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LPO : l'Association et ses actions

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La Ligue de la Protection des Oiseaux (LPO) est née voilà déjà cent ans. Un anniversaire célébré le 29 novembre au Muséum national d'Histoire naturelle. Ce siècle passé à protéger les oiseaux et leurs milieux naturels, Allain Bougrain Dubourg, le président de l'association le résume en trois mots : "consternation, détermination et satisfaction."

En 1912 était créée la Ligue de protection des oiseaux (LPO), afin de lutter contre le massacre du macareux moine en Bretagne, un oiseau marin devenu le symbole de l'association reconnue d’utilité publique en 1986. Mardi, au Muséum national d'Histoire naturelle de Paris Allain Bougrain Dubourg, le président de la LPO, a résumé les cent ans d'action de l'association en trois mots : "Consternation, détermination, et satisfaction", rapporte l'APF. "La consternation parce que l'on a trop vu d'espèces fragiles, d'espèces agressées et de nature violée, la détermination car on agira toujours sur le terrain, et la satisfaction parce que quand on se bat on réussit", a expliqué Allain Bougrain Dubourg.

Cent ans après sa création, la LPO compte 450 salariés, 5.000 bénévoles actifs et quelque 45.000 membres. Elle est aujourd’hui l’une des premières associations de protection de la nature en France. Il ne s'agit pas seulement pour elle d'agir pour la préservation des oiseaux. C'est toute la nature qu'elle s'attache à protéger. "L'oiseau qui était notre motivation première est devenu une vitrine pour le vivant. La biodiversité et là, on est dans l'urgence pour la préserver", a expliqué le président de l'association à l'AFP. Et de rappeler que "40 % de l'économie mondiale repose sur les services rendus par la nature". Or aujourd'hui, "ces services sont en déclin de 60%" déplore-t-il.

L'urgence réside selon Allain Bougrain Dubourg dans la préservation des milieux victimes de l'agriculture intensive, et notamment les zones humides. La LPO gère plus de 20.000 hectares de milieux naturels, répartis sur 130 sites dans 21 régions françaises, lit-on sur son site Internet. Mais "les capacités de dégrader le vivant sont plus violentes que la capacité de redonner vie" souligne son président.
Maxisciences 01/12/2011

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Chaque mois, 30millionsdamis.fr donne la parole à une personnalité impliquée dans la protection des animaux et de la nature. A l’occasion des 100 ans de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), Antoine Cadi, responsable de la mission centenaire, revient sur les objectifs malheureusement toujours très actuels, de l’organisation.

Fondation 30 Millions d’Amis :
En janvier 1912, la Ligue Française pour la Protection des Oiseaux - future LPO - voit le jour. Au début du siècle dernier, quelle menace pesait déjà sur eux ?

Antoine Cadi :
Cette année-là, la chasse des macareux moines sur les côtes nord de la Bretagne fait scandale. Cette chasse dite «de loisir» est un véritable massacre, et aura pour conséquence de réduire leur population à quelques centaines d’individus, alors qu’elle en comptait près de 20 000 quelques années plus tôt…

Les ornithologues de l’époque se sont donc rassemblés pour créer la Ligue Française pour la Protection des Oiseaux, une branche de la Société Nationale d’Acclimatation de France, dont la mission était de protéger les espèces animales et végétales sauvages ainsi que les milieux naturels.

Cette mobilisation a permis d’une part d’interdire la chasse au macareux mais aussi d’obtenir le classement de la Réserve des Sept-Îles en Réserve naturelle pour la conservation de la nature.

F30MA :
Quelle est pour vous la victoire la plus symbolique de ces longues années de combat ?

A. C. :
Le processus juridique qui a découlé du naufrage de l’Erika [en 1999, NDLR] a abouti à la reconnaissance du préjudice écologique, en 2008.

Avant cette date, une entreprise ou un Etat pouvait porter atteinte à l’environnement en toute impunité et l’impacter durablement.

Aujourd’hui, les associations de défense de l’environnement gérant des espaces naturels ont la possibilité de demander réparation. Pour la LPO, c’est une immense victoire.

F30MA :
On dénombre aujourd’hui près de 10 000 espèces d’oiseaux. Quelles sont vos priorités les concernant ?

A. C. :
La LPO a quatre grands objectifs : la protection des espèces, la gestion des espaces, la sensibilisation et enfin les actions de terrain. Plus précisément, l’une de nos principales mission a trait à la protection de la biodiversité, et pas seulement celle d’espèces emblématiques.

C’est la nature dans son ensemble qu’il faut protéger pour tous les services qu’elle nous rend ! Nous travaillons donc beaucoup sur la «Trame verte et bleue» - une mesure phare du Grenelle de l'Environnement - qui porte l'ambition d'enrayer le déclin de la biodiversité en réaménageant le territoire. En bref, il s’agit de faire cohabiter l’Homme et la nature, tout simplement.

F30MA :
La campagne présidentielle est-elle à la hauteur des enjeux sur les problématiques environnementales au sens large ?

A.C. :
Je porte sur cette campagne un regard amer : l’environnement est le grand absent du débat, et même le parti écologiste n’arrive pas à peser dans la campagne. Les voix se dispersent, et nous devrons - nous, organisations de protection animale et environnementale - à nouveau retrousser nos manches pour que ces préoccupations reviennent au centre des débats.

F30MA :
Vous étiez conseiller technique de Jean-Louis Borloo au ministère de l’Ecologie [2009 -2010, NDLR]. Les politiques ont-ils évolué sur les questions de protection animale ?

A.C. :
Il y a quelques années, j’aurais dit oui sans hésiter. Les écologistes étaient davantage entendus. Je pense à l’époque du Pacte Ecologique, ou à celle du Grenelle de l’Environnement dans lequel Jean-Louis Borloo avait réussi à réunir tous les acteurs et obtenu ainsi une meilleure prise en compte des problématiques liées à la protection de l’environnement...

L’Année de la Biodiversité, organisée en 2010 par l’Assemblée générale des Nations Unies, ou encore le Sommet de Copenhague (Danemark), ont été d’autres événements qui montraient bien l’évolution de nos politiques, à l’échelle nationale et internationale.

Or depuis deux ans, on assiste à une véritable régression de ce mouvement. Le désormais célèbre «Toutes ces questions d'environnement, ça commence à bien faire» de Nicolas Sarkozy - prononcé lors du Salon International de l’Agriculture en 2010 - a marqué un coup d’arrêt à cette dynamique.



Fondation 30 millions d'amis 19/04/2012

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PARIS, 15 jan 2013 (AFP) - Oiseaux d'eau ou oiseaux des jardins, les Français sont invités par des associations à les compter ce mois-ci, et ainsi noter si certaines espèces comme la Macreuse brune continuent de déserter le ciel national à cause du réchauffement climatique.

Côté eau, cette semaine, c'est plus d'un millier de personnes qui scrutent les zones humides afin de compter les oiseaux migrateurs en provenance de l'Arctique sibérien qui y passent l'hiver, indique la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). "Le comptage est fait sur 1.500 sites, des cours ou des plans d'eau. Chaque comptage dure une journée pour avoir un instantané précis, et s'étale sur une semaine pour tous les sites", précise à l'AFP Patrick Ladiesse de la LPO.

En 2012, le 46e "dénombrement international des oiseaux d'eau hivernant dans les zones humides de toute l'Europe" a permis de conclure que la France comptait plus de ces oiseaux en hiver grâce à la création de réserves humides protégées. Près d'1,3 million de canards et de foulques, ainsi que près de 900.000 limicoles, des petits échassiers, ont été recensés.

En revanche, certaines populations, comme les canards marins et plongeurs (la Macreuse brune, le Filigule Milouinan et le Figilule morillon) ont "marqué un très sérieux recul en France" avec moins de 60% sur les 12 dernières années, note la LPO. Ce constat est probablement imputable, selon l'ONG, au réchauffement climatique qui fait qu'ils ne sont plus obligés de descendre aussi bas vers le sud.

Côté jardin, pour la première fois, la LPO et le Muséum national d'Histoire naturelle invitent à compter les oiseaux durant le week-end du 26 et 27 janvier. "Sous l'effet du froid et à la recherche de nourriture, les oiseaux se rapprochent des habitations, ce qui rend leur observation plus facile", précisent-ils dans un communiqué.

Aussi, chacun est invité à choisir un jardin, un parc public... et durant une heure, noter. Il vaut mieux éviter d'avoir le nez en l'air et mettre une croix dès qu'un oiseau passe... mais plutôt inscrire le nombre maximal d'oiseaux d'une même espèce vu en même temps et uniquement ceux qui sont posés.

Les données collectées dans le cadre de l'Observatoire des oiseaux des jardins, un de ces programmes de sciences participatives essentiels pour dresser des états des lieux de la biodiversité, seront analysées par les chercheurs du Muséum.

Elles permettront "d'apporter de premiers éléments de réponses sur l'impact du changement climatique sur les populations d'oiseaux migrateurs et sur l'influence de l'urbanisation sur la répartition des populations d'oiseaux", indique le Muséum.
Méthode et saisie des observations (Bretagne)

Explications détaillées - oiseauxdesjardins@lpo.fr site les oiseaux de jardins

Pour connaitre la procédure d’inscription ainsi que le fonctionnement du site de l’Observatoire, n’hésitez pas à vous rendre dans la rubrique : Participer : mode d’emploi, disponible sur la gauche de la page d’accueil du site.



30 millions d'amis 15/1/2013

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PARIS - Rouge-gorge, mésange, pie ou merle : la Ligue de la Protection des Oiseaux (LPO) et le Muséum d'histoire naturelle invitent les Français à compter ce week-end les oiseaux pour évaluer la richesse écologique des jardins et effectuer un suivi des populations.






Lancé sur deux jours, ce comptage participatif printanier est organisé par l'Observatoire des oiseaux des jardins créé en mars 2012. Un comptage précédent, réalisé en janvier 2013, avait mobilisé près de 3.000 personnes et permis de dénombrer plus de 129.000 oiseaux, a indiqué mardi la LPO dans un communiqué.





Pour participer, il suffit d'observer pendant une heure tous les oiseaux d'un jardin privé ou public, de les dénombrer par espèce et de faire parvenir ses observations aux scientifiques sur le site de l'Observatoire

- Cliquez ICI pour participer à l'opération

Depuis 24 ans, la LPO développe le suivi des oiseaux communs. Elle propose aux gens de compter les oiseaux dans leur jardin car cette somme d'informations nous permet d'en savoir plus sur les espèces, a expliqué à l'AFP Antoine Cadi, porte-parole de la LPO.






Aujourd'hui, pour préciser l'évolution de la biodiversité, il est important de mettre en place des réseaux participatifs en plus des réseaux d'experts pour acquérir des données complémentaires, estime-t-il.

Dans les jardins, on recense beaucoup d'oiseaux communs, comme les moineaux, mésanges, pies et merles, mais on peut aussi trouver plus rarement des bouvreuils ou des grives, a précisé M. Cadi.



Logo de l'Association


Pour vous aider à réaliser votre comptage, la technique la plus rigoureuse consiste à ne retenir que le nombre maximal d'oiseaux de la même espèce observés en même temps. Ainsi si vous comptez 5 mésanges bleues puis 7, puis encore 4, ne retenez que 7 et non 16 ! Bonne observation !


ROMANDIE 21/5/2013 (Photos signées provenant du site Oiseaux des Jardins

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Participez au week-end national de comptage des oiseaux des jardins et découvrez qui sont les hôtes de votre jardin.

Lancé en 2013 par la LPO et le Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN), ce week-end national de comptage s'inscrit dans un programme de sciences participatives plus large à savoir l'Observatoire des oiseaux des jardins.

 Pinson du Nord (Fringilla montifringilla) - Crédit photo : F. Cahez

 Petits et grands, experts ou amateurs, seul ou en famille, nous vous invitons à compter durant 1h les oiseaux de votre jardin. Les données collectées aideront les scientifiques à répondre à de nombreuses questions sur l'impact de l'homme et des changements globaux sur les espèces d'oiseaux de nos jardins. En 2013 et 2014 ce sont ainsi chaque année plus de 100 000 oiseaux qui ont été dénombrés dans près de 3 000 jardins. (Photo L'Accenteur mouchet (Prunella modularis) est un oiseau du jardin, discret et méconnu. Joël Bruezière / Eyesonsky.com)

 Comment participer ?

- Choisissez un jour d'observation : samedi 24 ou dimanche 25 janvier
- Choisissez un lieu d'observation : il peut s'agir de votre jardin, qu'il soit petit ou grand. Un jardinet, une cour ou un balcon conviennent parfaitement. Si vous ne possédez pas de jardin il vous est possible d'effectuer le comptage dans un parc public.
- Observez et notez durant 1h tous les oiseaux qui fréquentent le jardin. Une fiche d'aide à l'observation rassemblant les principales espèces d'oiseaux qui peuvent y être observées est disponible en téléchargement.
- Saisissez vos observations sur le site de l'Observatoire des oiseaux des jardins. (Photo Merle noir (Turdus merula) mâle : François Lelièvre. Sa galerie sur Flickr)


Qui peut participer ? Tout le monde peut y participer ! Il n'est pas nécessaire d'avoir du matériel spécialisé ou des connaissances particulières. Un crayon et un papier et c'est parti !

 Un conseil, un problème, une question ? Pour tout problème technique (inscription, saisie sur le site…) ou pour l'identification d'un oiseau, l'équipe de l'Observatoire est là pour vous apporter son aide. N'hésitez pas à lui envoyer un mail avec une photo ou une description de votre problème à l'adresse : oiseauxdesjardins@lpo.fr. (Photo Le Rougegorge familier (Erithacus rubecula). François Peintre)

En participant au suivi des oiseaux des jardins vous devenez un Biodiv'acteur de terrain. Rendez-vous les 24 et 25 janvier 2015 dans votre jardin !

Plus d'informations : En savoir plus sur l'Observatoire des oiseaux des jardins et les résultats des précédents comptages

En savoir plus sur les modalités de participation

------>En Essonne, notamment, depuis quelques années la perruche a fait son apparition. Dernièrement, nous en avons aperçu à Lisses aussi bien près et dans des jardins entourant des maisons que dans un parc. Et pas plus tard que la semaine dernière....

LPO 7/1/2015

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Durant ces deux jours, la LPO vous donne rendez-vous sur l'ensemble des zones humides de France pour aider les ornithologues à recenser l'ensemble des oiseaux d'eau.

Lancée en 1967, l'opération Wetlands International mobilise chaque année au mois de janvier des milliers d'ornithologues amateurs ou professionnels qui arpentent l'ensemble des zones humides d'Europe (baies, estuaires, zones humides littorales, plaines alluviales, fleuves, plans d'eau, marais, deltas et carrières en eau). Cette enquête de science citoyenne coordonnée par la LPO est la plus ancienne qui existe en France !

 Pluvier argenté (Pluvialis squatarola), Bécasseau violet (Calidris maritima), Bécasseau variable (Calidris alpina) et Tournepierre à collier (Arenaria interpres) - Photo : Nidal Issa

En plus d'estimer la taille des populations de chaque espèce d'oiseaux d'eau au niveau international, national et régional, les données collectées fournissent des informations sur l'importance relative des sites d'hivernage. Elles sont donc essentielles à l'identification des sites prioritaires pour la conservation, notamment par l'application des critères dits de « Ramsar » qui contribuent à identifier les Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (ZICO).

Dans l'Union Européenne, ces zones ont vocation à être désignées en Zones de Protection Spéciales (ZPS) au titre de la Directive Oiseaux de 1979, et gérées de manière adéquate pour permettre le maintien des populations d'oiseaux qui ont justifié leur classement.

Les données de comptages contribuent donc à l'inventaire du réseau des sites ornithologiques majeurs à protéger en priorité.

  Cliquez sur la carte pour accéder à liste des coordinateurs de l'opération de comptage des oiseaux d'eau. Une fois sur le site, il vous suffit de cliquer sur le département ou la région qui vous intéresse. Une fenêtre s'ouvrira ensuite (sur le côté gauche), indiquant les coordonnées de la structure régionale ou locale.

Participez au suivi des oiseaux d'eau et devenez Biodiv'acteur. Plus nous sommes nombreux, plus nous récoltons de données précieuses en faveur de l'avifaune. Pour y participer, contactez les associations locales de protection de la nature qui coordonnent ces suivis dans toutes les régions.

Pour en savoir plus, cliquez ICI


LPO 12/1/2015

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Il y a deux semaines avait lieu le comptage annuel des oiseaux de jardin. Pour faire suite à cet événement, voici, en photo, quelques espèces présentes dans les jardins français en hiver.


 Facilement identifiable grâce à sa tête blanche traversée par une ligne bleue et son ventre jaune, la mésange bleue vit dans les jardins de France, mais aime aussi les habitats plus sauvages. ©️ Bruno Scala

Pour un non connaisseur, il peut être difficile de différencier les oiseaux entre eux et en particulier les petits passereaux. Qui plus est, certaines espèces sont assez timides et rarement observées. 

 Le moineau domestique est l’oiseau le plus observé en France. Pourtant, il a plutôt tendance à passer inaperçu et à se fondre dans le paysage en raison de sa couleur terne. Cet oiseau gazouilleur vit en bande et ne migre pas.  ©️ Bruno Scala

L'hiver est donc la saison idéale pour l'apprenti ornithologue, les arbres étant dépouillés de leurs feuilles et les oiseaux, dépendants des mangeoires installées par l'homme. 

 Facilement reconnaissable avec son visage et sa poitrine orangés, le rouge-gorge familier est très territorial et parfois agressif. Il gonfle sa poitrine dès qu’un autre oiseau viole son intimité. Certains mâles se battent même à mort pour préserver leur territoire.  ©️ Lucile Rateau

Il faut toutefois noter que le plumage de certains des ces oiseaux change pendant la saison froide, ce qui peut rendre l'identification un peu plus ardue.  

 Le pinson des arbres est souvent observé sur le sol à la recherche des graines tombées des mangeoires. Peu capricieux quant au choix de son environnement, il est largement réparti en France.  ©️ Bruno Scala

Heureusement, plusieurs espèces sont facilement reconnaissables grâce à une particularité physique qui ne trompe pas : c'est la cas notamment du rouge-gorge ou de la mésange bleue. 

 Élancée, la tourterelle turque a un plumage bleu-gris assez uniforme. Très sociable, elle se colle à ses congénères quand vient le temps de manger. La danse nuptiale des mâles est impressionnante : ils effectuent un vol ascendant en battant bruyamment des ailes avant de redescendre les ailes déployées tout en émettant des roucoulements.  ©️ Mandy

D'autres nécessiteront plus d'observation et l'analyse de leurs comportements. Les photos présentent un petit florilège des oiseaux de jardins les plus observés en France.

 Souvent à la recherche de vers de terre au sol, le merle noir sautille d’un endroit à l’autre en effectuant des petits sauts. La robe noire de jais et le bec orangé du mâle facilitent son identification alors que la femelle, brunâtre, est plus difficile à reconnaître.  ©️ MURIEL HAZAN/BIOSPHOTO/AFP


 La mésange charbonnière est aisément reconnaissable avec ses flancs jaunes et ses joues blanches. Contrairement aux autres mésanges, elle a tendance à se nourrir sur le sol. Elle est présente en France toute l’année.  ©️ Bruno Scala




Sciences et avenir 6/2/2015

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La LPO a besoin de notre aide pour évaluer à l'échelle nationale la taille des populations des différents rapaces nocturnes.

Le Hibou moyen-duc (Asio otus) est une espèce de rapaces nocturnes de la famille des strigidés, et peuplant l'Europe, l'Asie et l'Amérique du Nord. Sa taille peut atteindre environ 35 cm de long.  Sa tête est surmontée de deux grandes aigrettes souvent dressées. C'est un oiseau très répandu : il habite toute l'Europe à l'exception du grand nord. En France, il est commun mais il est absent en Corse, dans le sud-ouest et certains cantons de l'ouest. Photo : Jeune Hibou moyen-duc (Asio otus) - Crédit photo : Cécile Rousse


A ce jour, l'association est dans l'incapacité d'évaluer la taille des populations des rapaces nocturnes présents sur notre territoire, ni d'évaluer l'ampleur du déclin de certaines espèces qui semble pourtant avéré dans de nombreux pays d'Europe. C'est pourquoi une enquête nationale a été lancée mi-février.

 La Chevêchette d'Europe (Glaucidium passerinum), anciennement Chouette chevêchette, est la plus petite espèce des strigidés européennes. Sa taille est d'environ 16 cm. Elle est en partie diurne et consomme de petits oiseaux qu'elle chasse au vol. On la rencontre le plus souvent dans les forêts de conifères surtout d'épicéas des régions montagneuses. Son aire de répartition est plutôt continentale et nord-européenne. Ovesiimsen CC BY-SA 3.0

Coordonné au niveau national par la LPO, le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres et le CNRS de Chizé, le recensement durera 3 ans (jusqu'en 2017) et portera sur les 9 espèces de rapaces nocturnes nicheurs de France métropolitaine : la chevêchette d'Europe, la chouette Tengmalm, la chevêche d'Athéna, l'effraie des clochers, la chouette hulotte, le petit-duc scops, le hibou moyen-duc, le hibou des marais et le grand-duc d'Europe.

 La Nyctale de Tengmalm ou Chouette de Tengmalm (Aegolius funereus) ou, encore, Chouette boréale est une espèce de petit rapace nocturne de la famille des Strigidae. Difficile à observer, elle est protégée au niveau européen. Cet oiseau mesure 25 cm pour une envergure de 52 cm et une masse de 135 g. Elle habite les forêts de conifères essentiellement et niche très souvent dans les trous de Pic noir. Son aire de répartition couvre donc de façon assez fidèle celle de la taïga, mais suit partiellement la répartition du Pic noir dans son mouvement d'expansion vers le sud : en Europe, un couloir de présence descend vers le sud puis se divise en deux branches discontinues, vers le sud-ouest jusque dans les Pyrénées et vers le sud-est jusqu'en Grèce. Photo Amherst Island CC BY-SA 3.0

Les données récoltées permettront d'améliorer nos connaissances sur la distribution géographique et l'abondance des rapaces nocturnes nicheurs en France métropolitaine pour définir à l'avenir leurs différentes tendances d'évolution voire améliorer leur statut de conservation.

 La Chevêche d'Athéna ou Chouette chevêche (Athene noctua) est une espèce d'oiseau de la famille des strigidés de petite taille à l'aspect trapu. C'est la plus diurne des strigidés. noctua).Cette espèce est de petite taille, un peu plus petite qu'un pigeon (26 cm), ronde et trapue (de 180 à 200 g). C'est un oiseau de bocage que l'on peut rencontrer un peu partout (sauf dans les boisements denses), et en général toujours à proximité des cultures et des prairies. La Chevêche d'Athéna est répandue dans toute l'Europe, à l'exception de l'Irlande et de la Scandinavie. Elle reste fidèle au même logement d'année en année et peut même nicher dans des terriers de lapin.  Photo E. van Herk CC BY-SA 3.0

Le recensement des rapaces nocturnes est considéré comme un véritable défi étant donné qu'ils sont détectables essentiellement de nuit, la plupart du temps grâce à leurs vocalises*. Aidez-nous à relever ce défi en participant à cette enquête et devenez Biodiv'Acteur ! Plus nous sommes nombreux, plus nous récoltons de données précieuses pour les scientifiques et les aidons à mieux comprendre les évolutions en cours.

 Le Hibou des marais ou Hibou brachyote (Asio flammeus) est une espèce de rapaces nocturnes appartenant à la famille des Strigidae. Aussi grand que le moyen-duc, sa tête porte des aigrettes peu visibles faites de plumes allongées. sA Longueur est d'environ 37/38 cm (gros comme un pigeon pour un poids de 350g à 420g et pour une nvergure de 95 cm à 107 cm. L'une des rares espèces de hibou dont la répartition est pratiquement mondiale, répandu dans quasiment toute l'Europe, les individus du grand nord -migrateurs- vont hiverner dans les pays plus chaud l'hiver. Les individus du sud sont erratiques. En France, on ne compte qu'une centaine de couples. Il fréquente surtout les terrains découverts des plaines et des prairies humides voisines des étangs et des lacs ou bien les endroits boueux et les tourbières. Cet habitat est partagé à la fois par le Hibou des marais et le Hibou Moyen-duc. Malheureusement, la population du Hibou des marais a dramatiquement chuté à travers le monde entier au cours des dernières décennies. Caryn CC BY-SA 3.0

Toute personne et structure souhaitant participer à cette enquête sont invitées à contacter Laurent Lavarec (laurent.lavarec@lpo.fr) de la LPO. Différents coordinateurs, départementaux et régionaux, sont déjà en place sur certains territoires, cependant il nous en manque toujours dans d'autres secteurs géographiques.

 L'Effraie des clochers (Tyto alba) est un rapace nocturne aussi couramment appelée chouette effraie ou dame blanche. L'espèce peuple tous les continents, à l'exception de l'Antarctique et certaines îles. C'est l'espèce de Strigiformes la plus répandue au monde. est de la taille d'une corneille à peu près (34 à 39 cm). Elle possède un masque facial blanc en forme de cœur. Elle est habituellement sédentaire, c’est-à-dire qu'elle demeure dans son aire de nidification (ou dans les alentours) toute l'année. On la trouve principalement dans les zones habitées, plus rarement dans les forêts. Et, elle reste en général fidèle à sa patrie durant l'hiver, mais lorsque la nourriture vient à manquer (effondrement de la population de rongeurs), on a déjà observé des migrations de petits groupes d'adultes qui peuvent alors entreprendre des déplacements importants en termes de distance. L'Effraie habite les grands milieux ouverts comme les prairies, les bandes herbeuses le long des champs et des haies, des vergers. Elle peut utiliser des bâtiments comme des vieilles granges et des clochers d'église pour y élever sa progéniture, mais elle chasse au-dessus des vastes champs avoisinants. Photo Peter Trimming CC BY-SA 2.0


La Chouette hulotte (Strix aluco) ou Chat-huant est une espèce d'oiseau de la famille des Strigidae. Ce rapace nocturne est très répandu en Eurasie, notamment en Europe. En France on la trouve partout sauf en Corse. Cette chouette ne migre pas et attache beaucoup d'importance à son territoire.  La chouette hulotte est un oiseau robuste, qui mesure généralement entre 37 et 43 cm de longueur avec une envergure de 81 à 105 cm. Ses lieux de prédilection sont les régions forestières et agricoles, les parcs plantés de vieux arbres, les grands jardins, les cimetières boisés, et parfois même en ville. Elle elle a une bonne capacité d'adaptation aux conditions de son habitat puisqu'on la retrouve jusqu'à 3 800 m au Pakistan et dans le nord-est de l'Inde. Photo K.-M. Hansche CC BY-SA 2.5

 Le Petit-duc scops (Otus scops) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Strigidae. Il est aussi appelé Hibou petit-duc. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un petit hibou de la taille d'un merle. Sa taille est d'environ 20 cm, pour une envergure de 50 à 54 cm et un poids de 80 à 100 g.Le petit-duc niche du sud-est de l'Europe jusqu'à l'Asie centrale. C'est un migrateur qui passe ses hivers dans les zones les plus au sud de l'Europe ou dans les régions sub-sahariennes. En France on le rencontre essentiellement en région méditerranéenne et il se raréfie de plus en plus en allant vers le nord. Il est complètement absent au nord de la Loire. Photo Oiseaux d'Europe


Le Hibou grand-duc appelé aussi Grand-duc d'Europe (Bubo bubo) est une espèce de rapaces nocturnes que l'on rencontre notamment en Europe. Il ne doit pas être confondu avec le Grand-duc d'Amérique. On l'appelle Eagle Owl en anglais.. Avec ses 75 cm de haut, le Grand-duc est le plus grand des rapaces nocturnes d'Europe : il mesure le double de son congénère le hibou moyen-duc? pour un poids moyen de 2 à 3.3kg et une envergure de 160 à 188 cm. Il se nourrit de tout ce qui bouge, depuis les scarabées jusqu'aux faons des cervidés.répandu dans toute l'Europe en dehors de la partie la plus occidentale ; en France, zones rocheuses de l'est, du centre et du sud. On le rencontre aussi bien dans les plaines que dans les montagnes. Il aime particulièrement les falaises, près des plans d'eau. Martin Mecnarowski CC BY-SA 3.0



* Les différentes bandes sonores sont toutes disponibles, en écoute et en téléchargement libre, concernant l'enquête Rapaces nocturnes. Vous les trouverez en format MP3 dans le matériel et méthodes, et Protocole. Si vous désirez avoir ces différentes bandes en format WMA, n'hésitez pas à revenir directement vers Laurent Lavarec. Pour l'utilisation de ces bandes sur le terrain, nous vous conseillons à chaque fois de ne mettre qu'une seule bande sur le lecteur MP3 ! Voir ICI toutes les informations utiles.


LPO 16/2/2015

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La LPO et le Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN) invitent pour la huitième fois le grand public à participer au week-end national de comptage printanier des oiseaux des jardins.

Durant 1h, les participants sont invités à compter les oiseaux qui visitent leur jardin. Seul ou en famille c'est l'occasion de passer un agréable moment et de prendre conscience de l'importante diversité d'oiseaux présente dans les jardins. Les données collectées aideront aussi les scientifiques à en apprendre plus sur l'avifaune de proximité.

 Un mâle Rougequeue noir. Gunther Hasler, Augsburg CC BY-SA 3.0

Ce comptage est organisé par l'Observatoire des oiseaux des jardins, un programme animé par la LPO en partenariat avec le Muséum national d'Histoire naturelle, et qui collecte des informations sur les oiseaux tout au long de l'année grâce à la participation du grand public. Ce programme est ponctué de 2 temps forts, les 2 week-ends nationaux de comptage de janvier et de mai, où les participants sont invités à observer les oiseaux durant 1h.

 Linotte mélodieuse, mâle, plumage nuptial - Mazères, Ariège, France. Pierre Dalous CC VY-SA 3.0

Précédemment organisé tous les 2 ans par les Refuges LPO, ce comptage est maintenant annuel et ouvert à tous. Il se tient le dernier week-end de mai. En 2013 et 2014, ce sont chaque année plus de 20 000 oiseaux qui ont été observés dans plus de 700 jardins. En cette période l'observation est d'autant plus intéressante qu'en plus des adultes, les participants pourront observer les jeunes nés dans l'année, qui présentent souvent un plumage un peu différent de celui de leurs parents.

 Une Bergeronnette grise et sa longue queue caractéristique. Sylvain Haye CC BY-SA 3.0

Comment participer ? Choisir un jour de comptage, soit le samedi 30, soit le dimanche 31Trouver le lieu ! Un jardin privé est idéal, mais il est possible de participer dans un jardin public ou sur un balcon ! Observer et noter durant 1h tous les oiseaux qui visitent le jardin. Libre à chacun de choisir l'horaire qui lui convient le mieux. La fin de matinée est un moment à privilégier. Attention, il faut ne compter que les oiseaux posés dans le jardin et non ceux qui ne font que le survoler, à l'exception des hirondelles et martinets qui chassent en vol

 Une Mésange huppée photographiée en novembre 2011. Ghislain38  CC BY-SA 3.0

Ensuite, saisir ses observations sur le site de l'Observatoire des oiseaux des jardins : www.oiseauxdesjardins.fr.

Qui peut participer ? Petits et grands, seuls ou en famille, expert ou débutant, tout le monde peut participer. Pour accompagner les participants, une fiche d'aide à l'identification est téléchargeable (Pdf).

 Un Pic épeichette photographié près de Vanhankaupunginlahti, en Finlande. Thermos CC BY-SA 2.5 

Où compter les oiseaux ? Le comptage doit être réalisé dans un jardin. Il peut s'agir d'un jardin privé ou d'un parc public. Il est aussi possible de compter les oiseaux qui viennent sur son balcon.

 Un Troglodyte mignon. Robert Lorch CC BY-SA 3.0

Une question ? L'équipe de l'Observatoire est à la disposition des participants pour leur apporter des conseils et répondre à toute question que ce soit pour un problème d'identification ou de saisie de données. Toutes les questions et les photos d'oiseaux à identifier peuvent être envoyées à l'adresse : [url= oiseauxdesjardins@lpo.fr] oiseauxdesjardins@lpo.fr[/url].

 Un Choucas des tours. Darkone CC BY-SA 2.5

Et n'oubliez pas l'Observatoire des oiseaux des jardins fonctionne tout au long de l'année, il est donc possible d'y enregistrer des observations 365 jours par an !


 Un Grimpereau des jardins. א (Aleph) CC BY-SA 2.5


Plus d'informations : www.oiseauxdesjardins.fr... Et Rappel sur oisillons tombés du nid.


 Un Martinet noir mi-adulte : développement des ailes. Finch CC BY-SA 4.0


Par ailleurs, Aux côtés de la LPO, faites entendre votre voix : répondez à la consultation publique pour soutenir les Directives Oiseaux et Habitats. La Nature compte sur vous !



LPO 19/5/2015

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Les deux directives « Habitats » et « Oiseaux » actuellement à l’étude en Europe produisent bien plus de bénéfices que de contraintes. C’est ce que révèle une étude menée par des experts internationaux mandatés par la Commission européenne.

C’est officiel : les premiers résultats du Fitness Check, ou « REFIT », demandé par la Commission européenne concernant les directives Oiseaux et Habitats, viennent d’être publiés. À l’origine du rapport, un questionnaire avait été adressé aux 28 pays de l’Union européenne.




On craignait que ces textes ne soient affaiblis dès lors que le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et son vice-président Timmermans, s’étaient engagés à une modernisation du droit de l’environnement.

Mais l’étude, réalisée par un panel d’experts, conclut que les directives sont cohérentes avec les autres politiques menées par l’Union européenne et ne voit pas de raison à ce qu’elles soient revisitées.

Ce rapport met également en évidence les immenses bénéfices qu’apportent ces lois, en comparaison à leur coût. Ainsi, alors que le réseau d’espaces protégés Natura 2000, à l’origine des directives, coûte environ 5,8 millions d’euros par an, il génère un profit de 200 à 300 millions d’euros par an dans les services écosystémiques, et 50 à 85 millions d’euros par an dans les économies locales.

En substance, les directives contribuent largement au développement durable et permettent un développement économique résolument compatible avec un maintien de la biodiversité. Si, de toute évidence, moderniser les directives n’a aucune raison d’être, l’étude souligne tout l’intérêt de renforcer leur application et donne une feuille de route aux politiques de l’Union européenne pour pallier aux pertes de la biodiversité.

Ce rapport arrive à point nommé, une semaine avant un rendez-vous crucial pour l’avenir de la biodiversité : défenseurs de l’environnement, politiciens et élus des institutions de l’Union européenne se retrouveront le vendredi 20 novembre 2015 pour une conférence sur les Directives Nature à Bruxelles, présidée par le commissaire pour l’environnement, Karmenu Vella.

« Il est clair que les directives oiseaux et habitats sont toujours d’actualité quant à leurs objectifs, et que les questions qui restent à régler sont leur réelle application dans chaque Etat membre, ainsi que la baisse constante des financements nécessaires à leur mise en œuvre ». - « Par ailleurs, les effets pervers de certaines politiques publiques telle que la PAC sont le problème central que la Commission européenne devrait revisiter » souligne Dominique Aribert, Directrice de la Conservation à la LPO France.


Lire ICI: toutes les informations, cliquez sur les liens indiqués dans le document pour accéder à la synthèse de l'enquête et au pré-rapport qui servira de base pour la conférence du 20 novembre.



LPO 13/11/2015

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