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Faune sauvage (oiseaux) et agriculture traditionnelle

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Des naturalistes britanniques ont montré qu’au moins 30 espèces d’oiseaux menacées dépendent de l’agriculture traditionnelle pour leur subsistance, en termes d’habitat ou de ressources alimentaires. Un constat probablement à élargir à bien d’autres espèces, selon les auteurs.

"Le principe général est celui-ci : Avant il y avait de grands herbivores [sauvages] qui paissaient sur les terres et créaient créant ainsi certains habitats. Ils ont maintenant disparu, et les agriculteurs humains font ce travail à leur place. En conséquence, la faune a maintenant besoin des agriculteurs", commence le Dr Paul Dolman, de l'université d'East Anglia (UEA).

Son équipe a commencé son étude avec des espèces d'oiseaux menacées en Afrique et en Asie, puis a élargi son champ de recherche en utilisant une base de données sur l'habitat des oiseaux, élaborée par l’ONG BirdLife International.

"Ceci a révélé au moins 30 exemples de dépendance [envers les terres agricoles], et nous sommes certains qu'il y en a beaucoup plus. Le pâturage extensif et les systèmes de pastoralisme [traditionnels] sont cruciaux pour de nombreuses espèces menacées. Mais la culture à faibles rendements est également d'une importance vitale pour de nombreuses espèces : la culture traditionnelle du riz semble extrêmement précieuse pour la biodiversité en Asie, et la culture céréalière traditionnelle est importante pour la biodiversité en Afrique", explique le Dr Dolman.

Pratiques intensives et implantation d’industries menacent ces zones agricoles. "Nous devons identifier ces précieux paysages agricoles et soutenir les populations locales afin qu'elles puissent poursuivre leurs méthodes agricoles traditionnelles et aider à maintenir cette biodiversité unique.

Cette étude, espérons-le, permettra finalement d’aider à la fois les gens et la faune", conclut le scientifique qui publie les travaux de son équipe dans Conservation Letters.

Maxisciences 11/12/2011

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