Ce n'est pas vraiment la place appropriée pour cet article... Mais parler de l'obésité des chats l'est... C'est la raison pour laquelle vous le trouvez ici...




Certains maîtres aiment leur chat à tel point qu’ils ne se rendent pas compte qu’ils mettent leur vie en danger.

Nourriture inadaptée, restes du repas, friandises... Toutes ces attentions pour "lui faire plaisir" peuvent en réalité le rendre gravement malade et le faire mourir de manière prématurée.

Un chat de 2 ans pèse en moyenne 5 kilos, mais une femme de 87 ans vivant dans l’état du Nouveau-Mexique aux USA n’a pris aucune précaution avec Meow, un chat obèse qui pèse aujourd’hui près de 18 kilos.

Agée et diminuée, la vieille dame a baissé les bras car elle n’est plus en mesure de s’occuper de l’animal. Elle l’a donc confié à un refuge animalier de la ville de Santa Fe.

Les employés du refuge relèvent le défi : « Quand on regarde ce chat, on voit immédiatement qu’il est obèse. Mais il est mignon, il a une bonne tête… Il est juste très gros ! » déclare l’un d’eux.

Meow le chat a été placé en famille d’accueil et suis un régime strict. L’objectif est de perdre au moins 5 kilos avant d'être définitivement placé.


Meow le chat, 18 kilos de gentillesse ! - Crédits photo : DR- AP


Les gros chats sont malheureusement un phénomène de mode. On les trouve mignon avec leur gros corps, leur petite tête et leurs courtes pattes...

Mais avoir un chat en surpoids, c’est avoir un chat qui vivra moins longtemps, et parfois en très mauvaise santé.

Le record du chat le plus gros est détenu par Himmy, un chat australien qui pesait 21 kilos et a même figuré dans le Guinness Book des records. Depuis, le Guinness Book ne relève plus ce genre de records, de peur de donner de mauvaises idées à des maîtres peu responsables.

Depuis qu’il est en famille d’accueil, Meow a déjà commencé à perdre du poids. Même s’il a beaucoup de mal à se déplacer et n’a aucune envie de jouer, sa famille d’accueil est ravie de l’avoir à ses côtés : «Il fait tout comme un chat normal, sauf qu’il manque de souffle et se fatigue rapidement. Nous faisons tout notre possible pour l’aider».


Voir les besoins alimentaires de nos petits amis félins

Wamiz 26/04/2012

. Ce rappel de quelques règles simples devrait aider les personnes qui se posent des questions...

1. Peu mais souvent : De nombreux petits repas sont tout à fait indiqués, que le chat prendra surtout durant les heures nocturnes, plutôt qu’en un seul repas famélique, typique de situations de stress (même dans la nature) et entraînant l’obésité et autres dysfonctionnements. Il faut habituer le chat dès son plus jeune âge à prendre ses repas de manière autonome.

2. Des rations équilibrées : Réglez la quantité sur la base du poids de votre chat : pour chaque kilo de son poids, il a besoin de prendre 40 à 50 grammes de ration. L’idéal est de préparer celle-ci à la maison, avec 50 % de viande animale légèrement bouillie (bœuf, cheval, volaille, poisson, etc), 20 % de céréales très cuites, 20 % de légumes verts cuits et le restant en compléments de vitamines et d’huile.

3. Attention aux changements soudains : Habituez petit à petit votre chat à la nouveauté et ne cherchez pas à expérimenter de nouveaux plats ou des goûts insolites.

4. L’eau est importante : Le chat n’est pas un grand buveur : il absorbe la plus grande partie des liquides avec la nourriture et sans avoir besoin de boire. Pour cette raison, optez pour une alimentation qui prévoit au moins un repas humide par jour. Les soupes préparées avec du bouillon de viande ou de légumes et enrichies avec des céréales, de la viande ou du fromage peuvent très bien faire l’affaire.

5. Pas de « restes » : Le chat n’est pas un être humain et ne doit pas être alimenté comme nous, ou pire, avec nos restes. Cette habitude est de plus source d’un stress important chez l’animal, qui se répercute aussi dans ses rapports avec son maître et la vie de la famille, provoquant des conflits et des disputes inutiles au moment des repas. Rappelez-vous que certaines libéralités dictées par l’affection sont dangereuses pour la santé du chat (par exemple lui donner des gâteaux et autres « gâteries »).

6. Vérifiez la température de la pâtée : Les aliments ne doivent pas sortir du réfrigérateur lorsqu’ils sont présentés au chat, ni être trop chauds. L’idéal est une température moyenne semblable à la température corporelle. Une fois le repas servi, à part lorsqu’il s’agit de croquettes sèches, il ne doit pas être laissé plus de trois ou quatre heures à disposition du chat.

7. Non aux sucreries : L’élimination des sucreries et du sucre de l’alimentation du chat doit être une règle absolue. Le chocolat, en plus de le nourrir trop, peut entraîner un empoisonnement à la théobromine. Cependant, vous pouvez tout à fait lui offrir une friandise pour chat de temps en temps.



Wamiz mai 2012

Meow, le chat de 37 livres (18kg) dont je vous ai parlé récemment, est mort samedi à la suite de problèmes respiratoires. En quelques jours ce brave chat était devenu une "star" si l'on peut dire à cause de son embonpoint et avait même participé à une émission animé par Cooper Anderson. Il est parti à 16h30, samedi 5 mai.

Photo CARE2

En raison de la détresse respiratoire survenue au cours de la semaine dernière, a fait que nous ne l'avions pas pesé pour vérifier s'il avait perdu un peu de poids... Mais tout le personnel du refuge ainsi que tous ceux qui ont eu l'occasion de rencontrer Meow, même s'il est resté peu de temps, pleurent sa disparition.

Comme certaines personnes le savaient, la détresse respiratoire de Meow a commencé jeudi dernier, dans sa famille d'accueil. Le Dr. Jen a aussitôt tenté de régler le problème, pensant qu'il s'agissait d'un problème d'asthme associé à son poids. Elle a aussitôt entrepris un traitement pour faciliter la respiration de Meow sans constater la moindre amélioration. Elle a demandé de l'aide à plusieurs confrères et, bien que quatre vétérinaires se soient associés pour le soigner, ils n'ont pu arrêter la progression de ce qui s'est avéré être une défaillance pulmonaire.

Meow se sentait bien et s'était si bien adapté dans son foyer d'accueil, il arrivait même à monter les escaliers pour aller chercher quelques caresses... Il est difficile de croire qu'il est parti. Nous serons toujours reconnaissants à Meow qui, en plus de sa gentillesse et de sa taille, a suscité l'attention de nombreux propriétaires d'animaux, dans tout le pays, à propos de l'obésité des animaux de compagnie.

Le refuge qui avait accueilli Meow a cherché à connaître la véritable histoire sur Meow et la cause de son surpoids. Jane A. Kelley qui a réussi à en savoir davantage sur le passé de Meow, nous explique :

Suite à l'interview de la fille de l'ancienne propriétaire de Meow, quand il a été trouvé et sauvé par sa mère, Meow était déjà obèse.

Six mois après qu'il ait été trouvé, il a développé une infection urinaire et a été mis sous une alimentation spéciale pour cela. Il n'a jamais été nourri en excès, jamais de régime dit "hot-dog" (comme l'avait présumé Kristen Johnston lors de l'émission de Cooper Anderson. Elle ajoute que les vétérinaires avaient dit à sa mère que Meow avait juste un trop "gros gabarit".

La fille de l'ancienne propriétaire de ce pauvre chat, se souvient avec émotion qu'il passait beaucoup de temps avec le chien de la famille et que, lors d'une visite surprise, elle a vu Meow courir comme une flèche après le chien. "Je ne savais pas q'uil pouvait aller si vite !"

Il était aussi un fidèle compagnon de ma mère dit-elle encore. Quand sa mère était dans la chambre, il était avec elle, quand elle était dans le salon, il était avec elle. Il a toujours cherché à aller dans un endroit d'où il pouvait apercevoir ma mère. Il pouvait même grimper sur son lit (au moyen d'un marchepied) et s'asseoir sur ses pieds parce qu'ils étaient toujours froids.

Quand la soeur de sa mère est morte, Meow a dû être confié à un abri pour animaux. Les personnes qui l'ont accueilli nous ont rassurés en disant qu'il était juste un "peu gras". Les analyses de sang ont même montré qu'il n'avait pas de diabète ni aucune autre maladie.

Meow suivait un programme de perte de poids, dont le régime était constitué par une alimentation à faible teneur en glucides, riche en protéines, associé à de l'exercice, du moins autant qu'il pouvait tolérer.

Kelley écirt : Maintenant vous savez que Meow n'était pas un chat maltraité, négligé ou délibérément suralimenté. Il a été pris en charge par deux femmes qui l'aimaient profondément et qui ont fait tout ce qu'elles pouvaient pour donner une meilleure vie à Meow. Peut-être ne connaissaient-elles pas tous les secrets sur la nutrition des chats ou qu'elles auraient pu travailler avec un vétérinaire, mais cela ne veut pas dire que ce sont des mauvaises personnes !

Elles ont essayé. Elles ont donné à ce chat indésirable dans une autre maison, un endroit où il était aimé et soigné et où il a pu profiter de l'amitié d'un chien ainsi que les amis des hommes. C'est beaucoup plus que ce qu'il aurait obtenu, s'il avait été forcé de se débrouiller, seul, abandonné dans l'enfer des rues.

S'il vous plaît, ayez un peu de compassion et essayez de comprendre la situation de cette famille. Elle le mérite. Meow l'a fait !


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CARE2 08/05/2012