cause des composés chlorés (chlorofluorocarbones ou CFC) utilisés par l'homme dans les systèmes de réfrigération et les aérosols. La production de CFC est désormais quasiment nulle, grâce au protocole signé en 1985 à Montréal.

Le froid intense reste le facteur principal de la destruction de l'ozone. Sous l'effet du froid, la vapeur d'eau et les molécules d'acide nitrique se condensent pour former des nuages dans les couches basses de la stratosphère. Dans ces nuages se forment du chlore qui aboutit à la destruction de l'ozone.

Le trou dans la couche d'ozone est habituellement beaucoup plus important en Antarctique qu'en Arctique car il y fait beaucoup plus froid. Les relevés effectués jusqu'alors au Pôle Nord indiquent que la diminution d'ozone est très variable et bien plus limitée que dans l'hémisphère sud.

Des observations satellitaires menées entre l'hiver 2010 et le printemps 2011 ont pourtant montré que la couche d'ozone avait été soumise à rude épreuve à une altitude comprise entre 15 et 23 km. La perte la plus importante - plus de 80% - a été enregistrée entre 18 et 20 km d'altitude.

"Pour la première fois, la diminution a été suffisante pour qu'on puisse raisonnablement parler de trou dans la couche d'ozone en Arctique", estime l'étude publiée dimanche dans la revue scientifique britannique Nature.

Le responsable est un phénomène connu sous le nom de "vortex polaire", un cyclone massif qui se forme chaque hiver dans la stratosphère arctique et qui l'an dernier est né dans un froid extrême, a expliqué à l'AFP Gloria Manney, du Jet Propulsion Laboratory, en Californie (Etats-Unis).

"La destruction de l'ozone a commencé en janvier, puis s'est accélérée à tel point que les concentrations d'ozone dans la région du vortex polaire étaient bien inférieures à celles de l'an dernier", dit-elle.

Des valeurs particulièrement basses ont été observées "durant 27 jours en mars et au début du mois d'avril, sur une surface d'environ deux millions de km2, soit à peu près cinq fois l'Allemagne ou la Californie", précise la scientifique.

Un chiffre équivalent à la destruction de l'ozone en Antarctique au milieu des années 80.

Courant avril, le vortex s'est déplacé au-dessus de régions plus densément peuplées de Russie, de Mongolie et d'Europe de l'Est durant une quinzaine de jours. Des mesures effectuées au sol ont montré "des valeurs inhabituellement élevées" d'ultra-violets avant que le vortex ne se dissipe, selon Mme Manney.


Sciences et Avenir 03/10/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'agence de météorologie des Nations unies a fait savoir que le trou dans la couche d'ozone est plus petit que l'année dernière et que la couche se reconstitue.

L'Organisation météorologique mondiale, l'OMM, a annoncé vendredi le résultat de ses recherches sur la couche d'ozone, qui protège la terre du danger des rayons ultraviolets émis par le soleil.

Pour l'OMM, le trou dans la couche d'ozone mesure actuellement 18 millions 500 mille kilomètres carrés, soit près de 20 pour cent de moins que la même période de l'année dernière.

L'organisation a déclaré que les gaz qui détruisent la couche d'ozone dans l'Antartique ont atteint leur niveau le plus élevé en 2000, avant de décroître à un rythme d'environ un pour cent par an.

L'OMM rappelle cependant que ces gaz restent dans l'atmosphère pendant une longue durée et qu'il faudra plusieurs décennies avant que leur concentration ne revienne aux niveaux d'avant 1980.


NHK 15/09/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
WASHINGTON - Le trou dans la couche d'ozone en Antarctique, qui se forme chaque année entre septembre et octobre, a été en 2012 le second plus petit depuis 20 ans en raison de températures moins froides, a indiqué mercredi l'Agence américaine océanique et atmosphérique.

Sa superficie moyenne a été de 17,9 millions de km2, a précisé la NOAA, qui effectue ces mesures grâce à un satellite de la Nasa.

Les températures ont été un peu plus chaudes cette année dans la haute atmosphère au-dessus de l'Antarctique, ce qui a permis une moindre destruction d'ozone comparativement à l'an dernier, a expliqué Jim Butler du laboratoire de recherche du système terrestre de la NOAA.

Le trou d'ozone de l'Antarctique qui se forme entre septembre et octobre, a atteint cette année un maximum pour la saison le 22 septembre avec 21,2 millions de km2, l'équivalent de la superficie combinée des Etats-Unis, du Canada et du Mexique.

A titre de comparaison, le plus grand trou dans cette couche a été mesuré en 2000 avec 29,9 millions de km carré.

Le trou a commencé à se former chaque année aux pôles depuis le début de la décennie 1980 à cause des composés chlorés (chlorofluorocarbones ou CFC) utilisés par l'homme dans les systèmes de réfrigération et les aérosols. La production de CFC est désormais quasiment nulle, grâce au protocole international signé en 1985 à Montréal, mais ces substances chimiques persistent longtemps dans l'atmosphère.

L'ozone, une molécule composée de trois atomes d'oxygène, se forme dans la stratosphère où elle filtre les rayons ultra-violets du soleil qui endommagent la végétation et peuvent provoquer des cancers de la peau. Le froid intense reste le principal facteur de destruction de ce bouclier naturel.

Sous l'effet du froid, la vapeur d'eau et les molécules d'acide nitrique se condensent pour former des nuages dans les couches basses de la stratosphère. Dans ces nuages se forment du chlore qui aboutit à la destruction de l'ozone.

Malgré l'application du protocole de Montréal depuis plus de deux décennies, il faudra peut-être attendre encore dix ans pour commencer à voir une régénération de la couche d'ozone de l'Antarctique, selon des chercheurs de la NOAA.

Paul Newman, un scientifique de la NOAA, estime que la couche d'ozone de l'Antarctique ne retrouvera pas ses niveaux du début des années 1980 avant 2060.


ROMANDIE.COM 24/10/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Grâce au Protocole de Montréal, les principales substances qui appauvrissent la couche d’ozone sont interdites au niveau mondial. L’état de la couche d’ozone s’est stabilisé. Ce succès sera célébré lors de la 24ème Réunion des Parties au Protocole de Montréal, qui se tiendra du 12 au 16 novembre 2012 à Genève.

La couche d'ozone présente dans la stratosphère protège la Terre du rayonnement ultraviolet, néfaste pour les hommes et l'environnement.

L'utilisation de composés chlorés et bromés dans l'industrie et l'artisanat et leurs émissions dans l'atmosphère à partir des années 1950 a entraîné une dégradation de la couche d'ozone. Des «trous d'ozone» saisonniers sont apparus notamment au-dessus de l'Antarctique et récemment de l'Arctique. La Convention de Vienne sur la protection de la couche d'ozone et le Protocole de Montréal réglant la production et l'importation des principales substances qui détruisent l'ozone ont été adoptés respectivement en 1985 et 1987.

25 ans après, les principales substances qui détruisent l'ozone sont interdites dans le monde entier. Elles l'ont été d'abord dans les pays industrialisés (dès1996) puis dans les pays en développement (dès 2010). Un Fonds multilatéral pour l'ozone, alimenté par les pays industrialisés, a été mis sur pied (dès 1990) pour fournir l'assistance financière et technique aux pays en développement. Les mesures prises ont permis de stabiliser les concentrations de chlore et de brome dans l'atmosphère puis de les faire diminuer lentement.

Comme les substances qui appauvrissent la couche d'ozone se dégradent très lentement, leurs effets se feront encore sentir jusqu'au milieu du XXIème siècle. La couche d'ozone retrouvera ensuite son état antérieur.

Les ministres devraient en outre décider si des dispositions doivent être prises pour réglementer les hydrofluorocarbures (HFC) dans le cadre du Protocole de Montréal. Ces substances ont été développées pour remplacer les substances interdites. Elles ne sont pas nocives pour la couche d'ozone mais présentent un potentiel de réchauffement global très élevé. Elles sont déjà contrôlées sous le Protocole de Kyoto.

Conformément au mandat approuvé par le Conseil fédéral le 7 novembre 2012, la Suisse s'engagera pour que le contrôle des HFC soit renforcé. Les conditions institutionnelles, financières et techniques de ce renforcement devront encore être clarifiées lors d'une évaluation conduite, entre autres, par les instances du Protocole de Montréal en collaboration avec celles du Protocole de Kyoto et du Fonds pour l'environnement mondial.


ROMANDIE.COM 7/11/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
MONTREAL - Une agence de l'ONU de lutte contre les substances réduisant la couche d'ozone a annoncé mardi le versement à la Chine de 385 millions de dollars sur 17 ans pour l'aider à arrêter la production de gaz HCFC, utilisés dans les réfrigérateurs, les aérosols, ou les climatiseurs.

Le Fonds multilatéral, créé en 1990 pour mettre en oeuvre le Protocole de Montréal, fournira cette somme à Pékin qui doit éliminer complètement la production industrielle de substances qui provoquent l'appauvrissement de la couche d'ozone stratosphérique d'ici 2030.

La Chine, premier producteur mondial de HCFC (hyrdrochlorofluorocarbure) et source de 92% des HCFC produits dans les pays en développement, a non seulement accepté de réduire sa capacité actuelle de production, mais aussi d'éliminer les capacités supplémentaires non utilisées actuellement.

Selon un communiqué du Fonds, dont le comité exécutif siège à Montréal, l'application de ces décisions permettra à la Chine de réduire d'ici 2030 les émissions de HCFC de plus de 4,3 millions de tonnes, et celles de gaz à effet de serre équivalents à 8 milliards de tonnes de dioxyde de carbone. Il s'agit du plus grand projet approuvé jusqu'à présent dans le cadre du Fond multilatéral depuis sa création.

Au cours des quatre prochaines années, la Chine recevra 95 millions de dollars pour couvrir la première étape de l'opération qui comprend d'abord le gel de la production au niveau de 2013, puis une réduction de 10% à l'horizon 2015.

ROMANDIE 23/4/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L’appauvrissement de la couche d’ozone modifie le climat austral, en Patagonie et en Australie, mais aussi dans le sud de l’Afrique. La partie australe de ce continent se réchauffe de façon abrupte et intense au démarrage de l’été. Le trou d’ozone amplifiant le centre d’action dépressionnaire de l’Angola, cela apporterait humidité et chaleur.

Dans le sud de l’Afrique, la température moyenne de l’air augmente plus rapidement que dans les autres régions du monde. Le principal facteur mis en cause est l’émission intensive de gaz à effet de serre, mais l’affaire n’est pas aussi linéaire. Si l’on regarde de plus près les variations de la température, il apparaît que le réchauffement atmosphérique connaît un pic annuel. Durant l’été austral, le thermomètre grimpe de plus belle, et ce depuis le début des années 1990. L’appauvrissement de la couche d’ozone en Antarctique en serait le principal coupable, d’après une nouvelle étude parue dans Nature Geoscience.

  En été austral, le parc national Kruger connaît, depuis le début des années 1990, une augmentation abrupte et intense de la température de l'air. ©️ Valérie Hukalo, Flickr, cc by nc sa 2.0

Plusieurs études ont déjà suggéré que le trou de la couche d’ozone dans l’hémisphère sud était le principal facteur de changement de la circulation atmosphérique dans la troposphère. Au même titre que le climat européen pulse au rythme de la NAO, la variabilité du climat austral est gouvernée par le Southern Annular Mode (SAM). Ce mode d’oscillation caractérise les variations des centres d’action atmosphériques entre les moyennes et les hautes latitudes. Dans sa phase positive, le SAM est associé à de plus hautes pressions que la normale aux moyennes latitudes, et de plus basses pressions aux hautes latitudes (55° S à 70° S).

Il y a aujourd’hui un consensus autour de l’idée que l’appauvrissement de la couche d’ozone amplifie la phase positive du SAM. En été, l’Afrique australe connaît un changement de température rapide et abrupte. Durant le printemps austral, le trou de la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique est maximal, et provoque un refroidissement de la stratosphère (couche atmosphérique située au-dessus de la troposphère). Ce refroidissement n’est pas anodin, puisque les variations thermiques engendrent des changements dans les vents, qui déplacent les centres d’action, et modifient in fine le climat régional.

   Différence entre les centres d'action atmosphériques avant (figure de gauche) et après (figure de droite) formation du trou de l'ozone. ©️ Desmond Manatsa

En conditions moyennes, il existe un puissant courant-jet autour de l’Antarctique. Il s’agit d’un vent d’ouest étroitement lié à la présence d’anticyclones subtropicaux, et de dépressions polaires. Durant le printemps austral, l’appauvrissement de la couche d’ozone est à son maximum et aurait pour effet de rapprocher le courant-jet du pôle. C’est le renforcement de la phase positive du SAM : les anticyclones subtropicaux se renforcent aux moyennes latitudes, et les centres dépressionnaires s’activent d’autant plus aux pôles. Ce renforcement du SAM joue un rôle sur le climat estival de l’Afrique australe.

Chaque année, au démarrage de l’été austral, il se forme juste au-dessus de l’Angola un système dépressionnaire nommé Angola Low. Il est le centre d’action dominant la température estivale de toute la région sud-africaine. L’étude, menée par l’équipe du chercheur Desmond Manatsa, suggère que l’intensification du trou de la couche d’ozone estival amplifie ce système dépressionnaire, qui transporte de l’air humide et chaud des basses latitudes vers l’Afrique australe.

L’équipe a utilisé des réanalyses pour comparer la variabilité du SAM, de la température et de l’appauvrissement de la couche d’ozone. Ils ont découpé leur étude en deux périodes : les périodes 1970-1993 et 1993-2011. L’année 1993 caractérise l’année du renforcement du trou de l’ozone. Ils ont ainsi trouvé une corrélation (avec 90 % de confiance) entre l’augmentation du trou de l’ozone et du système dépressionnaire Angola Low.

Le trou de l’ozone, à son maximum, s’étend sur 28.5 millions de km2. Il résulte principalement de l’émission des CFC, dont l’utilisation est aujourd’hui interdite. Si l’on en croit les modèles de prévision climatique, ce trou pourrait complètement se dissiper à l’horizon de 2065. En attendant, il est toujours présent, et domine la variabilité saisonnière du climat.


FUTURA SCIENCES 16/10/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Selon la NASA, le trou observé dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antactique aurait rétréci en 2013. La raison ? Un réchauffement des températures en septembre et en octobre.

Alors que les températures de l'Arctique sont à leur plus haut niveau depuis 44.000 ans, l'Antarctique, elle, a vu son trou dans la couche d'ozone réduire. En effet, responsable en partie de la hausse des températures, ce trou aurait rétréci cette année. Grâce à des politiques mises en place pour limiter les émissions de produits chimiques qui viennent grignoter la couche d'ozone, cette dernière amorcerait-elle un processus de guérison ?

 AFPFR / Youtube 10/9/2012

La couche d'ozone sert de bouclier à la Terre, en la protégeant notamment des rayons ultra-violets, particulièrement nocifs. Au cours de ces dernières années, elle s'est largement affinée à cause de la présence de chlore et de brome dans l'air. Ces deux éléments chimiques sont, en effet, réputés pour éroder rapidement les molécules d'ozone.

Toutefois, après observation, des chercheurs de la NASA se sont aperçus qu'en 2013, le trou dans la couche d'ozone semble plus petit que les années précédentes. Selon l'agence spatiale, cette année, la taille moyenne du trou était de 21 millions de kilomètres carrés. En comparaison, en 2006, ce chiffre atteignait 25,8 millions de kilomètres carrés.

 Etat de la couche d'ozone. Ina Société / Youtube 2/7/2012

Les scientifiques estiment que la météo locale est responsable de ce rétrécissement. En effet, traditionnellement, les trous de la couche d'ozone se forment en Antarctique lors du printemps (août et septembre). Or, cette année, ils ont été particulièrement doux. "Au début de l'année, la couche d'ozone rétrécissait nettement. Ainsi, grâce aux températures au-dessus des moyennes saisonnières dans le bas de la stratosphère de l'Antarctique, le trou de 2013 s'est légèrement réduit par rapport à ceux des autres années observés depuis 1990", explique Paul Newman, scientifique atmosphérique spécialisé dans l'ozone à la NASA, dans un communiqué.

Depuis les années 1970, la NASA mais aussi la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) suivent de très près la taille du trou dans la couche d'ozone. En 1987, à la suite du Protocole de Montréal, de nombreux pays ont nettement réduit leurs émissions de certains produits chimiques, comme le chlore et le brome.

 Animation sur le trou d'ozone de 1979 à 2012... magic76767676 / Youtube 20/5/2013


Désormais, la taille de l'ouverture de la couche d'ozone dépend majoritairement de facteurs météorologiques plutôt que des émissions de produits réduisant la présence d'ozone. Selon la National Ozone and Atmospheric Administration, les niveaux de chlore dans l'air dans les régions polaires ont atteint des sommets au début du siècle. Actuellement, ils montrent plutôt des signes de déclin.

 Animation sur le trou d'ozone de juillet 2012 à octobre 2012...  Dan Flynn / Youtube 12/2/2013

Toutefois, la taille du trou de la couche d'ozone, au cours d'une année particulière, ne permet pas de déterminer si la "guérison" de la couche d'ozone a débuté. En 2012 déjà, le trou de la couche d'ozone était considéré comme la seconde plus petite ouverture depuis 20 ans.

Deux années consécutives de rétrécissement représentent un espoir pour les scientifiques. "Nous ne pouvons pas dire si cela représente le début de la récupération pour le trou dans la couche d'ozone. Mais, en tout cas, c'est une très bonne nouvelle de voir que cette année, la taille de la couche d'ozone est bien au-dessus de la moyenne", s'enthousiasme Brian Johnson, de la NOAA, repris par Nature World News.

Les trous dans la couche d'ozone se forment lorsque le Soleil recommence à apparaître après plusieurs mois de nuit hivernale. Les vents circulaires du pôle emprisonnent l'air froid au-dessus du continent. De leur côté, les réactions à la lumière solaire, incluant des nuages de neige ainsi que du chlore émis par l'homme commencent à éroder l'ozone.

La plupart du temps, les conditions menant à la réduction de l'ozone s'atténuent au début du mois de décembre, lorsque les trous saisonniers se referment. En 2013, la taille quotidienne maximum de l'ouverture a été atteinte le 16 septembre dernier, avec 24 millions de kilomètres carrés, soit l'équivalent de l'Amérique du Nord. Le trou de la couche d'ozone a connu son ouverture maximale (depuis le milieu des années 90) le 9 septembre 2000 avec 29,9 millions de kilomètres carrés.


maxisciences 28/10/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Une équipe internationale de chercheurs, dont un Suisse, a identifié dans l'atmosphère quatre nouveaux gaz fluorés qui détruisent la couche d'ozone. Ces gaz s'y sont accumulés à partir des années 60. Trois d'entre eux appartiennent à la famille des CFC pourtant bannis depuis 2010.

Ces substances creusent les fameux "trous" dans la couche d'ozone au-dessus des pôles, partie de l'atmosphère comprise entre 20 et 50 kilomètres d'altitude qui absorbe la plus grande partie du rayonnement solaire ultra-violet.


GobalWrming 29/1/2014


"Notre recherche a mis en évidence quatre gaz qui ne se trouvaient pas du tout dans l'atmosphère jusque dans les années 60, ce qui suggère qu'ils sont émis par l'activité humaine", écrivent ces chercheurs dans une étude publiée dimanche dans la revue "Nature Geoscience".

"L'identification de ces quatre nouveaux gaz est très inquiétante car ils vont contribuer à la destruction de la couche d'ozone", estiment les spécialistes, qui ont analysé des échantillons d'air non pollués collectés en Tasmanie entre 1978 et 2012, et dans des carottes de neige au Groenland.

L'origine de ces gaz n'a pas été identifiée mais certaines hypothèses sont évoquées: produits chimiques utilisés pour la production d'insecticides et des solvants pour nettoyer les composants électroniques. Les différences de concentration indiquent qu'ils ont été émis principalement dans l'hémisphère nord.

Trois des gaz sont des chlorofluorocarbures (ou CFC), utilisés dans les systèmes de réfrigération et les aérosols, dont la production est désormais quasiment nulle, grâce au protocole international signé en 1985 à Montréal. Le quatrième appartient à la famille des hydrochlorofluorocarbures (ou HCFC), également utilisés dans les réfrigérateurs, les aérosols, ou les climatiseurs, et dont l'élimination progressive est en cours.

Plus de 74'000 tonnes de ces nouveaux gaz se sont accumulées dans l'atmosphère jusqu'en 2012. Il s'agit néanmoins d'une quantité très limitée quand on la compare aux émissions des CFC qui s'élevaient à plusieurs millions de tonnes dans les années 80.

Deux de ces gaz, un CFC et un HFCF, s'accumulent encore dans l'atmosphère, précise l'étude. Jusqu'à présent, sept types de CFC et six HCFC étaient connus pour leurs effets destructeurs sur l'ozone.

La couche d'ozone a cessé de s'affiner à la fin des années 90 et certains signes montrent qu'elle commence à se reconstituer.

Le physicien Jakob Schwander, de l'Université de Berne, a participé à cette étude.


Romandie 9/3/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le niveau d'ultraviolets enregistré dans les Andes boliviennes est largement supérieur aux valeurs considérées comme nuisibles à la vie. Il correspond à l'indice...

Cet été sur les plages, quand le Soleil est au plus haut, l'intensité du rayonnement ultraviolet émis par notre étoile dépassera rarement 9/10. Un niveau considéré comme dangereux pour la santé et qui impose l'utilisation de chapeaux, lunettes de soleil et d'habits afin de ne pas exposer sa peau qui risque de cuire en quelques minutes.

 C'est à côté du volcan Licancabur que le record a été enregistré. SERGIO PITAMITZ / ROBERT HARDING PREMIUM / ROBERT HARDING

Dans les Andes boliviennes, des chercheurs américains et allemands ont enregistré un record d'intensité d'UVB avec un indice à 43 ! Il a été mesuré près du volcan Licancabur (à 5917 mètres d'altitude) et à proximité de Laguna Blanca (4340 mètres). Ces zones élevées sont connues pour avoir des niveaux d'UV importants car la couche d'ozone y est plus fine mais les intensités relevées sont sans précédent.

"Si vous êtes sur une plage aux États-Unis, vous pouvez rencontrer un indice de 8 ou 9 pendant l'été, suffisamment intense pour justifier une protection. Vous ne voulez tout simplement pas être à l'extérieur lorsque l'indice atteint 30 ou 40" indique Nathalie A. Cabrol de l'institut SETI. "Ces mesures n'ont pas été faites en Antarctique, où la couche d'ozone a des trous, mais dans les tropiques dans une zone où il y a des villages et de petites villes" souligne-t-elle.

Le record a été enregistré au cours de l'été 2003/04, à midi, alors que le Soleil est au zénith, deux semaines après une éruption solaire. Les particules déversées du Soleil en direction de la Terre affectent la chimie atmosphérique et peuvent avoir des répercussions sur l'ozone. Deux tempêtes et plusieurs incendies saisonniers ont également contribué à la déplétion de la couche d'ozone en augmentant la quantité d'aérosols dans l'atmosphère.

La combinaison de ces facteurs a contribué à cette pointe d'intensité. "Bien que ces événements ne soient pas directement liés au changement climatique, ils sont les sentinelles de ce qui pourrait se produire si l'ozone s'amincit à l'échelle mondiale" alerte Nathalie Cabrol. "Plus la couche d'ozone deviendra mince et instable, plus nous serons enclins à ce genre d'événement" conclut-elle.


Les valeurs d'Indice UV se regroupent en cinq plages, chacune définissant un niveau de risque physiologique :


Ind. UVNiv. de risqueCouleurPrécaution(s) recommandée(s)
1-2FaibleVERTPort de lunettes de soleil en cas de journées ensoleillées.
3-5ModéréJAUNESe couvrir et porter un chapeau et des lunettes de soleil. Appliquer un écran solaire de protection moyenne (indice de 15 à 29), surtout pour une exposition à l’extérieur pendant plus de trente minutes. Rechercher l’ombre aux alentours de midi, quand le soleil est au zénith.
6-7ElevéORANGERéduire l’exposition entre 11 h et 16 h. Appliquer un écran solaire de haute protection (indice de 30 à 50), porter un chapeau et des lunettes de soleil, et se placer à l’ombre.
8-10Très élevéROUGESans protection, la peau sera endommagée et peut brûler. L’exposition au soleil peut être dangereuse entre 11 h et 16 h ; la recherche de l’ombre est donc importante. Sont recommandables le port de vêtements longs, d'un chapeau et de lunettes de soleil, ainsi que l'application d'un écran solaire de très haute protection (indice + 50).
11 +ExtrêmeVIOLETLa peau non protégée sera endommagée et peut brûler en quelques minutes. Toute exposition au soleil est dangereuse, et en cas de sortie il faut se couvrir absolument (chapeau, lunettes de soleil, application d'un écran solaire de très haute protection d'indice + 50).


Sciences et avenir 9/7/2014 - Wikipedia

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La reconstitution d’ici à quelques décennies de la couche d'ozone protégeant la terre est en bonne voie, grâce à l’action internationale engagée contre les substances appauvrissant l'ozone, selon un rapport de l'ONU publié mercredi. Toutefois, certains substituts utilisés sont de puissants gaz à effet de serre.

AFP 10/9/2014


Selon l'évaluation réalisée par près de 300 scientifiques, la couche d'ozone, relativement stable depuis 2000, devrait revenir à son niveau de 1980 avant le milieu du siècle aux latitudes moyennes et dans l'Arctique.

Dans l'Antarctique, le trou d'ozone continue de se former chaque année au printemps. Il est prévu qu'il continue d'en être ainsi pendant la majeure partie du siècle, étant donné que les substances appauvrissant l'ozone perdurent dans l'atmosphère, même si les émissions ont cessé.

La couche d'ozone stratosphérique protège la terre des rayons ultraviolets nocifs émis par le soleil. Sans le Protocole de Montréal, adopté en 1987, et les accords annexes, les niveaux atmosphériques de substances appauvrissant l'ozone auraient pu décupler d'ici à 2050.

"Ce sont de bonnes nouvelles", a réagi Stefan Reimann, du Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche (EMPA), l'un des principaux auteurs de l'étude. "Cela montre que l'interdiction de substances nocives pour la couche d'ozone est efficace", a-t-il déclaré à l'ats.

Selon les experts, le Protocole de Montréal aura permis d'empêcher deux millions de cas de cancer de la peau chaque année d'ici à 2030, d’éviter des dommages aux yeux et aux systèmes immunitaires humains et de protéger les espèces sauvages et l'agriculture.

"L'action internationale en faveur de la couche d'ozone constitue une avancée majeure dans le domaine de l'environnement", a souligné le secrétaire général de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), Michel Jarraud.


Romandie 10/9/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
En 2014, le trou dans la couche d'ozone est stabilisé à des niveaux proches de ceux des années précédentes au-dessus de l'Antarctique.

C'est le 11 septembre que le trou dans la couche stratosphérique de l'ozone a atteint sa dimension maximale pour l'année 2014 avec 24 millions de kilomètres carrés. Il est moins grand que ceux constatés durant la période 1998-2006 et comparable a ceux mesurés en 2010, 2012 et 2013.

 Le trou de la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique le 11 septembre 2014. NASA

En 1987, le protocole de Montréal a permis de retirer progressivement les CFC (chlorofluorocarbures) et le brome émis principalement par les systèmes de froids. Ces molécules décomposées par le rayonnement solaire, sont à l’origine de la destruction des molécules d'ozone par le jeu de réactions catalytiques. Leur retrait a permis de rétablir, en partie, la couche d'ozone qui nous protège des dangereux rayonnements ultraviolets. Les experts estiment qu'elle devrait retrouver ses niveaux d'avant les années 80 au milieu du siècle.

La stabilité du trou d'ozone au-dessus de l'Antarctique témoigne de l'efficacité des mesures prises à Montréal. Il faut cependant tenir compte d'un autre facteur : l'augmentation de la concentration de CO2 atmosphérique contribue aussi au rétablissement de la couche d'ozone. Or, ce gaz a effet de serre accélère le réchauffement climatique. Bonne nouvelle pour l'ozone, moins bonne pour la planète à long terme.

Enfin, depuis 2011 les scientifiques ont observé, phénomène nouveau, une déplétion de l'ozone dans la haute atmosphère au-dessus de l'Arctique, à l'opposé du pôle sud donc. Le phénomène n'a pas été constaté depuis mais des hivers rigoureux pourraient provoquer sa réapparition. La vigilance reste de mise.

Sciences et avenir 31/10/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Selon l'Agence météorologique japonaise, le trou de la couche d'ozone au dessus de l'Antarctique reste important.

L'agence rappelle que ce trou est apparu au mois d'août et a commencé à s'étendre dès le début du mois de septembre.  Il a atteint sa taille maximum cette année à la date du 1er octobre, avec 23,4 millions de mètres carrés. Selon les calculs de l'agence, le trou fait 1,7 fois la taille de l'Antarctique, ce qui correspond à quasiment la même taille que la moyenne constatée au cours des dix dernières années. La couche d'ozone bloque les rayons ultraviolets, qui sont néfastes pour la peau et les yeux. 

 Image NHK


Les chlorofluocarbones et d'autres gaz conçus par l'homme attaquent cette couche d'ozone, ce qui provoque l'apparition du trou chaque année entre les mois d'août et décembre.

Atsuya Kinoshita, responsable au sein du Bureau pour la surveillance de la couche d'ozone établi à l'Agence météorologique, constate que les niveaux de ces gaz flottant dans l'air ont chuté grâce aux réglementations internationales. Mais il explique que le trou ne rétrécira pas à son niveau pré-1980 d'ici la seconde moitié du 21ème siècle.




NHK WORLD 12/11/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Paris (AFP) - Les pays signataires du protocole de Montréal sur la protection de la couche d'ozone sont réunis cette semaine à Paris pour examiner comment protéger la couche d'ozone sans augmenter les gaz à effet de serre.

"Les effets des HFC (hydrofluorocarbones) sur le changement climatique dans l'avenir pourraient contrebalancer le bon travail réalisé" dans le cadre du protocole international de Montréal, a déclaré lundi à l'ouverture des travaux le secrétaire général adjoint de l'ONU et directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), Achim Steiner.

Sena Alouka 29/9/2011


Sciences et avenir 17/11/2014 - Wikipedia

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Paris - Le fameux trou dans la couche d'ozone formé au dessus de l'Antarctique aurait augmenté de 40% en 2013 en l'absence du Protocole de Montréal, un traité international conclu en 1987 régissant l'utilisation de certains gaz, selon une étude publiée mardi.

Nos travaux confirment l'importance du Protocole de Montréal et montrent que nous en tirons déjà des bénéfices, explique dans un communiqué Martyn Chipperfield (Université de Leeds), l'un des auteurs de l'étude parue dans Nature communications. Nous savions déjà que le Protocole allait éviter un important appauvrissement de la couche d'ozone à l'avenir, mais en fait, nous sommes déjà à un stade où la situation aurait significativement empiré, a ajouté le chercheur.

Selon l'étude, le trou dans la couche d'ozone au dessus de l'Antarctique aurait été de 40% plus important en 2013, sans les mesures qui ont permis de limiter les concentrations de gaz contribuant à l'appauvrissement de cette barrière naturelle contre les rayons ultraviolets.

Les résultats montrent aussi qu'en l'absence de ces mesures, un large trou se serait formé au dessus de l'Arctique en 2013 et que des trous de taille plus modeste apparaitraient régulièrement au-dessus de cette zone.

D'une année sur l'autre, l'épaisseur de la couche d'ozone varie aussi en fonction des températures: plus une année est froide, plus de l'ozone est détruit dans les très hautes altitudes.

Le Protocole de Montréal est un exemple de coopération internationale sur un sujet environnemental. Il prévoit l'interdiction progressive de certains gaz (chlorofluorocarbones ou CFC) au profit des HFC (hydrofluorocarbones). Les pays en voie de développement ont été aidés pour réduire l'utilisation de ces gaz, présents dans les systèmes de climatisation, de réfrigération et dans certains process industriels.

Selon un rapport de l'Onu publié en 2014, la couche d'ozone devrait d'ici 2050 retrouver son niveau des années 80 aux latitudes moyennes et dans l'Arctique, et un peu plus tard dans l'Antarctique.

Mais l'étude onusienne soulignait aussi que les HFC devaient aussi peu à peu être éliminés car comme les CFC, ce sont des gaz augmentant l'effet de serre et qui contribuent ainsi au réchauffement climatique.


Romandie 26/5/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Washington - L'administration du président Barack Obama a annoncé jeudi un durcissement des normes d'émissions d'ozone, un polluant responsable de maladies respiratoires affectant des millions d'Américains.

L'Agence de protection de l'environnement (EPA) a ainsi finalisé les nouvelles normes proposées en novembre dernier qui ramènent la limite de ces émissions polluantes, aussi appelées smog, à 70 parties par milliard (ppm) contre 75 ppm jusqu'à présent, soit une réduction d'environ 7%. Cette finalisation intervient après une période de consultation de 90 jours des diverses parties prenantes.

Dit simplement, la pollution à l'ozone signifie qu'il est plus difficile de respirer pour la population la plus vulnérable de notre société à savoir les enfants, les personnes âgées et ceux souffrant de maladies cardiaques et pulmonaires, a déclaré la patronne de l'EPA, Gina McCarthy.

"Cette décision est l'une des mesures les plus importantes que nous pouvons prendre pour améliorer la santé publique, réduire les coûts de la maladie et protéger la santé des enfants", a-t-elle ajouté dans un communiqué. L'EPA précise que 23 millions d'adultes aux Etats-Unis et six millions d'enfants sont asthmatiques et que cette pollution à l'ozone peut l'aggraver.

L'Agence a indiqué avoir examiné près de 2.300 études pour cette révision des normes, dont plus d'un millier publiées depuis la précédente révision en 2008.

Selon les scientifiques consultés par l'EPA, une exposition à des niveaux d'ozone même inférieurs à 75 ppm est néfaste pour le système respiratoire, provoque de l'asthme ou l'aggrave, et est lié à une mortalité prématurée.

Pour l'agence, ces nouveaux standards devraient permettre d'empêcher de 320.000 à 960.000 crises d'asthme et éviter aux enfants de manquer de 330.000 à un million de jours d'école. Ce durcissement devrait aussi prévenir de 750 à 4.300 décès prématurés chez les adultes.

Les nouvelles normes devraient se traduire par un gain de 2,9 à 5,9 milliards de dollars annuellement d'ici 2025, surpassant le coût annuel de 1,4 milliard pour les industries, souligne l'EPA.

L'ozone se forme dans la basse atmosphère sous l'effet du rayonnement solaire qui provoque une transformation photochimique des oxydes d'azote, du monoxyde de carbone et des composés organiques volatiles émis par les échappements des véhicules, des industries, des centrales au charbon et de certains solvants et peintures.

La loi américaine sur la propreté de l'air accorde une souplesse aux Etats pour l'application de ces nouvelles normes d'émissions d'ozone selon la gravité de leur problème de pollution. Certaines de ces régions pourraient avoir plusieurs années (d'ici 2020 à 2037) pour s'y conformer.

L'EPA doit revoir ses limites en matière de pollution tous les cinq ans.


Romandie 1/10/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Paris (AFP) - Le "trou" dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique, bouclier gazeux protégeant la Terre du rayonnement solaire ultraviolet, s'approche cette année du record de 2006, mais cette extension, qui relève des conditions météo, n'est "pas inquiétante", ont indiqué vendredi des chercheuses françaises.

"Cette année, on se rend compte qu'on arrive à un +trou d'ozone+ qui approche le record observé en 2006", a déclaré Sophie Godin-Beekmann, directeur de recherche au CNRS, lors de la présentation à la presse d'un rapport de l'Académie des sciences sur "L'évolution de l'ozone atmosphérique". "On observe le phénomène, on n'a pas encore analysé pourquoi il est plus grand cette année", a-t-elle ajouté.

 Les différentes couches de l'atmosphère terrestre. asaphon CCBY-SA3.0

Son extension actuelle n'est pas "un problème qui nous perturbe à l'échelle de la variation à long terme de l'ozone. C'est vraiment un problème météorologique spécifique cette année" et ce n'est "pas inquiétant", a souligné Marie-Lise Chanin, directeur de recherche émérite au CNRS.

Le "trou d'ozone" est devenu "un phénomène saisonnier récurrent dans l'hémisphère sud", rappelle le rapport. "En Antarctique, la quasi-totalité de l'ozone entre 15 et 20 km (d'altitude) est détruite chaque année au printemps. L'épaisseur totale (de la couche) d'ozone est alors diminuée d'environ 60%".

Après une augmentation régulière au cours des années 1980, la surface de ce "trou" "s'est stabilisée autour de 20 à 25 millions de km2 dans la décennie suivante". Depuis les années 2000, elle "montre une variabilité accrue, avec un record de 27 millions de km2 atteint en 2006", ajoute le texte.

Au niveau mondial, la couche d'ozone protège la Terre des rayonnements ultraviolets et son amincissement, constaté au début des années 1980 du fait de l'action humaine, a suscité une vive inquiétude en raison de ses conséquences pour la santé.

 Selon une étude de l'ONU parue en septembre 2014, cette couche est en train de se rétablir grâce à l'action internationale concertée menée contre les substances chimiques appauvrissant l'ozone, les fameux gaz CFC, dans le cadre du Protocole de Montréal. Sa reconstitution d'ici à quelques décennies aura permis d'empêcher "deux millions de cas de cancer de la peau chaque année d'ici à 2030", indique-t-elle. (Image Modélisation de la disparition de la couche d'ozone : Ce qui serait arrivé si les CFC n'avaient pas été interdits. NASA / domaine public)

 Selon l'ONU, la couche d'ozone devrait avoir retrouvé son niveau des années 1980 --époque précédant tout appauvrissement significatif-- "avant le milieu du siècle aux latitudes moyennes et dans l'Arctique, et un peu plus tard dans l'Antarctique". Selon l'Académie des sciences, dans l'Antarctique, ce retour au niveau des années 1980 devrait intervenir "après 2060". (Image Concentration et « trou d'ozone » au-dessus de l'hémisphère sud.  RedAndr CCBY-SA3.0)

Interrogée sur les relations entre l'ozone et le climat, à six semaines de la conférence de Paris, Sophie Godin-Beekmann a rappelé que "le trou d'ozone" "a joué un rôle sur le climat dans l'hémisphère sud". "Il a décalé vers le sud les zones de fortes précipitations, ça a changé aussi un peu la circulation atmosphérique, ça a augmenté les vents au niveau de l'océan Austral".


Sciences et avenir 16/10/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le trou de la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique a atteint une taille équivalente à deux fois la surface du continent de l’extrême-sud. La mesure a été effectuée par l’Agence japonaise de météorologie. Le trou serait le quatrième plus important jamais observé.




Il apparaît chaque année entre août et décembre. Il se forme sous l’influence de différents gaz, notamment les chlorofluorocarbures, qui affectent la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique. Cette couche bloque les rayons ultraviolets, qui sont dangereux pour la peau et les yeux.

Selon l’agence nippone, qui s’est basée sur des données obtenues par les satellites américains, le trou mesurait 27,8 millions de km² le 9 octobre.

Les experts des Nations unies estiment que la concentration de gaz dans l’atmosphère, notamment les chlorofluorocarbures, est en baisse modérée. Mais il faudra attendre 2050 pour espérer voir la couche d’ozone retrouver son état d’avant 1980 au-dessus de l’Antarctique.


NHK WORLD 21/11/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...