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Eoliennes et Climat

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Les parcs d’éoliennes peuvent avoir une incidence sur les conditions météorologiques locales révèle une étude américaine.

Alors qu’un peu partout dans le monde les fermes à éoliennes se multiplient et fournissent de l’électricité alternative, une étude américaine pourrait remettre en cause cette stratégie de déploiement.

Des chercheurs de l’université de New-York ont en effet constaté une hausse des températures nocturnes à proximité des éoliennes. C’est en tout cas ce que révèle l’analyse des images satellites prises pour la période 2003-2011 dans les régions où sont implantées les grandes fermes d’éoliennes aux Etats-Unis.

Selon les scientifiques, qui publient leurs déductions sur le site de la revue Nature Climate Change, la hausse serait de 0.72°c par décennie. « Ce résultat semble assez solide pour moi, il montre que les températures nocturnes ont augmenté d'environ un demi-degré en été autour des parcs d’éoliennes.

Les températures diurnes ne semblent pas être affectées.

Cela est logique, puisque la nuit le sol devient beaucoup plus froid que l'air à quelques centaines de mètres au-dessus de la surface. Les éoliennes génèrent des turbulences douce près du sol ce qui le réchauffe. Cette stratégie est couramment utilisée par les producteurs de fruits (qui volent en hélicoptères au-dessus des vergers) pour lutter contre les gelées matinales » analyse Steven Sherwood du Climate Change Research Centre.

Bien que le réchauffement observé dans cette étude soit local, les auteurs estiment que ce problème devrait être étudié avec plus d’attention. Selon le principe du battement d’aile de papillon, «cette hausse des températures peut avoir des impacts remarquables sur le climat local et régional» avertissent-ils.


Sciences et Avenir 30/04/2012

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Incroyable mais vrai ! Les grandes fermes éoliennes peuvent modifier localement la température et les précipitations, conclut une étude publiée mardi. Ces dernières années, des études ont mis en évidence des effets possibles des grandes installations éoliennes sur la météorologie, mais les effets à plus grande échelle n'avaient pas été bien quantifiés, souligne cette étude publiée par des chercheurs français dans la revue Nature Communications.

"À proximité de telles fermes, une augmentation significative des températures, en particulier la nuit, avait été observée. Il s'avère que, durant la nuit, les éoliennes brassent davantage l'atmosphère que pendant la journée, ce qui limite le refroidissement près du sol", rappelle le CNRS dans un communiqué. 

 L'Allemagne, leader européen, et l'Espagne abritent près de 50 % des installations éoliennes. ©️ ANGOT/SIPA

Une équipe de chercheurs conduite par Robert Vautard, spécialiste des simulations climatiques au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE), a comparé des simulations climatiques jusqu'en 2020 réalisées sans et avec l'effet des éoliennes, en se fondant sur "un scénario réaliste prévoyant le doublement de la production éolienne d'ici 2020, conformément aux engagements des pays européens", indique le CNRS. Conclusion principale : "Les différences introduites par les éoliennes restent très faibles par rapport à la variabilité naturelle du climat."

Dans certaines régions, principalement en hiver, des écarts de température pouvant atteindre 0,3 °C sont possibles, tout comme une "baisse de quelques pourcents des cumuls de précipitations saisonnières, de 3 à 5 % au maximum", expliquent les auteurs. Mais ces différences restent "nettement plus faibles" que les différences de températures ou de précipitations d'un hiver sur l'autre, et leur effet est surtout bien moindre que celui des gaz à effet de serre à l'origine du changement climatique. Les énergies renouvelables doivent représenter 20 % du bouquet énergétique européen en 2020.

Il y a aujourd'hui plus de 115 gigawatts (GW) de capacités éoliennes installées dans l'Union européenne, permettant de répondre à 8 % de la demande en électricité, selon les données de l'Association européenne de l'énergie éolienne (EWEA). L'Allemagne, leader européen, et l'Espagne abritent près de 50 % des installations, selon cette association.

Le Point 11/2/2014

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Un chercheur de Stanford a modélisé l’effet de vastes champs d’éoliennes off-shore sur la force des vents des cyclones et découvert un effet protecteur inattendu.


StanfordUniversity 26/Fév/2014


Marc Jacobson est un as de la modélisation. Ce professeur de Stanford, spécialiste des processus chimiques et physiques en jeu dans l’atmosphère, a construit récemment deux modèles informatiques. L’un simule le développement des cyclones, l’autre permet de prédire la production d’électricité par les éoliennes selon, la force des vents. Il suffisait donc de marier les deux pour tenter de voir si des champs de plusieurs milliers d’éoliennes en mer influenceraient les cyclones ou bien si ceux-ci les détruiraient.

Pour le savoir, Marc Jacobson a utilisé la modélisation de trois ouragans, dont deux célèbres pour les ravages qu’ils ont causés: Katrina qui a dévasté la Nouvelle-Orléans en 2005, Sandy qui a frappé New-York en 2012, auxquels s’ajoute Isaac qui, en 2012 également, a affecté de nouveau mais avec moins de gravité la grande métropole de la Louisiane. Puis deux hypothèses ont été confrontées, l’une sans éolienne, l’autre avec des champs de plusieurs milliers de turbines installées à quelques kilomètres des côtes.

Les résultats viennent d’être publiés dans Nature Climate Change et ils sont plutôt surprenants. Les chercheurs ont en effet déterminé que les éoliennes pouvaient résister à des vitesses de vent supérieures à 180 km/h, soit des cyclones de catégorie 2 à 3 selon l’échelle de Saffir-Simpson. Et dans ce contexte, elles ont bien un effet modérateur sur les vents : "nous avons trouvé que les turbines ralentissent la rotation des vents extérieurs de l’ouragan, ce qui provoque en retour une baisse de la hauteur des vagues, ce qui réduit les mouvements de l’air vers l’œil du cyclone, augmentant ainsi la pression atmosphérique au centre, ce qui en retour, ralentit les vents de l’ouragan tout entier et le font se dissiper plus vite", résume dans son communiqué Marc Jacobson.

- Dans le cas de Katrina, des parcs de 78 000 éoliennes au large des côtes de la Nouvelle-Orléans auraient largement affaibli l’ouragan bien avant qu’il n’atteigne les terres. La vitesse des vents aurait diminuée de 36 à 44 mètres par seconde (m/s) et la puissance de la tempête aurait été inférieure de 79%.
- Pour Sandy, le modèle donne une réduction de la vitesse des vents de 35 à 39 m/s et un affaiblissement de 34% de la force de la tempête.

Pour le chercheur, ces résultats montrent que les turbines pourraient avoir un double effet positif : produire de l’électricité et diminuer les dégâts causés par la force des tempêtes. La seule Sandy a provoqué pour près de 50 milliards d’euros de dommages. Un argument supplémentaire, pense le chercheur, pour vaincre les réticences du personnel politique américain en grande majorité peu favorable aux parcs off-shore.

Sciences & Avenir 1/Mar/2014

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