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Que se passe-t-il réellement sur les côtes du Pérou ?

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Ces derniers jours, plus de 500 pélicans ont trouvé la mort sur ​​la côte nord du Pérou dans la même région où plus de 800 dauphins e sont échoués plus tôt cette année. Le gouvernement péruvien a se dit profondément inquiet et a lancé une enquête. Selon un rapport préliminaire, il semblerait que les pélicans meurent plutôt sur les plages qu'en mer.

Image Care2

En plus des 538 pélicans mortq, l' Institut maritime du Pérou (IMARPE) a également trouvé les carcasses de 54 fous (un autre type d'oiseau de mer), une tortue et cinq lions de mer en état ​​de décomposition. Alors que les pélicans et les fous seraient, dit-on, à "divers stades de décomposition, «la plupart semblaient n'être morts que tout récemment.

Au total, les rapports locaux disent que 1200 pélicans morts ont été trouvés dans le nord du Pérou dans les régions de Piura et Lambayeque, seulement, cette année. Cette hécatombe s'ajoute aux quelques 800 dauphins morts échoués dans la région de Lambayeque entre Janvier et Avril de cette année (d'autres chiffres à propos des dauphins parlent de plus de 1000 morts...)..

Qu'est-ce qui se passe dans le nord du Pérou, ou dans les eaux au large de ses côtes?

Un coupable possible pour les décès des dauphins est un virus, a déclaré le ministre adjoint du Pérou pour le développement des ressources naturelles, Gabriel Quijandría Acosta. Auparavant, une épidémie virale a été associée à des décès de dauphins au Pérou et aussi au Mexique et aux États-Unis. Austermuehle Stefan d'une ONG locale, Mundo Azul , a déclaré à la BBC que les tests initiaux sur les dauphins donne à penser qu'ils peuvent avoir contracté un morbillivirus, qui fait partie du même groupe de virus qui provoque la rougeole chez l'homme.

Austermuehle relève deux points : d'abord, il dit que ce virus a tué "jusqu'à 50% des populations" aux Etats-Unis. Ensuite, il souligne que «les animaux sont soumis à un taux de pollution élevé et que de ce fait, ils sont plus sensibles à ce genre de maladie, en raison d'un système immunitaire affaibli. En effet, "plus de 650 dauphins ont échoué sur les rives des côtes du Golfe depuis la marée noire de BP. Tout comme Judy Molland (intervenant sur CARE2) l'a noté en soulignant que les dauphins sont en danger à cause d'un environnement marin devenu toxique pour eux.

Mais ce qui pourrait être à l'origine d'une mortalité massive des pélicans reste un mystère. Le pélican du Pérou est répertorié comme une espèce quasi menacée sur la Liste rouge de l'UICN , avec un effectif en fluctuation, associé à El Nino. Il est clair que nous devons savoir ce qui est à l'origine de la mort de tant de pélicans... dont leur nombre atteint des chiffres dramatiques dans une population qui décroit tous les jours davantage.


Care2 30/04/2012

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Voici un nouvel article sur le même sujet. Si le fond est le même, les chiffres diffèrent...

Depuis le début de l'année, les pêcheurs ont retrouvé plus de 200 pélicans morts sur les plages péruviennes. Mais les chercheurs ignorent les causes de leur décès.

C'est une véritable hécatombe qui touche les pélicans du Pérou. Selon la presse locale, plus de deux cents de ces oiseaux caractérisés par leur grand bec à la poche proéminente ont été découverts morts sur des plages du nord du pays. Ce sont des pêcheurs qui ont signalé la mort des oiseaux au large des plages de Piura et de Lambayeque, le long d'une bande côtière de 170 kilomètres, comme l'explique le quotidien El Comercio.

Selon le président de l'Association des pêcheurs indépendants de Puerto Eten, Francisquo Niquen, les pélicans agonisaient lorsqu'ils ont été découverts et rien n'a pu être fait pour les sauver. Le fait étrange est que les pélicans sont morts dans la même région où 877 dépouilles de dauphins ont échoué sur des plages à la mi-avril. Le ministère péruvien de l'Environnement mène actuellement une enquête afin de faire la lumière sur le cas des dauphins échoués. Pour l'heure, cette enquête a établi plusieurs hypothèses parmi lesquelles la plus sérieuse est une contamination des dauphins par un virus appelé "morbillivirus".

Le vice-ministre de l'Environnement, Gabriel Quijandria, avait en effet expliqué le 19 avril : "ce n'est pas la première fois que cela se produit. Il y a eu des cas semblables de maladies mortelles pour les dauphins au Pérou, au Mexique et aux États-Unis". Cité par l'AFP, celui-ci a également exclu que les cétacés aient été la victime de la pêche ou d'un empoisonnement, comme le suggèrent les membres de certaines associations de défense de l'environnement. Quant à la mort des pélicans, les causes de leur mort restent pour l'heure inconnues.


Maxisciences 02/05/2012

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Drapeaux rouges sur les plages, appels à ne pas consommer de poisson cru au pays du "ceviche": les autorités sanitaires péruviennes tirent la sonnette d'alarme après la mort mystérieuse de centaines de dauphins et de pélicans.

Le ministère de la santé a lancé une "alerte sanitaire" exhortant "la population à s'abstenir de se rendre sur les plages dans la région de Lima et du littoral au nord du pays jusqu'à ce que soient connues les causes de la mort" des animaux.

En moins de deux semaines 1.500 pélicans ont été retrouvés morts sur près de 200 km de côtes à Piura, à la frontière avec l'Équateur, et Lambayeque, à 790 km au nord de Lima, selon les chiffres du ministère de l'Agriculture.Par ailleurs, près de 900 dauphins selon les chiffres officiels se sont échoués morts sur le littoral nord du pays entre janvier et avril.

"C'est incroyable que l'Institut de la mer (qui dépend du ministère de la Pêche) ne se prononce pas sur la mort massive de pélicans et de dauphins", s'est indigné lundi Carlos Bocanegra, un biologiste réputé de l'Université de Trujillo.

"Je pense qu'on essaie de sauver certains intérêts", accuse-t-il, faisant allusion au puissant lobby des industriels de la pêche, un secteur prédominant de l'économie péruvienne.

Après avoir prudemment évoqué la possibilité d'un virus dans le cas des dauphins, le ministère de l'Environnement a écarté pour l'instant l'hypothèse d'un dommage collatéral de la pêche au filet ou d'une éventuelle contamination des eaux.

"Quand nous saurons avec exactitude les causes scientifiques de ce qui provoque la mort (des dauphins et des pélicans) nous lèverons l'alerte", a déclaré lundi le responsable de l'environnement au ministère de la Santé Bernardo Ausejo, estimant encore le délai "à cinq ou dix jours".

Pour sa part une ONG, l'Organisation scientifique pour la conservation des animaux aquatiques (Orca) attribue le décès des dauphins aux activités d'exploration des compagnies pétrolières dans la zone, qui, selon elle, produisent des bruits affectant les cétacés victimes d'un "impact acoustique".

Le directeur de l'ONG Mundo Azul, le biologiste allemand Stefan Austermühle, indique quant à lui à l'AFP que la mort massive des pélicans et des dauphins "représente un risque pour la santé humaine en raison de la possible mutation d'un virus".

Dans le doute, les responsables du secteur de la santé dans les régions les plus touchées ont demandé aux habitants de la zone de ne pas manger de poisson cru, d'éviter de se baigner et de s'éloigner des plages où les animaux ont été trouvés morts.

Dans un éditorial du quotidien "El Comercio" l'ancien ministre de la santé Uriel Garcia évoque "la pêche excessive" de certaines espèces en particulier l'anchois, dont se nourrissent les pélicans, qui en fait mourraient ainsi de faim et pas de maladie.

Un expert en météorologie, Abraham Levy, estime quant à lui que le réchauffement des eaux du Pacifique pouvant être lié au phénomène de El Nino pourrait expliquer les récents phénomènes.

"Le réchauffement de la mer altère la chaîne alimentaire, qui est complexe et qui commence par le plancton pour se terminer avec les oiseaux marins d'un côté et les mammifères marins de l'autre", dit-il à l'AFP.

La vice-ministre de la Pêche, Patricia Majluf a pour sa part annoncé sa démission vendredi accusant le secteur "de désordre, irrégularités et corruption", une autre façon de tirer la sonnette d'alarme.




Sciences et Avenir 08/05/2012

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