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LE TAPIR : Colombie

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[size=24LE TAPIR[/size]

Le Tapir est le plus grand mammifère d’Amérique latine.


Un tapir d'Amérique : Tapirus terrestris (de:User:Bradypus)

La Colombie en compte trois des quatre espèces dont le Tapir terrestre (tapirus terrestris) et une sous-espèce présente uniquement en Colombie, le tapirus terrestris colombianus, en danger critique d’extinction (IUCN). La quatrième se trouve en Asie. A savoir : le tapir est une espèce qui est très proche de celles des chevaux et des rhinocéros, et du genre Tapirus.

Animal préhistorique, le tapir voit aujourd’hui son avenir menacé. Il est chassé par les populations et expulsé de ses terres transformées en productions agricoles, minières, ou constructions routières.

Sa raréfaction a des conséquences sur l’équilibre même des forêts primaires car il agit comme disséminateur de graines. Il est également un symbole spirituel et un identifiant culturel qui a une place importante dans les traditions des communautés Koguis et Arahuacos.

Il y a 20 ans alors qu’on le croyait disparu, on retrouve les traces de sa présence dans la réserve, aujourd’hui on estime sa présence à 36 individus.

Aidez Envol Vert à protéger le Tapir endémique de Colombie, à travers l’installation de deux stations scientifiques et d’un programme qui cherche à mieux connaitre le comportement de l’espèce, notamment par un suivi avec collier satellite.





Envol Vert avril 2012 - WIKIPEDIA

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Le mot tapir désigne quatre espèces de mammifèresongulés, une en Asie et trois en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Ce sont les seuls représentants de la famille des Tapiridés (Tapiridae).

Son corps est massif et est recouvert d'une peau très épaisse (il est d'ailleurs chassé pour son cuir). Il a une courte trompe, qui lui sert à attraper sa nourriture.

Tapirus terrestris (Image : Jean-Marc ROSIER)

D'une espèce à l'autre, les tailles peuvent varier, mais la plupart mesurent environ 2 mètres en longueur pour une hauteur pouvant aller jusqu'à approximativement 1 mètre, pour un poids allant de 150 à 300 kg.

Il possède une ouïe et un odorat excellents, mais une vue peu développée. Dans la nature, un tapir vit approximativement 30 ans.

Le tapir est un herbivore et se nourrit 3 fois par jour. Il vit en forêt, principalement la nuit, méfiant et solitaire (le couple ne se forme que pour l'accouplement).

La gestation du tapir est d'environ 13 mois, une femelle met au monde un petit (parfois deux), d'un poids d'environ 7 kg. Le petit est allaité pendant presque un an. A la lecture de cette information, on comprend donc aisément que la mise en place d'un mode de protection est vital pour le tapir vivant en Colombie qui, selon les informations d'Envol Vert se réduirait à 36 animaux vivant encore en liberté ou semi-liberté.

Les prédateurs du tapir : Dans la nature, il est chassé par des félins.
Mais son principal prédateur reste l'Homme, qui le tue pour différentes raisons (son cuir très épais, sa viande mais aussi comme "remèdes pharmaceutiques"...). Selon la Liste rouge de l'UICN, le tapir est soit vulnérable (Tapirus indicus et Tapirus terrestris), soit en danger (Tapirus pinchaque et Tapirus bairdii).

Quelques tribus d'Amérique du sud tel que les Panoan capturent les progénitures des tapirs pour les apprivoiser, ensuite ces animaux sont engraissés et ils sont utilisés pour les raisons citées précédemment que sont leur cuir et leur viande.

Les espèces : Tapirus bairdii (Gill, 1865), ou tapir de Baird, Tapirus pinchaque (Roulin, 1829), ou tapir des montagnes, Tapirus terrestris (Linnaeus, 1758), ou tapir du Brésil.
une en Asie : Tapirus indicus (Desmarest, 1819), ou tapir de Malaisie ou encore tapir à chabraque.

Vers 1968, des tapirs hybrides (entre un tapir de Baird et un tapir du Brésil) ont vu le jour au parc zoologique de San Francisco et ont donné naissance à deux générations vers 1970...

Actuellement, la sous-espèce Tapirus t . columbianus a quelques populations dans la région des Caraïbes qui pourraient être gravement menacées d'extinction dans les départements d'Antioquia, Sucre, Magdalena, Santander, Norte de Santander, Cesar et La Guajira.


Wikipedia avril 2012
Biovidersité de Colombie

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Andes : territoire des tapirs laineux. On en trouve en Equateur, Colombie et Pérou dans 12 lieux répertoriés (Sangay,Cayambe,Llanganates,Podocarpus ...). Les tapirs andins partagent leur territoire avec le tapir américains (terrestris) aux alentours des altitudes de 2000 mètres. De plus la différence de pelages entre différents tapirs laineux fait penser à une certaine filiation avec le tapir des plaines. Des études sont en cours.

Braconnage : plaie qui menace le tapir comme d'autres espèces. Le tapir est braconné pour les dégâts qu'il occasionne dans les cultures de caoutchouc en Malaisie et de maïs en Amérique. Certains le chassent pour sa chair, d'autres découpent la tête et les pattes pour les vendre comme remèdes pharmaceutiques sur les marchés indiens des Andes (on mange le coeur pour soigner l'épilepsie, la soupe de boyaux contre les parasites intestinaux). Ces derniers chassent généralement les tapirs avec des chiens qui les pistent et les entourent comme dans une chasse à courre. D'autres encore, le braconnent pour son cuir épais pour faire des brides et des fouets. Plus consternant sont ces chasseurs de trophées occidentaux en mal d'exotisme.

Digestion / Alimentation : les tapirs font un emploi maximal des fruits qu'ils consomment parce que leurs composants essentiels (notamment les sucres) sont absorbés avant d'atteindre la zone de fermentation. La digestion de la cellulose des plantes est moins efficace que chez les ruminants impliquant la consommation d'une plus grande quantité de nourriture. Ils jouent aussi un rôle important dans la germination de plantes en les digérant. Le tapir andin consomme 240 espèces de végétaux (1/3 des espèces végétales de la forêt!) dont le fuchsia et la bromélia contribuant ainsi à l'essort des plantes de la forêt nuageuse.

Félins : Ce sont les prédateurs naturels du tapir : le tigre et la panthère en Asie, et le puma et le jaguar en Amérique. Le puma se spécialise dans la prédation du tapir laineux. Occasionnellement l'ours à lunettes peut s'attaquer au tapir andin voire le condor avec les petits. Néanmoins, l'homme en braconnant et en détruisant la forêt est le prédateur le plus redoutable.

Gestation : Elle est de 400 jours. La femelle met bas après 13 mois et donne naissance à un ou deux bébé de 7 kilos à l'allure de marcassins géants, tout rayés de brun et de beige. Une mère peut donner naissance à un petit au bout de 18 mois.

Habitat : Sa silhouette massive, vaguement chevaline est adaptée aux déplacements dans le fouillis inextricable d'une végétation luxuriante. On le trouve généralement dans les forêts et à proximité de lacs, fleuves et marécages. Il emprunte de véritables tunnels qu'il trace dans la végétation pour se rendre jusqu'aux point d'eau où il aime nager et se vautrer. S'enfuyant à toute allure, il distance les prédateurs ou s'en débarrasse dans les branches basses si l'ennemi est déjà sur leur dos. Ce système se révèle efficace puisqu'il arrive même à se défaire des sangsues de cette manière.

Avec le paramo, la forêt nuageuse est le deuxième écosystème favori du tapir andin. Cette forêt d'altitude oscille entre 2500 et 3500 mètres sur les flancs amazoniens des Andes au Vénézuela, Colombie, Equateur Pérou et Bolivie. Elle est généralement inextricable et très humide à cause du brouillard persistant et aux nuages de la selva piégés par les montagnes. La pente est généralement forte favorisant la vie d'espèces végétales différentes suivant l'altitude. On y trouve notamment des fougères géantes, des orchidées, de nombreuses mousses, des bromélia. Cette forêt est également l'habitat spécifique d'espèces rares comme l'ours à lunettes (jucumari), le cerf pudu ou le pacarana. Comme les autres forêts, la forêt nuageuse est sévèrement par l'activité humaine notamment l'élevage en quête perpétuelle de nouveaux pâturages. Les sabots des bovins par exemple, fragilise la terre, érodant les pentes au contraire des espèces endémiques comme le lama et l'alpaga qui ont de larges sabots souples. Les tapirs s'y protègent de la pluie durant la mauvaise saison.

Indigènes : Les relations entre les populations indigènes et le tapir sont diverses. En Malaisie, pays musulman, il n'est pas chassé, car considéré comme un porc. En Amérique, il est sacré pour certaines tribus comme les Bororos du Mato Grosso. Pour les Quechas des hauts plateaux, c'est une source de revenus comme les autres. Pour d'autres, il saccage plantations et pâturages, et n'est pas désirable.

Jeunes : image Otto Journal Quelle que soit l'espèce, tous les nouveaux nés ont un pelage brun roussâtre ponctué de macules blanches et de raies ce qui consiste un excellent camouflage. A 6 mois, les jeunes ont la robe de leurs parents. Ils restent avec leur mère jusqu'à leur complète croissance mais à 6-8 mois, ils sont en mesure de circuler seuls. Ils sont sexuellement mature vers 3 ans.

Maladies : La proximité du bétail fragilise les tapirs par l'apparition de nouvelles maladie. Les troupeaux apportent des pneumonies et des parasites intestinaux (nematodes,Giardia...)

Ongulé : Le tapir est un ongulé périssodactyle comme le rhinocéros son plus proche parent. Il possède des sabots dont l'axe des membres passe par le troisième doigt, le nombre de doigt étant impair et égal à trois. Les pattes avant ont quatre doigts, et les arrières trois. Le quatrième doigt, qui est légèrement plus petit que les autres et disposé latéralement plus haut sur le pied, n'est fonctionnel que sur sol souple. Chaque doigt se termine en sabot, et un coussinet calleux sous le pied supporte une partie du poids. Le tapir à chabraque fréquente le même habitat que le rhinocéros de Sumatra.

Paramo : Région des Andes humides au dessus de 3200 mètres d'altitude où la végétation naturelle est une toundra alpine composées de hautes graminées. Cette région froide et venteuse est l'habitat privilégié du tapir laineux avec la forêt nuageuse. Il fréquente le paramo en saison sèche où le froid fait fuir les insectes et les parasites.

Radio : les mouvements du tapir andin sont déterminés par des colliers émetteurs qu'on leur pose. On les capture après plusieurs jours de traques à l'aide de chiens. On peut ainsi déterminer le mouvement des tapirs ainsi que ceux des braconniers. L'autonomie de ces appareils est de quelques années, et nécessite de renouveler l'opération assez souvent malgré le prix prohibitif de tels dispositifs.

Sangay : Parc national équatorien classé patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO. Une centaine de tapirs andins subsistent sur le flanc est des volcans Sangay et Altar. Il souffrent néanmoins de l'activité humaine des colons qui s'enfoncent toujours plus loin dans le parc. Une récente expédition en août 1999 menée par la fondation tapir d'Equateur, consiste à distribuer des poulets aux fermiers en échange de plants d'espèces endémiques de la forêt comme le pin Podocarpus.

Trompe : Le nez en forme de trompe courte est préhensible et extrêmement mobile. Doté d'une musculature particulière, il ne pend pas mollement mais peut, au contraire s'allonger ou se contracter. Ses capacités d'enroulement sont assez limitées mais néanmoins suffisantes pour effeuiller les branches ou arracher les plantes, base son alimentation. Pour cette fonction précise, le nez est doté à son extrémité d'un bourrelet qui en améliore la prise. dans l'eau, enfin, il devient à l'occasion un snorkel commode permettant à l'animal de s'immerger totalement pour mieux profiter de la fraîcheur, tout en échappant aux parasites.

Urgence : L'état du tapir andin est très préoccupant. Il en resterait qu'un millier avec une réduction dramatique de son habitat.

Voix : Comme sa vue est mauvaise et ne sert pas dans le milieu inextricable où il vit, la communication entre individus ne se fait que par la voix. Quand il mange, il émet un cri aiguë peu sonore et de courte durée. Le signal de reconnaissance de l'espèce est une sorte de claquement produit par la langue et le palais lorsqu'ils sont proches des autres.

Wwf : l'organisme classe le tapir de Bairs comme vulnérable et les tapirs à chabraque et laineux comme en danger. En vertu de la situation catastrophique du tapir andin, menacé d'extinction à court terme, la conservation du patrimoine génétique de l'espèce est en cours. On prélève la semence des mâles capturés, par des stimulations électriques, afin de constituer une banque génétique.

Xérophile : Forêt composée d'essences adaptées au milieu sec. Certains tapirs américains vivent dans les régions de forêts xérophile du Mato Grosso et du Paraguay sans que le manque d'eau paraisse les gêner.

Zoo : Les tapirs, sauf le tapir andin, s'accommodent assez bien de la captivité et peuvent être même apprivoisés. Les tapirs à chabraque sont très prisés pour leur look unique. En Amazonie (Fatima, Equateur), les indiens les élèvent en enclos pour les manger ensuite. Le tapir de Baños (Equateur) a été capturé a des fins de reproduction. Des hypothèses ont été faites sur son origine avec les tapirs andins, et un croisement entre les deux races est actuellement à l'étude.

Otto Journal l'Abécédaire du tapir

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Les principales menaces pesant sur ​​les espèces sont :
- la perte de l'habitat à cause de la déforestation,
- la chasse pour la viande
- et la concurrence avec le bétail domestique.

Les impacts de la chasse sur les populations sont amplifiées par la capacité très faible du tapir à se reproduire : un handicap pour que l'espèce puisse rapidement repeupler les zones touchées.

Bien que des "poches" à forte population subsistent, celles-ci sont relativement réduites et fragmentées à travers l'ensemble du Cerrado (Brésil), la forêt atlantique (Brésil) et llanos (Venezuela / Colombie) biomes.

En Argentine et au sud du [u][b]Brésil, l'espèce a disparu de la zone tropicale et tempérée dans les prairies et les zones arborées [/b][/u]- et sont en déclin rapide dans le zone sèche du Chaco. En outre, l'espèce a disparu de la biomede toute la Caatinga de l'est du Brésil. Dans le nord-est, les tapirs ne sont présents qu'à l'intérieur des zones protégées où la chasse illégale est moindre. En dehors des zones protégées, ils sont encore chassées, poursuivis par des chiens, et négativement affectés par la concurrence avec le bétail et les activités illégales de bois.

L'espèce est en déclin rapide le long de l'Amazonie orientale et de ses affluents du Sud où la chasse et la déforestation intensive ont réduit presque toutes les populations de grands mammifères. En outre les populations sont en déclin rapide en raison de l'extension des terres agricoles dans l'ouest du Brésil et le long des contreforts des Andes de l'Equateur à la Colombie.

Bien que T. terrestris soit considéré comme fréquent dans certaines régions de l'Argentine, il est sensible à la déforestation et aux activités humaines. L'espèce a déjà disparu dans de nombreux domaines de la transition entre montagne et forêts du Chaco dans Anta (un département de la province de Salta). Bien que les contrôles aient été plus efficaces au cours de la dernière année dans cette province, les tapirs sont toujours affectés par les activités illégales de bois, la chasse, les poursuites par les chiens, et sont aussi négativement affectés par la concurrence avec le bétail.

En Bolivie, les tapirs sont sensibles à la chasse et à la dégradation de leur habitat. Même s'ils peuvent être plus fréquents que prévu dans les zones protégées, comme cela a été constaté au Costa Rica et ailleurs pour T. bairdii, ils ne se portent pas bien à cause de la subsistance de chasse.

En Guyane française, les tapirs sont régulièrement chassés et vendus dans le commerce de la viande sur les marchés et les restaurants. Peu d'informations sont disponibles pour la population en Guyane, cependant, des tapirs n'y sont pas protégés à l'heure actuelle. Ils sont chassés par les chasseurs de subsistance ainsi que par un développement de l'industrie de viande de brousse . De plus, leur habitat est fragmenté, notamment par des routes pour l'exploitation forestière.

En conclusion, il est difficile d'évaluer l'impact global de la chasse sur les populations, mais nous pouvons déduire, au vu des études antérieures, que durant les 30 dernières années, la perte importante et continue de l'habitat des tapirs, combinée avec la chasse et le cumul des menaces indirectes ont été beaucoup sous-évaluées, et bien plus que suspecté, en regardant les cartes des forêts restantes de l'Amazonie.


Compte tenu que le tapir se rencontre dans de nombreuses zones protégées, que l''espèce est officiellement et légalement protégée dans les pays qui l'abritent, l'espèce est inscrite à l'Annexe II. A savoir : les lois sur la chasse sont rarement appliquées et, par conséquent celles-ci se révèlent inefficaces.

IUCN avril 2012

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