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Afrique / Congo : Contre l'exploitation pétrolière dans le parc des Virunga

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Campagne contre l'exploitation pétrolière dans le parc des Virunga, dans la région des Grands Lacs africains

Le Fonds mondial pour la nature (WWF) lance la campagne SOS Virunga ! visant à protéger de l'exploitation pétrolière un parc de la région des Grands Lacs africains où des permis ont été déjà donnés à la compagnie pétrolière française Total et à la compagnie britannique Soco.

Créé en 1925 sous le nom de Parc Albert, le parc des Virunga, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), à la frontière du Rwanda, est le plus ancien parc national d'Afrique. Il couvre près de 8.000 km2, avec une biodiversité "exceptionnelle", selon l'Unesco : plus de 200 espèces de mammifères, dont les gorilles de montagne et les Okapi, qu'on ne trouve que dans cette région du monde.

Ce parc est classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1979, mais a été inscrit depuis 1994 dans la catégorie des sites en péril, du fait de la situation conflictuelle de la région et des atteintes concommitantes à la biodiversité.

Pendant l'été 2010, des concessions pétrolières ont été attribuées à plusieurs compagnies - française Total, britannique Soco International, italienne Eni - couvrant près de 85% de la surface du parc. Suite à des réactions internationales, Eni s'est retirée et le ministère de l'Environnement congolais a suspendu les activités et demandé une étude environnementale stratégique. Les recommandations devraient être connues à la fin de l'année.

En attendant, Soco, avec l'accord du ministère, a entamé des études aéromagnétiques et gravimétriques, à l'extérieur du parc et par avion. En outre, en dépit d'engagements pris auprès de l'Unesco, des personnels de Soco sont entrés dans le parc sous la protection de la police, selon le WWF. L'Unesco a exprimé sa "préoccupation" et des pêcheurs locaux ont publié un communiqué de protestation.

Total se préparerait à une exploration en périphérie immédiate du parc qui, selon Jean-Baptiste Roelen, chargé de programme au WWF, pourrait avoir "un fort impact" sur le parc lui-même.

Total a précisé qu'"avant d'entreprendre ses travaux d'exploration, le groupe réalisera une étude d'impact environnemental et social sur ses zones d'opération".

La campagne du WWF vise à ce que les deux compagnies déclarent publiquement Virunga et tous les sites du patrimoine mondial comme une "no go zone" (zone interdite) - Shell l'a fait en 2003 - et qu'elles suspendent toute activité en attendant les résultats de l'étude environnementale.

Pour WWF les gouvernements britannique et français devraient intervenir auprès des compagnies pour les inciter à respecter la convention du patrimoine mondial de l'Unesco qui interdit les activités extractives dans les sites classés.

"Si on fait de l'exploitation pétrolière dans ce parc à haut niveau de protection, ça veut dire qu'aucun endroit de la planète ne peut être protégé", a estimé Jean-Baptiste Roelen.




Sciences et Avenir 26/04/2012

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Un conflit oppose en ce moment les défenseurs de l'environnement et l'industrie pétrolière à propos de la volonté de cette dernière de construire de nombreux puits dans le parc national de Virunga, en République démocratique du Congo (RDC).

Face aux pétrodollars, la nature est bien souvent impuissante. Une nouvelle preuve avec le cas du parc national de Virunga en République démocratique du Congo (RDC). Classé au patrimoine mondial de l'Unesco pour son incroyable biodiversité, il pourrait pourtant se transformer en champs de puits de pétrole.

Depuis juin 2010, des concessions ont déjà été attribuées par le gouvernement congolais aux pétroliers, dont le Français Total et le Britannique Soco, afin qu'ils exploitent les riches sous-sol du lieu, et ceci sur 85% de la surface du parc, révèle 20 Minutes.

Évidemment, les ONG présentes sur place et l'Unesco ont alerté le gouvernement de RDC, qui y a répondu par le lancement d'une étude préalable à toute exploration.

Mais les défenseurs de l'environnement ne se font pas d'illusions, à l'image du WWF. Il faut dire que malgré cette disposition, les entreprises ont déjà pénétré ans le parc, escortées par les miliciens.

"La loi congolaise interdit toute activité minière ou pétrolière dans le parc. Mais le gouvernement a accordé ces concessions, convoitées depuis que la zone est un peu moins agitée par les luttes armées", a ainsi expliqué Jean-Baptiste Roelens, chargé de programme Forêts tropicales et climat au WWF France.

"La corruption est forte dans cette région. Soco paye la milice pour l’accompagner dans le parc et les perspectives financières semblent plus importantes aux yeux du gouvernement que les impacts sur la population et la nature", note pour sa part Anneke Galama, coordinatrice internationale de la campagne du WWF sur le parc de Virunga.

L'enjeu écologique est pourtant d'importance, le parc du Virunga étant porteur d'une remarquable diversité d'espèces, animales ou végétales.

(...) "Si l’exploitation pétrolière se fait là, c’est qu’il n’y a plus un endroit sur la planète qui soit encore à l’abri", s'inquiète Jean-Baptiste Roelens. Et cette cause ne semble pas être la priorité en Europe puisque "nous avons interpellé le ministère de l’Environnement, mais nous n’avons pas eu de réponse", se désespère le membre du WWF. Et ce n'est pas mieux côté anglais...


Maxisciences 28/04/2012

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AVEC « L’APPEL DES GORILLES », LE WWF LANCE LE PREMIER « MOB - GAMING »


Dans le cadre de sa campagne #SOSVIRUNGA, le WWF France innove en proposant une nouvelle expérience aux internautes. L’Appel des gorilles , une application «mob-gaming»accessible sur la page https://www.facebook.com/WWFFrance , invite sur un ton ludique à se mobiliser pour protéger le Parc National des Virunga .

Le Parc des Virunga, un joyau naturel protégé mais aujourd’hui en total danger

Situé en République Démocratique du Congo (RDC) et classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, le Parc National des Virunga est réputé pour abriter plus de 200 espèces de mammifères dont les gorilles des montagnes et des plaines de l’Est, des espèces en danger critique d’extinction. Le parc est aujourd’hui menacé par plusieurs compagnies pétrolières européennes qui souhaitent exploiter les gisements pétroliers se trouvant sous le parc. Parmi elles, le géant de l’industrie pétrolière Total.

Le WWF a mis en place une application Facebook scénarisée dans laquelle les internautes sont invités à poster leur portrait afin de l’apposer sur un corps de gorille qui effectuera alors une chorégraphie extravagante sur une musique entraînante. Une fois cette étape terminée, chaque gorille disposera d’un numéro d’identification qui lui permettra de recevoir, via sa page Facebook, des informations l’aidant à découvrir l’heure et le lieu de la mobilisation : « le Soulèvement des Gorilles » . La force de ce rassemblement virtuel bénéficiera à une mobilisation ultérieure bel et bien réelle en faveur du Parc des Virunga.

A partir d’aujourd’hui et jusqu’au 19 juin, de nouveaux éléments et indices seront donc dévoilés sur la page www.facebook.com/WWFFrance . La Gorilla Guerilla se met en place grâce à un dispositif surfant sur la complémentarité entre actions online et offline. Les internautes, quant à eux, seront invités à arpenter la jungle urbaine pour découvrir les spots d’affichage libre grâce à des données géographiques qui seront révélées sur Facebook.

Avec cette action ludique, qui sera bientôt directement jouable depuis le « News feed », les internautes peuvent s’approprier cette mobilisation, la mener à bien mais également convier leurs amis et leur communauté à faire de même. Ils sont dorénavant en mesure de faire entendre la voie des gorilles qu’ils symbolisent. Pour participer au soulèvement des gorilles, sauver le Parc des Virunga et protéger ses populations menacées, répondez à l’appel sur la page www.facebook.com/WWFFrance !

D'autres informations :
http://www.protegelaforet.com/virunga
L’appel des gorilles sur Facebook
Twitter : #SOSVIRUNGA


WWF 30/05/2012

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Depuis une dizaine d'années, le nombre des gorilles des montagnes croît dans le massif des Virunga, que se partagent Rwanda, Ouganda et République démocratique du Congo (RDC). On y compte environ 480 individus, pour une population mondiale totale de 790. La tendance positive semble se poursuivre malgré les conflits armés en RDC et le braconnage qui est en nette régression.

Il "diminue d'année en année," grâce notamment aux travaux de sensibilisation des communautés locales, indique Télesphore Ngoga, chef de la division conservation au Rwanda development board (RDB). "On n'a plus de situation de braconnage de bébés gorilles comme avant", ajoute t-il encore cité par l'AFP. Bien que des primates soient encore pris dans des pièges, ceux-ci sont destinés à d’autres animaux (tels que les antilopes). Or, grâce aux gorilles, le secteur touristique est en plein développement au Rwanda. En effet, une journée avec eux coûte 750 dollars. Selon le RDB, ce tourisme a rapporté ainsi au pays pas moins de 252 millions de dollars en 2011.

Toutefois, certaines visites doivent être annulées. En mai, par exemple, des militaires congolais "ont traversé le parc [des Volcans] pour arriver dans le secteur gorille" et les portes sont depuis fermées aux touristes. Les rangers qui patrouillent dans le parc n'ont toujours pas rétabli le contact avec deux des six familles de gorilles du parc, qui se "trouvent dans des zones inaccessibles", explique le responsable. Bien que du côté rwandais tout semble paisible, les violences ont lieu à quelques dizaines de kilomètres à peine. Seul changement notable récemment, les "patrouilles conjointes" de rangers rwandais et congolais ont cessé.

Certains se demandent toutefois si des gorilles n'ont pas ou ne vont pas traverser la frontière pour fuir les échanges de tirs. "Les gorilles sont sensibles aux crépitements des balles et se promènent d'un pays à l'autre pour chercher de la nourriture", commente M. Basabose, directeur par intérim du Programme international de conservation des gorilles. En 2005, une famille de gorilles se serait ainsi réfugiée dans le parc des Volcans pour fuir l'instabilité de la RDC. Une exception car si les gorilles passent fréquemment d'un pays à l'autre, ils n’y restent que pour de courtes périodes. Cette fois-ci, ils sont restés, peut-être "en raison de l'insécurité persistante de l'autre côté de la frontière" estime M. Ngoga.


Les gorilles des montagnes vivent en famille polygame et chaque famille est guidée par un mâle "dos argenté" (Crédits : Johnny Peacock - Flickr)


Maxisciences 30/06/2012

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PARIS - Total, qui participe à un projet d'exploration pétrolière à proximité du parc national des Virunga en République démocratique du Congo (RDC), ne pénétrera pas dans cette zone protégée, a assuré vendredi le PDG du groupe français.

Le programme d'exploration de Total est strictement limité à une zone située en dehors du parc des Virunga et, le groupe confirme son engagement à respecter les limites actuelles au cas où celles-ci seraient réduites, a déclaré Christophe de Margerie, lors de l'assemblée générale des actionnaires de Total, répondant à une demande de l'association WWF France (Fonds mondial pour la nature). Par ailleurs, Total n'exploite ni n'explore dans aucun site du patrimoine de l'Unesco, a-t-il assuré.

Le parc des Virunga en RDC, situé dans la région des Grands Lacs, est inscrit depuis 1994 sur la liste du patrimoine mondial en péril de l'Unesco. Il s'étend sur 790.000 hectares et présente, selon l'organisation, une diversité d'habitats incomparable.

Pour la deuxième année consécutive, le WWF avait demandé au géant pétrolier français de prendre plusieurs engagements, dont celui de ne jamais pénétrer dans la zone actuelle du parc, même si elle venait à être réduite par les autorités congolaises, et plus généralement de ne jamais faire d'exploration ou de production sur des sites protégés par l'Unesco.


ROMANDIE 17/5/2013

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Paris (AFP) - WWF lance jeudi une campagne pour la sauvegarde du parc national des Virunga, le plus ancien parc africain situé en République démocratique du Congo où la compagnie britannique Soco International a obtenu des permis d'exploration pétrolière.

"Le WWF exhorte Soco International à s'engager publiquement à cesser définitivement toute exploration et exploitation pétrolières dans le parc des Virunga et à respecter les limites actuelles du parc", écrit WWF dans un communiqué.

Classé au patrimoine mondial de l'Unesco, le parc d'une superficie de 790.000 hectares abrite des écosystèmes très variés (steppes, marécages, lacs, volcans, montagnes jusqu'à 5.000 m, etc.) où vit une faune très abondante.

Les gorilles de montagne, une espèce en danger, y sont installés (environ 200 individus), tout comme des milliers de rhinocéros et de nombreux éléphants.

WWF souligne qu'en juin, le comité du patrimoine mondial de l'Unesco "a demandé l'annulation de tous les permis pétroliers dans les Virunga".

Deux sociétés sont détentrices de permis d'exploration dans la région des Virunga, le Français Total et le Britannique Soco. En mai, lors de son assemblée générale, Total s'est engagé à ne pas pénétrer dans les limites du parc, même si celles-ci étaient redessinées (voir message précédent).

Dans le communiqué de WWF, Raymond Lumbuenamo, directeur de l'ONG en RDC, estime que "l'extraction pétrolière peut avoir des effets dévastateurs sur les communautés locales qui dépendent des Virunga pour la pêche, l'eau potable et d'autres ressources".

Pour sa campagne, WWF s'appuie aussi sur une étude de la valeur économique et sociale des Virunga, réalisée par un cabinet spécialisé. Cette étude met en avant le potentiel économique, hors toute exploitation pétrolière, de la zone du parc et avance que, dans un environnement stable et sécurisé, les activités de tourisme pourraient générer jusqu'à 350 millions de dollars par an, la pêche 90 millions et l'énergie hydraulique (10 millions).

Aujourd'hui, le gestionnaire du parc, l'Institut congolais pour la conservation de la nature, manque de moyens pour assurer sa mission de protection et faire face au braconnage, à la déforestation et à la pression des groupes piscicoles, note l'Unesco.




SCIENCES ET AVENIR 1/8/2013

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Selon un rapport publié le 1er août par le WWF, l’exploitation durable des ressources naturelles du Parc des Virunga serait d’une valeur annuelle de 1,1 milliards USD, un chiffre essentiel au regard des menaces que l’extraction pétrolière fait peser sur le plus ancien parc national africain.

Cette analyse sur la Valeur économique du parc des Virunga , effectuée par Dalberg Global Development Advisors, un cabinet de consultants indépendant, démontre que grâce à des investissements dans la production hydroélectrique, le secteur de la pêche et l’écotourisme, le capital naturel du parc offre un potentiel de 45.000 emplois permanents.

A l’inverse, le rapport pointe du doigt le fait que l’exploitation des concessions pétrolières, attribuées sur 85 % de ce site du patrimoine mondial, est un risque de pollution, d’instabilité et de perte d’emplois.


 
Les gorilles des montagnes dans le parc des Virunga

Selon le rapport, «les Virunga sont un atout précieux pour la République démocratique du Congo et contribue, en tant que parc le plus ancien et le plus riche en biodiversité d’Afrique, au patrimoine du continent. L’exploration et l’exploitation prévues des réserves pétrolières mettent en péril sa valeur».

En juin, le Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO a demandé l’annulation de tous les permis pétroliers dans les Virunga et a appelé les concessionnaires Total SA et Soco International PLC, à ne pas se lancer dans l’exploration des sites du patrimoine mondial. Total s’est engagé à respecter les limites actuelles des Virunga. Soco, une compagnie basée au Royaume Uni, est la seule à encore prévoir une exploration à l’intérieur du parc.

Les richesses naturelles des Virunga existent pour le bénéfice des Congolais et non pour être exploitées par des compagnies pétrolières étrangères » déclare Raymond Lumbuenamo, Directeur national du WWF en République démocratique du Congo. « L’avenir de notre pays repose sur le développement économique durable et, les moyens de subsistance de plus de 50 000 personnes dépendent de ce parc. Une extraction pétrolière peut avoir des effets dévastateurs sur les communautés locales qui dépendent des Virunga pour la pêche, l’eau potable et d’autres ressources ».

 Certains endroits sont des hots spots de la biodiversité, le Parc national des Virunga est l'un d'entre-eux. WWF demande de "tracer une ligne" pour sauver le parc le plus riche en biodiversité de l'Afrique de l'exploration pétrolière. Participez à l'action : panda.org/virunga

Le rapport rappelle qu’un déversement accidentel d’hydrocarbures, une fuite des conduites et le torchage de gaz peuvent contaminer l’air, l’eau et le sol par des toxines. Il rappelle également que des études effectuées dans d’autres régions productrices de pétrole ont déjà montré par le passé que ce type d’exploitation peut être une source de problèmes sanitaires et de conflits.

 Autre vidéo proposée pour l'action : "Sauver les Virunga"  http://www.wwf.org.uk/virunga

Les impacts environnementaux de l’extraction pétrolière peuvent menacer les écosystèmes d’eau douce, la richesse des forêts, la faune et la flore rares des Virunga, selon le rapport. Le parc abrite plus de 3.000 espèces d’animaux, notamment les gorilles de montagne, considérés en danger critique d’extinction.

«Nous atteignons la limite. Les compagnies pétrolières sont au seuil de l’un des endroits les plus précieux et fragiles de la planète. Nous ne relâcherons pas nos efforts tant que les Virunga ne seront pas à l’abri de ce désastre environnemental potentiel» affirme Lasse Gustavsson, Directeur exécutif de WWF International. «Les Virunga ont des champs de neige et de lave mais ne devraient pas avoir de champs de pétrole».

 Le parc des Virunga et plus particulièrement la Rwindi, avant les troubles que rencontre la Région du Kivu. Il y avait plusieurs milliers d'éléphants, entre 16.000 et 20.000 hippopotames, des milliers de buffles et d'antilopes, des centaines de lions. Le lac Edouard était un des plus poissonneux du monde grâce à la présence des hippopotames. Les hippopotames massacrés, les poissons du lac et de la Rutshuru disparurent en grande partie. C'est une catastrophe écologique majeure, et le programme de recherche pétrolière va certainement donner le coup de grâce à ce merveilleux parc.

Le WWF lance donc une campagne de protection du parc national des Virunga contre l’extraction pétrolière. L’organisation appelle en particulier Soco à annuler ses plans d’exploration dans l’enceinte du parc ainsi que dans tout autre site du patrimoine mondial.


---> Rapport disponible en ligne sur : https://fr.slideshare.net/WWF_France/valeur-economique-du-parc-national-des-virunga


WWF 1/8/2013

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PARIS - Le WWF a annoncé lundi avoir porté plainte auprès de l'OCDE au sujet des activités d'une compagnie pétrolière britannique aux abords et dans le parc des Virunga, en République démocratique du Congo, le plus ancien parc naturel d'Afrique.

Le Fonds mondial pour la nature (WWF) affirme que les activités de la compagnie pétrolière Soco International PLC violent les directives de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) concernant l'environnement et les droits de l'homme.

Des accusations rejetées comme infondées par la compagnie sur son site internet. Soco souligne n'avoir encore commencé aucune activité opérationnelle et n'envisage pas de le faire jusqu'à ce que toutes les études environnementales soient totalement terminées.

Classé au patrimoine mondial de l'Unesco, le parc des Virunga d'une superficie de 790.000 hectares abrite des écosystèmes très variés (steppes, marécages, lacs, volcans, montagnes jusqu'à 5.000 mètres, etc.) où vit une faune très abondante.

Les gorilles de montagne, une espèce en danger, y sont installés (environ 200 individus), tout comme des milliers de rhinocéros et de nombreux éléphants.

Deux sociétés sont détentrices de permis d'exploration dans la région des Virunga, le français Total et le britannique Soco. En mai, lors de son assemblée générale, Total s'est engagé à ne pas pénétrer dans les limites du parc, même si celles-ci étaient redessinées.

Selon le WWF, lors des consultations communautaires, la société Soco n'a pas divulgué des informations vitales relatives aux impacts environnementaux et sanitaires potentiels liés à l'exploration. Or, selon l'ONG, l'évaluation d'impact réalisée par la société Soco elle-même révèle que l'exploration pétrolière au sein du parc pourrait entraîner une pollution, endommager les habitats et favoriser le braconnage au sein de cet écosystème fragile.

La compagnie, pour sa part, indique avoir élaboré ses premières études d'impact environnementales en étroite collaboration avec l'Institut congolais pour la conservation de la nature, gestionnaire du parc.

romandie 7/10/2013

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Paris (AFP) - Le géant pétrolier français Total s'est engagé, après l'anglo-néerlandais Royal Dutch Shell, à ne pas intervenir dans les sites du patrimoine mondial, a annoncé lundi l'Unesco, saluant une "décision historique".

"Cette décision historique prise par l'une des plus importantes compagnies pétrolières est un signe encourageant de la prise de conscience croissante du monde des affaires de la valeur universelle exceptionnelle des biens du patrimoine mondial et de la nécessité de les préserver", a déclaré Mechtild Rossler, directrice adjointe du Centre du patrimoine mondial de l'Unesco.

 

WWF France 10/07/2012


L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) a précisé avoir reçu une lettre en ce sens de Total. Shell et le Conseil international des mines et métaux, qui regroupe les 22 principales compagnies minières mondiales, s’y étaient déjà engagés, selon l'organisation.

Le Comité du patrimoine mondial avait lancé des appels en 2012 et 2013 aux compagnies pétrolières ayant des concessions qui empiètent sur le Parc National des Virunga, en République démocratique du Congo, à s'abstenir d'intervenir dans les biens du Patrimoine mondial. "J’espère que l’intérêt affiché par Total, Shell et le Conseil international des mines et métaux inspirera d’autres acteurs économiques à respecter la Convention du patrimoine mondial", a ajouté Mechtild Rossler dans un communiqué.

La Liste du patrimoine mondial comprend 981 sites répartis dans 160 pays, dont 222 sont reconnus pour leurs valeurs naturelles (193 sites naturels et 29 biens mixtes, à la fois naturels et culturels, présentant une valeur universelle exceptionnelle).


sciences et avenir 4/2/2014

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GOMA (RDCongo) - La plus vieille réserve naturelle d'Afrique, dans l'Est de la République démocratique du Congo, a surmonté bien des aléas mais l'avenir de ce joyau du patrimoine mondial de l'humanité apparaît sérieusement menacé par les convoitises que suscite son sous-sol.

En cause: la détermination d'une petite société britannique, SOCO International, à mener, avec l'appui de Kinshasa, des activités d'exploration pétrolière au sein du parc national des Virunga.

Banamboka1 20/10/2013


Créé en 1925 sous la colonisation belge, cette zone protégée s'étend sur près de 800.000 hectares à la frontière avec l'Ouganda et le Rwanda. L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) l'a inscrite en 1994 sur sa liste du patrimoine mondial en péril.

Ironie du sort, cet espace abritant une biodiversité exceptionnelle se trouve en effet au Nord-Kivu, province déchirée par les conflits depuis plus de vingt ans.

Plus que la déforestation, le braconnage, la présence de groupes armés, de soldats, ou de populations installées illégalement dans l'enceinte du parc, ce sont les dommages irréparables que causerait une éventuelle exploitation pétrolière qui inquiètent.

Cela constituerait un risque de pollution majeur pour le site, situé non loin des sources du Nil, a déclaré au début du mois le commissaire européen au Développement Andris Piebalgs.

SOCO a obtenu en 2010 du gouvernement congolais un contrat de partage de production pétrolière portant sur une concession à cheval sur une partie des Virunga.

A la suite d'une campagne de protestation internationale, Kinshasa a suspendu en 2011 le permis d'exploration attribué à SOCO dans l'attente des résultats d'une évaluation environnementale stratégique (EES). Pour les opposants au projet, parmi lesquels le Fonds mondial pour la nature (WWF) et plusieurs associations locales, c'est insuffisant.

Célestin Kazi 10/2/2014




Ils arguent que les contrats et permis attribués par l'Etat violent la loi congolaise sur la conservation de la nature et la convention de l'Unesco sur la protection du patrimoine mondial.

Ils dénoncent le fait que SOCO soit déjà à l'oeuvre depuis plusieurs mois au sein du parc car le gouvernement a associé l'entreprise à l'EES, situation pour eux anormale, où elle se retrouve juge et partie.

A ce stade, assure SOCO, aucun forage n'est prévu ni garanti, mais ses adversaires s'inquiètent des tests sismiques qu'elle s'apprête à mener et affirment qu'il s'agit ni plus ni moins d'activités d'exploration pétrolière masquées aux conséquences graves pour l'environnement.

Kinshasa met en avant la nécessité d'exploiter le pétrole au nom du développement économique de la RDC, un des pays les plus pauvres au monde. Mais pour Bantu Lukambo, directeur général de l'ONG Initiative pour le développement et la protection de l'environnement, c'est une illusion.

Basé à Goma, la capitale du Nord-Kivu, il cite comme un contre-exemple la ville de Muanda, sur l'océan Atlantique, à l'autre bout du pays, où l'or noir est exploité depuis une trentaine d'années, et refuse d'accepter la malédiction du pétrole. Un récent rapport du Comité catholique contre la faim et pour le développement note que loin de constituer une manne pour le développement, l'exploitation du pétrole à Muanda a plutôt entraîné pollution et dégradation de l'environnement.

Pour Thierry Vircoulon, directeur du projet Afrique centrale du cercle de réflexion International Crisis Group, la confirmation des réserves de pétrole dans l'Est exacerberait la dynamique de conflits à l'oeuvre au Kivu.

Désavouée par le gouvernement britannique, SOCO refuse de s'aligner sur le groupe pétrolier français Total, qui, bien qu'ayant signé avec Kinshasa un accord similaire au sien, s'est engagé à ne pas entrer dans le périmètre du parc.

L'entreprise se justifie en faisant valoir que son intérêt est très limité géographiquement, que son bloc n'englobe pas la zone d'habitat du gorille des montagnes, espèce menacée, et qu'elle ne cherchera jamais à développer des activités dans ce secteur.

Peu importe, répond l'Unesco, exploration et exploitation pétrolières ne sont pas compatibles avec les statuts du patrimoine mondial et le parc risque donc d'être déclassé en partie, ce que ses défenseurs veulent à tout prix éviter.

Pour contrer les projets de SOCO, le WWF fait campagne pour convaincre que la RDC a beaucoup plus à gagner sur le plan économique en protégeant le parc et en y développant le tourisme, une pêche et des projets hydroélectriques durables plutôt que de chercher à y extraire du pétrole dont la présence n'a encore rien d'avéré.

Romandie 27/3/2014

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Goma (RD Congo) (AFP) - Le Belge Emmanuel de Mérode, directeur du parc national des Virunga, dans l'est de la République démocratique du Congo, était toujours en soins intensifs mercredi après avoir été grièvement blessé la veille, une attaque sans précédent qui a suscité de vives condamnations.


Le Belge Emmanuel de Mérode (c), directeur du parc national des Virunga, dans l'est de la République démocratique du Congo, et des rangers le 6 août 2012 (c) Afp


"Il a pris une balle à l'abdomen et une au thorax. Il a été opéré et se trouve toujours en soins intensifs et, selon notre spécialiste en chirurgie, jusque-là, l'espoir est permis", a déclaré à l'AFP Ferdinand Mugisho, chargé de communication à l'hôpital Heal Africa de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu. "Je lui ai rendu visite ce matin", a indiqué le gouverneur provincial Julien Paluku. "Il est lucide, il parle."

Mardi après-midi, M. de Mérode, âgé de 43 ans et nommé en 2008 directeur du parc, a été attaqué par des hommes armés non identifiés dans une forêt à une trentaine de kilomètres au nord de Goma. D'après M. Paluku, il était seul au volant de sa jeep et n'avait pas d'escorte.

Camp Bukima dans le parc national des Virunga est de la RDC, avec le mont Mikeno visible derrière. Cai Tjeenk Willink  CC-BY-SA-3.0

Les assaillants "n'ont rien pris (...), ils ont tiré et fui dans la forêt", a expliqué mercredi à l'AFP le porte-parole militaire provincial, le lieutenant-colonel Olivier Amuli, précisant que l'armée avait emmené M. de Mérode à Goma pour les soins.

"C'est la première fois que le directeur de Mérode est directement attaqué. Nous ne savons pas encore le mobile de cette attaque", a déclaré Norbert Mushenzi, adjoint de M. de Mérode.

Cependant, "M. de Mérode venait de déposer auprès du Procureur de la République à Goma un dossier compromettant, résultant de mois - voire d'années - d'enquête sur SOCO International", a affirmé le député belge François-Xavier de Donnea au quotidien "La Libre Belgique".

"Il est très curieux que cette embuscade survienne justement au moment où Emmanuel de Mérode dépose ce dossier. C'est une coïncidence extrêmement troublante", a-t-il ajouté.

 

Gorille des montagnes. Photo USAID Rwanda / domaine public


SOCO International est une petite société britannique déterminée à mener, avec l'appui du gouvernement congolais, des activités d'exploration pétrolière au sein du parc national des Virunga, ce qui suscite notamment l'inquiétude du Fonds mondial pour la nature (WWF).

Dans un communiqué transmis mercredi soir à l'AFP, SOCO "condamne" l'attaque contre M. de Mérode, explique qu'elle "ne cautionne aucun type de violence" et souligne que "toute suggestion liant SOCO à ce crime est totalement infondée, diffamatoire et très déplacée".

En octobre, un journaliste congolais travaillant pour des médias internationaux avait été attaqué et son matériel volé par des hommes armés en tenue militaire alors qu'il revenait d'un reportage sur l'exploration pétrolière dans le parc de Virunga.


Gorille des plaines. Photo Kabir Bakie au zoo de Cincinnati en mai 2005 CC-BY-SA-2.5


Créé en 1925 sous la colonisation belge, le parc des Virunga, l'un des plus vieux parcs nationaux d'Afrique, s'étend sur près de 800.000 hectares à la frontière avec l'Ouganda et le Rwanda. Il abrite des gorilles de montagnes et une petite population de gorilles des plaines - menacée d'extinction.

Le Réseau des communicateurs pour l'environnement a dénoncé l'attaque de M. de Mérode comme décourageant "les initiatives de développement et de conservation communautaires", et freinant "le retour progressif du tourisme vert" dans la région, instable depuis près de 20 ans.

Le directeur exécutif du WWF, Lasse Gustavsson, a salué le travail du "conservateur dévoué", mettant "sa vie en jeu chaque jour pour protéger le parc national des Virunga, ses gardes, ses espèces en danger et les personnes qui dépendent du parc pour leur survie".

"Il a commencé à ouvrir la porte aux touristes qui doivent nous apporter de l'argent (...) Même s'il nous interdisait la coupe de bois pour le makala (charbon), il est en train de développer le parc", a confié à l'AFP Valentin, 35 ans, habitant de Goma.

Francis Matton 18/5/2013


"Emmanuel De Mérode a compris que le parc doit être bénéfique aux populations riveraines. Pourquoi le tuer?", s'est quant à lui interrogé Jacques, 28 ans. "Ce sont les ennemis de la paix qui voulaient le tuer", a rétorqué Suzanne, 27 ans.

Depuis 1996, date de la première guerre du Congo, plus de 140 gardes du parc des Virunga ont été tués dans l'exercice de leurs fonctions, entre autres par des rebelles locaux ou étrangers, selon la direction du parc, classé au patrimoine mondial de l'Unesco en 1979.

En 1994, l'Unesco a inscrit le parc sur sa liste du patrimoine mondial "en péril". Plus que la déforestation ou encore le braconnage, ce sont les dommages irréparables que causerait une éventuelle exploitation pétrolière qui inquiètent les défenseurs de la nature.

La promesse du pétrole, exprime les craintes des habitants et les promesses faites aux communautés locales par la compagnie pétrolière SOCO au cours de la phase d'exploration du bloc V dans le parc national des Virunga.

"Parc national des Virunga: huile, la conservation et le développement durable" souligne la valeur du parc et les défis auxquels elle est confrontée. Les développements de pétrole prévues dans le bloc V ont le potentiel d'affecter négativement les moyens d'existence de millions de personnes et la survie à long terme du parc.

Auteur des vidéos : IUCNNL Ces histoires locales ont été filmées dans le Nord-Kivu en République démocratique du Congo. Il s'agit d'une série de 5 des films traitant de l'exploration pétrolière dans le parc national des Virunga, en République démocratique du Congo, et son impact potentiel sur les droits humains et environnementaux. Ces films sont destinés à donner une voix aux communautés locales vivant dans et autour des Virunga Parc national. C'est leur voix, leurs craintes et leurs sentiments au sujet de l'exploitation du pétrole dans le Nord-Kivu.

Le lieutenant-colonel Amuli a assuré mercredi qu'une enquête était en cours sur l'attaque.

Le ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders a invité mercredi "les autorités congolaises à mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires pour faire la lumière sur cette attaque", assurant que la Belgique suivrait "de près la progression de l'enquête".

gorillacd 10/12/2013


Sciences et Avenir 16/4/2014

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KINSHASA - La représentation de l'Union européenne en République démocratique du Congo a fermement condamné jeudi l'attaque dans l'est du pays au cours de laquelle a été grièvement blessé le Belge Emmanuel de Mérode, directeur du Parc des Virunga, classé au patrimoine mondial.

La représentation condamne fermement l'attaque armée qui a visé le défenseur acharné du riche patrimoine naturel, ainsi que toute atteinte à l'intégrité physique du personnel de l'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), protégeant le parc, selon un communiqué.

TEDx parle 28/10/2011 - Emmanuel De Merode, directeur du parc national des Virunga, rend compte de la lutte pour sauver l'un des plus grands parcs nationaux dans le monde avec sa population de gorilles de montagne, rappelle au public l'un des plus sombres conflits de l'histoire récente, la guerre civile sanglante dans la République démocratique du Congo. Ce n'est pas seulement une histoire des faits sombres et sanglants. En définitive, c'est une histoire de détermination et de courage : comment une petite unité de gardes du parc congolais, des travailleurs communautaires et des militants écologistes locaux ont provoqué un miracle dans la conservation de la faune africaine.

Les représentants de l'UE espèrent en outre que les autorités de Kinshasa mèneront une enquête rigoureuse sur l'attaque qui a provoqué une vive émotion et mettront tout en oeuvre pour assurer la sécurité du personnel de l'ICCN et de tous ceux qui travaillent pour la paix et la stabilisation de l'Est congolais.

M. de Mérode, 43 ans, nommé directeur du parc en 2008, a été attaqué mardi par des hommes armés non identifiés dans une forêt située à une trentaine de km au nord de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, instable depuis près de vingt ans. Il était sans escorte.

Après avoir reçu une balle à l'abdomen et au thorax, M. de Mérode a été opéré puis placé en soins intensifs et les médecins avaient bon espoir de le sauver.

Depuis 1996, date de la première guerre du Congo, plus de 140 gardes du parc ont été tués dans l'exercice de leurs fonctions, notamment par des rebelles locaux ou étrangers se livrant à des activités illégales (braconnage, déforestation...), selon la direction du parc.

La représentation européenne reste déterminée à appuyer les activités de l'ICCN, en particulier dans le Parc des Virunga (...) dont la conservation et la valorisation sont des enjeux stratégiques pour la stabilisation et le développement durable de la région, souligne-elle.

Créé en 1925 sous la colonisation belge, le parc des Virunga, l'un des plus vieux parcs nationaux d'Afrique, s'étend sur près de 800.000 hectares à la frontière avec l'Ouganda et le Rwanda. Il abrite des gorilles des montagnes et une petite population de gorilles des plaines menacée d'extinction.

Le parc a été classé au patrimoine mondial de l'Unesco en 1979 et, en 1994, l'organisation l'a été inscrit sur sa liste du patrimoine mondial en péril.

Romandie 17/4/2014

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Genève (AFP) - La société britannique Soco s'est engagée auprès du Fonds mondial pour la nature (WWF) à cesser toute opération pétrolière au sein du parc protégé des Virunga dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), selon un accord conclu entre les deux parties.

 Une pancarte rappelle les recommandations à suivre, le 11 mars 2014, dans le parc des Virunga, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) (c) Afp

"Le WWF et Soco ont trouvé un accord", ont-ils indiqué mercredi dans un communiqué commun. Selon cet accord, Soco s'engage à stopper ses "programmes opérationnels" au parc des Virunga et à ne pas y forer "sauf si l'Unesco et le gouvernement de la RDC sont d'accord".

Soco se retirera des Virunga après avoir conclu ses différentes activités opérationnelles en cours, ce qui comprend notamment la prospection sismique dans le lac Edward. En outre, Soco promet de ne pas mener d'opérations dans tous les autres sites classés au patrimoine mondial de l'Unesco.


banamikili2 7/6/2014


"Aujourd'hui est une victoire pour notre planète et pour les bonnes pratiques des entreprises. Ce succès est le résultat du travail des fonctionnaires du gouvernement, des militants en RDC et de tous les autres sympathisants", a déclaré le directeur général du WWF, Marco Lambertini, cité dans un communiqué.

"Il est temps maintenant pour le gouvernement de la RDC de réaffirmer sa conviction que les Virunga ont une valeur universelle exceptionnelle pour l'humanité entière en annulant toutes les concessions pétrolières chevauchant les limites du parc, tel que cela a déjà été demandé par l'Unesco", a-t-il ajouté.

Abritant une biodiversité exceptionnelle, le parc des Virunga était l'objet depuis plusieurs mois d'une rude bataille entre Soco et plusieurs associations de riverains, de la société civile ou de défense de l'environnement.

Au coeur du contentieux: la volonté de Soco et des autorités congolaises de développer des projets d'exploration pétrolière dans l'enceinte du parc, ce qui est interdit par la convention internationale pour la protection du patrimoine mondial, à laquelle adhère la RDC.

Le 12 mai, le WWF avait déploré les "menaces de mort" proférées contre deux membres de son personnel opposés aux projets d'exploration pétrolière dans le parc naturel des Virunga.

Cette plus vieille réserve naturelle d'Afrique s'étend au Nord-Kivu sur près de 800.000 hectares à la frontière avec l'Ouganda et le Rwanda.

En près de vingt ans, plus de 140 gardes du parc ont été tués dans l'exercice de leurs fonctions, notamment par des rebelles locaux ou étrangers se livrant à des activités illégales (braconnage, déforestation...), selon la direction du parc.

Le 15 avril, Emmanuel de Mérode, directeur du parc, avait été grièvement blessé par balle lors d'une attaque menée par des hommes armés non identifiés au Nord-Kivu, une province de l'Est où opèrent plusieurs dizaines de groupes armés.

Sciences et avenir 11/6/2014

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MATEBE (RDCongo) - Menacée par des projets d'exploitation pétrolière, l'une des plus vieilles réserves naturelles d'Afrique, en République démocratique du Congo, défend un autre modèle de développement, respectueux de l'environnement, pour sortir la population locale de la misère.

grainmedia 5/5/2012. Plus d'informations Virunga National Park

Les rares touristes peuvent déjà aller observer les gorilles des montagnes, espèce en voie de disparition. A la réception, on espère que la situation sécuritaire permettra de reprendre bientôt l'ascension du volcan Nyiragongo, l'une des nombreuses merveilles du parc.

romandie 18/6/2014

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Nous reprenons espoir pour la survie des derniers gorilles de montagne de notre planète : la compagnie pétrolière britannique SOCO International a annoncé son retrait du Parc national des Virunga en RDC. Elle renonce aussi à prospecter le pétrole dans le Lac Edouard.


 …pour la préservation de ma magnifique forêt (photo: Flickr / weesam2010 - Licence : CC BY-NC-SA 2.0)


Situé dans une région déchirée par la guerre civile, le Parc national des Virunga abrite dans ses forêt tropicales de nombreux animaux sauvages : éléphants, hippopotames, chimpanzés, ainsi que 380 gorilles de montagne. L’exploration pétrolière aurait détruit un habitat naturel vital pour cette espèce menacée d’extinction.

La décision de SOCO International est un immense succès pour les habitants de la République Démocratique du Congo (RDC) et pour les militants écologistes du monde entier qui des années durant ont contesté l’exploration pétrolière dans le Parc national des Virunga.

Sauvons la forêt a participé à la campagne pour la préservation du Parc des Virunga en publiant des articles d’informations et en lançant plusieurs pétitions, dont la dernière date de mars 2014. Adressée au PDG de Soco International Ed Story, la pétition « Virunga : exploration pétrolière au pays des gorilles » avait réuni plus de 68.000 signatures.

Par ailleurs, notre association a mis en place une collecte de dons pour soutenir les gardes du Parc des Virunga qui, confrontés à la situation politique désastreuse de la RDC, n'ont plus les ressources financières pour assurer leur dangereuse mission de protection des gorilles. À ce jour, nous avons pu leur transmettre plus de 90.000 euros de dons.

En 2013, la pression internationale avait déjà convaincu Total de ne pas explorer le pétrole le plus ancien Parc national d’Afrique. L’UNESCO s’était aussi prononcé plusieurs fois contre les activités pétrolières dans ce site naturel de 790.000 hectares inscrit à la liste du Patrimoine mondial depuis 1979. Aujourd’hui, l’institution onusienne se félicite de la suspension des activités de prospection pétrolière de SOCO dans le Parc national des Virunga.

Dorénavant, nous demandons au gouvernement de la RDC de préserver la nature et par la même d’assurer le futur des 50.000 riverains du Lac Edouard dont la pêche et l’éco-tourisme constituent deux éléments fondamentaux de la subsistance. En d’autres termes, nous demandons au autorités congolaises de retirer définitivement les concessions pétrolières qu’elles ont octroyé à l’intérieur du Parc des Virunga.

Pour lire d'autres informations

• Déclaration de l’UNESCO L’UNESCO se félicite de la décision de SOCO de suspendre ses activités de prospection pétrolière dans le Parc national des Virunga (RDC)
• Article de RFI  RDC: le pétrolier Socco s’engage à se retirer du parc des Virunga
• Article de BBC Afrique  Virunga:fin de la prospection pétrolière
• Article de l’Agence d’information d’Afrique Centrale  Parc des Virunga : Soco annonce l’arrêt prochain de ses opérations
• Déclaration de Human Right Watch RD Congo : Il faut enquêter sur les attaques visant les détracteurs d’un projet pétrolier
• Pétition terminée  Virunga : exploration pétrolière au pays des gorilles
• Article de Sauvons la forêt  RDC : Total n'explorera pas le pétrole dans le Parc national des Virunga

Sauvons la Forêt 3/9/2014

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Kinshasa (AFP) - L'organisation non gouvernementale Global Witness a appelé jeudi la société pétrolière britannique Soco "à se retirer pour de bon" du parc national des Virunga, la plus vieille réserve naturelle d'Afrique, dans l'Est de la République démocratique du Congo.

"Global Witness appelle les actionnaires de Soco [...] à presser la société à se retirer du parc national des Virunga pour de bon", écrit l'ONG dans un communiqué.

 Rassemblement d'habitants des villages de Gisigari et de Rugari, dans le parc national des Virunga, le 17 juin 2014 (c) Afp

En dépit du fait que les Virunga figurent sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité établie par l'Unesco, Soco s'est vu octroyer par les autorités congolaises en 2010 un contrat de partage de production pétrolière portant sur une concession à cheval sur une partie du parc.

Sous la pression de l'Unesco et de plusieurs chancelleries occidentales, Kinshasa a suspendu en 2011 le permis d'exploration accordé à Soco, mais l'entreprise a réussi à être associée à "l'étude environnementale et stratégique" (EES) devant décider du maintien ou non de cette suspension, ce qui lui a valu récemment de pratiquer des tests sismiques à l'intérieur du parc.

Après une intense mobilisation locale et internationale, Soco s'est engagée en juin "à n'entreprendre ou commander aucune activité d'exploration ou de forage à l'intérieur du Parc national des Virunga à moins que l'Unesco et l'Etat congolais ne conviennent que de telles activités ne sont pas incompatibles avec le statut du patrimoine mondial."

Global Witness déplore "l'ambiguïté" de cette déclaration qui selon elle "laisse la porte ouverte à une déclassification partielle ou totale du parc" pour permettre l'exploitation du pétrole susceptible de se trouver dans son sous-sol.

Notant que Soco doit encore faire la preuve que sa concession abrite des gisements d'hydrocarbures, l'ONG lui demande de "s'engager à ne mener aucune d'activité d'exploration pétrolière à l'intérieur des limites actuelles du parc", comme l'a fait avant elle la société française Total.

Contactée par l'AFP, Soco a indiqué dans un courrier électronique que sa position exprimée en juin n'avait "pas changé" et a indiqué qu'elle n'avait "plus aucune présence opérationnelle en RDC" depuis le 30 août, maintenant qu'étaient terminées ses études sismiques et géologiques.

Selon des sources familières du sujet avant requis l'anonymat, l'entreprise analyse désormais les résultats de ces tests pour décider de la suite à donner à ses projets.

Créé en 1925 sous la colonisation belge, le parc des Virunga offre une diversité de paysages exceptionnelle: savanes, volcans, forêt dense grands lacs, hautes montagnes. Il abrite l'une des dernières zones humides de la planète ainsi que plusieurs espèces menacées, comme les gorilles de montagne.

S'étendant sur plus de 800.000 hectares à la frontière avec le Rwanda et l'Ouganda au Nord-Kivu, province ravagée par les conflits depuis plus de vingt ans, le parc a été très abîmé (et continue de l'être) par la déforestation, le braconnage, et les combats. L'Unesco l'a inscrit en 1994 sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité en péril.

Sciences et Avenir 5/9/2014

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Kinshasa - La République démocratique du Congo a indiqué vendredi vouloir trouver un terrain d'entente avec l'Unesco afin de pouvoir exploiter le pétrole qui pourrait se trouver dans le périmètre du parc national des Virunga, joyau de l'est du pays classé au patrimoine mondial de l'humanité.

Les autorités ont des contacts avec l'Unesco afin de voir comment trouver les voies [...] et les différentes possibilités qui nous permettront d'exploiter le pétrole, a déclaré à la presse le Premier ministre congolais, Augustin Matata Ponyo.

En poste depuis 2013, le Premier ministre congolais est à l'origine de réformes économiques destinées à faire émerger progressivement la RDC, un des pays les moins développés au monde.

  Photo WWF



En réponse à une question sur l'exploitation pétrolière, M. Matata a précisé que le gouvernement cherchait une possibilité d'exploiter judicieusement le parc afin de tirer profit de ses ressources pour que les populations qui y vivent puissent en profiter.

[i]Interrogé par l'AFP, le représentant de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) en RDC, Abdourahamane Diallo, a déclaré qu'il n'y avait pas de négociations entre son institution et Kinshasa sur ces questions, mais plutôt des discussions et des échanges.


Depuis que l'on soupçonne la présence de pétrole sous la plus vieille réserve naturelle d'Afrique, l'Unesco a fait savoir à plusieurs reprises que l'exploration et l'exploitation pétrolières étaient incompatibles avec le règlement du Comité du patrimoine mondial.

A ce jour, il n'y a eu aucune demande formelle de la part des autorités congolaises de déclassifier une partie du parc, a précisé M. Diallo, indiquant que vis-à-vis de Kinshasa, l'Unesco était dans un dialogue d'information et de sensibilisation des décideurs politiques congolais sur les implications du classement des Virunga au patrimoine mondial.

[/i]
 Photo WWF



L'État congolais a attribué en 2010 à plusieurs sociétés pétrolières, dont le groupe français Total et l'entreprise britannique Soco, des permis d'exploration sur des concessions à cheval sur de larges portions du parc.

A l'issue d'une intense mobilisation internationale et locale, l'État congolais a suspendu ces permis et Total s'est engagé à ne pas entrer dans le périmètre du parc. [i]Plus lente à convaincre, Soco a fini par s'engager en juin 2014 à n'entreprendre ou commander aucune activité d'exploration ou de forage à l'intérieur du parc national des Virunga à moins que l'Unesco et l'État congolais ne conviennent que de telles activités ne sont pas incompatibles avec le statut du patrimoine mondial
.

Créé en 1925 sous la colonisation belge, le parc des Virunga abrite plusieurs espèces animales menacées et offre une diversité de paysages exceptionnelle. Il figure depuis 1994 sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité en péril.



Romandie 13/3/2015[/i]

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La menace de l'exploitation pétrolière continue de peser sur le parc national des Virunga, la plus vieille réserve naturelle d'Afrique, dans l'est de la République démocratique du Congo, même après l'annonce de l'abandon des projets d'une société pétrolière britannique.

Kinshasa a indiqué vendredi vouloir trouver un terrain d'entente avec l'Unesco afin de pouvoir exploiter le pétrole qui pourrait se trouver sous le périmètre de ce joyau classé au patrimoine mondial de l'humanité mais déjà fortement abîmé par les conflits armés qui déchirent la région depuis plus de vingt ans.


 Un gorille dans le parc national des Virunga, la plus vieille réserve naturelle d'Afrique, dans l'est de la République démocratique du Congo le 7 avril 2011 - LuAnne Cadd Virunga National Park

Les autorités ont des «contacts avec l'Unesco» pour voir comment «exploiter judicieusement» le parc des Virunga afin de «tirer profit de ses ressources pour que les populations qui y vivent puissent en profiter», a déclaré vendredi le Premier ministre congolais, Augustin Matata Ponyo, à l'origine de réformes économiques destinées à faire émerger progressivement la RDC, un des pays les moins développés au monde.

En janvier, M. Matata avait informé les bailleurs internationaux (Union européenne, ONU, Banque mondiale...) que Kinshasa n'avait pas encore donné son aval à l'exploitation des ressources pétrolières dans les limites du parc, mais que si une telle décision était prise, la RDC solliciterait une modification mineure du tracé de la réserve.


Depuis que l'on soupçonne la présence de pétrole dans le sous-sol de cette bande de 800.000 hectares s'étirant le long de la frontière avec le Rwanda et l'Ouganda, dans la province du Nord-Kivu, l'Unesco, qui assure le secrétariat du Comité du patrimoine mondial, a rappelé à plusieurs reprises que l'exploration et l'exploitation pétrolières étaient «incompatibles» avec le règlement de cette institution.

Créé en 1925 sous la colonisation belge, le parc des Virunga abrite plusieurs espèces animales menacées, parmi lesquelles le gorille des montagnes, son emblème. La réserve offre une diversité de paysages exceptionnelle (volcans, savane, forêt, zone humide...) et figure depuis 1994 sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité en péril.

L’État congolais a attribué en 2010 au groupe français Total et à l'entreprise britannique Soco des permis d'exploration sur des concessions à cheval sur de larges portions de la réserve.

A l'issue d'une intense mobilisation internationale et locale, l’État congolais a suspendu ces permis en 2011 et Total s'est engagé à ne pas entrer dans le périmètre du parc. Soco a finalement pris un engagement similaire en juin 2014, mais après avoir réalisé une étude sismique dans le cadre d'une «évaluation» commandée par le gouvernement et destinée à estimer les effets que pourrait avoir une éventuelle exploitation pétrolière sur l'environnement.

Les opposants au forage dans le parc estiment que les tests menés par Soco étaient en fait une opération d'exploration cachée.

Soco a annoncé jeudi qu'elle comptait avoir terminé «mi-2015» l'interprétation des résultats de son étude. L'entreprise affirme qu'après l'avoir livrée au gouvernement, elle «ne sera plus impliquée d'aucune façon dans le bloc» qui lui a été attribué et qui couvre la moitié sud du parc.

Certains opposants à l'exploitation pétrolière dans les limites actuelles du parc, comme l'ONG anticorruption Global Witness, ont déjà fait part de leur crainte de voir le gouvernement céder son permis à un autre opérateur.

Le Comité du patrimoine mondial continue pour sa part d'exhorter Kinshasa à annuler les permis d'exploration-production sur le territoire du parc, accordés en infraction avec la Convention sur le patrimoine mondial que le Congo a signée.


Interrogé par l'AFP, le représentant de l'Unesco en RDC, Abdourahamane Diallo, a déclaré qu'il n'y avait pas de «négociations» entre son institution et Kinshasa sur la question de l'exploitation pétrolière et du parc, mais plutôt des «discussions» et des «échanges».

«A ce jour, il n'y a eu aucune demande formelle» de la part des autorités congolaises de déclassifier une partie du parc, a précisé M. Diallo, indiquant que l'Unesco était «dans un dialogue d'information et de sensibilisation» des décideurs politiques congolais sur les implications du classement des Virunga au patrimoine mondial.

Total, se son côté, n'a pas renoncé à ses projets dans la zone de son permis ne couvrant pas le parc. Selon une source proche du dossier, en dépit de la baisse des cours du pétrole, l'entreprise place toujours beaucoup d'espoir dans sa concession et se prépare pour une étude sismique qui devrait avoir lieu autour de la fin de l'année.


20 Minutes 14/3/2015

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La République Démocratique du Congo souhaite mener des explorations pétrolières dans le Parc national des Virunga dans lequel vivent des animaux menacés d'extinction.

Le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) souhaite effectuer une exploration pétrolière dans le Parc national des Virunga. Or, ce parc est le plus ancien du continent africain et il figure au Patrimoine Mondial de l'humanité en péril de l'UNESCO depuis 1994. De plus,  il abrite une grande biodiversité, dont des espèces menacées tels que des gorilles et des éléphants

 Le parc national des Virunga abrite des populations de gorilles. ©️LuAnne Cadd / Virunga National Park / AFP

Le gouvernement congolais a donc annoncé qu'il souhaitait modifier les limites du parc afin d'obtenir le droit d'exploiter les possibilités pétrolières. Mais cette option porterait atteinte à la taille des habitats naturels des animaux. Toutefois, le Premier ministre congolais, Augustin Matata Ponyo, avait exprimé le 13 mars 2015 la volonté de Kinshasa de vouloir trouver un terrain d'entente avec l'UNESCO afin d'exploiter le pétrole potentiellement présent dans ce parc.

L'UNESCO a fait savoir à plusieurs reprises que l'exploration et l'exploitation pétrolières étaient "incompatibles" avec le règlement du Comité du patrimoine mondial. De plus, le Fonds mondial pour la nature (WWF) a appelé la République démocratique du Congo, à "renoncer à tout projet" de modifier les limites du parc. 

Le projet d'exploration avait débuté en 2010 lorsque le gouvernement congolais avait attribué à plusieurs sociétés pétrolières, dont le groupe français Total et l'entreprise britannique Soco, des permis d'exploration sur des concessions à cheval sur de larges portions du parc. À l'issue d'une intense mobilisation internationale et locale, la RDC a suspendu ces permis et Total s'est engagé à ne pas entrer dans le périmètre du parc. En juin 2014, Soco s'était finalement engagé "à n'entreprendre ou commander aucune activité d'exploration ou de forage à l'intérieur du parc national des Virunga à moins que l'Unesco et l’État congolais ne conviennent que de telles activités ne sont pas incompatibles avec le statut du patrimoine mondial". 


La solution de WWF : Pour WWF, le parc dispose déjà de ressources économiques importantes. Selon l'organisation, "le lac Édouard, qui fait partie intégrante du parc national des Virunga, assure la subsistance de plus de 50.000 personnes qui vivent sur ses rives, et la pêche génère à elle seule près de 30 millions de dollars par an". Le but serait ainsi de se diriger vers une économie verte plutôt que pétrolière.



Sciences et avenir 20/3/2015

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Alors que Virunga, premier parc national d’Afrique, fête aujourd'hui ses 90 ans, le WWF s’inquiète vivement de son avenir.

Jusqu’à aujourd’hui, les peuples et les espèces qui vivent au sein des Virunga et dont la survie dépend, ont survécu à des décennies de siège pour préserver l’extraordinaire biodiversité du parc et se protéger de la menace pétrolière.

Malheureusement, le parc fait aujourd’hui face à l’une des plus grandes menaces de son histoire : le gouvernement congolais a récemment fait part de son intention de retirer certaines zones du parc des Virunga, autour du Lac Edouard notamment, pour autoriser les exploitations pétrolières. Ces activités seraient un désastre à la fois écologique et économique.

Le WWF, qui a mené des actions en République démocratique du Congo pendant plus de 30 ans, invite le gouvernement congolais à renoncer à toutes les actions qui mèneraient à la modification des frontières actuelles des Virunga et au contraire, à se concentrer sur des solutions de développement durable à long terme. Dans cette perspective, le WWF continuera à soutenir le gouvernement dans sa démarche de développement du potentiel économique unique du parc s’il préserve pleinement son intégrité écologique.

Situé à l’Est de la République démocratique du Congo, ce patrimoine mondial s’étend sur plus de 7 800 km2 et présente des paysages aussi variés que remarquables : savanes, plaines de lave, marais, forêts de plaine, volcans en activité et montagnes enneigées.

 Netflix France 25/9/2014 (trailer)


Soco annonce pour le samedi 26 avril 2014 le démarrage de son projet d’exploration pétrolière du lac Édouard, situé à l’intérieur du parc. Le WWF condamne fermement cette décision qui contrevient aux lois nationales et internationales. Le 11 juin 2014, Soco s’est engagée auprès de cette association à cesser toute opération pétrolière au sein du parc en échange du retrait de la plainte déposée en octobre 2013 auprès de l’agence britannique de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) concernant des violations présumées des droits de l’Homme et des protections environnementales.

Pourquoi le parc doit être préservé : Parc national des Virunga est unique avec sa chaîne de volcans actifs et sa riche diversité d'habitats qui dépassent celle de tout autre parc africain. On y rencontre une profusion de steppes, savanes et plaines, marais, aussi bien en basse comme en haute altitude, les ceintures forestières afro-montagnardes à la végétation afro-alpin unique, glaciers permanents et les pics enneigés des Monts Rwenzori (allant jusqu'à 5000 m et plus de hauteur). Le parc renferme les massifs spectaculaires des Rwenzori et les montagne des Virugna englobant les deux volcans les plus actifs d'Afrique (Nyamuragira et Nyiragongo). Cela dit, le massif des Virunga comporte  huit volcans, dont sept sont situés, totalement ou partiellement, dans le parc. La grande diversité des habitats produit biodiversité exceptionnelle, notamment des espèces endémiques et des espèces rares et mondialement menacées (comme le gorille de montagne)


WWF 21/4/2015 - Unesco - Wikipedia

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Kinshasa - La société britannique Soco a acheté un officier congolais impliqué dans une série de violences contre des opposants à ses projets d'exploration pétrolière dans le parc des Virunga, en République démocratique du Congo, accuse mercredi l'ONG Global Witness.

L'organisation non-gouvernementale britannique publie sur son site internet la reproduction de quatre chèques émis par Soco le 15 mai 2014 au nom d'un major des Forces armées de la RDC posté au sein de cette réserve naturelle de l'est du pays pour un total de 15.600 dollars.

Global Witness publie également ce qu'elle présente comme un reçu signé de l'officier pour ces quatre chèques, ainsi qu'un autre, daté du 30 mai 2014 par lequel le major accuse réception d'un montant de 26.650 dollars supplémentaires.

 Netflix 9/9/2014


Ces documents montrent qu'en dépit de ses dénégations répétées, Soco a payé des dizaines de milliers de dollars à un officier de l'armée accusé d'avoir soudoyé et intimidé ceux qui s'opposent à l'exploration pétrolière dans l'un des joyaux naturels de l'Afrique, écrit l'ONG dans un communiqué.

Ces paiements pourraient n'être que la partie visible de l'iceberg, ajoute le texte, appelant les autorités judiciaires britanniques et américaines à diligenter une enquête sur les pratiques de l'entreprise aux Virunga, la plus vieux parc naturel africain, qui vient de fêter ses 70 ans.

Dans le documentaire Virunga, sélectionné pour la dernière saison des Oscars, le major incriminé par Global Witness apparaît en train de proposer un pot-de-vin à l'un des gardes du parc afin que celui-ci ferme les yeux sur la présence des agents de Soco au sein des Virunga.

Selon Global Witness, les hommes que commandait le major a proximité de la base établie par Soco à l'intérieur du parc des Virunga se seraient rendus coupables d'intimidations et de violences à l'encontre de riverains s'opposant aux projets de l'entreprise britannique et pourraient même être responsables de la mort de deux personnes.

Spécialisée dans la lutte contre le pillage des ressources naturelles des pays en développement, l'ONG précise qu'elle n'accuse pas Soco d'avoir commandité ces menaces et ces violences, dénoncées par plusieurs associations congolaises et étrangères.

Dans un communiqué publié mercredi, Soco écrit avoir diligenté une enquête indépendante montrant que ces allégations étaient largement inexactes bien qu'elle ait trouvé des cas de paiements violant la politique du groupe.

L'entreprise a promis un nouveau communiqué d'ici à la fin de la journée.

En dépit du fait que les Virunga soient classés par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité, Soco s'est vu octroyer par les autorités congolaises en 2010 un contrat de partage de production pétrolière portant sur une concession à cheval sur une partie du parc.

Soumis à une forte pression étrangère, Kinshasa a suspendu en 2011 le permis d'exploration accordé à Soco, mais l'entreprise a réussi à être associée à une étude destinée à estimer les effets que pourrait avoir une éventuelle exploitation pétrolière sur l'environnement.

Elle a ainsi procédé à des tests sismiques à l'intérieur du parc au premier semestre 2014. Les opposants au forage y ont vu une opération d'exploration pétrolière cachée. Soco doit présenter sous peu les résultats de son enquête au gouvernement congolais.

Le parc des Virunga abrite plusieurs espèces animales menacées, parmi lesquelles le gorille des montagnes, son emblème. La réserve offre une diversité de paysages exceptionnelle (volcans, savane, forêt, zone humide...) et figure depuis 1994 sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité en péril.

En mars, Kinshasa a indiqué vouloir trouver un terrain d'entente avec l'Unesco afin d'exploiter le pétrole potentiellement présent à l'intérieur de la réserve naturelle.




Romandie 10/6/2015

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Kinshasa - Le ministre de l'Environnement congolais a déclaré lundi être opposé à l'exploitation pétrolière dans le parc national des Virunga, réserve naturelle de l'est de la République démocratique du Congo placée au patrimoine mondial de l'humanité.

Je suis contre l'exploitation du pétrole dans le parc des Virunga, a déclaré à l'AFP Bienvenu Liyota Ndjoli, précisant que c'était là un point de vue personnel et non celui du gouvernement congolais.

Pour M. Liyota, la conservation [de la nature] et le développement durable du parc des Virunga (par le biais du tourisme, de la pêche et de petits projets de production hydroélectrique) auront des retombées économiques plus importantes pour les riverains qu'une éventuelle extraction pétrolière.

En mars, Kinshasa avait indiqué vouloir trouver un terrain d'entente avec l'Unesco afin d'exploiter le pétrole potentiellement présent à l'intérieur de la réserve naturelle.

Selon M. Liyota, il n'y a pas encore eu de discussions formelles en ce sens et le gouvernement n'a pas encore décidé de donner son feu vert à l'exploitation pétrolière dans les limites du parc.

Depuis que l'on soupçonne la présence de pétrole dans le sous-sol des Virunga, l'Unesco a fait savoir à plusieurs reprises que l'exploration et l'exploitation pétrolières étaient incompatibles avec le règlement du Comité du patrimoine mondial.

Plus vieille réserve naturelle d'Afrique, le parc des Virunga s'étire le long de la frontière avec le Rwanda et l'OugandaIl abrite plusieurs espèces animales menacées, parmi lesquelles le gorille des montagnes, offre une diversité de paysages exceptionnelle et figure depuis 1994 sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité en péril.

En 2010, l'État congolais avait attribué à plusieurs entreprises des permis d'exploration pétrolière sur des concessions à cheval sur de larges portions des Virunga.

A l'issue d'une intense mobilisation internationale et locale, la RDC a suspendu ces permis mais a associé le groupe pétrolier britannique Soco à une étude destinée à estimer les effets d'une éventuelle exploitation pétrolière sur l'environnement.

A cet effet, Soco a réalisé en 2014 des tests sismiques dans lesquels les opposants au forage ont vu un programme d'exploration pétrolière caché.

Soco est censée livrer au gouvernement dans les semaines à venir les résultats de cette étude et a fait savoir qu'après cela, elle ne comptait plus être impliquée d'aucune façon dans la concession qui lui a été attribuée.

Certains opposants à l'exploitation pétrolière dans le parc, craignent que le gouvernement cède son permis à un autre opérateur.


Romandie 15/6/2015

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Mardi 16 juin, un documentaire France 5 dévoile la guerre latente qui oppose, en République Démocratique du Congo, protecteurs de la nature et exploitants de ses ressources. Au cœur du conflit, une espèce en danger critique d'extinction : le gorille des montagnes.

 Le Monde en face : la guerre des grands singes - Teaser du 16/06/2015 France5

Le parc national des Virunga fut longtemps un hâvre de paix pour le gorille des montagnes. Mais depuis le génocide du Rwanda, en avril 2014, cette région du nord-est de la République Démocratique du Congo est en proie aux conflits

Outre le braconnage, ces grands singes sont désormais également victimes du charbonnage et de la déforestation, qui financent plusieurs factions rebelles de la région des Grands Lacs. 


Mais ce n'est pas tout : un nouveau danger les guette depuis peu, à savoir l’exploitation pétrolière qu’une compagnie anglaise mène dans des conditions obscures au beau milieu de cette réserve inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco

Et comme si tout cela ne suffisait pas, un dernier fléau en date est venu s'ajouter : le virus Ebola, dont les grands primates sont les premières victimes et aussi les premiers vecteurs de contamination.

Aujourd'hui, il ne reste plus que 650 gorilles de montagnes (Gorilla beringei beringei). En danger critique d'extinction, l'espèce est principalement présente dans le parc national des Virunga, au nord-est de la République Démocratique du Congo, zone au cœur des conflits humains. Au point que des gardes sont chargés d'assurer la protection des animaux au péril de leur vie. 

Depuis 10 ans, 120 gardes ont été tués. LE directeur du parc a lui-même fait l'objet d'une tentative d'assassinat en avril 2015.

C'est à cette situation calamiteuse qu'est consacré le documentaire La guerre des grands singes, diffusé mardi 16 juin 2015 à 20h40 sur France 5, dans l'émission "Le monde en Face". Le film est suivi d'un débat, avec pour invités Victor Narat, primatologue, attaché au Muséum d’Histoire Naturel qui accueille l'exposition "Sur la piste des grands singes" et Paul Estève, chargé de Mission à l’Union Internationale de la Conservation de la Nature.


Sciences et avenir 16/6/2015

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Kinshasa - Les résultats de l'étude sismique réalisée au sein du parc des Virunga, dans l'est de la République démocratique du Congo, attestent la présence de pétrole dans le sous-sol de cette réserve naturelle, la plus vieille d'Afrique, a-t-on indiqué vendredi de source officielle à Kinshasa.




La société britannique Soco a remis [...] les résultats des analyses sismiques et ceux-ci sont toujours à l'étude, mais ils sont positifs a déclaré à l'AFP le ministre des Hydrocarbures congolais, Aimé Ngoi MukenaA la question est-ce qu'il y a un champ [pétrolier]? les résultats indiquent que oui, a ajouté le ministre, joint par téléphone, sans donner plus de détail.




Situé dans la province du Nord-Kivu, le parc national des Virunga abrite plusieurs espèces animales menacées, parmi lesquelles le gorille des montagnes, et offre une diversité de paysages exceptionnelle. Il est classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco (dans la catégorie en péril depuis le milieu des années 1990).

Depuis qu'on soupçonne la présence de pétrole dans le sous-sol du parc, l'Unesco a fait savoir à plusieurs reprises que l'exploration et l'exploitation pétrolières étaient incompatibles avec le règlement du Comité du patrimoine mondial.

En 2010, l'État congolais avait attribué plusieurs permis d'exploration pétrolière sur des concessions à cheval sur de larges portions des VirungaA l'issue d'une intense mobilisation internationale et locale, la RDC a suspendu ces permis mais a associé Soco à une étude destinée à estimer les effets d'une éventuelle exploitation pétrolière sur l'environnement.




Titulaire de la licence sur le bloc V, zone de prospection qui englobe la majeure partie de la moitié sud du parc, Soco a réalisé en 2014 des tests sismiques dans lesquels les opposants au forage ont vu un programme d'exploration pétrolière caché.

Plusieurs ONG congolaises et internationales ont accusé l'entreprise de corruption et d'intimidation. Soco a réfuté ces allégations mais elles ont poussé l'Église anglicane à se débarrasser cette année de l'intégralité de sa participation de 1,6 million de livres (2,2 millions d'euros) dans le capital de l'entreprise, quand bien même Soco eût annoncé qu'elle ne comptait plus être impliquée d'aucune façon dans le bloc V.

Selon M. Ngoi Mukena, Soco a demandé au gouvernement de pouvoir se retirer du bloc V. Interrogé par l'AFP, un porte-parole de l'entreprise a indiqué que Soco ne souhaitait plus parler d'une affaire qui ne la concerne plus. Son site internet indique désormais que Soco ne détient plus la licence du bloc V, le groupe n'ayant pas demandé son renouvellement à son expiration, fin septembre.




M. Ngoi Mukena n'a pas indiqué ce que l'État comptait faire de la licence sur le bloc. Certains opposants à l'exploitation pétrolière dans le parc craignent que le gouvernement ne cède ce permis à un autre opérateur.

Par le passé, Kinshasa a mis en avant la nécessité d'exploiter le pétrole qui pourrait se trouver dans les Virunga au nom du développement économique de la RDC, dont l'immense majorité de la population croupit dans la misère. Les opposants au forage arguent que dans une région en proie à une violence chronique, cela ne feraient qu'attiser les conflits armés qui déchirent le Nord-Kivu depuis plus de 20 ans. Ils proposent un modèle de développement économique alternatif pour les populations riveraines du parc autour du tourisme, de la pêche et de l'énergie hydraulique.




Si le gouvernement tente d'exploiter ce pétrole, pour nous ce sera la mort, a déclaré à l'AFP Bantu Lukambo, président d'une ONG locale de défense de l'environnement joint par téléphone à Goma, la capitale du Nord-Kivu, Est-ce en détruisant les Virunga qu'on va faire disparaître la pauvreté au Congo? 




Romandie 6/11/2015

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