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Redonner vie au mammouth ?

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Le Japan Times a annoncé récemment que des scientifiques russes et japonais pourraient être en mesure, d’ici cinq ans, de cloner des cellules de mammouth trouvées congelées en Sibérie, afin de redonner vie au mythique pachyderme.

Des scientifiques du musée de la République de Sakha (Russie) et de l’Université de Kinki (Japon) ont pour projet de redonner vie, d’ici cinq ans, au mammouth laineux, dont le dernier spécimen s’est éteint il y a moins de 4.000 ans. À partir de la moelle osseuse d’un fémur fossilisé de mammouth découvert en Sibérie en août dernier, les chercheurs espèrent en effet pouvoir extraire un noyau cellulaire comportant de l’ADN intact.

Ce précieux noyau devra ensuite être transplanté dans un ovocyte (cellule-œuf) d’éléphant, préalablement débarrassé de son propre matériel génétique. L’embryon de mammouth ainsi reconstitué serait alors implanté dans le ventre d’une éléphante, qui donnerait finalement naissance à un charmant bébé laineux… du moins en théorie. Car encore faut-il que l’ADN recueilli sur le fossile soit en suffisamment bon état pour, après ‘consolidation’ par des techniques complexes, être transplanté sans dommage dans l’ovocyte ‘hôte’.

Il faudra donc attendre encore un peu pour savoir si nous aurons un jour la chance de côtoyer ces pachydermes d'un autre temps.


Maxisciences 06/12/2011

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L'analyse d'échantillons prélevés sur un fémur fossile de mammouth a permis de découvrir plus d'une centaine de protéines de l'ancien mastodonte sibérien. Une première.

A partir d’un os de mammouth vieux de 43.000 ans, un fémur retrouvé dans le permafrost sibérien en 1993, une équipe internationale a réussi à identifier les séquences de 126 protéines différentes.

De précédents travaux sur des os fossilisés ont généralement permis d’identifier du collagène, la protéine qui représente 90% de la matrice de l’os. Cette fois-ci, l’équipe coordonnée par Enrico Cappellini, du centre de génétique du Muséum d’histoire naturelle du Danemark à Copenhague, a obtenu une récolte beaucoup plus variée.

Sur les 126 protéines identifiées dans le fémur du mammouth laineux (Mammuthus primigenius), les chercheurs ont notamment découvert des protéines du sang, comme l’albumine. Sans surprise, la séquence de cette protéine est proche de l’albumine des éléphants d’Afrique et d’Asie, les lointains descendants des mammouths.

Cappellini et ses collègues américains et britanniques ont utilisé les mêmes méthodes que pour analyser des échantillons actuels, comme la spectrométrie de masse, afin d’atteindre un très haut degré de résolution. Et pouvoir ainsi repérer des protéines présentes en petites quantités, contrairement au collagène. Les chercheurs ont veillé à ne pas contaminer les échantillons par des protéines humaines. Il leur a même fallu remplacer les gants en latex par des gants en nitrile, car des protéines de caoutchouc (d’hévéa) ont été retrouvées lors des contrôles.

En 2007 des paléontologues américains affirmaient avoir extrait du collagène d’un os de Tyrannosaure vieux de 68 millions d’années. Cependant, d’autres études ont apporté un sérieux bémol, suggérant que l’échantillon était contaminé par des protéines d’animaux contemporains (lire Autruche ou dinosaure?).

Les résultats obtenus sur le fémur de mammouth, publiés dans le Journal of Proteome Research, sont importants pour les «chasseurs» d’ADN ancien : ils montrent que la paléoprotéomique (l'étude des paléo-protéines) a de beaux jours devant elle.

Elle ne va pas pour autant accélérer le projet de clonage du mammouth, porté par des chercheurs japonais, qui font régulièrement des annonces. Leur projet se heurte à de très nombreux obstacles techniques, même en supposant que l’on utilise des ovules d’éléphante pour réaliser ce clonage (ce qui en ferait une chimère). On ne dispose pas de cellules fraîches de mammouth pour un clonage façon Dolly, ni de cellules germinales (comme des spermatozoïdes). Quant à l’ADN que l’on peut retrouver dans les poils ou les os, ce n’est pas un matériau suffisant pour un clonage.

En attendant l’hypothétique mammouth cloné, on peut toujours faire parler les vieux os…

Sciences et Avenir 13/12/2011

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Des chercheurs russes et sud-coréens se sont alliés pour tenter de créer un mammouth, plus de 10.000 ans après la disparition de l'espèce. Un accord en ce sens vient d'être signé entre l'Université fédérale du nord-est de la République de Sakha, et le controversé biotechnicien Hwang Woo-Suk.


Le vice-recteur de l'Université fédérale du nord-est de la République de Sakha a signé un partenariat avec le Sud-Coréen Hwang Woo-Suk, réputé pour ses recherches sur les cellules souches mais très controversé depuis plusieurs années. En 2004, le scientifique de la Fondation Sooam annonçait une première mondiale : le clonage d'un embryon humain pour la recherche scientifique, puis la production de 11 lignées de cellules souches humaines.


Une avancée jugée capitale, avant que la falsification des résultats du chercheur ne soit mise au jour par une commission d'enquête. L'année suivante en revanche, Hwang Woo-Suk Hwang fut officiellement reconnu comme le créateur du premier chien cloné, Snuppy. Puis en octobre dernier, le chercheur a annoncé avoir avoir cloné huit coyotes.


Comme le rapporte l'AFP, cette alliance entre le chercheur de la Fondation pour recherche en biotechnologie Sooam et l'Université de Sakah a pour but de créer un mammouth, plus de 10.000 ans après que l'espèce a disparu de la Terre.


Pour réaliser ce clone, les scientifiques entendent utiliser les restes de ces mammifères laineux découverts dans le pergélisol en Sibérie. Les recherches doivent commencer dès cette année, dès que la Russie aura envoyé en Corée du Sud ces restes de mammouths. La Fondation transférera quant à elle sa technologie aux chercheurs russes, déjà alliés à des scientifiques japonais dans le même but.


"En premier, et c'est le plus dur, nous devons restaurer des cellules de mammouth", a expliqué à l'AFP Hwang In-Sung, un chercheur de Sooam. Il s'agira de prélever des tissus bien conservés, dans l'espoir d'y trouver des gènes en bon état. "Ce sera très difficile mais nous pensons que c'est possible car notre institut est bon dans le clonage des animaux" affirme le scientifique sud-coréen.


Maxisciences 14/03/2012

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Une expédition menée au début du mois par la Société géographique russe et des spécialistes de l'Université fédérale du nord-est (Iakoutsk, Sibérie orientale) a permis d'examiner la carcasse bien conservée d'un mammouth laineux femelle, localisée en août dernier dans le permafrost de l'îlot Maly Liakhovski, dans l'Océan Arctique russe.

Des chercheurs travaillent près de la carcasse du mammouth découvert sur une ile de l'Arctique. AFP PHOTO / NORTHEASTERN FEDERAL UNIVERSITY/ SEMYON GRIGORYEV

Semen Grigoriev, le chef de l'expédition, a indiqué à l'AFP que l'animal était mort à l'âge de 60 ans environ il y a 10.000 ou 15.000 ans. Il a qualifié la découverte d'exceptionnelle.

"On découvre (en Russie, NDLR) des mammouth pratiquement tous les ans désormais. Mais cette expédition a permis de trouver pour la première fois une femelle en très bon état de conservation", a-t-il déclaré par téléphone. L'examen de la carcasse congelée a permis de faire une découverte encore plus exceptionnelle: elle contenait encore des tissus musculaires préservés et du sang.

Un morceau de tissu musculaire très bien préservé, prélevé sur la carcasse du mammouth. Crédit : AFP PHOTO / Northeastern Federal University/ Semyon Grigoryev

Quand nous avons percé la glace sous son ventre, du sang a coulé, très foncé. C'est le cas le plus étonnant que j'aie vu dans ma vie", a déclaré le scientifique. "Comment le sang a-t-il pu rester liquide? Il n'a pas moins de 10.000 ans! Et les tissus musculaires étaient rouges, de la couleur de la viande fraîche", a-t-il ajouté.

Un tube à essai contenant du sang prélevé sur la carcasse du mammouth. Crédit : AFP PHOTO / Northeastern Federal University/ Semyon Grigoryev

Le scientifique russe attribue cette découverte aux conditions exceptionnelles dans lesquelles a été conservée durant des milliers d'années la femelle mammouth. "Elle est tombée dans un trou d'eau ou dans un marécage, probablement jusqu'à mi-hauteur. Le bas du corps a gelé dans l'eau", a-t-il dit.


M. Grigoriev a indiqué que la partie supérieure de la carcasse avait été partiellement dévorée par des prédateurs à l'époque. Extraite, la carcasse a été transférée dans un lieu approprié pour sa conservation -généralement une cavité dans le permafrost- dans l'attente d'une nouvelle expédition, internationale cet été.

"Cette découverte nous donne des chances réelles de trouver des cellules vivantes qui peuvent permettre de réaliser le projet de clonage d'un mammouth", a déclaré le scientifique.

L'université de Iakoutsk a signé l'an dernier un accord avec le Sud-coréen Hwang Woo-Suk, un spécialiste controversé du clonage, et "père" en 2005 du premier chien cloné, baptisé Snuppy, pour ce projet.

En cas de succès, le noyau de cellules de mammouth sera transféré dans des ovules énucléés d'éléphant, dans le but de produire des embryons pourvus d'un ADN de mammouth, qui seraient ensuite placés dans l'utérus d'une éléphante d'Asie.

SCIENCES ET AVENIR 30/5/2013

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