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Mouches drosophiles

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Chez les mouches, le mâle sombre dans l'alcool par frustration sexuelle


En voyant le titre du sujet sur Sciences et Avenir ... j'ai tilté. Je me suis dit que c'était une blague en dépit du sérieux du site et du magazine... Je vous laisse le soin de découvrir par vous-même...

Chez les mouches drosophiles, les mâles repoussés sexuellement par les femelles sombrent dans l'alcool, comme certains hommes le font pour oublier, révèle jeudi une recherche parue dans la revue américaine Science.

Selon ces expériences réalisées en Californie, une substance dans le cerveau de ces insectes augmente avec la satisfaction et diminue si le sujet est insatisfait: ainsi, les drosophiles mâles en mesure de copuler consomment nettement moins de nourriture liquide alcoolisée et présentent des taux plus élevés de cette petite molécule, un neuropeptide F.

En revanche, ceux qui sont privés d'activité sexuelle choisissent des aliments comportant de l'alcool et en consomment de grandes quantités. Les chercheurs ont observé de bas niveaux de neuropeptide F chez ces mêmes insectes.

Un neurotransmetteur cérébral similaire, appelé neuropeptide Y, est également présent chez les humains, ce qui pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements contre la dépendance à l'alcool ou à d'autres drogues, juge Ulrike Heberlein, professeur d'anatomie et de neurologie à l'Université de Californie à San Francisco et principal auteur de ces travaux.

Lire la suite de l'article sur Sciences et Avenir 15/03/2012

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Cette mouche, la drosophile est la star des laboratoires...

Je ne vais pas vous abreuver de détails... Mais vous proposer une image incluant des informations intéressantes....

En cliquant voir la taille originale de l'image, vous pourrez lire sans difficulté les informations....



La drosophile a été le premier animal à avoir son génome séquencé. A lire dans le prochain numéro de National Geographic Sciences dans les bacs demain 22/03/2012 . ©️ NGS


Futura Sciences 21/03/2012

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Des scientifiques ont découvert que les mouches drosophiles souffraient également de calculs rénaux. Une percée qui pourrait permettre de mieux comprendre comment se forment ces accrétions solides de minéraux.

Egalement appelés lithiase urinaire, les calculs rénaux se forment dans les reins ou les uretères à partir de minéraux dissous dans l'urine, notamment du calcium.

Si certains ne dépassent pas la taille d'un grain de sable et sont éliminés par l'urine, d'autres en revanche peuvent atteindre la taille d'une balle de golf et causer de fortes douleurs. Détectés par radiographie, ils nécessitent alors une intervention médicale pour être éliminés. D'après les chiffres, la probabilité d'être atteint de calculs rénaux avoisine les 10-15% en Europe comme aux Etats-Unis.

Bien que ces phénomène soient bien connus aujourd'hui et que les médecins aient identifié des facteurs de risque, on ignore encore pourquoi se forment ces accrétions. Mais une découverte récente pourrait bien permettre d'en apprendre davantage.

En effet, au cours d'une étude dévoilée lors du congrès annuel de la Society of America, des scientifiques américains et britanniques ont observé que certaines mouches à fruits souffraient également de calculs rénaux tout comme les humains.

Une percée que les scientifiques de la Mayo Clinic à Rochester et de l'University de Glasgow, au Royaume-Uni jugent particulièrement intéressante dans la mesure où elles pourraient permettre de développer de nouveaux traitements destinés aux humains. "Les mouches à fruits ne semblent pas incommodées par leurs calculs rénaux, c'est pourquoi ce sont des sujets d'étude idéaux afin de mieux comprendre ce problème de santé chez les humains", explique l'un des auteurs de l'étude, le chercheur Michael F. Romero cité par l'AFP. Un intérêt encore augmenté par le fait que les reins des mouches à fruits sont transparents, ce qui facilite encore l'observation.

"Nous espérons qu'en ayant recours à ces cobayes, qui sont très abondants et faciles à se procurer, nous parviendrons à découvrir des pistes de solution pour ce problème de santé", ajoute Julian Dow, de l'University of Glasgow, coauteur de ces travaux.

D'ailleurs, cette découverte a même fait ses preuves puisqu'elle a déjà permis aux scientifiques d'identifier une protéine particulière. En modifiant le gène qui la code, ils ont constaté que les mouches drosophile développaient moins de calculs rénaux. Un premier pas qui pourraient permettre d'en faire d'autres dans le traitement de tels problèmes chez l'humain.

Maxisciences 01/04/2012

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Le microscope du Laboratoire Européen de Biologie Moléculaire a permis aux chercheurs de filmer pour la première fois les cellules d’un œuf de drosophile en train de s’organiser pour former un embryon et finalement une larve en trois dimensions.

Appelé MuVi-SPIM, ce microscope utilise une technologie dite à feuille de lumière qui consiste à éclairer un échantillon avec un plan lumineux (un laser) sur le côté. Il est ainsi possible d’examiner des tissus en profondeur.

Dans la revue Nature Methodes, les scientifiques de l’EMBL expliquent qu’ils ont adapté cette technique en employant deux feuilles de lumière indépendantes et perpendiculaire avec un microscope disposé de chaque côté. Ils ont atteint une résolution suffisante pour suivre les mouvements rapides des cellules individuelles d’un embryon d’une mouche drosophile en prenant quatre images sous différents angles réunies en une seule.

Sur le film ci-dessous on peut ainsi voir l’embryon se former avec l’apparition du sillon ventral, l’extension convergente qui permet de structurer l’organisme le long d’un axe longitudinal. Vers la fin du film on voit aussi apparaître (en médaillon) une ouverture sur le dos de l'embryon puis les cellules environnantes le combler, un processus connu sous le nom de fermeture dorsale. Dans l'avenir, les scientifiques aimeraient utiliser leur nouveau microscope pour étudier les organes et la formation des tissus chez d’autres organismes modèles.


Cliquez ICI pour voir la VIDEO


Sciences et Avenir 05/06/2012

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Une équipe de généticiens se sont lancés dans le pari un peu fou d'apprendre à compter à des mouches drosophiles. Après "seulement" quarante tentatives, les scientifiques sont parvenus à engendrer une génération de mouches mathématiciennes.

Ces chercheurs se sont lancés dans un défi un peu fou : apprendre à compter à des mouches. Et ils y sont parvenus. Les scientifiques de la Wilfrid Laurier University au Canada et de l'Université de Calfiornie aux États-Unis ont en effet annoncé cette semaine qu'ils ont réussi à créer une génération de drosophiles qui peut compter. Il ne leur a fallu "que" quarante tentatives.

Les généticiens ont en fait réalisé leur objectif en soumettant les insectes à un stimulus conçu pour leur enseigner des capacités numériques de base. Plus concrètement, l'équipe de recherche a soumis de manière répétée des mouches tests à une session de mathématiques de vingt minutes. Les sujets étaient exposés à un, deux, trois ou quatre flashs de lumière. À chaque fois, après le deuxième et le quatrième flash, les scientifiques secouaient la boîte dans laquelle elles se trouvaient.

Après une pause, les mouches étaient à nouveau soumises au rayon lumineux. D'après les résultats communiqués, aucune des 39 premières générations de drosophiles n'a pu se préparer aux secousses de la boîte : elles ne pouvaient pas faire la différence entre les nombres de flashes reproduits. En revanche, la quarantième génération de descendants a elle réussi à anticiper la secousse et s'est envolée juste après le deuxième et le quatrième flash.

Ainsi, les résultats, exposés au Premier Congrès conjoint sur la Biologie de l'évolution (au Canada), pourraient mener à une meilleure compréhension de la manière dont nous assimilons les nombres. C'est aussi un progrès vers la génétique qui se cache derrière la dyscalculie : un trouble de l'apprentissage qui affecte la capacité des gens à compter et à effectuer des calculs de base. "Le prochain pas, c'est de comprendre de quelle façon la neuro-architecture des mouches a changé", a ainsi précisé Tristan Long, généticien à la Wilfrid Laurier University cité par Wired UK.

Néanmoins, il admet lui-même que des recherches plus poussées seront nécessaires pour identifier ce que suggèrent exactement ces résultats. À terme, cela implique notamment de comparer le code génétique d'une mouche "évoluée" avec celle d'une mouche standard pour en relever la mutation. Toutefois, les recherches appuient d'ores et déjà la théorie selon laquelle les capacités numériques comme le calcul mental seraient d'anciennes constructions de l'esprit.

Parmi les grands calculateurs du monde animal, les salamandres, les poussins et les lémurs mongos ont tous démontré en laboratoire d'étonnantes capacités à compter. Mais l'humble drosophile est le premier exemple d'un sujet gagnant des capacités à travers son évolution directe.


----->Comprendre les méandres de ceci ou de cela chez les animaux pour appliquer les découvertes à l'espèce humaine, pour permettre de comprendre ceci ou cela... ! Franchement c'est de l'argent passé par les fenêtres alors que la crise financière est là et bien là ! Quand les tests réalisés ne font pas subir de souffrances aux animaux ... passe encore... En revanche quand ceux-ci sont sacrifiés au nom de la science... C'est purement monstrueux !<-----



Maxisciences 22/07/2012

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Des chercheurs britanniques ont identifié chez cet insecte le gène qui influence le délai de réflexion avant de prendre une décision.

Les drosophiles réfléchissent avant d’agir, et ce de façon prolongée face à une situation complexe. En effet, elles sont capables de réunir un maximum d’informations pour faire un choix, preuve que leur comportement n’est ni instinctif ni impulsif. Cette étonnante capacité est due à un gène nommé FoxP, présent au niveau des neurones, qui est impliqué dans le processus décisionnel. Ces observations ont été réalisées par des neuroscientifiques du Centre for Neural Circuits and Behaviour de l’université d’Oxford (Royaume-Uni). Leur étude est parue vendredi 23 mai dans la revue américaine Science.

Une tête de drosophile. /Photo : Tomas Rak:Solent News:SIPA

Dans l’expérience, les drosophiles étaient placées dans une chambre à deux extrémités, chacune d’elles diffusant une odeur spécifique de concentration variable. Les insectes avaient été entraînés au préalable à éviter une certaine concentration. Pour des taux très simples à différencier, les décisions observées furent rapides et pratiquement toutes correctes : les drosophiles se dirigeaient vers la bonne extrémité. En revanche, quand deux concentrations étaient proches et donc plus difficiles à distinguer, les chercheurs ont comptabilisé plus de choix erronés et des temps de décision bien plus longs.

Les scientifiques ont découvert que certains spécimens mutés pour le gène FoxP étaient beaucoup plus indécis que les contrôles : leurs délais de réflexion sont bien plus supérieurs que la normale face à un choix complexe. L’activité de FoxP a été localisée dans un petit cluster de 200 neurones (la drosophile en possède en moyenne 200.000).

Ces derniers seraient donc ceux impliqués dans la collecte d’informations qui précède la prise de décision. Un seul exemplaire du gène est présent chez l’insecte, contre quatre chez l’Homme. Ils sont entre autres liés au développement cognitif et à l’apprentissage du langage.

Le professeur Shamik DasGupta, principal auteur de l’étude, explique que les circuits neuronaux de la drosophile collectent l’information jusqu’à un certain seuil, à partir duquel le choix est pris. Ce processus, également retrouvé chez les humains et les primates, est considéré comme un signe de haute intelligence.

Les chercheurs impliqués dans ces travaux envisagent maintenant d'utiliser FoxP comme un outil, afin de mieux étudier les circuits impliqués dans la prise de décisions.

Sciences et avenir 23/5/2014

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Arrivée en Suisse en 2011, la drosophile suzukii s’est propagée dans toutes les régions de Suisse. La station fédérale de recherche Agroscope a mis en place des nouvelles stratégies pour lutter contre la mouche des fruits. Les producteurs doivent en premier lieu faire attention à l'hygiène, le critère le plus important.

Ces mesures d'hygiène consistent d'abord à ne laisser aucun fruit au sol et à éliminer ceux qui sont abîmés ou trop mûrs afin d'éviter la dispersion des larves, a indiqué l'institution de recherche. Le temps entre les récoltes est diminué de trois à deux jours. Les fruits doivent ensuite être livrés le plus rapidement possible aux centres de ramassage, car le délai entre la collecte et la consommation doit être court.

 Drosophila suzukii mâle. Martin Hauser CC BY-SA 3.0-de

Des pièges de surveillance à base de liquide peuvent être utilisés dès le printemps afin de prévenir l'arrivée de l'insecte nuisible. Et des filets peuvent être posés, si la mouche se trouve déjà dans une culture. Tandis que les fruits peuvent aussi être traités chimiquement, tout en respectant la période maximale de protection de sept jours, détaille le texte.

Mais ces nouvelles recommandations sont aussi contraignantes: elles engendrent un surcoût de 3000 à 10'000 francs (FCH) par hectare, selon Catherine Baroffio, spécialiste de la drosophila suzukii à Agroscope.

 Dégâts causés par l'insecte. Martin Hauser CC BY-SA 3.0-de

En novembre dernier, le conseiller national Bruno Pezzati (PLR/ZG) avait déposé une motion cosignée par 34 parlementaires. Le conseil fédéral avait accepté l'idée d'augmenter ainsi le budget de l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) de 2,5 millions de francs sur cinq ans. Ce montant sert à améliorer la recherche sur la mouche des fruits.

En 2014, les vignerons avaient souffert, en plus de la météo exécrable, de la prolifération de l'insecte. Les vendanges avaient produit 9 millions de litres de moins que la moyenne des cinq années précédentes.



Drosophila suzukii (ou moucheron asiatique ou drosophile à ailes tachetées) est une espèce d'insectes diptères de la famille des Drosophilidae. C'est une espèce invasive.

Elle a pour particularité de pondre dans les fruits charnus (cerise...) et la larve s'en nourrit, causant des pertes de production pour les arboriculteurs, aux États-Unis ou dans le sud de l'EuropeWikipedia





Romandie 7/4/2015

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