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Australie : réintroduire des prédateurs locaux ?

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Publiée dans la revue Trends in Ecology and Evolution, une étude réalisée par une équipe internationale évoque les risques et les bénéfices d'une réintroduction des dingos et des diables de Tasmanie à certains endroits pour redynamiser les écosystèmes australiens.

Changement climatique, espèces invasives, transmission de maladies… : ce sont quelques-unes des menaces qui pèsent sur nombre de biotopes d’Australie, de plus en plus fragilisés. Pour les restaurer et les fortifier, des chercheurs suggèrent d’y réintroduire les prédateurs du haut de la chaîne alimentaire qui en avaient disparu, tels que les dingos et les diables de Tasmanie.

"Je reconnais que c'est une solution assez radicale et il y a des effets négatifs qui doivent être abordés, mais nous croyons que c’est quelque chose dont les gestionnaires des terres doivent tenir compte : parfois, les situations désespérées ont besoin de mesures audacieuses", explique le Dr Euan Ritchie, de l'Université Deakin (Australie), auteur principal de l'étude cité par Sci-news.

"Les écosystèmes australiens sont devenus fragiles, dégradés, avec une faible capacité à répondre aux défis, principalement en raison de la perte d'espèces indigènes avec les fonctions qu'elles occupaient, de la perte de biodiversité, de l'invasion d'organismes nuisibles et des changements consécutifs sur l'habitat", poursuit le chercheur.

"Dans les seuls tropiques australiens, plus de 20 espèces indigènes de mammifères pourraient être menacés d'extinction au cours des prochaines décennies, en raison d’utilisation de feux inappropriée, du pâturage du bétail et de la prédation par les chats ensauvagés", précise t-il encore. Mais ce ne sont pas les seuls menaces évoquées puisque l'introduction récente du renard roux en Tasmanie et le déclin du prédateur indigène – diable de Tasmanie – risquent également de provoquer l'extinction de nombreuses espèces autrefois abondantes sur le continent australien et la Tasmanie.

Au vu d'une telle situation, les chercheurs soulignent l'importance d'agir. "Nous soutenons que cette grave situation justifie d’envisager sérieusement des programmes de gestion des grands prédateurs, dans lesquels ceux-ci seraient réintroduits ou autorisés à recoloniser les habitats où ils se trouvaient jadis", conclut ainsi le Dr Ritchie.


Maxisciences 01/04/2012

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Je suis septique quant à la réalité de cette information... N'oublions pas que nous sommes le 1er avril... Et beaucoup de sites d'articles fantaisistes foisonnent ... même les plus sérieux d'entre-eux n'y échappent pas...

Déjà considérer le Dingo comme une espèce indigène me surprend : Puisque l'on sait que cette sous-espèce de chiens ou de loups (il y a divergence sur ce point) vient d'Asie du Sud-Est... même si certains vivent dans certaines zones d'Australie depuis quelques millénaires (entre 3.500 et 5.000 ans selon les auteurs)... Australie qui, il n'y a pas si longtemps déplorait son action sur l'éradication de certaines espèces... dont le diable de Tasmanie ... Donc je ne vois pas comment ces deux prédateurs pourraient cohabiter... Il y a quelque chose qui m'échappe forcément !

En revanche on sait que l'UICN a classé le DINGO dans la catégorie vulnérable. Les causes : son hybridation avec des chiens domestiques, l'empoisonnement cautionné par l'état australien et les tirs autorisés lors de chasses... Les peaux étant ensuite vendues un bon prix... du moment qu'elle ressemble à celle d'un "chien sauvage"... Cet article ne m'apparaît pas sérieux sur le fond... Ou comme je l'ai dit précédemment il s'agit d'une bonne blague...

Je verrai un peu plus tard si je peux croiser cette information avec d'autres qui permettra de voir si

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