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BelleMuezza

Crapaud : brigade pour sauver les crapauds amoureux...!

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A Ormoy-la-Rivière dans le sud de l'Essonne, une brigade de bénévoles s'active pour tenter de protéger les crapauds. En pleine saison des amours, les batraciens n'hésitent pas à s'aventurer pour se reproduire, au risque de se faire écraser sur les routes.

Alors que les prémices du printemps sont apparus depuis peu, la saison des amours, elle, a débuté depuis plusieurs semaines pour les crapauds et autres amphibiens.

Mais loin d'être une partie de plaisir, cette saison est souvent synonyme d'hécatombe pour les batraciens qui quittent leur abri hivernal pour rejoindre un point d'eau où s'accoupler et pondre leurs oeufs. Les trajets menant vers leur vie aquatique traversent très souvent des routes où circulent des centaines de voitures par jour, leur laissant très peu de chances de survie.

"Quand elles ne les écrasent pas, les voitures les retournent par leur vitesse et la peau du crapaud, très collante, reste scotchée au bitume. C’est la mort assurée. Au-delà d’une voiture par minute, les crapauds n’ont aucune chance", explique Daniel Prugne, de l’Association intercommunale des naturalistes du Val d’Orge (AINVO) cité par 20minutes.fr. Heureusement, de nombreux habitants ont constaté le massacre et ont aujourd'hui décidé d'agir. A l'instar des Hauts-de-Seine dont nous parlions il y a peu, l'Essonne a également décidé de se mobiliser pour sauver les crapauds amoureux.

Une brigade SOS Crapauds s'est ainsi formée à Ormoy-la-Rivière, près d'Etampes dans le Sud du département et a lancé les opérations depuis plusieurs semaines.

Le but : protéger la reproduction d'une colonie estimée à plus de 3.000 crapauds, comme l'explique le blog de la brigade. Pour cela, l'équipe de bénévoles a entrepris la construction de "crapaudromes" dont le principe est assez simple. Une bâche d'une trentaine de centimètres de hauteur et de 700 mètres de long a été installée le long de la route. Leur trajet bloqué, les crapauds sont alors obligés de longer la bâche et finissent par tomber dans des seaux enterrés tous les 10 mètres. Les bénévoles interviennent ensuite, essentiellement le matin, pour vider les seaux et faire traverser les batraciens.

L'an dernier, le dispositif a permis de sauver pas moins de 3.500 crapauds mais 500 y ont quand même perdu la vie. Hier, SOS Crapauds a ainsi indiqué que pour l'heure 895 crapauds étaient descendus, en comptant ceux tombés dans les seaux, ceux qui ont été vus rejoignant la rivière et ceux qui sont morts. Mais certains "petits malins" parviennent encore à descendre "à la barbe" des bénévoles et "sans encombre". "On a limité la casse depuis deux ans, avant on voyait plein de crapauds écrasés", témoigne Odile une habitante qui avait alerté sur le nombre de crapauds trouvés morts sur cette route communale.

"Les crapauds sont totalement obsédés, au printemps ils s’accrochent à tout ce qui bouge. Dans les mares, les femelles ont parfois six ou sept mâles en même temps sur le dos. Mais quand ils se font écraser avant de s’être reproduits, on estime qu’on perd un tiers des effectifs chaque année", ajouteMarc Giraud, vice-président de l’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) cité par 20minutes.fr. Pourtant, les crapauds sont particulièrement utiles car "quand ils sont têtards, ils mangent les larves de moustiques, et adultes ils mangent les limaces et les escargots, c’est une aide pour les jardiniers", précise le spécialiste.

Si le Conseil général de l’Essonne participe à l’installation de bâches, les associations regrettent que l'engagement des pouvoirs publics restent si timides. D'autant plus que le ramassage des seaux n'est pas sans risques pour les bénévoles, eux aussi exposés à la circulation, ni pour les conducteurs qui peuvent freiner brusquement, déraper voire faire du "crapauplanning", comme l'appelle Marc Giraud. Outre les associations, l'Aspas appelle ainsi tous ceux qui le peuvent à participer à l'effort et prodigue pour cela quelques conseils sur son site.

Maxisciences 14/03/2012

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Pour ceux qui le souhaitent, je pense aux plus jeunes, Cliquez ICI pour connaître la liste des amphibiens de France.

Il y a 38 espèces françaises d'Amphibiens. Chaque espèce porte
un nom français (appelé aussi nom vernaculaire), dont il existe souvent de
nombreux synonymes.

Quelques rappels sur la classification :
Pour que dans le monde entier, il ne puisse pas y avoir de
confusions, les espèces sont aussi dénommées par un couple de mots latins
officiels : le nom de genre (en majuscule), suivi du
nom d'espèce (en minuscule). A la suite de ce nom latin
officiel, figure le nom de la première personne qui a décrit l'espèce après 1758
(aucune description qui préçédait la publication du Systema naturae de
Linné en 1758 n'a été prise en compte) et la date officielle de sa description.
Au fil du temps, les classifications s'affinent et les noms latins peuvent
changer. Si le nom de genre est modifié depuis sa première description, la
parenthèse disparait, mais le nom du découvreur et la date restent inchangés...

La suite sur le site : Passion amphibiens...

Edouard6... bonne lecture et bonne découverte !

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