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Admin-lane

Espèces menacées : définition, explications...

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Le terme «espèce menacée» s’applique à toute espèce qui risque de disparaître. Pour être officiellement déclarée menacée, elle doit répondre à des critères bien déterminés.

On sait aujourd’hui que près de 800 espèces sont officiellement éteintes et que moins d’une centaine n’existent qu’en captivité ou en culture, sur les 40.000 espèces du globe recensées et surveillées par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). J'ajoute que bien souvent lorsque de nouvelles espèces sont découvertes, elles sont déjà "menacées"...

C’est cette organisation (de premier ordre mondial dans la lutte pour la préservation de la biodiversité), réunissant plus de 800 ONG et plus de 10.000 experts et scientifiques issus de 180 pays, qui établit les critères pour déclarer une espèce en danger, selon différents degrés de risques d’une extinction, et aide les nations à appliquer des stratégies pour la conservation de la diversité biologique.

Effectuant un inventaire mondial des espèces, l’UICN fournit la «liste rouge» sur laquelle figurent les espèces végétales et animales menacées. Cette liste est actualisée ou révisée régulièrement, environ tous les ans, mais la mise à jour officielle peut demander davantage de temps...

Actuellement, plus de 15.000 espèces en danger sont répertoriées, réparties en trois catégories selon le risque d’extinction : vulnérable, en danger et en danger critique d’extinction. Cette liste est soumise à l’ensemble des nations du globe et vise à alerter le public, ainsi que les dirigeants politiques, afin qu’ils prennent conscience de la gravité de la situation quant à l’avenir de la biodiversité de notre planète.

Liée en grande partie à l’activité anthropique (déforestation, destruction des habitats naturels, gaz à effet de serre…), la menace d’extinction qui pèse sur certaines espèces est admise selon des critères très précis. Une espèce menacée figure sur la liste rouge, indicateur privilégié pour suivre l’état de la biodiversité mondiale, après qu’une étude ait été réalisée sur son taux de déclin, sa population totale, sa zone d’occurrence (son habitat), sa zone d’occupation, la fragmentation de sa répartition et son degré de peuplement.

Les scientifiques peuvent déjà affirmer qu’un amphibien sur trois est condamné à disparaître, ainsi qu’un oiseau sur huit, un mammifère sur quatre et 70% des plantes de la planète. Quand on sait l'inter-action existante entre la vie végétale et animale, dont nous : les humains (il ne faut pas l'oublier nous faisons partie du règne animal), cette situation est préoccupante et catastrophique... Et nous en sommes responsables à bien des égards.

Les dix espèces animales les plus menacées sont quant à elles : le grand requin blanc, le tigre du Bengale, le napoléon (poisson de récifs), l’éléphant d’Asie, le cacatoès à huppe jaune, le gorille des montagnes, le panda géant, la tortue à nez de cochon, le dauphin de l’Irrawaddy (Birmanie) et le gecko à queue feuillue. Depuis la parution de cet article, il y a quelques années, d'autres espèces ont rejoint ce lugubre palmarès... certaines ayant même été déclarées éteintes...

Ce que les scientifiques et tous les protecteurs de la faune et de la flore tentent de faire admettre à la communauté internationale, c’est l’idée que la santé humaine dépend de celle de la biodiversité. Il n’est pas envisageable de dissocier ces deux notions.

Pour l’exemple, l’Homme puise ses ressources alimentaires et ses matières premières au cœur de tous ces écosystèmes, d’où l’intérêt de les protéger.

J'ajoute : Et pourtant... la destruction de masse, tous horizons, continue... voire empire pour, essentiellement, une question de profits financiers... Sans que les plus concernés n'envisagent l'avenir de la planète et de leurs descendants... Je condamne, nous condamnons tous cet état d'esprit...

Entendons-nous bien : je ne dis pas qu'il ne faut pas évoluer. Je dis que nous devons évoluer en prenant en compte, en respectant, mère nature. La course au profit et à la puissance (financière, militaire...) faussent la donne. Je suis persuadée que nous ne vivrions pas plus mal en acceptant de vivre plus simplement, plus naturellement, plus sainement, accepter ce que la nature nous offre pour le profit de tous et non pas de quelques-uns qui la "dénature", la détourne en "vulgaire marchandise" pour engranger des bénéfices... A quoi un "matelas" de richesse leur servira dans l'au-delà ?

Il est plus que temps de réfléchir à un autre mode de vie, il est plus que temps que l'homme devienne "sage" pour permettre aux futures générations d'évoluer dans de meilleures conditions. Il est encore temps, je l'espère, de réfléchir à un partage des richesses de la nature pour que la misère des uns ne soit plus un "vivier" d'une main d'oeuvre bon marché pour d'autres... Mais vu le contexte lié à la course effrénée du : toujours plus (plus riche, plus fort, plus puissant...) C'est mal parti !

Si rien n'est fait rapidement : outre les espèces végétales et animales qui vont disparaître à cause de nos activités, les futures générations ont toutes les chances, un jour, de vivre continuellement "carapaçonnées" pour se protéger des effets nocifs des ultraviolets et porter un masque à gaz pour se protéger de l'air empoisonné... Leur quotidien ne sera pas de la science-fiction... mais bien la réalité !

Ma conclusion : sans une prise de conscience commune rapide, nous menons à l'extinction la vie sur notre planète terre, y compris nous les humains ! Nous, enfin les responsables de cette situation, sommes les propres fossoyeurs de notre espèce... après avoir été celle des autres espèces tant végétale qu'animale.... Hélas, aucun programme informatique ne pourra être créé pour corriger cet énorme "bug"... humain !

Maxisciences (sujet inspiré par l'article de)

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