Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
BelleMuezza

Un ver marin (Olavius algarvensis) : des toxiques au menu !

Messages recommandés

Un ver marin s’alimente avec du monoxyde de carbone et du sulfure d'hydrogène à l'aide de bactéries symbiotiques.

Dans une étude publiée dans les Proceedings of the National Academy of Science, des scientifiques du département de microbiologie marine de l'Institut Max Planck du département de microbiologie marine (Allemagne) révèlent le menu toxique d’un petit ver marin qui vit dans les sédiments sableux de la côte de l’île d’Elbe.

Le ver, Dans une étude publiée dans les Proceedings of the National Academy of Science, des scientifiques du département de microbiologie marine de l'Institut Max Planck du département de microbiologie marine (Allemagne) révèlent le menu toxique d’un petit ver marin qui vit dans les sédiments sableux de la côte de l’île d’Elbe.

Le ver, Olavius algarvensis, est capable d’affronter un environnement où l’approvisionnement alimentaire est rare et peu comestible pour la plupart des êtres vivants : du monoxyde de carbone et d'hydrogène sulfuré.

Il peut prospérer malgré ces poisons grâce à des millions de bactéries symbiotiques qui vivent sous sa peau.

Elles utilisent l'énergie extraite du monoxyde de carbone et du sulfure d'hydrogène pour produire de la nourriture pour ce dernier. «Elles le font de façon si efficace que le ver a perdu son système digestif entier, y compris la bouche et l'intestin, au cours de l'évolution et ne se nourrit que grâce à ses symbiotes», explique Nicole Dubilier, du Groupe Symbiose à l’Institut Max Planck.

Olavius algarvensis a aussi d'autres trucs dans son sac qui lui permettent de survivre dans son environnement pauvre en nutriments : contrairement à la plupart des animaux, qui ne sont pas capables de recycler leurs déchets et doivent les excréter, le ver peut les utiliser. Encore une fois grâce à ses microbes symbiotiques qui recyclent les produits qui contiennent encore beaucoup d'énergie mais qui ne sont plus d'aucune utilité pour le ver à leurs propres fins.

Du coup, ce ver a pu non seulement réduire son système digestif mais il a également perdu ses reins. «Ce ver nous fournit un exemple de la puissance de l'évolution. Il constitue un excellent modèle pour une meilleure compréhension des autres symbioses complexes, tels que celles de l'intestin humain », conclut Nicole Dubilier.



Sciences et Avenir 18/04/2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...