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"L'avenir que nous voulons"

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Lundi à Rio, les Nations unies ont lancé la campagne "L'avenir que nous voulons". L'objectif : mobiliser la société civile dans la perspective de la conférence mondiale sur le développement durable qui aura lieu l'année prochaine.


Plus de 7 mois avant l'ouverture de Rio+20, l'Organisation des Nations unies a décidé de prendre les devants pour préparer cette grande conférence mondiale qui aura pour thème le développement durable. Lundi, l'ONU a ainsi annoncé le lancement de la campagne "L'avenir que nous voulons", une opération destinée à mobiliser tous les secteurs de la société pour un dialogue mondial, via internet et les réseaux sociaux, sur l'avenir que veulent les gens dans leur ville, leur village, dans 20 ou 40 ans et "avant qu'il ne soit trop tard".

Organisé 20 ans après le sommet de la Terre de Rio, Rio+20 réunira des chefs de gouvernement de toute la planète, sous la présidence brésilienne, et cherchera à débattre d'un modèle d'économie verte pour la planète. "A Rio+20, il s'agira de renouveler l'engagement politique pour un développement durable avec sept milliards de personnes. Nous devons montrer maintenant qu'il est possible d'avoir un développement qui génère des richesses et protège l'environnement" pour les générations à venir, a expliqué Kiyo Akasaka, le secrétaire général adjoint des Nations unies à la communication et à l'information.

Néanmoins, celui-ci critique le fait que "les pays riches ne prennent pas au sérieux l'engagement pris lors du protocole de Kyoto, il y a 14 ans, pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre" qui provoquent le réchauffement climatique.

Alors que la campagne de l'ONU vise à mobiliser le plus de personnes possibles, un Indien d'Amazonie, Carlos Tucano, a fait remarquer que les indigènes "étaient toujours oubliés dans les discussions mondiales et considérés comme des personnes exotiques ou des sauvages" et ce, malgré les grandes connaissances qu'ils possèdent pour protéger la forêt, cite l'AFP.

Une requête à laquelle Kiyo Akasaka a répondu que l'ONU soutenait les indigènes et que Rio+20 serait l'occasion d'approfondir le sujet : "c'est une question importante; l'ONU a une réunion annuelle pour discuter des droits des indigènes dans le monde".

Maxisciences 29/11/2011

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