Les scientifiques et les écologistes ont appelé les néo-zéoandais pour interdite les filets maillants de la pêche au chalut jusqu'à 100 mètres de profondeur pendant 20 ans !


La pêche sélective pourrait être mise en place facilement, évitant aux dauphins d'être capturés par erreur. Privilégier la pêche à ligne ou la mise en place de pièges à poissons... L'élimination de la pêche au filet maillant, commerciale et de loisirs ainsi que le chalutage, dans toute la zone de répartition du dauphin de Maui, sans exception, est le seul moyen de sauver cette espèce.


Si nous ne vouloir pas la voir disparaître, nous devons agir rapidement. Sauver le dauphin de Maui (Cephalorhynchus hectori maui) est devenu une course contre le temps. Il reste moins de 80 dauphins de Maui dont quelques 20 femelles reproductrices seulement... Et avec un petit tous les 3 ans environ, ils ne peuvent plus attendre...





Ecrire au gouvernement (Change.org), lequel propose d'étendre la zone protégée existante mais a demandé l'opinion du public pour guider sa décision. Ils ne pourra agir que s'il ya un fort soutien. Il vous faudra deux minutes pour envoyer votre requête au ministre néo-zélandais des industries primaires Il suffit de cliquer sur le lien (souligné après gouvernement) et suivre les instructions. Le délai est le 11 Avril 2012. J

Merci pour votre soutien pour aider les derniers survivants de l'espèce... et essayer que cette espèce ne disparaisse pas pour toujours...

Dolphin Watch une Maui sur la vidéo
► Télécharger le document de consultation du gouvernement

[color=#000000]Signez notre pétition : VOIR la pétition


Dès que vous le faites, le système envoie une lettre aux ministres concernés néo-zélandais du PM en votre nom. Nous avons presque atteint 5600, mais il en faut beaucoup plus, donc s'il vous plaît participez et demandez à vos amis et contacts de faire de même.


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Prêtez votre sourire aux dauphins. Téléchargez une photo de dauphin d'Hector de Maui à partir du site, ajouter votre photo ou photographiez-vous avec et postez le montage sur la page Facebook : "Let's Face It". Cliquez sur la photo pour y accéder et suivez les instructions (encore en anglais, un doute ? Utilisez votre traducteur gratuit en ligne).





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NABU International mars 2012 Foundation For Nature...

En 2010, le DOC (Department Of Conservation) a commencé à travailler sur le terrain en collaboration avec l'Université d'Auckland et l'université de l'état de l'Oregon pour évaluer la population.

L'utilisation de profils d'ADN pour identifier les individus et estimer le nombre d'animaux a été choisie en raison de la possibilité d'obtenir plus d'informations individuelles sur les dauphins, telles que le profil génétique sur la génération parentale (ce qui donne une indication de la perte de la diversité génétique), combien sont des mâles et combien sont les femelles, combien de temps durent leurs déplacements à court terme (jours) et long terme (an) et plus encore.

De Février 2010 à Mars 2011, l'équipe de recherche a prélevé des échantillons sur un total de 41 individus différents. Certains individus ont été échantillonnés plus d'une fois et en examinant comment la plupart des mêmes dauphins ont été ré-échantillonnés au second round de la recherche par rapport au nombre de nouveaux individus de l'échantillon, une estimation de la population a pu être calculée.



La population des dauphins de Maui, de plus de 1 an, pour 2010/11 a été estimée à 55 avec un intervalle de confiance de 95% entre 48 et 69 (ce qui signifie que les chercheurs sont sûrs à 95% qu'il y a entre 48-69 dauphins de Maui d'un an ).

En se référant aux échantillons génétiques des dauphins de Maui disponibles de 2001/07 et la période 2010/11, le taux de variation de la population 2001/11 a pu être estimée. Le résultat suggère un lent déclin au cours de la dernière décennie (-3% par an), mais cette tendance n'a pu être confirmée avec 95% de confiance.

En 2010, les empreintes génétiques des échantillons prélevés a montré qu'il y avait deux dauphins de Hector à l'Île du Sud qui nageaient avec les dauphins de Maui. En 2011, l'un des dauphins des deux dauphin Hector a été échantillonné à nouveau dans un domaine similaire. Il s'agit du premier enregistrement dans ce lieu.

Bien qu'il n'y ait aucune preuve que le dauphin femelle Hector se soit accouplée avec avec les dauphins de Maui, cela reste du domaine du possible et pourrait accroître la diversité génétique.

Un dauphin s'est déplacé à environ 80 km en moins de trois semaines, d'autres se déplaçant dans le voisinage de 30km avant d'être échantillonnés à nouveau. Cela montre que les populations peuvent se mélanger entre elles et ne sont pas limitées seulement à de petits groupes isolés.

Il semble qu'il y a au moins autant de femelles que de mâles dans la population. Sur les 41 individus de l'échantillon, 25 étaient des femelles et 16 étaient de sexe masculin. Avoir plus de femelles dans une population donne généralement les meilleures chances à l'espèce de récupérer.

Les données de ce rapport ne sont pas directement comparables aux relevés aériens antérieurs (voir les estimations de 2005) en raison des différentes méthodes utilisées, mais les rapports soulignent tous deux que la population est très faible et sont révélateurs d'une baisse récente.

Rapport sur l'estimation de la population des dauphins de Maui (PDF 3.016K

Estimation de 2005 : Cette estimation, publiée en 2005, a été faite à partir des enquêtes aériennes approfondies par l'Université d'Otago en 2004. Les chercheurs ont ensuite utilisé un modèle statistique pour arriver à l'estimation. Cela suggère qu'il y avait autour de 111 dauphins vivant (l'intervalle de confiance à 95% était de 48 à 252).


Departement of Conservation (Nouvelle Zélande) mai 2013

Wellington est accusé d'inaction face à l'extinction du Maui, le dauphin le plus rare de la planète: il ne reste en effet plus que 55 cétacés adultes de cette espèce qui vit uniquement au large de l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande.

Le Maui est le dauphin le plus rare de la planète. Il ne reste plus que 55 cétacés adultes de cette espèce qui vit uniquement au large de l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande. Et les défenseurs de la vie sauvage pressent Wellington d'agir enfin pour éviter qu'il disparaisse à jamais. (AFP)

De petite taille (1,7 mètre au maximum), gris et blanc, le dauphin Maui tient son nom d'un demi-dieu polynésien. Au vu du nombre réduit de survivants, les experts estiment probable son extinction d'ici 2030 si aucune mesure d'urgence n'est prise. Il n'a été observé que dans les eaux peu profondes en bordure de la côte occidentale de l'île du Nord.

 Le Maui est le dauphin le plus rare de la planète. Il ne reste plus que 55 cétacés adultes de cette espèce qui vit uniquement au large de l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande. Et les défenseurs de la vie sauvage pressent Wellington d'agir enfin pour éviter qu'il disparaisse à jamais. (c) Afp

Le dauphin de Maui et son cousin le dauphin Hector sont tous les deux danger...

Et cinq de ces cétacés sont tués tous les ans par les pêcheurs, lors de prises accidentelles, explique Liz Slooten, professeur de zoologie à l'université d'Otago, citant un rapport d'experts commandité par le gouvernement.

Dave Rastovich, surfeur, sensibilise l'opinion sur le dauphin de Maui en danger critique d'extinction.

Selon Wellington, les filets maillants, ces filets de nylon fixés verticalement et laissés dans l'eau pendant de longues périodes, sont la principale cause de disparition des dauphins.

Les associations écologiques pointent du doigt l'exploitation minière des fonds sous-marins, y compris la surveillance sismique.

L'an dernier, quelques restrictions ont été prises en matière de filets maillants et de pêche au chalut, dans la zone de vie des dauphins Maui. Mais le gouvernement a refusé de les interdire complètement, comme le recommandait la Commission baleinière internationale (CBI). Il a préféré ouvrir une enquête, qui a pris fin en novembre 2012, pour la mise en place d'un programme de sauvegarde, l'évaluation des risques pour les dauphins et ceux encourus par "les communautés de pêcheurs si la pêche est interdite".

"Le temps est un facteur essentiel avec des populations aussi basses, leur nombre peut chuter d'un coup", s'inquiète Karli Thomas, membre de Greenpeace. "Nous craignons que le gouvernement fasse trainer les choses jusqu'à un point de non-retour. Attendre qu'on n'en parle plus, faute de survivant, n'est pas une solution". "Ces dauphins sont au bord de l'extinction. Si on ne fait pas quelque chose tout de suite, jamais ils ne survivront" - Liz Stoolen, université d'Otago.

Le Maui est à l'ordre du jour de la réunion du comité scientifique de la CBI, qui se tient actuellement et jusqu'au 15 juin à Jeju, en Corée du Sud.

Sur la côte de l'île nord néo-zélandaise, les pêcheurs démentent être la cause de la disparition du mammifère marin. Ils se voient comme le bouc émissaire des défenseurs de l'environnement.

"En 25 ans, il n'y a eu qu'un seul dauphin Maui pêché par accident", assure Keith Mawson, un représentant de l'industrie de la pêche de cette région. "Et encore, il s'agissait sans doute d'un cousin du Maui, le dauphin Hector", assure-t-il. "Vous pouvez éliminer tous les droits de pêche le long de la côte ouest, ça ne garantira pas la survie du dauphin" ajoute-t-il.

C'est son industrie qui est menacée de disparaître si les restrictions à la pêche se multiplient, alors que sont ignorées d'autres causes potentielles de la mort prématurée des cétacés, telles que la toxoplasmose des dauphins, déclare ce propriétaire d'une usine de transformation de poissons.

L'affaire du dauphin Maui nuit à l'image de la Nouvelle-Zélande, réputée pour sa nature sauvage et intacte. Le pays, qui vante ses paysages "100% purs" dans les campagnes touristiques à travers le monde, doit agir rapidement, estime la Société pour les mammifères marins.

"Les gens viennent ici parce qu'ils savent que nous sommes respectueux de la nature, c'est l'image que nous cherchons à promouvoir", rappelle Phil McCabe, qui possède une agence de tourisme.

"Si on commence à sacrifier des espèces pour quelques dollars, il ne faudra pas longtemps pour que le monde s'en aperçoive", déclare l'homme, également fondateur d'un organisme de défense de la nature et de lutte contre l'exploitation minière sous-marine.

"L'inaction de Wellington risque de lui valoir une image d'hypocrite", renchérit Liz Slooten, la zoologue de l'université d'Otago. "Les Japonais n'ont pas manqué de noter que nous les critiquons pour la pêche à la baleine, quand il en reste beaucoup de par le monde, mais nous ne bougeons pas le petit doigt pour sauver nos propres dauphins de l'extinction".


SCIENCES ET AVENIR 13/6/2013

Sa silhouette est à la fois familière et atypique. Son aileron dorsal arrondi le trahit dès qu'il regagne la surface pour respirer, et son rostre qui se prolonge lui donne un profil convexe qu'on ne connaissait pas à l'élégant cétacé.

Petits cétacés au corps trapu sans bec distinct,  les dauphins d'Hector et de Maui sont notamment identifiables à leur aileron dorsal arrondi en forme de goutte. Ils sont souvent considérés comme les plus petits dauphins au monde. Chez la sous-espèce de l’île du Nord, les femelles atteignent 1,7 mètre de long et pèsent jusqu'à 50 kilos. Les mâles sont un peu moins longs et plus légers. (Photo Department of Conservation, New Zealand).

[b]Le dauphin Maui (Cephalorhynchus hectori maui), l'une des espèces les plus menacées au monde selon les associations de défense de la biodiversité, ne compte plus que 55 représentants adultes dans les eaux de la Nouvelle-Zélande, le seul lieu sur la planète où l'espèce s'est développée.

Un sanctuaire réservé à ce rare cétacé – dont la femelle ne donne naissance qu'à un seul delphineau tous les deux à quatre ans –a été mis en place en 2008, sous pression des associations écologistes, à l'ouest de l'île du Nord (Te Ika-a-Maui en maori, soit "le poisson de Maui").

Mais le gouvernement est depuis quelques mois la cible de vives critiques, après avoir autorisé des forages exploratoires de pétrole et étendu la zone de pêche autorisée dans le domaine protégé de ces mammifères qui tiennent leur nom d'un dieu polynésien. Le New Zealand Herald se fait ainsi l'écho des actions menées quasi quotidiennement par les ONG locales pour faire échouer les plans du groupe pétrolier Maari de s'étendre dans le sanctuaire.

Le gouvernement néo-zélandais, lui, campe sur ses positions. Dans un entretien au Guardian Australia, le ministre de l'environnement, Nick Smith, a expliqué que la Nouvelle-Zélande allait déjouer les prédictions lugubres des scientifiques qui annoncent la fin de l'espère dans moins de vingt ans. "Je fais tout ce que je peux pour les sauver", explique-t-il, rappelant que le gouvernement avait interdit la pêche aux filets fixes, qui est selon le ministre "la principale menace" sur les dauphins Maui. Mais, selon Nick Smith, il est inenvisageable de renoncer à l'exploitation pétrolière dans cette zone : "cela coûterait à l'économie néo-zélandaise un milliard de dollars par an, et nous obligerait à nous tourner vers le charbon, ce qui nous ferait rejeter bien plus de gaz à effet de serre".

Le Monde 15/8/2014