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Admin-lane

Australie et kangourous (traque ans les parcs, actualités....)

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Toutes les nuits depuis la fin mai, des Australiens parcourent les parcs nationaux aux alentours de Canberra, lampe-torche dans une main et talkie-walkie dans l'autre. Ils traquent des chasseurs chargés par le gouvernement d'abattre les trop nombreux kangourous.

"Vous pouvez les voir?", chuchote nerveusement Fiona Corke dans son talkie-walkie. "Je les entends", répond un camarade de la Société australienne pour les kangourous, parvenu à l'intérieur de la réserve naturelle Crace, malgré les panneaux interdisant l'entrée.

Tous deux sont membres d'une association opposée au "massacre" des kangourous géants près de Canberra (sud-est) qui se déroule depuis fin mai dans le cadre d'un programme approuvé par les autorités de l'Etat, dont l'objectif est l'abattage de plus de 2.000 bêtes.

Le gouvernement estime que ces animaux menacent la biodiversité des réserves naturelles et que leur population doit être contrôlée. Des tireurs effectuent des tournées dans les neuf parcs de la région, la nuit, selon un agenda confidentiel afin de ne pas alerter les défenseurs des marsupiaux.

Carolyn Drew, qui milite au sein de l'association Animal Liberation, raconte que les activistes se rendent la nuit dans les parcs. "Si nous comprenons qu'il y a des tirs en cours, on court avec nos torches, en faisant du bruit", explique-t-elle. Les autorités mettent fin aux opérations de tirs en cas de présence humaine dans le parc.

"Ils reviennent la nuit d'après et ils déploient la police pour nous empêcher d'entrer", ajoute-t-elle.

Fiona Corke assure qu'on n'a aucune preuve sur les dégâts écologiques causés par les kangourous. "Ils font partie de cet environnement depuis des millénaires et ils ont le droit d'être ici", déclare-t-elle.

Mais le directeur du service de Protection et des Parcs, Daniel Iglesias, estime nécessaire le contrôle de la population des kangourous géants, un marsupial très répandu dans le sud et l'est de l'Australie, au pelage gris et dont le poids atteint 60 kg et la taille 1,6 mètre pour le mâle.

Espèces rares en danger

Ces animaux n'ont pas de prédateur, ils abîment l'environnement et mettent en péril la survie de plusieurs espèces rares dont "le lézard rayé sans patte" (Delma impar) et "le dragon des pâturages sans oreille" (Tympanocryptis pinguicolla), deux espèces endémiques en Australie, selon lui.

"Lorsque les Européens sont arrivés, les prédateurs tels que les dingos ou les tigres de Tasmanie ont disparu" de cette région, explique Daniel Iglesias. "Puis les prairies ont peu à peu remplacé les bois. Au fur et à mesure, sans prédateur et dans un habitat favorable, le nombre des kangourous n'a cessé de grimper".

Les autorités affirment qu'on doit avoir 1 à 1,5 kangourou par hectare afin de maintenir l'équilibre écologique. On compte actuellement six à sept bêtes par hectare dans certains parcs.

"Au début de chaque année, on les compte. On compare le nombre avec ce qu'on juge bon pour l'environnement. La différence est le quota d'abattage", ajoute le responsable du service.

Ces abattages se déroulent dans le cadre du Programme de gestion des kangourous sur le territoire de la capitale australienne, adopté en 2010. Ils obéissent à un code de pratique très strict, approuvé par la Société de protection des animaux d'Australie.

"Ce sont des tireurs professionnels, spécialement entraînés pour tuer des kangourous. La façon la plus humaine de procéder est de leur tirer une balle dans la tête", déclare M. Iglesias.

Les opérations se font la nuit car c'est le moment où les kangourous sont le plus actif. L'abattage coûtera cette année plus de 200.000 dollars australiens (156.000 euros), soit 100 dollars par animal.

Les autorités élaborent un programme permettant de réguler les populations via par exemple des contraceptifs. Mais la mise au point d'appâts empêchant la reproduction risque de prendre encore quelques années.



Sciences et Avenir 09/06/2012

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Quelle que soit la raison exprimée par le gouvernement australien, il est injuste que les kangourous soient tués ainsi... Cela dit, le gouvernement australien avait, il me semble, aussi estimé que les kangourous (comme des chameaux d'ailleurs) étaient d'importants émetteurs de méthane... et avait envisagé de les tuer pour ce motif. Il y a eu une levée de boucliers contre ce projet...

Dès que je retrouve les articles à ce sujet, je les rajouterai... Présentement je n'ai pas le temps... toute la semaine j'ai dû m'occuper de ma maman et de ma fille qui est tombée elle aussi malade et une bonne partie de la journée d'hier et celle d'aujourd'hui... j'ai dû prendre le relais pour aussi soigner mon petit-fils, l'initiateur du forum (Edouard6)... lui aussi malade.

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Les scientifiques peuvent désormais expliquer pourquoi les marsupiaux produisent moins de méthane dans leurs flatulences que le bétail. Une étude parue dans la revue Science suggère qu'une bactérie présente dans leur estomac réduirait l'émission de ce gaz.

Les marsupiaux à la rescousse des gaz à effet de serre. C'est ce que suggère une étude tout juste publiée dans la revue Science et qui élucide le mystère des flatulences des wallabies. En effet, les scientifiques ont constaté que certains de ces animaux herbivores émettaient bien moins de méthane dans leurs flatulences que le bétail. D'après l'étude, ceci s'expliquerait en fait par la présence d'une bactérie dans l'estomac du wallaby de l'île d'Eugène (Macropus eugenii) qui transformerait la nourriture ingérée sans produire de méthane.

Le méthane est, comme le CO2, un gaz à effet de serre. Si son influence sur le réchauffement climatique est moins importante que celle du dioxyde de carbone, elle reste tout de même préoccupante dans la mesure où il possède un potentiel de réchauffement global (PRG) 23 fois plus élevé que le CO2. Il est ainsi considéré comme le troisième gaz responsable du dérèglement climatique (après le dioxyde de carbone et les fréons). A l'échelle mondiale, l'élevage contribuerait à hauteur de 18% aux émissions totales de gaz à effet de serre dans le monde. Le processus digestif du bétail est tel qu'on lui attribue même près de 75% des émissions de méthane produites par des animaux.

Une vache produirait ainsi chaque jour 400 à 600 litres de méthane (et 600 à 900 litres de CO2), rejetés dans l'atmosphère par éructation, au rythme de 4 rots toutes les 5 minutes. Or, le méthane a une durée de vie dans l'atmosphère de seulement douze ans comparé au CO2 qui lui, est éliminé en moyenne en cent ans. La réduction des émissions de méthane pourrait ainsi avoir un impact rapide sur le changement climatique.

Contrairement aux vaches, le wallaby de l'île d'Eugène ne produit presque pas de méthane quand il digère son alimentation. Ce petit marsupial se retrouve dans certaines régions d'Australie Occidentale et sur certaines îles au large de la côte. Or, une étude précédente a montré qu'en s'alimentant, il produit environ un cinquième de ce que les vaches produisent en méthane alors que le wallaby digère la cellulose de la même manière que le bétail. "L'estomac des wallabies et du bétail ont évolué pour supporter la présence d'un mélange complexe de microbes, nécessaires à la pré-digestion des végétaux avant que la nourriture ne soit entrée dans le processus de digestion", explique Mark Morrison de l'Australia's Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO).

Mais en analysant les différents composants du mélange, les scientifiques ont alors découvert qu'une bactérie isolée ne produisait non pas du méthane, mais un gaz composé de carbone, d'hydrogène et d'oxygène. En plus de produire une quantité bien inférieure de méthane, digérer la nourriture de cette façon semblerait ainsi plus efficace en matière d'assimilation, les éléments nutritionnelles des plantes étant mieux absorbés.

Plus intéressant encore, cette bactérie est présente dans de nombreuses plantes consommées habituellement par le bétail. Les scientifiques tentent donc maintenant de comprendre pourquoi cette bactérie, une fois ingérée par les vaches, n'empêche pas chez elles aussi, la production de méthane.



Maxisciences 01/07/2012

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Des défenseurs des droits des animaux s'opposent à l'abattage de kangourous près de la capitale d'Australie, Canberra.

Ces animaux, dont le nombre ne cesse d'augmenter, causent des dégâts à la végétation et aux cultures.

Le gouvernement local veut abattre plus de 1400 kangourous à partir de vendredi jusqu'à la fin du mois prochain.


----->Ce n'est pas la première fois que l'alerte est donnée à propos des kangourous. Après les chevaux issus des chevaux de Waler dont l'Australie a entamé l'abattage aérien ainsi que des ânes et des chameaux... C'est au tour des kangourous !!!... Bien qu'il y ait déjà eu des abattages non médiatisés selon des sites de protection animale en Australie... Pourqoi ces animaux deviennent encombrants : à cause de l'expansion humaine et des cultures... ! En réalité ce ne sont pas les animaux qui causent le plus de dégâts à l'environnement, mais nous les humains... Tous ces abattages d'animaux qui surviennent dans le monde... C'est terriblement affolant...

- Déjà en 2008 : 400 kangourous ou encore ICI
- Et EN 2003, 2001...
- En 2010
- En 2012, c'est la mort de 5,2 millions de kangourous qui est programmée
- ICI vous lirez pourquoi les kangourous sont si régulièrement abattus !

Bref, si vous faites comme moi quelques recherches vous vous apercevrez que chaque année, de nombreux kangourous sont tués... Est-ce juste ?






NHK WORLD 7/6/2013

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Les kangourous rejettent moins de gaz méthane, nocif pour l'environnement, que les vaches ou les moutons. Raison: ils digèrent plus vite, constatent des chercheurs zurichois et australiens. Cette découverte pourrait aider à réduire le réchauffement climatique.

Les bovins et les ovins sont connus pour leurs importants rejets de méthane. Près de 20% des émissions mondiales de ce gaz proviennent des ruminants, souligne l'Université de Zurich dans un communiqué. L'effet de serre s'en trouve renforcé, et donc le réchauffement climatique.

 Groupe de kangourous géants dans la nature. fir0002/Flagstaffotos CC BY-NC / GFDL 1.2

Le méthane se forme dans la partie avant de l'estomac des ruminants, lorsque des bactéries décomposent les fibres des plantes avalées. Les kangourous ont un estomac similaire, qui produit également du méthane. Malgré cela, l'animal emblématique australien rejette beaucoup moins de ce gaz en proportion à la taille de son corps.

La différence entre la flore intestinale des ruminants d'une part et des kangourous d'autre part ne constitue pas l'unique raison. Les scientifiques zurichois et leurs homologues de l'Université Wollongong en Australie ont identifié une autre cause : La digestion plus rapide des kangourous permet d'exposer moins longtemps les plantes ingurgitées aux bactéries chargées de les décomposer. Ces résultats sont publiés dans le magazine américain Journal of Experimental Biology (en anglais, article payant).

Les travaux se poursuivent afin de diminuer les rejets de méthane dans l'atmosphère. En Nouvelle-Zélande par exemple, des chercheurs élèvent des boeufs et des moutons en ce sens.

Il est toutefois à noter que cette étude apparaît en contradiction avec celle publiée en 2014, laquelle signalait que l'intestin antérieur des kangourous produisai des bactéries uniques, concourrant à réduire la production de méthane.


Romandie 5/11/2015

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