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La Réunion : incendie dans le parc national,

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Une exploitation agricole a été détruite par le feu dans la nuit de samedi à dimanche à la Chaloupe Saint-Leu sur les hauteurs de l’ouest de l’île de la Réunion où 43 personnes ont dû être évacuées à la suite de la propagation d’un incendie dans le parc national, a annoncé la préfecture de la Réunion.

"Cette nuit a été très difficile. Des vents très forts et très subits ont soufflé et nous ont contraints à évacuer les habitants du secteur le plus proche de l’incendie", a déclaré à l’AFP le directeur de cabinet du préfet de la Réunion Benoît Huber. "43 personnes ont été prises en charge et hébergées dans un gymnase par la mairie de Saint-Leu. Un gite, trois fermes et un centre équestre ont été fermés", a-t-il ajouté, précisant qu’il n’y a eu "ni victime, ni blessé".

Le feu a traversé la route à la forestière située à la lisière de la forêt dans la nuit, obligeant le maire de la commune Thierry Robert à demander l’évacuation de la population, principalement des éleveurs, et de leur animaux.

Toute la nuit les pompiers ont concentré leurs efforts sur cette route forestière à environ 1.800 mètres d’altitude pour empêcher le feu de gagner le littoral.

2.600 hectares ont été parcourus par le feu, selon la préfecture. "La situation est tenue au sud mais un foyer virulent demeure au Piton des Orangers", sur une vingtaine de kilomètres, où 4 hectares sont en feu, a-t-elle précisé.

"Les habitations évacuées dans la nuit sont situées à environ 200 à 300 mètres du foyer", a ajouté M. Huber.

Plus de 400 pompiers, agents de l’ONF, gendarmes et militaires ainsi que 4 hélicoptères bombardiers d’eau sont mobilisés depuis mardi pour lutter contre la propagation de l’incendie qui a pris à plus de 2.000 m d’altitude, sur un terrain escarpé, souvent inaccessible à pied, au coeur du parc national de la Réunion, classé patrimoine mondial de l’Unesco.

Un renfort de 173 pompiers envoyés de métropole a débarqué dimanche dans l’île. Une pluie de cendres a été transportée par le vent dans la nuit à plusieurs dizaines de kilomètres de l’incendie, jusqu’à Saint-Denis (nord de l’île).

- Parc national de la Réunion : les défis tactiques des pompiers face à un ennemi imprévisible
- La Réunion : incendie dans le parc national, 43 personnes évacuées
- Le feu du parc national ralentit mais contraint le PC opérationel à déménager
- La Réunion : l’incendie du Parc national se stabilise, 1.500 ha ravagés

L'Outre-Mer 30/10/2011

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Le feu s'est déclenché dans un périmètre inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.

Un incendie qui ravage depuis plusieurs jours les hauteurs montagneuses de La Réunion s'est aggravé dans la nuit de jeudi à vendredi, indique la préfecture du département français de l'océan Indien. À 10 h 30, le feu avait déjà parcouru 1 500 hectares dans une zone du versant ouest de l'île comprise entre 1 800 et 2 500 mètres d'altitude, au coeur du parc national de La Réunion et du périmètre inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.

Vendredi matin, l'incendie menaçait la forêt des Makes, une forêt tropicale d'altitude "comptant de nombreuses espèces uniques au monde, qui n'a pas été touchée depuis longtemps par des incendies et dont la destruction serait une catastrophe", souligne le parc national. Les 1 500 hectares déjà parcourus par le feu sont principalement couverts par une végétation basse et éricoïde (à forme de bruyère), également de grande valeur écologique pour abriter des espèces strictement endémiques de l'île.

Origine criminelle

Quatre cents personnes sont engagées dans la lutte contre les flammes, ainsi que quatre hélicoptères bombardiers d'eau. Soixante hommes et femmes de la sécurité civile sont arrivés en renfort sur l'île jeudi et 200 autres, militaires et sapeurs-pompiers métropolitains, sont en cours de mobilisation pour venir épauler les équipes réunionnaises, indique la préfecture.

Pour les autorités, l'origine criminelle de cet incendie ne fait aucun doute en raison de plusieurs départs de feu simultanés. En octobre 2010, un incendie également d'origine volontaire avait détruit 850 hectares dans un secteur voisin. Le ou les pyromanes présumés n'avaient pas été retrouvés.

REUTERS / Le Point.fr 28/10/2011

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Le préfet de la Réunion, Michel Lalande, a ordonné l'évacuation préventive pour la nuit de dimanche à lundi d'une trentaine d'habitations situées à proximité de l'incendie du Parc national, à Saint-Leu, où le feu a encore progressé dans la journée et menace de descendre vers les maisons et bâtiments d'élevage.

"Malgré les importants moyens déployés, la sécurité des habitants du chemin de Vaudeville et du chemin des Tamarins ne peut ce soir être garantie avec certitude" indique-t-il dans un communiqué.

Au total 26 habitations isolées, appartenant à des éleveurs, sont concernées par cette évacuation destinée à permettre aux pompiers "de se concentrer sur la défense des bâtiments" si le feu atteint la zone, a ajouté la préfecture.

Les pompiers s'attendent à passer une nouvelle nuit difficile, la météo annonçant des "brises de pentes" relativement fortes après une journée où le feu a encore progressé, selon la préfecture.

La nuit dernière "des pompiers ont vu la mort", a déclaré le préfet Michel Lalande, les flammes ayant franchi la ligne stratégique de la Route forestière, séparant la zone où était cantonné l'incendie des premières habitations.

Le Dauphiné.com 30/10/2011

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La situation devient critique à la Réunion, où un incendie gigantesque ravage depuis six jours le parc national de l'île, classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

Cette nuit, une exploitation agricole a été détruite par le feu à la Chaloupe Saint-Leu sur les hauteurs de l'ouest de l'île, où 43 personnes ont dû être évacuées à la suite de la propagation des flammes.

Cet incendie représente également une catastrophe pour la faune et la flore très riches de l'île.

Quelques photos :

AFP/RICHARD

AFP/RICHARD BOUHET

AFP/RICHARD BOUHET

AFP/RICHARD BOUHET

AFP/RICHARD BOUHET

Le Parisien.fr 30/10/2011

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Le feu qui ravage la partie ouest de l'île est attisé par de forts vents, cequi inquiète les pompiers venus combattre les flamme. Une exploitation agricole a été détruite par le feu dans la nuit de samedi à dimanche à la Chaloupe Saint-Leu sur les hauteurs de l'ouest de l'île de la Réunion où 43 personnes ont dû être évacuées à la suite de la propagation d'un incendie dans le parc national, a annoncé la préfecture de la Réunion

... «Les 43 personnes ont été prises en charge et hébergées dans un gymnase par la mairie de Saint-Leu. Un gite, trois fermes et un centre équestre ont été fermés», a-t-il ajouté, précisant qu'il n'y a eu «ni victime, ni blessé».

Le feu a traversé la route à la forestière située à la lisière de la forêt dans la nuit, obligeant le maire de la commune Thierry Robert à demander l'évacuation de la population, principalement des éleveurs, et de leur animaux.

Toute la nuit les pompiers ont concentré leurs efforts sur cette route forestière à environ 1.800 mètres d'altitude pour empêcher le feu de gagner le littoral. 2.600 hectares ont été parcourus par le feu, selon la préfecture. «La situation est tenue au sud mais un foyer virulent demeure au Piton des Orangers», sur une vingtaine de kilomètres, où 4 hectares sont en feu, a-t-elle précisé. «Les habitations évacuées dans la nuit sont situées à environ 200 à 300 mètres du foyer», a ajouté Benoît Huber.

Plus de 400 pompiers, agents de l'ONF, gendarmes et militaires ainsi que 4 hélicoptères bombardiers d'eau sont mobilisés depuis mardi pour lutter contre la propagation de l'incendie qui a pris à plus de 2.000 m d'altitude, sur un terrain escarpé, souvent inaccessible à pied, au coeur du parc national de la Réunion, classé patrimoine mondial de l'Unesco.

Un renfort de 173 pompiers envoyés de métropole a débarqué dimanche dans l'île. Une pluie de cendres a été transportée par le vent dans la nuit à plusieurs dizaines de kilomètres de l'incendie, jusqu'à Saint-Denis (nord de l'île).
/ 20 minutes.fr 30/10/2011

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Les pompiers tentent de contenir un mur de flammes, haut parfois de 30 mètres, qui change de direction subitement au gré du vent et grignote la forêt ancestrale du Parc national, classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

Cinq jours après le début du sinistre, le feu a dévoré près de 2600 hectares. De nouvelles évacuations ont été ordonnées pour la nuit prochaine. Le vent très changeant et l'altitude entravent le travail des pompiers.

Les pompiers de l'Île de la Réunion luttent depuis mardi contre un feu qui ne cesse de progresser. L'incendie d'origine criminelle a ravagé dans la nuit de samedi à dimanche 800 hectares supplémentaires, réduisant en cendres une maison et entraînant une quarantaine d'évacuations. En cinq jours, les flammes, qui ont pris à plus de 2 000 m d'altitude en plein Parc national de la Réunion, classé patrimoine mondial de l'Unesco, ont détruit 2 677 hectares.

... Débat sur les moyens anti-incendie

«La situation est tenue au sud mais un foyer virulent demeure au Piton des Orangers», sur une vingtaine de kilomètres, où 4 hectares sont en feu, détaille la préfecture. Les foyers qui menacent des secteurs à forte valeur écologique sont sous contrôle. Le Parc national abrite plusieurs espèces de faune et de flore uniques. Onze d'entre elles, dont deux endémiques, ont été affectées par le feu.

Thierry Robert dénonce «une catastrophe» écologique pour la Réunion. De même, la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, s'est alarmée des conséquences pour l'habitat de «ces espèces protégées», dont les pétrels de Barau.

De leur côté, Cécile Duflot et Eva Joly d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) dénoncent «la réaction dramatiquement insuffisante de l'Etat et des autorités locales», coupables «d'apathie tant dans l'anticipation que dans l'élaboration de plans d'intervention».

«Face à cette situation d'extrême urgence, La Réunion doit bénéficier immédiatement des moyens à hauteur de la gravité de ce sinistre et de la solidarité nationale immédiatement», avec notamment l'affrètement «au plus vite des appareils disponibles en métropole», poursuivent les responsables écologistes. «L'arrivée de 200 pompiers en provenance de la métropole est une bonne chose, mais pourquoi avoir attendu six jours après le début du sinistre?», interrogent-elles.

... Leur travail est très délicat. L'altitude du sinistre rend certaines zones difficilement accessibles. Il faut aussi compter avec des vents capricieux. «La météo vous annonce un vent de secteur ouest. Et sur place, vous avez un phénomène tourbillonnant qui souffle au nord et, cent mètres à côté, plein sud», rappelle-t-on à l'ONF.

Un phénomène qui s'explique par «l'effet du relief, des ravines ou des falaises qui font en moyenne 1 000 mètres de haut». Le danger vient aussi du dessous de la terre. «La Réunion, c'est un volcan qui a poussé au milieu de l'océan. Sous vos pieds, il y a des centaines de tunnels de lave. Quand le feu s'y engouffre, il longe le circuit à la vitesse de l'éclair et ressort plusieurs de dizaines de mètres plus loin».

Plusieurs élus de la région réclament désormais l'engagement de moyens aériens plus conséquents et une réflexion de long terme sur les équipements anti-incendie à la Réunion.

De son côté, la gendarmerie poursuit son enquête à la recherche du ou des pyromanes suspectés d'avoir allumé les premiers feux mardi.

Le Figaro .fr 30/10/2011

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L'incendie qui ravage le Parc national de la Réunion est un "vrai désastre écologique", a affirmé lundi à l'AFP la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet.

C'est un désastre parce que l'incendie se situe "au coeur du parc où se trouvent une forêt primaire d'une grande richesse environnementale, ainsi que des espèces endémiques". "C'est d'une richesse remarquable, c'est le trésor du parc", a précisé par téléphone la ministre, actuellement en Israël.

Alors que beaucoup d'élus locaux réclament l'intervention d'un avion bombardier d'eau Dash-8, la ministre a souligné que, selon elle, ce type d'appareil était inadapté.

D'abord, parce qu'envoyer des avions bombardiers d'eau depuis la métropole prendrait "au moins six jours", et ensuite parce que le ravitaillement du Dash-8 à l'aéroport de Saint-Denis de la Réunion nécessiterait des rotations de 40 minutes, ce qui le condamnerait à quatre ou cinq interventions par jour maximum.

De plus, a-t-elle ajouté, "le terrain est très accidenté. Il faut des largages plus précis et les hélicoptères sont mieux adaptés".

"L'essentiel de la lutte doit se faire au sol" et "l'urgence c'est la mobilisation de tous les moyens", a souligné Mme Kosciusko-Morizet, selon laquelle "plus de 800 personnes sont mobilisées, dont 420 sont envoyées de métropole, les derniers arrivant demain".

Le préfet, a-t-elle dit, "a organisé des patrouilles en forêt en mobilisant l'armée pour traquer les incendiaires".

La ministre pense déjà à "l'action post-incendie". "Il faudra lutter contre les espèces envahissantes, qui sont la principale menace", a-t-elle dit.

Pour surveiller cette étape, la ministre de l'Environnement a indiqué qu'elle comptait se rendre "dans quelques semaines" sur l'île.

NHK 31/10/2011

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Parce que le parc est un écrin unique qui abrite de nombreuses espèces animales et végétales que l'on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde... Un peu d'histoire sur La Réunion :

Avec ses paysages grandioses dominés par des volcans, des pitons, des forêts tropicales et subtropicales et une faune exceptionnelle, il a été créé en 2007 et couvre environ 40% des 2.500 km2 du territoire de ce département français de l'océan Indien.

Surgie de l'océan il y a trois millions d'années, La Réunion compte deux grands massifs volcaniques qui constituent sa principale richesse. Le plus ancien est le Piton des Neiges qui culmine à 3.071 mètres. Le Piton de la Fournaise (2.632 m) est l'un des volcans les plus actifs de la planète.

Par le jeu des glissements de terrain et d'effondrements importants, l'évolution de ces massifs a créé les paysages remarquables des trois cirques Mafate, Cilaos et Salazie, disposés autour du Piton des Neiges. Chacun d'eux est en forme de poire, délimité par des hauts remparts formant des vallées encaissées débouchant sur le littoral.

Construits par les volcans, de spectaculaires remparts, quasiment verticaux, dessinent l'intérieur de l'île et demeurent inaccessibles pour la plupart. Celui du Piton de la Fournaise, en forme de fer à cheval, est ouvert sur la mer et guide les coulées de lave vers l'océan lors des éruptions.

A l'origine, l'île était sans vie. Mais peu à peu, la faune et la flore s'y sont installées venant d'Afrique orientale, de Madagascar, de l'Inde, voire des îles du Pacifique. Certaines espèces animales et végétales ont aujourd'hui disparu, d'autres se sont adaptées pour devenir des espèces indigènes.

Selon un récent état des lieux de scientifiques du Museum d'Histoire naturelle et de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l'île compte plus de 230 espèces végétales qui ne se rencontrent nulle part ailleurs au monde, mais dont un tiers sont menacées.

Le classement du parc au patrimoine mondial avait été accueilli par les élus et professionnels comme favorable au développement d'un tourisme durable, qui, selon eux, aurait pu porter le nombre de visiteurs à 600.000 par an en 2015. Ce secteur représente la première source de revenus de l'île (devant le sucre de canne) et génère environ 9.000 emplois directs.

-----> Outre ces faits, l'humanité prend de plus en plus conscience de l'importance de préserver toutes les espèces, indispensables à la biodiversité locale, au développement et l'entretien des écosystèmes locaux et mondiaux... Une ou plusieurs espèces qui disparaissent et l'équilibre naturel de l'environnement et de la nature est remis en cause... Il suffit de voir la rareté des prédateurs, sur terre comme dans la mer, pour voir profiliférer leurs proies... Ou l'envahissement des lieux par des "parasites".... Déjà qu'avec l'implatation, volontaire ou involontaire, d'espèces (flore ou faune) invasives l'ordre des choses est bouleversé....

Aux dernières informations télévisées de ce matin (01/11) le feu serait en passe d'être "maîtrisé". Entendons par là qu'il ne progresse plus.... du moins pour le moment....

Sciences et Avenir 31/10/2011

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... Plus de 230 espèces endémiques menacées
Selon un récent état des lieux de scientifiques du Museum d'Histoire naturelle et de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la Réunion compte désormais plus de 230 espèces végétales qui ne se rencontrent nulle part ailleurs au monde, et dont un tiers sont menacées. D'où l'importance cruciale de contenir l'incendie qui continue de consumer la végétation. Mais une fois les flammes contrôlées, la menace ne sera pas écartée pour autant. Car comme l'explique la ministre de l'Ecologie, il faudra ensuite "lutter contre les espèces envahissantes, qui seront la principale menace" dans l'action post-incendie.

Maxisciences 01/11/2011

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En visite à la Réunion pour constater les dégâts du gigantesque incendie du Parc national, la ministre de l’Outre-mer Marie-Luce Penchard a jugé mercredi les moyens engagés par l’Etat "adaptés" et "considérables", tout en annonçant de nouveaux crédits pour la surveillance du site et l’indemnisation des éleveurs touchés par le sinistre.

Mme Penchard, arrivée le matin dans l’île, a attendu la fin de sa visite pour annoncer à la télévision le déblocage d’un crédit de 3 millions d’euros en faveur de la reconstruction et la surveillance du Parc national ainsi que l’acquisition de cinq camions-citerne, "avant la fin de l’année" pour renforcer des pompiers.

La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a elle annoncé le lancement d'une expertise sur les mesures de restauration des espèces du Parc. Deux naturalistes, Serge Muller, président de la commission flore du Conseil National de la Protection de la Nature, et Michel Echaubard, président de la commission faune, sont attendus sur place "la semaine du 21 novembre".

Mme Penchard a par ailleurs annoncé un "fonds de secours" pour les agriculteurs dont les pâturages ont été touchés.

"Je ne voudrais pas que les Réunionnais croient que des considérations financières ont pu dicter les décisions prises" par le gouvernement, a-t-elle affirmé, dès son arrivée au sommet du Piton Maido, un des plus beaux sites du parc touché par l’incendie, à 2000 mètres d’altitude.

"J’en veux pour preuve que les moyens en hommes représentent une enveloppe de 2,6 millions d’euros et sont largement supérieurs à l’envoi d’un avion bombardier (d’eau) qui n’est que de 500 000 euros", a-t-elle ajouté, se félicitant qu’après "seulement" huit jours, le feu a pu être circonscrit.

Elle a rappelé qu’en 2010, il avait fallu autant de temps pour maîtriser un incendie qui n’avait touché que 800 hectares contre 2.800 cette année.

Le premier des deux avions Dash, capable de larguer 12.000 litres (contre 800 pour un hélicoptère) est arrivé dans la soirée dans l’île et doit être opérationnel dès jeudi.

Lors d’une visite menée au pas de charge, Mme Penchard a dit "comprendre" que les Réunionnais aient été "inquiets voire en colère" mais "ce n’est pas la polémique qui éteindra l’incendie". Elle a raillé "certaines personnalités qui se sont transformées en expertes" alors que le gouvernement n’a fait que suivre l’avis des experts sur le dispositif le plus "adapté" pour lutter contre l’incendie, a-t-elle ajouté.

"Ici, c’est le sol qui pose problème, la chaleur à l’intérieur est de 400 degrés", lui a exposé le responsable d’une unité de pompiers venu de métropole. "Nous avons dû dérouler 6 kms de tuyaux à la main sur une falaise de plus de 400 mètres de hauteur", a expliqué un autre.

Sur le terrain, l’incendie n’a pas évolué et reste contenu dans une superficie de 2.834 hectares. "Aucune propagation du feu n’a été constaté dans la forêt" où sont engagés 1.136 personnes, selon un communiqué de la préfecture.

L’enquête menée pour retrouver les auteurs de l’incendie qui a démarré il y a 8 jours a permis de mettre la main sur plusieurs engins à retardement qui aurait pu déclencher le feu, a indiqué à l’AFP le commandant de la gendarmerie de Saint-Paul Dominique Paulo. Selon une source judiciaire, les personnes arrêtées depuis ce week-end pour des feux de broussailles ne sont pas mises en cause pour l’incendie du Maido.

Sciences et Avenir 02/11/2011

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Mercredi, la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé qu'elle comptait lancer une expertise destinée à évaluer les mesures à prendre pour restaurer les espèces du Parc national de La Réunion ravagé par les flammes depuis plus d'une semaine.


Depuis le départ de l'incendie mardi dernier, quelque 2.850 hectares du Parc national de La Réunion ont été détruits par les flammes, selon le dernier bilan de la préfecture. Un véritable désastre écologique pour ce sanctuaire sauvage qui recouvre environ 40% du territoire du département et qui abrite une forêt tropicale et une faune exceptionnelle aujourd'hui sérieusement menacées.

Tandis que l'incendie a cessé d'évoluer grâce à l'intervention de plus d'un millier d'hommes qui tentent d'éteindre complètement les feux, le gouvernement réfléchit aujourd'hui à l'action post-incendie à mener pour limiter les dégâts. Mercredi, la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a ainsi fait part de son intention de lancer une expertise portant sur les mesures de restauration du Parc. Parmi les inquiétudes, figure notamment le danger que représentent les espèces envahissantes.

Sur France Info, la ministre a expliqué : "quand il y a le feu dans une région comme celle-là, ce sont les espèces endémiques, les espèces spécifiques à la région qui sont fragiles [...] Ces espèces très particulières sont celles qui disparaissent et derrière, il y a un risque qu'elles soient remplacées par des espèces envahissantes qui ont beaucoup moins de qualité, beaucoup moins d'intérêt du point de vue environnemental." Néanmoins, aucun détail supplémentaire n'a été révélé sur l'expertise. Le Parc national de La Réunion a été classé en 2010 au patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO et compterait plus de 230 espèces endémiques.

Maxisciences 02/11/2011

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L'incendie qui frappe l'ouest de l'île de la Réunion a été circonscrit hier soir, comme la annoncé la préfecture de l'île. Les renforts humains ainsi que les avions bombardiers, en provenance de métropole, devraient mettre un terme au sinistre.

Selon la préfecture de l’île de la Réunion, l’incendie qui s'est déclaré mercredi 26 octobre ne progresse plus et a été circonscrit à une zone s’étendant sur 2.834 hectares. S’il n’a fait aucune victime humaine, l’incendie a pourtant ravagé une partie de la forêt du parc national de la Réunion et de nombreuses exploitations agricoles. Le feu, qui sévit à une altitude de 2.000 mètres environ, a poussé les autorités à faire évacuer une centaine de personnes habitant la zone sinistrée.

Hier matin, 171 pompiers en provenance de la métropole sont venus consolider les effectifs locaux, portant à plus de 1.000 le nombre de personnes qui luttent contre le feu (dont 410 de la métropole). Accueillant les renforts, le préfet de l’île, Michel Lalande a reconnu que « [leur] arrivée [faisait] chaud au cœur ».

Il en sera certainement de même lorsque les avions Dash 8 arriveront sur les lieux du sinistre. Un de ces avions bombardiers, capables de larguer 12.000 litres d’eau à chaque passage, a été envoyé vers la Réunion hier matin et devrait arriver ce soir, comme l’a annoncé le ministre de l’Intérieur Claude Guéant hier soir, tandis que le second devait décoller ce matin de Marignane. Ils épauleront ainsi les six hélicoptères bombardiers d’eau déjà sur place.

©️ Idé

Futura Sciences 02/11/2011

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