Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

JAPON : un AN après la triple catastrophe

Messages recommandés

Un an après, le Japon bouleversé


Marie Linton et le photographe Guillaume Bression, envoyés spéciaux de Sciences et Avenir au Japon, ont parcouru le pays, de Tokyo à Ogatsu. Chaque étape est l'occasion de rencontres avec des déplacés, des sinistrés qui racontent leur quotidien et les bouleversements qu'ils ont connu un après le séisme et le tsunami meurtriers du 11 mars 2011.

En vidéo, en photo, ou en infographie, leurs témoignages permettent de découvrir les nouvelles problématiques auxquelles ils sont confrontés. Au cœur de ce Japon meurtri, la zone interdite constitue un périmètre de mille mètres carré autour de la centrale de Fukushima. Nos reporters ont également sillonné ce no man’s land que plus de 100 000 personnes ont dû quitter, ces villes désertes et fantomatiques n’ont pas changé depuis un an. Mais certains gardent encore l’espoir de les reconquérir, du moins en partie…

Depuis le séisme, les 35 millions de tokyoïtes vivent aussi dans l’inquiétude du Big One, un séisme majeur et dévastateur qui a 70% de chance de se produire dans les 30 ans selon les spécialistes. Chacun s’y prépare comme il peut, tout en assumant le risque de vivre dans la capitale la plus sismique du monde !

Voir photos et vidéos sur Sciences et Avenir. Pour l'actualité sur FUKUSHIMA, jetez un petit coup d'oeil sur le magazine de Sciences et Avenir du mois de mars, disponible actuellement à la vente.



Sciences et Avenir 29/02/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Japon, un an après: les séquelles d'un séisme historique
Un an après le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, qui a fait au moins 20.000 morts et disparus, les plaies sont toujours vives au Japon : zones dévastées par le tsunami, où les débris s’entassent encore ; territoire vidé autour de la centrale de Fukushima ; habitants réfugiés loin de chez eux… Retour sur une double catastrophe, sismique et nucléaire.

-----> Je ne sais pas pourquoi je lis et j'entends parler de double catastrophe... Car, pour moi, il s'agit d'une triple catastrophe : le séisme, bien que démesuré n'a pas occasionné d'importants dégâts et n'est pas à l'origine de la plupart des morts ou disparus... C'est le tsunami qui a ravagé le Japon... Lequel est ou serait responsable de la défaillance de la centrale nucléaire de Fukushima... Il ya bien 3 événements qui s'articulent pour former l'un des pires "cataclysmes" qu'ait eu à subir le Japon depuis son existence....

... Le tremblement de terre survenu le 11 mars 2011, d'une magnitude de 9 sur l'échelle de Richter est l'un des plus violents séismes du globe ! Ca je crois que vous le savez déjà ! Rappel : Décembre 2004, Sumatra, séisme de même magnitude que celui survenu au Japon et qui a entraîné la mort de 280.000 personnes. Au Japon, le bilan officiel est de presque 16.000 morts et plus de 3.000 disparus -mais il pourrait être sous-estimé. -----> Je ne suis pas d'accord avec dernière affirmation....


La région de Honshu n’était pas particulièrement sous surveillance puisque la faille dont on attendait la rupture imminente se situait le long de la fosse de Nankai, à plusieurs centaines de kilomètres de là, au large d’Osaka. La sismicité historique de la région n’indiquait aucun événement d’une telle ampleur. (lire De grands séismes toujours surprenants)

En trois minutes- durée estimée du séisme- la croûte terrestre a rompu sur 500 km de long et 150 km de large. Les nombreuses stations GPS ont permis de constituer une carte des déplacements du sol : la côte Est de l’île a glissé de 4 mètres tandis que l’Ouest ne s’est déplacé que de quelques dizaines de centimètres …

Le tsunami provoqué par ce tremblement de Terre a d’abord frappé les côtes japonaises avant de se propager à travers le Pacifique. La vague a atteint une hauteur de 30 mètres à certains endroits et a pénétré jusqu’à dix kilomètres à l’intérieur des terres, paralysant les installations nucléaires de Fukushima. (Lire: Tsunami: améliorer le système d'alerte)

Configuration du Japon : L’archipel se trouve à la jonction de trois grandes plaques tectoniques, Eurasiatique, Philippines et Pacifique, auxquelles il faut ajouter de petites plaques, comme celle d'Okhotsk. La plaque Pacifique s’enfonce sous la plaque Eurasie le long de la fosse du Japon à raison de 8,5 cm/an. Une petite région de l’Eurasie constitue une zone tampon et se déforme intensément : c’est la microplaque d’Okhotsk.

Les mouvements disparates de ces plaques provoquent des contraintes qui s’accumulent pendant les périodes sans séisme et se relâchent subitement lorsque survient le tremblement de terre. Un déchaînement d’énergie qui provoque une rupture de la croûte terrestre.

La suite des événements : Dans un premier temps, l'agence météorologique japonaise fournit une estimation d'une la magnitude de 7,9 dans les 3 minutes qui ont suivi le tremblement de terre. L’agence diffuse également une alerte au tsunami pour des vagues d’une hauteur de 6 mètres le long des côtes de la préfecture de Miyagi et de 3 mètres pour Iwate et Fukushima. Le système d’alerte a bien fonctionné, mais les calculs ont sous-estimé la hauteur des vagues.

... Pour améliorer les estimations et les alertes, il faut baser les calculs sur un plus grand volume de données, estime Hiroo Kanamori. En l’occurrence, l’agence japonaise disposait d’informations issues de sismomètres «courte période» auxquelles il aurait fallu ajouter les sismomètres « longue période », les deux enregistrant des ondes sismiques de nature différente. La technologie existe, il faut mieux l’utiliser, conclut le chercheur....



Lire la totalité de l'article de Sciences et Avenir

Sciences et Avenir 09/03/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Un an après le tsunami qui a ravagé Fukushima-Daichii, la situation semble sous contrôle dans la centrale nucléaire mais elle reste précaire tant que des combustibles sont présents dans les réacteurs endommagés. Quant aux conséquences sanitaires de cet accident, ils demeurent difficiles à évaluer.

Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 touche le nord-est du Japon. Un peu moins d’une heure après, le tsunami atteint la centrale nucléaire de Fukushima-Daichii. La vague endommage gravement les réacteurs 1 à 3 ainsi que la piscine d’entreposage de combustibles usagés du réacteur 4.

D’après l’Institut français de radioprotection et de sureté nucléaire (IRSN), les cœurs des trois réacteurs sont entrés en fusion et ont formé du corium, un magma métallique hautement radioactif. «On a affaire à trois réacteurs dans lequel le combustible a coulé dans l’enceinte de confinement», explique Thierry Charles, directeur général adjoint chargé de la sûreté des installations et des systèmes nucléaires à l'IRSN. La quantité de corium qui a percé les cuves des réacteurs n’est cependant toujours pas connue. Quand à la piscine du bâtiment 4, «la contamination de l’eau ne semble pas montrer qu’il y ait eu de fortes dégradations des combustibles».

Malgré tout, la situation est désormais stable. Depuis le mois de décembre, la Tokyo electric power compagny (Tepco), l’exploitant de la centrale, est parvenue à refroidir les trois réacteurs à une température inférieure à 100°C (entre 23 et 53°C aujourd’hui). « A cette température, on peut considérer que le corium est en phase solide» précise Thierry Charles. Un seuil important à franchir puisque l’eau chargée de refroidir le corium ne bout plus. Elle ne s’évapore donc pas sous forme de vapeur. Les surpressions et les fuites radioactives sont limitées.

Le refroidissement de ces réacteurs a lieu en circuit fermé. Cela signifie que les eaux contaminées par leur passage dans l’enceinte des bâtiments sont traitées par adsorption de césium sur des filtres en zéolithes –une unité conçue par Kurion (USA) puis Toshiba - avant d’être réutilisées. Une première boucle mise en place par le groupe français Areva en juin, avait déjà permis de désengorger les bâtiments plein d’eau en utilisant divers produits chimiques chargés de faire précipiter les particules radioactives.

Avant cela, les bâtiments étaient remplis chaque jour de 500 tonnes d’eau supplémentaires et menaçaient, à terme, de déborder. Depuis quelques mois, cette installation sert de solution de secours et n’est censée entrer en jeu que lors d’opération de maintenance des autres procédés de décontamination. Le traitement de l’eau reste d’autant plus important que la diminution de la température des réacteurs nécessite encore entre 7 et 10 m3 d’eau par heure.

Tepco a aussi installé de multiples matériels pour assurer le pompage et la circulation de l’eau. Certains de ces équipements ont d’ailleurs été placés en hauteur, pour éviter qu’ils soient submergés en cas de nouveau tsunami. Les Japonais ont mis en place l’injection d’azote, un gaz inerte, dans les réacteurs, pour éviter la combustion de l’hydrogène produit par les effets de la radioactivité sur l’eau. Des installations qui procurent au site «une certaines robustesse», estime l’expert en sécurité nucléaire. Enfin, le réacteur 1 a été recouvert de panneaux pour confiner le bâtiment et limiter les rejets radioactifs dans l’environnement. Un dispositif envisagé pour les réacteurs 3 et 4 également, mais plus difficile à réaliser étant donné l’état de dégradation des bâtiments.

«La situation s’est nettement améliorée mais reste précaire», selon Thierry Charles. «L’enjeu est de maintenir ces conditions». L’état de la centrale de Fukushima ne sera parfaitement maîtrisé que d’ici une dizaine d’années, quand les combustibles usagers auront été retirés des piscines d’entreposages et le corium extrait des enceintes de confinement. Un démantèlement total de la centrale prendra lui, entre 30 et 40 ans et demandera de nombreux efforts de recherches dans ce domaine.

Sciences et Avenir 11/03/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Sciences et Avenir revient sur l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima... Un an après !

Le sujet reprend les événéments au début (piqûre de rappel oblige) et relate le vécu quotidien de ceux qui ont été frappés de plein fouet par cette catastrophe nucléaire : les riverains de la centrale...

Cliquez ICI pour lire les articles
. Choisissez l'article que vous voulez lire et cliquez sur le titre écrit en gras et/ou en lettres capitales...

Sciences et Avenir 11/03/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Cela fait aujourd'hui précisément un an que la Japon a été frappé par l'une des plus graves catastrophes de son histoire. Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 se déclenchait au large des côtes nord-est de l'île de Honshu et provoquait un tsunami dévastateur.

C'est un triste anniversaire que célèbre le pays du Soleil levant.

Aujourd'hui, cela fait un an jour pour jour qu'a débuté l'une des plus graves catastrophes qu'ait jamais connu le Japon. Un évènement qui a en réalité plutôt pris l'aspect d'une triple catastrophe.

Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 est survenu au large de la côte nord-est de l'île de Honshu. Créant la panique chez les habitants, il a secoué pendant plusieurs minutes les gratte-ciels des villes côtière et fait littéralement bougé plusieurs immeubles. Pourtant, celui-ci n'a en réalité causé que des dégâts relativement mineurs grâce à la qualité des constructions parasismiques japonaises.

C'était sans compter la deuxième catastrophe que celui-ci allait entrainer.

Peu après le séisme, c'est un gigantesque tsunami de plus de 10 mètres de hauteur qui a déferlé sur la côte, engloutissant tout sur son passage : maisons, immeubles, routes, voitures et habitants. D'après la NASA, le tsunami était en fait composé de plusieurs vagues, au moins deux, qui ont fusionné, renforçant la puissance du phénomène.

Or, les murs construits pour contrer une montée des eaux dans les villes côtières n'ont aucunement suffi à contenir les eaux qui ont inondé tout le territoire voisin. Sous le choc, le Japon ne pouvait alors pas imaginer la dimension de la catastrophe. Au cours des heures et des jours suivants, la mer a rejeté des milliers de corps inertes, aggravant sans cesse le bilan.

Mais la suite des évènements s'est révélée encore plus désastreuse. Alors que les secours s'affairaient toujours dans les décombres et que les eaux laissaient peu à peu place à des paysages de désolation, une troisième catastrophe survenait : l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima Daiichi qui a également dû faire face à la gigantesque vague à laquelle elle n'était pas préparée.

Quelques heures après le tsunami, la centrale a commencé à multiplier les problèmes, en raison notamment d'une panne des systèmes de refroidissement des réacteurs. Le lendemain, une explosion survenait dans l'un des réacteurs, captant l'attention du monde entier.

La suite, tout le monde la connaît. Les autorités qui craignaient tout d'abord une fusion dans les réacteurs ont ensuite tout fait pour éviter que des fuites radioactives ne se produisent, les matériaux n'étant plus confinés correctement.

Au fil des jours, la situation s'est peu à peu aggravée touchant plusieurs des réacteurs de Fukushima et induisant d'importants rejets dans l'environnement. La catastrophe a alors pris une échelle internationale, ravivant le débat sur l'utilisation de l'énergie nucléaire et sa sûreté.

Mais un an après, où en est-on ?

Une chose est sûre : alors que la situation de la centrale n'a été considérée comme stabilisée qu'en décembre dernier, il y a un avant et un après Fukushima pour les Japonais comme pour le monde entier.

Dans les premiers temps, alors que l'accident semblait s'aggraver de jour en jour, le gouvernement japonais comme l'opérateur de la centrale Tepco n'ont cessé de clamer que la situation était sous contrôle. Pourtant, les difficultés se multipliaient. De même, en ce qui concerne la radioactivité. Les autorités nippones se sont toujours voulu rassurantes, indiquant à la population qu'elle ne courait pas de risques. Rapidement, le doute s'est ainsi de plus en plus installé dans les esprits, mettant en évidence un clair manque de transparence de la part des autorités.

Dans le monde entier, les instituts spécialisés dans le nucléaire ont dû donner leurs propres évaluations pour confirmer ou non les dires du gouvernement nippon.

Aujourd'hui, ces faits ont laissé place à un clair manque de confiance de très nombreux Japonais dans les dires des autorités. Sans oublier le spectre de la radioactivité qui plane toujours sur le pays.

Il y a peu, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire français (IRSN) a estimé que la contamination, bien qu'elle ait diminué, demeurait "chronique et pérenne". Ainsi, la plupart des habitants qui vivaient à proximité de Fukushima ne savent toujours pas s'ils pourront rentrer chez eux un jour. D'autres en revanche ont choisi de rester dans les zones contaminées, sachant très bien le risque qu'ils encourent, malgré les opérations de décontamination actuellement mises en oeuvre dans plusieurs villes.

A l'échelle mondiale, le retentissement de l'accident n'a pas été moindre, ranimant même le douloureux souvenir de la catastrophe de Tchernobyl survenue il y a un peu plus de 25 ans. Depuis, l'utilisation du nucléaire et surtout la sûreté de cette énergie sont revenus sur le devant de la scène.

Dans plusieurs pays dont la France, le pourcentage d'habitants désireux de sortir du nucléaire a fait un véritable bond passant même à 80% au Japon. Néanmoins, la tâche est loin d'être aisée car qui dit renoncer au nucléaire dit trouver une autre source d'énergie. Et bien que les énergies renouvelables connaissent un succès croissant, selon bon nombre de pays, celles-ci ne suffiraient pas à répondre à la demande.

Même l'Allemagne qui a pourtant annoncé sa volonté de sortir du nucléaire, a dû freiner son projet face aux besoins engendrés par l'hiver. Aujourd'hui, ce sont 31 pays qui exploitent des centrales nucléaires pour 435 réacteurs opérationnels, en comptant les 48 "provisoirement" fermés au Japon, précise le Figaro.fr. Mais pas moins de 64 réacteurs sont actuellement en construction et des projets continuent d'être mis au point.

Un an après le séisme et le tsunami, la page est très loin d'être tournée pour les Japonais.

Au total, la catastrophe a fait 15.689 morts et 4.744 disparus, selon un bilan établi en août 2011. Mais il continue en vérité de s'alourdir alors que des disparus sont encore retrouvés. "Les corps peuvent être rejetés par la mer dans des endroits que nous avons déjà fouillés. Il faut donc passer plusieurs fois. Le problème n'est pas que ces cadavres soient sales ou qu'ils sentent mauvais. Nous considérons que nous devons les traiter avec beaucoup de soin afin qu'ils puissent être restitués aux membres de leur famille", explique Kaname Endo, officier de police dans la ville de Rikuzentakata touchée par le tsunami.

"Certaines personnes estiment que nous devrions cesser nos recherches puisque cela fait un an. Mais il reste des corps qui n'ont pas été retrouvés. Nous allons continuer jusqu'à ce que nous soyons sûrs qu'il n'y en ait plus", affirme encore l'officier cité par l'AFP, laissant l'image d'un Japon en pleine reconstruction mais qui reste profondément marqué.

Sur Maxisciences, découvrez les images des villes japonaises après la catastrophe et un an plus tard

Maxisciences 13/03/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...