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La cohabitation Homme / Faune sauvage est possible

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A San Francisco (USA) Humains et Coyottes "cohabitent"


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À San Francisco, les animaux sauvages, à savoir le coyote, s'approchent de plus en plus des lieux habités par l'homme.

Selon certains, l'augmentation des coyottes seraient dues à l'empiètement des humains sur l'habitat naturel de la faune, laissant un espace insuffisant.

D'autres attribuent l'afflux des coyottes vers la ville parce qu'elle représenterait un lieu "protecteur" probablement dû aux ressources alimentaires : les coyottes, les charognards peuvent fouiller dans les ordures, même si les espèces concernées ont plutôt tendance à se détourner des êtres humains.

Cependant, maintenant des tensions jaillissent parce que les coyottes, comme d'autres espèces, sont un peu plus agressifs à cette période de l'année, époque de reproduction où l'éducation des jeunes imposent naturellement aux adultes de défendre leur repaire.

Cette situation est source d'un nouveau dilemne : de plus en plus de résidents se plaignent que les coyottes gênent leurs habitudes, notamment sur la possibilité de promener leurs chiens sans laisse. Ils ont peur d'une confrontation, toujours possible, avec les animaux sauvages.

Par mesure de précaution, le Golden Gate Park, quartier de la ville principalement fréquenté par les coyottes, alerte les résidents et promeneurs par des pancartes et des affiches où les coyottes ont été repérés et conseille aux propriétaires de chiens à garder leurs animaux de compagnie en laisse.

Selon Rebecca Katz, responsable de la protection des animaux et de leur contrôle, des rapports ont été reçus sur le fait que des coyottes ont tué des chiens, mais aucune plainte n'était étayée. Madame Katz affirme, par ailleurs : "nous ne savons pas si certaines plaintes sont réelles, ni combien sont le fruit d'une "hystérie".

Il ya également eu des cas inverses où les chiens domestiques (et leurs propriétaires) harcèlent les coyotes. Selon les NYTimes, SF protection des animaux a posté une une vidéo sur YouTube montrant un Rottweiler sans laisse, filmé par son propriétaire, harcelant deux coyotes qui, apparemment, protégeaient un repaire. "Ce type de d'agression flagrante illustre le pire des "deux mondes" et a pour conséquences que les propriétaires de chiens, se plaignant de la présence des coyottes dans le parc, ne peuvent constituer un dossier solide...

Toutefois, les coyottes ne sont pas les seuls animaux sauvages à migrer près des habitations. Les ours noirs sont également devenus de plus en plus à l'aise autour de l'homme, comme le démontre la population croissante de l'ours noir dans l'ouest du Massachusetts.

Northampton, Mass, en particulier, a connu une hausse brutale de l'activité des ours où «presque tout le monde, paraît-il, a une histoire d'ours." Les ours noirs, comme les coyotes, ont généralement peur de l'homme. Mais celle-ci pourrait diminuer dans le temps, du fait de leur exposition aux activités humaines.

Que l'on soit ou non pour la cohabitation avec les animaux sauvages - en-dehors des oiseaux chanteurs - dans un environnement urbain cela peut être une bonne chose, même si celle-ci doit être déterminée. Globalement, il a été démontré que la coexistence Homme/Faune sauvage concourait à améliorer la cognition, diminuait les pathologies et les risques de dépression... et surtout contribuait à améliorer "l'humeur".

De toute évidence, les humains ne sont pas la seule espèce à avoir élu domicile sur la planète terre et il est grand temps que nous apprenions à partager un peu de notre espace !

De toute évidence, deux opinions se dégagent : ceux que la présence d'animaux sauvages ne dérangent pas dans la nature et même pour qui ils sont les bienvenus en milieu urbain, et ceux que cette présence gêne.

Ce qui reste à être étudié, c'est la façon dont une ville comme San Francisco va gérer une population de plus en plus nombreuse de coyotes dans les limites du périmètre de la ville.

Des efforts d'urbanisation sont à faire pour répondre à la croissance prévisible de la population et de sa mobilité, ainsi que de la mobilité des autres espèces vivant en milieu urbain (connexions vertes).

Il a été réfléchi à un effort d'urbanisme pour améliorer l'accès aux parcs, aux espaces ouverts et au front de mer à travers différents "connecteurs verts". Ce plan vise à prendre également en compte les corridors fauniques afin d'assurer à la faune sauvage de pouvoir sortir et passer sans danger d'une région de la ville à l'autre. Cette mesure est aussi un moyen de précaution autant pour les animaux que pour les êtres humains...

Ce plan, bienvenu, permettra "un mélange des deux mondes" et sera une promotion pour une cohabitation pacifique, rarement vu, dans une grande ville du monde...

Après tout, ces coyotes rusés voudront s'aventurer hors de Golden Gate Park par la suite. C'est la façon dont nous respectons leurs tendances naturelles et leur présence qui est la vraie question.


Care2 17/05/2012

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