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Admin-lane

Grande-Bretagne : les buzards exterminés au profit des faisans

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En Grand-Bretagne, le gouvernement a tout simplement financé une étude dans le but de détruire les nids de buzards, un rapace... parce qu'ils mangeraient les jeunes faisans... sans qu'il n'y ait aucune preuve que les busards soient responsables du problème. Le ministre Richard Benyon a approuvé cette proposition dans ce qui semble être un conflit d'intérêts en tant que propriétaire terrien et en temps que membre de la "classe supérieure".


Photo JSBrownbill

Cette étude a été acceptée et financée par le Département des affaires environnementales, alimentaires et rurales (DEFRA) sur la base d'une preuve "entièrement anecdotique" de l'organisation nationale Gamekeepers.

Or, les buzards (espèce protégée) sont des oiseaux indigènes de Grande-Bretagne et ont mis plusieurs décennies à se remettre d'un grave déclin de leur population . Et le programme de conservation a coûté très cher... sachant que leur déclin était et est toujours dû à la persécution dont ils font l'objet !

En revanche, le faisan est une espèce introduite... et plus de 40 millions sont lâchés tous les ans pour la chasse et le commerce. Toutefois, nombreux sont ceux qui survivent aux dépends d'autres oiseaux indigènes, tels que la perdrix. D'ailleurs, la concurrence en termes d'habitat et source alimentaire ainsi que la propagation de maladies entre les deux espèces est peu étudiée !

Les buzards ont réussi progressivement à reconquérir une partie de leur ancien habitat... en dépit de la persécution illégale dont ils font l'objet. Leur présence était une hantise pour les anciens, laquelle persiste encore dans plusieurs régions du pays... qui les considèrent plutôt comme nuisibles... Ce point de vue est alimenté par les riches financiers de la City à Londres.

S'exprimant dans The Guardian, George Monbiot accuse le ministre Benyon de faire preuve "d'une ignorance spectaculaire" du monde sauvage qu'il est chargé de protéger !

Il se sert du budget de son ministère pour subventionner "une classe et une culture" à laquelle il apparteint, au détriment des contribuables et des oiseaux de proie !

Monbiot a travaillé dans l'un de ces grands domaines alors qu'il était adolescent et rappelle que les très nombreux faisans victimes de la chasse de loisirs avaient peu de chances d'en réchapper. Non seulement, ils savaient à peine voler, ils avaient également du mal à se déplacer dans les bois... quand ils étaient (sont) lâchés pour être tués.

Le ministre Benyon est sur le point de dépenser 375.000£ (586.000$) pour la capture de buzards et la destruction de leurs nids... Juste pour voir si cela réduira les pertes en jeunes faisans. Soi-disant un quart de ces volatiles sont perdus... Mais personne ne sait, par exemple, combien se font écraser sur les routes...

Société royale pour la Protection des Oiseaux (RSPB) est citée par Monbiot pour dire que, selon une étude :

- en moyenne 1 à 2% des faisans lâchés sont victimes des oiseaux de proie,

- 45% des faisans lâchés sont abattus,

- le reste est victime d'autres facteurs, tels que collision avec des voitures, la maladie, ou survit et rejoint la population sauvage...

Par ailleurs, la RSPB dit que mettre les buzards sauvages en captivité et détruire les nids est 3totalement inacceptable3.

Monbiot dit : "l'Etat soutient la persécution d'une espèce protégée pour quelques riches du pays, pour la poursuite d'une activité cruelle, destructrice et inutile". Les dépenses de l'état pour ce motif sont de l'ordre de 1% du budget (que tout le monde doit payer via l'impôt -soit 0,01%). De ce fait, il semble bien que Richard Benyon utilise l'argent public pour rendre service à ses amis aristocratiques.






CARE2 28 mai 2012

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Cible : Ministère de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales, Royaume-Uni
Parrainé par: Judith B.

Pour apaiser l'industrie dela chasse, le ministère britannique des Affaires environnementales, alimentaires et rurales se propose de dépenser l'argent des contribuables pour mettre en place un programme d'harcèlement systématique des buses, y compris la destruction des nids et la relocalisation des adultes. Les chasseurs se plaignent que ces oiseaux s'en prennent occasionnellement aux faisans, bien que leur nourriture principale soit les petits mammifères.

L'espèce est tout juste en train de récupérer des persécutions du passé et les buses ne sont pas nuisibles. En fait, pour les agriculteurs elles sont plutôt un atout car les buses contribuent à maintenir sous contrôle les populations de lapins et des rongeurs.

Il n'y a aucune raison pour que l'argent public doive être dépensé pour persécuter une espèce protégée au bénéfice d'une industrie très rentable et à l'éthique douteuse. Une industrie, à laquelle ont recours, essentiellement, des "nantis" minoritaires. Ce programme de harcèlement peut aussi ouvrir la porte à des abus futurs...
Dites à la Defra pour mettre fin à ce plan, mal pensé, immédiatement.



CLIQUEZ ICI pour signer LA PETITION (pétition close suite à l'annulation du plan).




Care2 30/05/2012
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Le Royaume-Uni a rapidement fait machine arrière concernant le plan de contrôle des buses après un tollé qu'il a généré, appuyé par une pétition forte de 2.500 signatures sur Care2.

Le plan était de dépenser £ 375 000 (US $ 586.000) pour la capture de buses et détruire leurs nids pour voir si cela réduisait leur consommation de jeunes faisans, qui sont élevés dans le seul but d'être tirés à la carabine.

La Société royale pour la Protection des Oiseaux (RSPB) a décrit le projet comme «totalement inacceptable» et beaucoup y ont vu l'utilisation des fonds des contribuables pour soutenir un loisir aristocratique.

Richard Benyon, le ministre de la faune, a déclaré aujourd'hui :

"À la lumière des préoccupations exprimées par le public ces derniers jours, j'ai décidé de chercher à développer des propositions de recherches sur de nouvelles bases".

Le plan avait été attaqué pour être fondé sur des preuves par ouï-dire mis en avant par les lobbyistes de la chasse.

Benyon dit : Le succès des mesures de protection a vu une forte augmentation du nombre de buses et autres oiseaux de proie au cours des deux dernières décennies. Dans le même temps il est juste que nous prenions des décisions sur la base de preuves solides et nous avons besoin de mieux comprendre l'ensemble des relations entre les rapaces, les oiseaux de "tirs" et d'autres animaux. Je vais collaborer avec toutes les organisations qui ont un intérêt dans cette question et présenter de nouvelles propositions.

Un responsable du ministère a déclaré au Guardian que la nouvelle recherche viserait à établir l'impact des oiseaux de proie sur les faisans, avant d'envisager des mesures de contrôle.

La RSPB a dit: La "reprise" de la buse est célébrée par le public après plusieurs décennies de persécution. Il est clair qu'ils ne veulent pas que leurs impôts soient dépensés pour supprimer les buses et le gouvernement doit veiller à ce qu'aucun oiseau de proie ne soit tué au nom du sport.

Un des lobbyistes de la Countryside Alliance a déclaré à la BBC, à propos du plan :

"Que le gouvernement ait choisi d'ignorer les populations rurales en faveur d'un groupe d'intérêts privés montre que les ministres sont maintenant prêts à céder à celui qui crie le plus fort".

Benyon a également demandé d'expliquer quelle influence pourrait avoir la décision d'abandonner des procédures judiciaires contre un domaine de chasse au tétras, lequel brûlait des tourbières dans une zone de conservation.

L'affaire évoquée aurait eu des implications majeures pour les propriétaires des landes de bruyère, qui utiliseraient le brûlis (ou brûlot) pour encourager de nouvelles pousses ; lesquelles sont mangées par les téras, permettant ainsi à leur population de prospérer. Cette technique a aussi des répercussions sur d'autres espèces sauvages, la qualité de l'eau et aussi le réchauffement climatique.

Professeur Joseph Holden, un expert dans les tourbières, de l'Université de Leeds, a déclaré au Guardian:

"Au Royaume-Uni, nous avons 13% des tourbières que l'on peut trouver dans le monde. Globalement, les tourbières sont plus importantes que la forêt tropicale humide en terme d'absorption du carbone de l'atmosphère".




Care2 30/05/2012

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