Zoo d'Amnéville et gorilles des plaines occidentales

Le zoo d'Amnéville (Moselle) a mis en service mercredi un "gorilla's camp", un espace paysager d'un hectare réservé à huit gorilles mâles des plaines occidentales, espèce de primates en voie de disparition.

Venus en février et mars des zoos de Stuttgart (Allemagne), de l'île anglo-normande de Jersey, de Barcelone (Espagne) et de Tel Aviv, ces animaux ont été pour la plupart confiés à Amnéville par le programme européen de conservation des espèces animales en danger (EEP), a indiqué le directeur du zoo lorrain, Michel Louis.

Répartis en deux groupes, chacun commandé par un mâle "dominant" à dos argenté pesant plus de 200 kg, les gorilles ont été installés dans 2.000 m2 d'espaces intérieurs conçus sur le mode d'un village traditionnel du Congo et un parc extérieur ayant nécessité onze millions d'euros d'investissement. "C'est le plus grand aménagement de ce type dans le monde", a affirmé M. Louis. Le "gorilla's camp", inauguré officiellement mercredi, ouvrira au public vendredi.

"Dans un avenir proche, nous accueillerons aussi des femelles. Nous pourrons alors envisager la reproduction de cette espèce menacée par la déforestation et le trafic de viande de brousse", a souligné le directeur du zoo.

Créé en 1985, le programme EEP a pour objectif de favoriser l'élevage d'espèces animales menacées avec, pour finalité, la réintroduction dans la nature de spécimens élevés en parcs zoologiques. Ce programme est géré par une association qui regroupe 297 zoos et aquariums répartis dans 34 pays européens.


Sciences et Avenir 05/04/2012

Il ne sont qu'une dizaine de spécimens à vivre en captivité dans des zoos. En France: trois lions blancs, une espèce d'Afrique du Sud pratiquement éteinte à l'état sauvage, viennent d'arriver au zoo d'Amnéville (Moselle).

"Le lion blanc a une particularité génétique qui lui donne cette couleur caractéristique variant du crème au beige clair", a expliqué le directeur du zoo, Michel Louis. Ce couple et leur bébé de 8 mois sont arrivés mercredi au zoo d'Amnéville (Moselle), en provenance du zoo de la Flèche, dans la Sarthe.

Bouba, un mâle de 5 ans pesant quelque 220 kilos, et Malindi (femelle, 4 ans) resteront en Moselle, tandis que leur lionceau, Madiba (8 mois), rejoindra un autre zoo dans un an environ, à des fins de procréation.

3 lions blancs, une espèce d'Afrique du Sud pratiquement éteinte à l'état sauvage, viennent d'arriver au zoo d'Amnéville (Moselle).





LE POINT 25/3/2013 (texte et image)

Le zoo d'Amnéville (Moselle) a célébré la naissance, le 1er décembre, d'un rhinocéros blanc. Une naissance exceptionnelle qui a fait la joie des soigneurs, qui ont veillé toute la nuit pour épauler la mère. Le bébé, un mâle d'une quarantaine de kilos, baptisé Shango, se porte bien. La mère, Hekaw, et le père, Bennie, sont arrivés en Moselle en 2012. Ils sont nés en Afrique du Sud.

Ces imposants mammifères sont protégés, car décimés par les braconniers pour les pseudo-vertus médicinales attribuées à leurs cornes, des parties de leur corps très prisées dans la pharmacopée asiatique.

D'une couleur qui donne dans le gris et le brun, en réalité, la désignation de rhinocéros blanc vient de l'afrikaner "wijde" qui veut dire "large", en raison de leur bouche plus large que les autres rhinocéros. Le terme a été ensuite faussement traduit, en anglais, par "white" ("blanc").

C'est une naissance exceptionnelle car des naissances de rhinocéros en captivité, il n’y en a que vingt par an dans le monde. Et Shango signifie dieu du tonnerre en Afrique du Sud…

Francetv info 10/12/2014

Au zoo d'Amnéville (Moselle), cinq lionceaux blancs viennent de naître, de quoi attirer le regard des nombreux visiteurs.

C'est la nouvelle attraction du zoo d'Amnéville. Une lionne vient de donner naissance à cinq petits, des lionceaux blancs, nés il y a dix jours. Des petites bêtes qui attendrissent forcément les visiteurs, avec leur pelage blanc qui vient d’une mutation génétique naturelle chez ces félins d'Afrique du Sud. Une très bonne nouvelle pour une espèce en voie de disparition. On estime qu'il ne reste à l'heure actuelle que 300 spécimens de ce type dans la nature.



Le zoo compte donc profiter de ces naissances pour contribuer à la préservation de l'espèce. "On peut les garder dans l'enclos avec les parents, mais il faut qu'ils partent avant qu'ils soient matures à la reproduction, c'est-à-dire avant qu'ils aient un peu moins d'un an et demi. Là il faut qu'ils partent comme reproducteur pour alimenter les autres parcs", explique le soigneur des lions.



Francetv info 22/4/2015