Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
BelleMuezza

CHAT : anatomie du chat

Messages recommandés

Anatomie et morphologie

Squelette et musculature


Il y a trois types de morphologie chez le chat : « bréviligne », « médioligne » et « longiligne ».

Les chats de type bréviligne ont une petite tête ronde et un corps trapu. Leurs pattes sont courtes et épaisses, les épaules et la croupe larges.

Les chats de type médioligne ont une tête légèrement arrondie et un corps musclé. Ils ont des pattes assez longues, leurs épaules et leur croupe sont moyennes.

Les chats de type longiligne ont une tête fine et longue en forme de triangle et un corps mince. Leurs pattes sont longues et fines, les épaules et la croupe étroites.

Ces détails ont uniquement leur importance pour les chats de race, qui doivent correspondre à des standards bien définis :

Chats de race et leur standard : http://www.chatsderace.com/php/liste_races.php

Le squelette est composé de 250 os. Au niveau de la tête, la dentition comprend les incisives, les canines, les carnassières (molaires), mais aucune dent "plate" pour écraser : ces dernières ne sont pas utiles puisque le chat "déchire" sa nourriture, grâce à des muscles puissants fixés aux parois latérales de son crâne, mais l'avale sans la mâcher. Les vertèbres du cou sont courtes, et la colonne vertébrale est très souple. Les vertèbres caudales (nombre variable suivant les race ou origines) prolongent la colonne. La queue joue un rôle dans l'équilibre.


Morphologie du cha, tmammifère carnivore de la famille des félidés pourvu de griffes rétractiles. Il y a des espèces sauvages et domestiques.
[center]


Explications (pour les plus jeunes)
Tête: partie antérieure du chat.
Oreille: organe percepteur des sons.
Cou: partie du chat reliant sa tête à son tronc.
Dos: partie supérieure du tronc.
Hanche: articulation rattachant la patte postérieure au bassin.
Fesse: partie charnue située sous la queue.
Cuisse: partie supérieure de la patte postérieure.
Queue: prolongement de la colonne vertébrale.
Patte postérieure: membre arrière.
Ventre: partie inférieure de l'abdomen.
Poitrine: partie infétieure du thorax.
Patte antérieure: membre avant.
Épaule: articulation du membre avant avec le corps.
Lèvre: partie charnue recouvrant les dents.
Moustache: poils situés sur le museau du chat, appelée aussi vibrisse.
Nez: entrée du système respiratoire.
Oeil: organe visuel du chat.

Anatomie interne d'un chat: mammifère carnivore de la famille des félidés pourvu de griffes rétractiles. Il y a des espèces sauvages et domestiques.
[/center]

Explications (pour les plus jeunes).
Encéphale: siège des capacités intellectuelles du chat.
Poumon: organe respiratoire.
Moelle épinière: partie importante du système nerveux.
Estomac: partie du tube digestif située entre l'oesophage et l'intestin grêle.
Rein: organe de purification sanguine.
Côlon: gros intestin.
Intestin grêle: dernière partie du tubge digestif.
Testicule: organe sexuel mâle fabriquant les spermatozoïdes.
Vessie: poche dans laquelle l'urine s'accumule avant d'être éliminée.
Rate: organe hématopoïétique fabriquant des lymphocytes.
Foie: glande digestive fabriquant la bile.
Coeur: organe de pompage sanquin.
Trachée: tube conduisant l'air au poumon.
Oesophage: première partie du tube digestif.
Langue: organe gustatif du chat.
Cavité buccale: fosse relative à la bouche.
Cavité nasale: fosse relative au nez.
Larynx: partie de la gorge du chat où sont situées les cordes vocales.

(Source : le dictionnaire visuel)

Les muscles du dos sont très souples et ceux des pattes postérieures sont puissants. Ces spécificités confèrent à l'animal une grande souplesse et une "détente" ample, lors des sauts par exemple. La clavicule des chats, de petite taille comme pour tous les félins, est reliée au sternum par un unique ligament : cela lui confère une grande souplesse, les épaules pouvant bouger indépendamment l’une de l’autre. De même ses pattes peuvent faire une rotation complète sans risque de déboîtement...

La structure des muscles est constituée de cellules extensibles, le muscle constitue l'élément moteur du mouvement. Tous les muscles ont la propriété d'être excitables et contractiles. En effet, un muscle est un tissu capable de répondre à une excitation de façon spécifique en générant une force et en la transmettant. Très élastiques, et dotés d'une tonicité toute particulière, les muscles du chat sont contractiles et donc capables de se raccourcir ou de s'allonger, d'épaissir, sans changement de volume. Ils peuvent ainsi intervenir sur les parties anatomiques des os sur lesquels ils sont fixés. Les tendons sont fins et délicats et particulièrement résistants.. Les muscles se rangent en 3 catégories :

- muscles striés squelettiques,
Insérés par les tendons sur le squelette. Grâce à ses contractions et relâchements permettent le déplacement des os et donc les mouvements.

- muscles striés cardiaque,
Muscle de contraction involontaire et automatique, les myocites le constituant se contractent de façon rythmique et automatique.

- Muscles sympathiques et parasympathiques.
Sous contrôle du système nerveux végétatif (muscles viscéraux).


A VENIR PHOTO OU IMAGE MUSCULATURE CHAT

Les chats sont digitigrades. Les pattes antérieures se terminent par cinq "doigts" pourvus de griffes rétractiles constituées de kératine, mais seuls quatre doigts touchent le sol, le pouce restant à l’écart. les pattes postérieures, plus longues que les pattes antérieures, se terminent par quatre doigts également pourvus de griffes rétractiles. Les coussinets sont souples et faits d'une membrane élastique ; ce qui rend leur démarche souple et silencieuse.



Chez le chat, la course est une série de bonds longs et rasants. C'est un sprinter, et non un coureur de fond. Sa musculature et ses griffes lui permettent d'escalader, de grimper avec facilité. Il saute très haut et sait se rétablir sur ses pattes lors d'une chute suffisamment haute. Contrairement à la croyance populaire, cela ne suffit pas pour qu'il ait la vie sauve à tous les coups!

Si un chat fait une chute de 2mètres/2,5m et plus (si tel n’est pas le cas, sa technique ne marche et il peut se blesser gravement et même se tuer en tombant) comment fait-il pour se retourner :

Alors qu’il est sur le dos, il tourne d’abord sa tête en direction du sol, entraînant les pattes avant puis les pattes arrières. Le chat se retrouve alors le ventre en direction du sol et prend une position qui ressemble à celle d’un écureuil volant. Il ne lui reste qu’à courber le dos (pour ralentir sa chute) et, dès qu’il se rapproche du sol, il rassemble ses pattes, comme s’il était sur terre. Cependant cela ne le sauve pas forcément mais rend juste la chute moins grave. Parfois, cela ne suffit pas et c’est la mort.

Voir en image, la chute du chat décomposée :
http://www.journaldunet.com/science/magazine/vrai-faux/chats/chats.shtml

Il peut également sauter à une hauteur cinq fois supérieure à sa taille. Dans la course, sa vitesse moyenne est de 40 km/h et il met 9 secondes pour faire 100 m, mais il n'est pas un coureur de fond et il se fatigue assez vite.

Du fait d'une alimentation plus diversifiée et moins riche en protéines, les intestins du chat domestique sont plus longs que chez ses ancêtres sauvages. Avec une diminution de sa taille, c'est l'adaptation la plus notable à son nouveau mode de vie. Un chat pèse entre 2,5 et 9 kg.

Une autre planche anatomique du chat (wikipedia)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La Musculature


Qu’ils soient grands ou petits, l’une des principales caractéristiques communes aux félins est leur squelette flexible, plus particulièrement au niveau de la colonne vertébrale, offrant une grande souplesse, aidée aussi par des muscles du dos eux aussi très souples. Les omoplates et les clavicules sont assez libres de mouvement, retenues par très peu de ligaments, et permettent une grande diversité de mouvements. Les muscles les plus développés sont ceux des pattes arrières, pour que les félins puissent faire de grands sauts et courir vite (jusqu’à 120 km/h pour le guépard).

La morphologie des félins est donc parfaitement adaptée à la chasse, ce qui est inévitable pour leur survie. Mais chaque félin est différent, et, selon le type de proies qu’ils convoitent, ils s’adaptent physiologiquement. Le chat domestique est taillé pour le sprint, pas pour une course de fond. Ses déplacements se font plutôt par des bonds longs, entrecoupés de bonds rasants.

A noter : L’élasticité de la chaîne hyoïde *, au-dessus du larynx, permet traditionnellement de séparer les grands félins (Pantherinae) des petits (Felinae).

* Le degré d'ossification de l'os hyoïde a longtemps été le seul critère pour décider de la possibilité pour les félins de rugir ou de ronronner[. Cet os est entièrement ossifié pour toutes les espèces de félins sauf six : le lion, le tigre, le léopard, le jaguar, la panthère nébuleuse et la panthère des neiges. Ces six espèces sont également incapable de gazouiller, à l'inverse de l'ensemble des autres espèces de félins. Les cinq espèces du genre Panthera ont une structure de l'os hyoïde très similaire : la partie rostrale des cordes vocales est constituée d'un tapis de tissus fibro-élastiques. Les autres espèces sont formées différemment. La structure incomplètement ossifiée de l'os hyoïde de la Panthère des neiges est la raison pour laquelle elle a pendant longtemps été classée dans un genre à part Uncia.

Le squelette des félins est caractérisé par une clavicule « flottante », reliée au sternum par un unique ligament, ce qui confère aux félidés une grande souplesse des pattes antérieures : les félins peuvent par exemple déplacer leurs épaules en alternance, ce qui n’est pas le cas pour tous les carnivores. Les membres antérieurs sont par ailleurs très souples (sauf pour le guépard qui a toutefois une plus grande souplesse de l’échine), ce qui permet d’avoir une grande précision. On peut aussi noter que les félins peuvent écarter latéralement les pattes avant ce qui permet d’attraper les proies ou de monter aux arbres. Les membres postérieurs sont, eux plus longs que les membres antérieurs, permettant aux félins de capturer des proies plus grandes qu’eux et augmentant leurs capacités d’accélérations.

Le chat possède, comme on l’a vu, un squelette doté d’articulations d’une grande amplitude de rotation. Ainsi, ses pattes peuvent faire une rotation complète sans risquer de se déboiter. Ses muscles sont classés en 3 catégories : les muscles striés, muscles striés cardiaque et les muscles sympathiques et parasympathiques (contrôle du système nerveux végétatif (muscles viscéraux).


Image empruntée à demeli and co

Les muscles du chat sont très « élastiques » et capables de se raccourcir sous l’effet d’un stimulis et interviennent sur les parties des os sur lesquels ils sont fixés. Le muscle est un organe fixé par les tendons sur le squelette… et permet donc, sous l’effet de la contraction puis du relâchement, le déplacement des os et donc, bien sûr, les mouvements.

Chaque muscle est constitué d’un faisceau de fibres, et chaque fibre est une cellule musculaire allongée, permettant la contraction. Ils sont dits striés car l’organisation des myofibrilles contractiles dans les fibres donne aux muscles cet aspect.

Comme chez l’humain, la masse musculaire du chat est de couleur rouge foncé, tandis que les tendons (fins et délicats) sont de couleur nacrée et particulièrement résistants.

La tête comporte un faisceau de muscles « peaussiers » très développés ; ce qui permet au chat d’avoir toutes les capacités d’expressions que nous lui connaissons. Par ailleurs les muscles de l’appareil manducateur (muscles utilisés pour la mastication) sont puissants.
- La région cervicale est dotée d’une masse musculaire relativement importante,
- La paroi abdominale est, elle aussi, constituée de muscles très développés, donnant l’impression d’épaisseur et sa consistance.
- La croupe et les cuisse sont également dotés de muscles puissants.

A noter : les muscles des pattes ont des caractéristiques particulières en raison du nombre de doigts de la main et du pied. On note la présence de muscles « rotateurs ». le passage de la pronation à la supination passe par une rotation de 180° de la face palmaire (ou plantaire) de la main et du pied… Il est à relever que les membres postérieurs (arrière) sont plus puissants que les membres antérieurs (devant) et sont toujours prêts à la détente.

Sa structure squelettique, agrémentée de muscles puissants lui permettent donc d’escalader et de grimper avec aisance, aidé en cela par ses griffes. Il peut sauter très haut et peut se rétablir sur ses pattes sans dommage selon la hauteur de la chute : trop basse risques importants de blessures et même de mort ; trop haute idem, sachant que toutefois le risque mortel est aussi fonction de la qualité du sol où il « atterrit » et la manière dont il a réussi à ralentir sa chute... Ce type d'accident, somme toute fréquent est appelé par les vétérinaires : syndrome parachute.

A noter également : La mâchoire raccourcie constitue une innovation de la famille des Felidae. Le crâne est donc plus court que celui des autres carnivores, et possède en général moins de dents, mais cette forme augmente considérablement la force des morsures car permettant un mouvement vertical puissant de la mâchoire. L’articulation de la mâchoire ne permet pas les mastications horizontales, comme chez les ruminants par exemple.

A reprendre avec d'autres planches.

Source : Wkipedia, Ecole Vétérinaire de Maison Alfort, Dimeli and co

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...