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Dindes, dindons, dindonneaux : des conditions d'élevage indignes !

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LES DINDES SONT ÉLEVÉES

DANS DES CONDITIONS INACCEPTABLES !


Photo Clic Animaux / PMAF

Chaque année en France, 100 millions de dindons, dindes et dindonneaux sont élevés industriellement dans des conditions inacceptables pour le bien-être animal : entassés en hangar, engraissés à outrance, mutilés du bec avec une lame brûlante, insémination brutale, cas de cannibalisme liés au stress, etc. La violence de ces traitements n'est que la réalité quotidienne qu'endurent ces oiseaux qui n'ont jamais le bonheur de goûter aux joies du plein air.

Refusons ensemble les conditions d'élevage déplorables qui leur sont infligées.


Aidez la Protection mondiale des animaux de ferme à lutter contre l'élevage intensif des dindes. Aucune législation ne les protège. La PMAF œuvre pour qu'elles puissent bénéficier de conditions de vie décentes.

Comment sont élevées les dindes ?


Les troupeaux reproducteurs sont gardés uniquement pour produire des dindonneaux qui seront engraissés. Les dindes ont été sélectionnées génétiquement afin d’avoir une poitrine proéminente. Cela a des conséquences pour les dindes qui servent à la reproduction. Les dindons sont aujourd’hui tellement gros et ont une poitrine tellement développée qu’ils ne peuvent plus s’accoupler naturellement. L’accouplement se fait donc par insémination artificielle. Les mâles reproducteurs doivent donc subir le stress répété de la « traite » pour collecter leur semence alors que les femelles sont attrapées et inséminées à l’aide d’un tube ou d’une seringue.

Les dindons reproducteurs souffrent de problèmes dégénératifs aux hanches qui causent des douleurs chroniques. Cette situation est due au lourd poids du corps que doivent supporter les articulations du fait de l’excès de zèle de la sélection génétique.


Dans quelles conditions sont élevées les dindes ?


La grande majorité des dindes élevées en France, est élevée dans des bâtiments sans fenêtre qui peuvent contenir jusqu’à 25 000 oiseaux qui passent toute leur courte vie dans ces hangars surchargés sombres et où l’environnement est appauvri. Des densités d’élevage très fortes sont utilisées pour obtenir une production maximum. Les hangars sont surchargés à tel point que lorsque les dindes atteignent leur poids d’abattage, on peut à peine apercevoir le sol ; la seule chose qui est visible est un amas de dindes.

Les dindes élevées intensivement sont contraintes de vivre sur une litière qui bien souvent devient humide et sale et produit un gaz à très forte odeur d’ammoniaque. Il n’est donc guère surprenant que beaucoup d’oiseaux souffrent d’ulcères aux pattes et de boiteries.

Parce que les densités d’élevage sont très fortes et que l’environnement est appauvri, les dindes sont souvent très agressives les unes envers les autres. C’est pour limiter ces comportements agressifs et se protéger de la menace du cannibalisme que la plupart des dindes sont gardées dans la semi pénombre. Beaucoup de dindes meurent dans ces hangars chaque année. Parmi elles, certaines meurent de faim : ce sont de jeunes oiseaux qui n’ont jamais appris à atteindre leur nourriture et les points d’eau.

Certaines dindes sont élevées dans des bâtiments avec des fenêtres ouvertes sur l’extérieur. Ces bâtiments ont donc un éclairage et une ventilation naturels. Toutefois, en règle générale, là aussi les oiseaux sont confinés dans des densités très importantes, dans un environnement toujours très appauvri.

Dans ces hangars, les agressions et le problème du cannibalisme sont souvent contrôlés en débécquant les oiseaux. Cette amputation douloureuse nécessite d’utiliser un fer chauffé à blanc ou une paire de sécateurs tranchants ou des ciseaux pour couper une partie du bec parfois juste devant les narines.


Existe-t-il des modes d’élevage respectant le bien-être des dindes ?


Bien heureusement, un nombre croissant de consommateurs choisissent d’acheter des dindes biologiques ou des dindes fermières élevées en plein air Label Rouge. Dans ce cas, elles ont un accès à l’extérieur et des conditions de vie bien meilleures.


Comment sont tuées les dindes ?


Elles sont normalement abattues à un âge qui varie entre 9 et 21 semaines. Leur voyage vers l’abattoir commence quand elles sont attrapées et entassées dans des caisses en plastique. Les personnes qui les attrapent les manipulent généralement avec brutalité ce qui cause bien souvent des hématomes et des blessures aux oiseaux. La plupart sont tués dans des grands abattoirs semi-automatiques.

A l’abattoir, elles sont suspendues la tête en bas, sur une chaîne d’abattage qui se déplace. Elles sont amenées à un réservoir d’eau qui est censé les électrocuter dans lequel la tête des dindes est plongée. Cela a pour but de les étourdir afin de faire en sorte que les oiseaux soient rendus inconscients et insensibles à la douleur avant que leur gorge soit tranchée. Ensuite, ils sont placés dans un bac d’eau bouillante qui a été conçu pour assouplir les plumes, afin de faciliter leur arrachage. Bien entendu, les dindes devraient être mortes avant d’entrer dans ce bac d’eau bouillante. Malheureusement, trop souvent elles endurent de graves souffrances durant l’abattage.

Les dindes qui ont été élevées pour avoir un corps très développé peuvent endurer d’importantes douleurs lorsqu’elles sont suspendues la tête en bas à la chaîne d’abattage parfois durant de longues minutes. La PMAF pense que la loi devrait préciser que les dindes ne peuvent pas être suspendues à ces chaînes plus de 30 secondes.

Des millions de dindes souffrent de chocs électriques avant d’être étourdies. Pour qu’elles ne reçoivent pas simplement qu’un choc électrique, le courant électrique doit passer à travers le cerveau avant qu’il entre en contact avec n’import qu’elle autre partie du corps.

Toutefois, avec les dindes, leurs ailes pendent plus bas que la tête et elles risquent donc d’entrer dans le bac d’étourdissement avant la tête. De ce fait beaucoup d’entre elles reçoivent de douloureux chocs électriques avant d’être étourdies.

Les recherches scientifiques ont démontré que deux facteurs sont essentiels pour diminuer le risque que les oiseaux reprennent conscience après qu’ils aient été saignés pour les mettre à mort :

-un courant suffisant devrait être utilisé pour provoquer un arrêt cardiaque ; les oiseaux tués dans le bac d’étourdissement (plutôt que simplement rendus inconscients) ne risquent pas de reprendre conscience au moment où ils sont saignés ;
- et les deux artères carotides (qui sont les principaux fournisseurs de sang au cerveau) doivent être tranchées afin d’accélérer la mort de l’oiseau à cause de la perte de sang ; ceci réduit le risque qu’il ne reprenne conscience.

Chaque année, des milliers de dindes sont donc vivantes lorsqu’elles sont ébouillantées.




Clic Animaux mars 2012

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Vos dons et appels permettront à la Protection mondiale des animaux de ferme (PMAF) de sauver et prendre en charge des dindes, mais aussi à sensibiliser les consommateurs sur les souffrances qu'elles endurent pendant leur élevage.



Votre générosité rendra également possibles des actions de sensibilisation des eurodéputés pour obtenir une réglementation protégeant les dindes.




Cliquez sur ce pavé, et choisissez le montant de votre don : soit l'un des montants indiqués, soit un don libre et validez...


A toutes et tous... merci pour ces oiseaux... qui ont le droit d'être traités dignement et avec respect...

Clic Animaux

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