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BESOINS ALIMENTAIRES DES CHATS : protéines, lipides, acides gras, minéraux...

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En préambule, je rappelle que le chat est un carnivore mais ça ne veut pas dire qu'il doive manger uniquement du poisson ou de la viande. Il a besoin d'un régime alimentaire complet et équilibré pour être en bonne santé.

Le chat est un animal "délicat" particulièrement sensible à l'odeur, a la consistance et au goût de l'aliment que vous lui proposez. Avant de manger, il va prendre le temps de sentir, si l'odeur lui convient, il va le goûter. Et si le goût lui plaît, il va manger. Sinon il va refuser et saura vous faire comprendre qu'il veut autre chose, soit en miaulant avec en général un regard qui en dit long, soit en grattant autour de sa gamelle quitte à répandre son contenu. Rappel : Contrairement au chien, le chat se lasse assez vite s'il consomme toujours la même alimentation, il convient donc de la varier.

Autre rappel : l'alimentation doit être adaptée à l'âge de l'animal, de son état de santé, si c'est une femelle si elle est gestante, etc...

Ainsi un chaton doit être nourri dès le début du sevrage avec une alimentation pour chaton et, ce, jusqu'à ses un an environ. Pour les grands chats (comme le Maine Coon, le Ragdoll...) dont la croissance est plus lente, prévoir cette formule jusqu'à ses 2 ans. Il est conseillé de donner également une alimentation plus riche à une femelle gestante et/ou allaitante : l'alimentation pour chaton fait l'affaire. En cas de souci de santé, se conformer à la prescription vétérinaire si une alimentation particulière a été conseillée (chats ayant des calculs, du diabète, etc...). C'est ce qu'on appelle les aliments thérapeuthiques.

Cela dit, naturellement, le chat n'est pas réglé sur un modèle de repas réguliers, style à heures fixes comme les chiens par exemple. Il fait partie des animaux qui mangent plusieurs petits repas par jour, de 10 à 20, c’est selon l’appétit mais aussi des opportunités. Même si cela fait déjà longtemps que le chat cohabite avec nous, il a gardé cet atavisme. C’est pour cette raison qu’il vaut mieux lui laisser sa nourriture accessible 24h/24 (en permanence), parce que même la nuit, il se réveille pour manger…. Cela lui permet de s’alimenter comme son instinct et sa nature l’a prévu. En plus, cela nous facilite la tâche….

Petite précision à ce sujet : le chat a un petit estomac, c'est pour cette raison qu'il vaut mieux respecter ses besoins naturels, plutôt que de lui donner 2/3 repas par jour qu'il va engloutir au détriment de sa propre physiologie. Souvent, le fait de manger de grosses quantités (par rapport à son estomac bien sûr) en une seule fois lui occasionne des troubles digestifs accompagnés parfois de vomissements. L'ingestion de grosses quantités oblige ses organes (foie, reins) à répondre à ce que j'appelle "un coup de feu" donc à travailler de manière anarchique. Ce travail contribue à fatiguer ces organes et pendant ce temps ses défenses immunitaires sont diminuées puisque tout son organisme est mobilisé par l'assimilation des aliments.

En revanche, permettre à son chat de suivre son comportement alimentaire instinctif contribue à faire travailler ses reins en continu (et son foie aussi) ; alors qu’une alimentation répartie en 2/4 repas (par exemple) les oblige à travailler beaucoup à chaque fois (« coup de feu ») mais en discontinu. Respecter son mode alimentaire concourt, entre autres, à limiter les risques de calculs urinaires et, pour les chats gloutons, à vomir après le repas qu'il aura mangé trop vite parce qu'il avait faim....

Pour éviter aux aliments de trop s’oxyder au contact de l’air, croquettes ou aliments humides, il existe des gamelles qui permettent la distribution en continue, en voici quelques exemples : Le premier, distributeur automatique avec pain de glace intégré, idéal pour la nourriture humide, le second avec un réservoir qui permet de garder les croquettes à l'abri de l'air...

IMAGES A VENIR

Il existe des modèles de distrubteur interactifs destinés aux chats anxieux ou en surpoids (car ça les oblige à un peu d'exercices pour avoir sa nourriture et en plus ça reproduit, quelque part, une action naturelle : la chasse). Voici un exemple : l'objet comporte des trous, le chat doit le faire rouler pour avoir ses croquettes :

IMAGES ET liens à venir

A savoir : un chat a un tout petit estomac, c’est la raison pour laquelle il fait plusieurs petits repas par jour. On pourrait dire, en quelque sorte, qu’il grignote à longueur de journée. Normalement, en-dehors des gourmands (il y en a aussi parmi les chats) ! il sait se réguler au niveau quantité. Celle-ci dépendra quand même, en grande partie, de la qualité de son alimentation, de ses conditions de vie et de ses activités.

Cependant, il peut arriver à un chat habitué à ne faire que quelques gros repas par jour risque de se goinfrer si soudain il a libre accès à la nourriture 24h/24. C’est pourquoi tout changement alimentaire (d'un mode alimentaire à un autre, d'un type d'alimentation à l'autre ou même d'une marque à l'autre) doit se faire par étapes.

Exemple : quand on change de gamme de croquettes, on mélange les anciennes et les nouvelles, en inversant progressivement les proportions en faveur de la nouvelle, l’idéal étant de l'étaler sur 3 semaines… la première semaine 2/3 de l’ancienne et 1/3 de la nouvelle, la deuxième semaine 2/3 de la nouvelle et 1/3 de l’ancienne et la dernière semaine, uniquement la nouvelle… On évitera ainsi de possibles troubles digestifs ou, un refus pur et simple d’une nouvelle nourriture.

Pour le passage à l'alimentation en libre service, il convient donc de le faire par étapes. Si votre chat mange actuellement 2 repas par jour : passer à 4 tout en respectant sa ration quotidienne. C'est-à-dire diviser en 4 les portions distribuées habituellement en 2 repas. Puis augmenter, petit à petit la fréquence des repas. Pour vous aider, il existe aussi des distributeurs automatiques programmables.

IMAGE et liens à VENIR

La température idéale pour la nourriture est celle ambiante. Pour une pâtée qui sort du frigo, il vaut mieux la laisser se réchauffer ou la passer quelques secondes au micro-ondes. En revanche, il peut bouder des croquettes restées depuis trop longtemps à l’air libre. Pensez à bien refermer les contenants.

L'eau quant à elle doit toujours être propre et renouvelée fréquemment. Quand on dit
fraîche, c'est davantage pour marquer le renouvellement que la température en elle-même. Comme on l'a vu les chats préfèrent une nourriture à température ambiante, c'est pour ainsi dire la même chose pour l'eau.

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QUE CHOISIR : Croquettes, Pâtées ou faite Maison ?




L'alimentation sèche (croquettes) et l'alimentation humide (pâtées en boîte, sachets fraîcher ou autre appellation marketing) peuvent être considérés comme deux modes d'alimentation complémentaires. Cela dit, il y a des partisans pour du tout croquettes, ou uniquement nourriture humide. Ici, il n'est pas question de prôner l'une ou l'autre. C'est à chacun de faire ses choix, même si je pense que l'alliance nourriture sèche / nourriture humide est le meilleur compromis. Il peut arriver aussi qu'un choix soit imposé pour des questions de santé de l'animal... Dans ce cas, il est évident qu'il faut suivre les recommandations du vétérinaire...

Les croquettes, outre qu'elles soient la solution la plus économique, permettent de répondre au besoin du chat de se nourrir à sa guise, par petits repas, répartis tout au long de la journée et de la nuit (difficile d'assurer 10 à 20 distributions quotidiennes !), sans poser de problèmes de conservation (après quelques heures, la pâtée, elle, n'est plus tellement appétissante...). Les croquettes sont donc très utiles comme base de l'alimentation, pour permettre à votre chat de reproduire son comportement le plus naturel : le grignotage fréquent(par nourriture déshydratée j'en conviens). Le point faible de cette alimentation, si pratique pour nous, est que beaucoup de chats nourris exclusivement avec des croquettes ne boivent pas assez!

A savoir : Pour couvrir ses besoins en eau, un chat doit boire au minimum 2ml (millilitre) d'eau pour 1g (gramme) de nourriture sèche avalée. Ce qui revient à dire qu'il devrait boire le double du poids des croquettes mangées... Et c'est rarement le cas... car déjà, à la base, le chat est un petit "buveur"... et, dans la nature, une partie de l'eau provient des proies qu'il chasse. Ce manque d'hydratation peut, à terme, poser quelques problèmes, surtout rénaux (les reins des chats sont fragiles)... Et c'est là que la nourriture humide, les pâtées, les sachets etc..., constitue un complément utile une à deux fois par jour, voire trois pour complémenter son besoin en eau. Au vu de ces considérations, choisir une alimentation mixte (c'est le cas le plus souvent de nombreux propriétaires de chats et c'est tant mieux) permet de combiner les avantages des 2 modes alimentaires.

Pour les chats qui boudent la nourriture humide, il est possible d'humidifer les croquettes, c'est même assez recommandé pour les chats qui boivent peu. Le hic, c'est que cela diminue l'appétence de croquettes. Et qui explique que certains chats n'apprécient pas du tout.

La nourriture humide : comme pour les croquettes on trouve une vaste gamme de produits qui ne se valent pas entre eux, mais pour quasiment toutes les marques (et gamme), elle est composée entre 60 et 80% d'eau... et est plus onéreuse. De plus, le chat a tendance à avaler tout rond, sans prendre le temps de mâcher et le tartre se dépose plus vite et en plus grande quantité...


Vous trouverez les informations sur la NOURRITURE MAISON ou ration ménagère un plus bas

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Lorsqu'on a l'habitude et que l'on connaît les besoins et goûts de son co-locataire, peu importe le lieu. Mais quand on ne connaît pas bien le monde félin, ou que le chat est capricieux point de vue nourriture (souvent de la faute de son propriétaire), ou qu'il lui faut une alimentation spécifique, il vaut mieux s'adresser à du personnel compétent connaissant les différentes gammes de produits disponibles...

En effet, tous les produits présents sur le marché ne sont pas de qualité égale, loin s'en faut !

Même en se mettant à la place de personnes qui ont de petits revenus, l’erreur consiste, hélas, trop souvent, à acheter des aliments premiers prix pour chats. En fait, ils sont élaborés avec des sous-produits, des farines, des cendres (avec un pourcentage élevé) et des graisses de piètre qualité… et peuvent aussi contenir des os ou plumes broyés... dont la valeur nutritive est pour le moins inexistante. Globalement, s’ils semblent correspondre aux besoins nutritionnels de nos chats, ils ne sont pas suffisamment « nourrissant » et équilibrés***. Ce qui explique, qu’un chat nourrit exclusivement avec, ce que l’on a l’habitude d’appeler » des produits bas de gamme, mange davantage que la ration réellement nécessaire. De plus, ces produits favorisent l’apparition de calculs rénaux de par leur teneur souvent élevée en minéraux ainsi que l'obésité car trop riches en graisses (et de mauvaise qualité en plus). De ce fait, les économies réalisées sur le plan de la nourriture, ne compensent ni les frais vétérinaires qui s’ensuivent (à plus ou moins longue échéance), ni les souffrances infligées, bien involontairement, à l’animal !


*** Ce n'est pas parce qu'un chat aime l'un de ces produits qu'il est bon pour lui car en général (pour ne pas dire tout le temps), élaboré avec sources nutritives végétales (donc moins chères) alors que le chat est ce qu'on appelle un carnivore strict, et des sous produits comme on l'a vu (moins digestibles au passage), alors que les chats ont un intestin relativement court... Alors pourquoi votre chat aime : Parce tout est fait pour ça : profusion de matières grasses, exhausteurs de goût... etc...


A savoir : Les industriels ont bien décortiqué les habitudes des chats pour élaborer les produits et les vendre.. Avant de manger un chat sent la nourriture proposée... Si elle lui plaît, il goûte d'abord du bout de la langue... Si le goût lui plaît, alors seulement il mangera... Voilà pourquoi tout est fait pour piéger minou... Et son "maître" désireux d'offrir à son chat ce qu'il aime ou a l'air d'aimer. Le pire dans tout ça, c'est lorsqu'un chat refuse une alimentation de meilleure qualité car elle ne dégage pas tous les arômes de super-appétence auxquels il est habitué ou complètement accro!!!


En revanche, en privilégiant des aliments dits « haut de gamme » et même de « moyenne gamme », leur composition est faite de produits de qualité (contiennent davantage de protéines animales), il y a moins de cendres, les matières grasses utilisées sont de qualité, sont mieux équilibrées ET donc plus nourrissants. Partant de ce constat, les chats mangent moins et à terme leur santé est mieux protégée. Quand on prend la peine de faire les comparaisons, on s’aperçoit vite que la nourriture de qualité ne revient pas plus cher que les produits « bas de gamme ». Bien au contraire…

Pour achever de convaincre des bénéfices d'une alimentation "haut de gamme", une petite réflexion: Une moindre valeur nutritive, c'est une moindre valeur assimilable... c'est-à-dire plus de déchets en bout de chaîne digestive, aussi odorants que les exhausteurs de goût du produit ingéré ! Et comme la main qui nourrit est aussi celle qui vide la litière... Vous pouvez aussi éviter à votre nez de "sentir" ces odeurs désagréables...

La nourriture féline vendue en animalerie ou chez le vétérinaire, appelée aussi premium (ou, parfois, à cause de la surenchère "marketing" super premium), plus équilibrée, est donc nettement préférable pour la santé de votre chat, jusque dans le volume de ses crottes ! On commence à en trouver également dans certaines grandes surfaces... La multiplicité des marques et des appellations rendent les choix difficiles... d'autant que, même avec les meilleurs produits, un chat finit pas se lasser. Car, contrairement au chien, un chat aime la variété...

Quand on se fournit chez un vétérinaire (pas nécessairement plus cher qu'en animalerie contrairement à une idée reçue), le choix est assez simple car on est conseillé par un professionnel de la santé animale. Il vous orientera sur ce qu'il convient le mieux à votre chat car il le "connaît".

En revanche, en animalerie, il n'y pas toujours quelqu'un de disponible... Il faut alors prendre le temps de lire la composition sur les emballages. Personnellement, je choisis toujours celui qui contient le moins de cendres, le plus de protéines d'origine animale et le bon équilibre en minéraux. Viennent ensuite les autres considérations qu'il ne faut pas perdre de vue : les acides aminés (quand c'est inscrit), les vitamines...

Mais le choix peut aussi être orienté selon les préférences de son chat pour telle gamme ou tel produit, à qualité égale s'entend. Avant d'investir dans un nouveau produit : testez donc la réaction de votre petit poilu en vous procurant des échantillons (chez le vétérinaire ils sont souvent offerts, en animalerie il faut les acheter en-dehors de certaines promotions).

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Besoins énergétiques


Protides = protéines, lipides = graisses, glucides = sucres. Ces trois éléments, outre leur rôle spécifique, apportent à l'organisme de l'énergie, dans des proportions différentes (beaucoup pour les lipides, moins pour les glucides, et nettement moins pour les protides).

L'apport en énergie est mesuré par les fameuses calories (kcal ou Cal avec un grand C = même chose), qui mesure l'énergie métabolisable = l'énergie "utilisable" dans la nourriture (il y a des pertes par rapport à l'énergie brute de l'aliment, entre ce qui n'est pas digestible et l'énergie qu'il faut elle-même "avancer" pour assimiler les aliments). La définition absolue de cette unité est absolument "barbante" (basée sur la quantité d'énergie nécessaire pour faire monter la température de l'eau d'un degré...).

Par contre elle est facile à envisager de façon relative. Le besoin énergétique d'un animal dépend bien sûr d'abord de sa taille (et donc de son poids). Ainsi, le besoin énergétique "de base" d'un chat adulte est de l'ordre de 60 Calories par kilo. Pour un chat de 6 kg, cela fait donc 360 Calories par jour à trouver dans son alimentation. D'autres éléments pondèrent bien sûr ce besoin de base, à la baisse, comme la stérilisation (baisse des besoins énergétiques aux 2/3, soit 40 Cal par kilo) ou une faible activité, ou bien à la hausse, comme la température (1,5 fois plus d'énergie nécessaire quand il fait 0° qu'un doux 20°) ou une forte activité (chat ayant accès à l'extérieur en permanence tout en étant entier, pour lequel les besoins journaliers en énergie tourneront plutôt autour de 70-80 Cal par kilo). Les besoins énergétiques d'un chat âgé devenu moins actif sont généralement réduits de 20%.

La densité énergétique des aliments peut varier fortement (plus ou moins de lipides, à l'inverse plus ou moins de fibres pour "diluer" l'apport énergétique tout en "calant") : elle représente l'énergie métabolisable (en Cal.) par kg de matière sèche.

Pour un adulte "moyen" (entier, degré d'activité normale), il est recommandé qu'elle soit supérieure à 3800 Cal/kg de matière sèche (380 Cal pour 100 g de matière sèche). Elle est plus élevée pour le chaton en croissance (au moins 4400 Cal/kg de MS), ainsi que pour la femelle gestante et/ou allaitante.

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Les protéines : base de la vie

Les protéines sont le "matériau de base" de la vie : à part de l'eau, c'est principalement de cela que nous sommes composés et que nous renouvelons en permanence (les protéines sont fabriquées à partir des recettes des gènes). Nos cellules : des "usines à protéines", elles-mêmes bâties à partir de protéines. Hormones, enzymes : tout cela n'est que protéines aussi. Pour construire toutes ces protéines, l'organisme a besoin de... protéines ! Il l'absorbe à partir de sa nourriture, les décompose et les recompose à sa guise dans de nouvelles combinaisons. Bref... les protéines, c'est important !

Le chat a des besoins protéiques élevés, même quand il est entré dans l'âge adulte (entre 32 et 40% de la matière sèche de ses aliments quand il est chaton, et toujours entre 28 et 35% une fois qu'il est adulte, avec un plancher à 20%). Les carences en protéines sont nuisibles au chat (maigreur, croissance ralentie pour les jeunes, et problèmes plus graves en cas de manque de protéines essentielles...), mais, tout étant -encore une fois- question d'équilibre, les excès le sont aussi (ils font excessivement travailler les reins et le foie, sans compter que ce dernier va les transformer en lipides à stocker... = surpoids voire obésité!).

L'apport en protéines du chat "senior" dépend des cas : comme son métabolisme se ralentit (moins de synthèses, baisse des défenses immunitaires, moins de réserves...), il peut être bon de maintenir son apport protéique. Mais si un chat âgé a une quelconque fragilité rénale ou hépatique, problèmes fréquents chez le chat âgé, il est préférable de ne pas les faire travailler plus que nécessaire, et donc de réduire la part des protéines dans ses aliments à un seuil plancher. Les recommandations oscillent ainsi entre 18 et 25% de la matière sèche des aliments, mais bien sûr cela dépend fortement de l'état de santé et de l'activité du "senior" concerné, et la qualité des protéines apportées a d'autant plus d'importance.

Les besoins des chats en protéines animales

Le chat est un carnivore strict : cela signifie qu'il a un besoin vital en protéines d'origine animale.

Par exemple, pour lui, la taurine est une molécule indispensable car son organisme est quasi incapable de la fabriquer lui-même (ce n'est pas le cas du chien, ni le nôtre dans une moindre mesure) : or elle n'existe tout bonnement pas dans les protéines du règne végétal.

Une carence en taurine, par un apport carné insuffisant, peut avoir des conséquences graves (troubles de la vision voire cécité, troubles cardiaques - cardiomyopathie dilatée, à ne pas confondre avec la cardiomyopathie hypertrophique...).

Les cellules des végétaux ont aussi une particularité : elles sont recouvertes d'une "enveloppe de protection" faite de cellulose. Si cette enveloppe solide n'est pas cassée au préalable, les nutriments des végétaux ne sont tout simplement pas assimilés (c'est à cela que sert le broutage des vaches, herbivores quand on n'est pas occupé à leur donner des farines animales : elles cassent inlassablement la cellulose avec leur dents et peuvent ainsi digérer les nutriments - comme quoi elles sont beaucoup plus malignes qu'elles n'en ont l'air, quoique d'aucuns puissent penser ou dire en les regardant faire ! C'est aussi à cela que servent, à nous omnivores, nos molaires et pré-molaires lorsque l'on mange des végétaux "avaler une salade sans la mâcher remplit l'estomac" et fait office de fibres, mais ne nourrit pas : on ne peut absolument rien en tirer d'assimilable, cela revient à sauter un repas...

Toute digression mise à part, si on regarde la dentition d'un chat, ses molaires et pré-molaires, ne correspondent pas à un animal ayant, ou devant avoir, une alimentation à base de végétaux (voir la dentition du chat) et ses canines (qui servent aux carnivores à découper leurs proies) sont là pour rappeler qu'il s'agit d'un carnassier. Bref, ces deux exemples pour montrer que le chat est fait pour manger un régime à base de viande, et qu'il a besoin de protéines d'origine animale.

Cela ne signifie pas qu'un chat peut se nourrir exclusivement de viande, au sens de muscle : un chat chasseur mange tout ou presque de sa proie, ce qui inclut, par exemple, les os (source de minéraux, notamment le calcium...) et, même, des végétaux pré-digérés (avec cette fameuse enveloppe brisée) dans l'estomac de ses proies. Une alimentation à base de muscle animal seulement ne couvre pas l'intégralité des besoins du chat (pour le coup le trop est l'ennemi du bien) : un chat nourri exclusivement de viande souffre d'une carence en calcium telle qu'il enchaîne les fractures (les régimes BARF ne sont pas constitués exclusivement de viande crue, mais de viande + des os et des apports supplémentaires). La viande crue telle quelle, toute seule (par exemple, un bon steak haché) constitue un excellent "extra", mais pas une base alimentaire exclusive. Donc réserver cela dans le cadre d'une récompense ou d'un petit plaisir que l'on veut faire à son chat.

Toutes les protéines que le chat absorbe n'ont donc pas la même valeur biologique : les protéines des aliments avec la plus haute valeur sont celles qui contiennent le plus d'acides aminés essentiels, c'est-à-dire les acides aminés (des "bouts" de protéine) que les chats ne savent pas synthétiser. Les protéines qui apportent ces acides aminés essentiels ont une plus haute valeur biologique.

En l'occurrence, les plus "cruciaux" sont issus de protéines d'origine animale (taurine dont on a déjà parlé, et arginine). La qualité des protéines dans les aliments du chat sont aussi importantes -plus- que leur quantité. Outre la couverture des apports en acides aminés essentiels, la digestibilité des protéines ingérées a toute son importance (les protéines peu digestibles sont... très mal digérées justement, et fermentent dans l'intestin).

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Les acides aminés essentiels sont ceux qu'un être vivant ne peut pas synthétiser par lui-même. Ils doivent donc nécessairement lui être fournis par son alimentation.

Isoleucine, Leucine, Phénylalanine, Tryptophane, Valine, Thréonine, Lysine, Histidine,
Méthionine et Cystéine.

Arginine - Un peu plus "crucial" que les autres, sa carence empêche la bonne formation de l'urée (et des troubles divers, notamment nerveux, en découlent, les déchets n'étant plus éliminés correctement).

Taurine - Pas un acide aminé au sens strict (mais on va faire comme si), elle ne se rencontre que dans les protéines d'origine animale, n'existant tout simplement pas dans le règne végétal. Sans elle, le développement du système nerveux est compromis, des problèmes oculaires se posent qui peuvent conduire à la cécité et une dilatation cardiomyopathique (réversible) risque de se rencontrer.

Tous deux représentent un besoin important, couvert par une alimentation carnée,

L'alimentation du chat doit donc nécessairement contenir des protéines animales pour que les besoins en taurine soient couverts. C'est le cas de tous les aliments pour chats industriels de bonne qualité. Dans les années 1980, l'insuffisance en taurine de l'alimentation industrielle avait fait de la cardiomyopathie dilatée le problème cardiaque n°1 des chats domestiques, jusqu'à ce que ce besoin spécifique soit identifié).

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1 - LIPIDES


Pour le chat, ils sont une source d'énergie majeure ET privilégiée (contrairement à nous, le chat ne digère pas particulièrement les "sucres lents" des féculents, et pas tous les sucres rapides non plus). La densité énergétique est directement fonction de la quantité de lipides dans la ration.

A part fournir de l'énergie, les lipides ont aussi tout un tas de rôles dans le métabolisme du chat (faire des membranes cellulaires, maintenir l'équilibre de la peau -- un chat carencé en graisses a le poil terne et peut être sujet à divers problèmes cutanés) ... Si la graisse contribue à l'appétence, certains lipides jouent des rôles particuliers notamment lors de la gestation, croissance, renforcement du système immunitaire). C'est ce que l'on appelle les acides gras essentiels.

Les acides gras sont majoritairement dans les membranes des cellules. Dans l'organisme, ils servent de précurseurs à différentes substances intervenant par exemple dans les réactions inflammatoires, la coagulation et la circulation sanguine.

Là non plus, toute graisse ne se vaut pas : la valeur nutritionnelle d'un aliment dépend des acides gras spécifiques qu'elle contient (tous n'ont pas la même digestibilité, la même nécessité...). Pour un chat adulte, les besoins en lipides se situent entre 14 et 20% de la matière sèche des aliments (avec un plancher absolu à 9%). Les besoins sont plus élevés pour le chaton en croissance.


Mémo :
1 gramme de lipide contient 9 kcal.
Les lipides véhiculent les flaveurs, ils sont donc très appréciés du chat (comme du chien).
Il véhiculent aussi les vitamines dites liposolubles (A, D, E, K).

Les acides gras essentiels pour nos petits amis félins :

Acide linoléique - Nécessaire à la ration (au moins 2,5% de
la matière sèche de celle-ci), il est surtout d'origine végétale.

Acide arachidonique - Lui vient uniquement des graisses
animales, et le chat est incapable de le synthétiser seul : encore un élément
qui fait du chat un carnivore strict.

Acide linolénique - Le chat en a besoin, mais sait le
fabriquer à partir de l'acide linoléique.

En plus de ceci, il est recommandé pour les jeunes animaux (chats et chien, ainsi que pour les femelles gestantes, d'apporter des acides gras à chaine très longue, dits EPA et DHA.

Les acides gras essentiels se trouvent dans les huiles végétales


% Brut Ω 6 Ω 3 Ω6/Ω3
Linoleique linolénique

Huile de soja 53,4 7,6 7
Huile de Noix 57,5 13,4 4
Huile de Colza 22,2 8,9 2
Huile d’Olive 8,7 0,5 17
Huile de Maïs 50 0,9 56
Huile de pépins de raisin 70,6 0,3 235
Huile d’Arachide 24 0,1 240
Huile de Tournesol 65 0,1 650

Quelques exemples de sources de lipides et apports en matières grasses
(Grammes de matières grasses dans 100 grammes de)

- Huile : 100 grammes
- Beurre : 82 grammes
- Crème fraîche 30% : 30 grammes
- Fromage type Emmental : 29 grammes
- Fromage Fondu 45% MG : 23 grammes
- Viande 15% : 15 grammes
- Saumon : 14 grammes
- Oeuf entier : 10 grammes
- Fromage blanc 40% : 8 grammes
- Viande maigre 5% : 5 grammes
- Yaourt entier : 3,5 grammes
- Thon au naturel : 1,6 gramme
- Semoule de blé sec : 0,79 gramme
- Pâtes : 0,4 gramme
- Lentilles cuites : 0,4 gramme
- Carottes / Haricots verts : 0,3 gramme
- Pommes de terre, )
Riz blanc cuit, ) 0,1 gramme
Courgette, )
Yaourt 0% )

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2 - GLUCIDES


Contrairement au chien, les chats ne sont as particulièrement attirés par le sucré. Ils n'en distinguent pas le goût! (ils distinguent le salé, l'amer, l'acide et l'unami -mais surtout, ils ont un odorat très développé, et c'est à partir de cette faculté que l'aliment sera ressenti comme appétent, moins appétent ou pas du tout...). En effet, comme je le dis souvent : un chat sent d'abord la nourriture si l'odeur lui plaît, la goûte du bout de la langue (papilles gustatives situées à cet endroit) et, si le goût lui plaît : mange. La nature est bien faite : en tant que carnivores stricts, ils peuvent s'en passer et puiser exclusivement leur énergie des lipides et des protides (bien sûr, ils tireront néanmoins de l'énergie des glucides qu'ils peuvent assimiler s'ils en mangent).

Rappel : tout ce qui est pâte, riz et même pommes de terre, doivent être très cuits pour que cette source de glucide (ou hydrates de carbone) soit correctement assimilée sans provoquer de troubles digestifs désagréables à nos petits poilus. Une cuisson moindre des germes de blé ou autre graminées, est moins pénalisante du fait que certaines proies en ont ingéré (contrairement aux pâtes, riz et pdt) mais préalablement digérées par les proies, les fibres ont été cassées et donc la cellulose éliminée... Et la cuisson est un autre moyen de débarrasser certains aliments de la cellulose et de l'amidon.

Les capacités de digestion des glucides des chats sont assez limitées : en gros il sait absorber le glucose. Elles vont aussi décroissantes avec l'âge, puisque la capacité de digérer un sucre comme le lactose est perdue après l'enfance (et c'est ainsi que le lait peut entraîner des diarrhées aussi bien chez le jeune chat qu'un autre plus âgé...).

L'amidon (le sucre des féculents) est particulièrement peu, voire mal, digéré par le chat, à moins d'avoir été très cuit. Ce n'est pas très grave, mais ça fermente sec dans l'intestin et risque d'occasionner de sympathiques flatulences si sa ration contient beaucoup d'amidon mal cuit... Il est préférable que l'amidon (bien cuit donc) ne dépasse pas 35% de la matière sèche (l'amidon sert notamment au processus de "mise en croquettes"), et moins encore pour le jeune qui le digère encore moins bien (moins de 25%, comme pour tout chat sensible).Pour autant, ça ne veut pas dire que tous les sucres "indigestibles" ne servent à rien : au contraire, ils jouent le rôle de fibres dans le transit digestif (revoici l'exemple la cellulose des cellules végétales). C'est d'ailleurs sur cela que "joue" toute alimentation hypocalorique (light): elle contient moins de lipides et plus de glucides-fibres, sa densité énergétique s'en trouvant alors réduite (l'estomac est câlé par le volume et le chat n'a pas faim, mais il y a moins d'énergie à puiser dans la ration).

A savoir : les fibres ne sont pas très recommandées pour les chats ayant des problèmes de constipation chronique.

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Comme pour la plupart des êtres vivants, l'eau est essentielle aux chats.


Quelle que soit la qualité de l'alimentation, un apport insuffisant en eau peut avoir des conséquences néfastes.

Le chat souffre de sa réputation de "petit buveur" car les besoins en eau du chat ne sont pas si bas que ça.

Basiquement, le chat a besoin de 40ml d'eau par kg et par jour, sachant qu'idéalement, ce "besoin" est 60 ml pour un chat ayant une activité normale, un chat de 5 kg a devrait absorber au minimum 200ml d'eau, avec un seuil idéal de 300ml s'il est actif (via sa nourriture ou telle quelle) : ce n'est quand même pas rien!!!

Les chats de grande taille peuvent voir leur besoin en eau insuffisamment couvert. Donc, à leur égard, il faut être extrêmement vigilant dans ce domaine.

Pour vous aider à vérifier si votre chat boit assez, ou que la quantité absorbée correspond à ses besoins, ce qui suit devrait vous aider.

Les croquettes sont quasiment dépourvues d'eau (de 5 à 10% en moyenne), par rapport à sa ration quotidienne il devrait normalement boire le double d'eau du poids des croquettes avalées et même jusqu'à 4 fois!. Rapport matière sèche eau : 1 g de matière sèche (tout aliment confondu sauf eau) = minimum 2ml d'eau, idéalement 4ml.

Par ailleurs, le besoin en eau étant proportionnel à la production d'énergie, on peut aussi évaluer son besoin par rapport aux calories absorbées = 1ml d'eau par calorie (là difficile de se tromper car c'est facile à retenir).

Un chat qui ne boit pas assez a toutes les chances d'avoir des urines plus denses, ce qui le prédispose à la formation de calculs. Le risque est encore plus grand pour les chats stérilisés, surtout les mâles qui y sont plus prédisposés, ceux qui sont nourris de croquettes bas de gamme, ceux nourris avec une alimentation trop riche par rapport à leur activité (les chats paresseux quoi!!!).

La nourriture humide contient, en revanche, une grande proportion d'eau, variable, selon les marques, de 60 à plus de 80%. Donc les chats nourris exclusivement de la sorte boivent moins... Pour les encourager à boire davantage : pensez à mettre des bols d'eau en plusieurs endroits... ou mettez à sa disposition une fontaine à eau (un peu cher quand même) car l'eau étant brassée, elle ne croupit pas...

Personnellement, mes chats sont nourris et avec des croquettes et avec de la nourriture humide. Ce choix n'est pas réfléchi, il est le résultat de l'attente de mes chats, car j'ai eu la bonne (ou mauvaise) idée de leur faire un jour goûter des aliments humides et ils sont su me faire comprendre qu'ils en revoulaient. Ainsi matin et soir ils ont le droit à un ou deux sachets ou boîtes selon la marque. Au final, je me dis que ce n'est pas si mal car au moins, j'ai l'assurance qu'ils "boivent" au moins le minimum requis.


Rappel : L'eau se trouve dans les boissons (c'est une évidence...), mais aussi dans les aliments : la majorité des aliments natifs (non travaillés), comme les légumes, les fruits, la viande ou le poisson, et même le yaourt contiennent, comme l'organisme, environ 60% d'eau, parfois davantage (la pastèque ou les courgettes en contiennent presque 90%). Certains aliments ne contiennent pas du tout d'eau : l'huile par exemple, même si elle est liquide, est composée à 100% de matière grasse (=lipides). Les graines comme le riz ou les lentilles, mais aussi les pâtes ou la semoule de blé sont sèches (3% d'eau) avant cuisson. Mais, une fois cuites, leur poids triple, elles sont constituées d'eau à environ 75 à 80%.


A SAVOIR :
Augmenter la teneur en sel de l'alimentation augmente la soif (et donc de l'émission d'urine). Le sel est aussi un facteur d'appétence (il augmente l'intérêt pour un aliment) auquel on s'habitue. Si on ajoute du sel dans l'alimentation du chien ou du chat, une fois habitué à une alimentation très salée, il est difficile de revenir à une teneur en sel plus modérée.

Ce sujet sera mis à jour au fur et à mesure des publications dans ce domaine.

QUELLE EAU DONNER : idéalement l'eau du robinet. Il se peut cependant que certains chats sensibles à l'odeur de chlore OU d'autre chose, refusent d'en boire, ou n'en boivent pas suffisamment. Dans ce cas, il vaut mieux donner de l'eau de source (faiblement ou pas du tout minéralisée) qu'une eau minérale dont la teneur dans certains minéraux varie d'une "marque" à une autre ; cela d'autant plus quand dans l'alimentation minéraux et nutriments l'apport est déjà équilibré. Et comme les calculs sont formés de minéraux : calcium, potassium, phosphates, magnesium, c'est pour cette raison qu'il faut privéligier l'eau de source...

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J'ai pensé utile d'aborder l'alimentation du chat âgé. Ici ce sont des conseils généraux... mais comme chaque chat est unique dans bien des domaines... ils peuvent être adaptés à la situation du moment ou sur les conseils de votre vétérinaire...

Les traitements médicaux et une meilleure alimentation ont permis de rallonger la durée de vie des chats. En effet, la durée de vie moyenne est aux alentours de 13/14 ans... mais il est de plus en plus fréquent de rencontrer des chats domestiques âgés de 20 ans et plus !!!

L'alimentation des chats peut se décliner en plusieurs phases :

- l'alimentation pour chatons,
- l'alimentation pour les femelles gestantes et/ou allaitantes,
- l'alimentation pour chats adultes, avec des variantes : chats d'intérieur, chats stérilisés, chats d'extérieur...
- l'alimentation des séniors (avec des variantes aussi),
- l'alimentation selon la race (un siamois par exemple a une bouche plus étroite et a besoin d'avoir des croquettes plus petites),
- l'alimentation médicale, pour compenser ou éviter des problèmes de santé comme les calculs urinaires (par exemple)...

En effet, selon leur âge, leur activité, ou à certains moments de leur vie, les chats ont des besoins nutritionnels différents... C'est encore plus vrai pour un chat âgé... qui a besoin d'apports nutritionnels différents d'un jeune chat...

D'une part, leurs défenses immunitaires diminuent, les radicaux libres augmentent, et il n’est pas rare que commencent à se manifester les premiers signes de déficiences rénales.

Pour toutes ces raisons, le régime du chat âgé doit être adapté.

La nourriture idéale pour chat "sénior" :


- est appétissante, car l’appétit diminue (ce qui n'est pas le cas de ma petite reine Océane de bientôt 17 ans...),

- sa consistance est adaptée à une mastication ne demandant aucun effort (ma petite reine comme mon le petit prince de mon coeur Cheyenne qui, lui va avoir 15 ans, apprécient toujours les croquettes... même s'ils en mangent moins...),

- elle est digeste, car la faculté d’assimilation est moindre (quel que soit l'âge il vaut mieux privéliger une nourriture digeste pour éviter bien des soucis...)

- elle est supplémentée, notamment en acides gras essentiels (oméga 3 et oméga 6) et en vitamines antioxydantes qui aident à combattre les radicaux libres. Mon véto m'a conseillé d'ajouter de la levure de bière à l'alimentation. De plus, depuis longtemps déjà, je donne régulièrement (mais périodiquement) une cuillère à café d'huile de foie de morue, de la joubarde et du jojoba (capsules mélangées à la nourriture). Bien que moins toniques que les jeunes, mes vieux compères sont toujours actifs et joueurs...

Il est indispensable de maintenir un bon pourcentage de protéines, mais sans excès, et de diminuer l’apport de phosphore (0,6 % environ) afin de préserver la fonction rénale. A priori il serait plus avantageux de remplacer les protéines de viande par celles de poisson...

Pour les chats seniors, le taux d’éléments nutritifs de 100 g sec d’un bon aliment se répartit comme suit :

Protéines : 27 % (environ)
Graisses : 15 % (environ)
Hydrates de carbone (amidons + fibres) : 44 % (environ)
Taurine, oméga 3, oméga 6, sels minéraux, vitamines : 14 % (environ)


Un chat âgé, à partir de 10 ans, devrait être suivi régulièrement par son vétérinaire, d'abord une fois par an, puis deux... Surtout si l'on détecte un début d'insuffisance rénale (ou autre dysfonctionnement comme un problème de thyroïde, de diabète, etc...), histoire de faire des analyses et voir l'évolution de la fonction rénale...

C'est ainsi que je sais que ma petite reine en est au stade 2... Elle est sous médication Fortekor 2,5. Jusqu'à novembre 2010 tout était quasi parfait... Elle a commencé à présenter les symptômes de l'insuffisance rénale à la mort de l'une de mes protégées à laquelle elle était attachée. Etant donné son état "léthargique" à ce moment-là, il a été nécessaire de la booster pour éviter qu'elle ne sombre totalement dans la dépression qui, à son âge, aurait pu lui être fatale.





Wamiz mai 2012 et commentaires personnels

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L'alimentation du chaton :

Le comportement alimentaire du chaton envers la mère est fondamental pour l’équilibre futur. Les chatons qui ne tètent pas sont beaucoup moins joueurs. Frustrés, ils auront tendance à «téter» des objets pendant leur vie adulte. Leur appétit est souvent beaucoup plus capricieux que celui des chats ayant eu des relations normales avec leur mère.

Le sevrage : Le comportement alimentaire va considérablement se modifier. La mère ne s’investit plus dans l’alimentation des chatons au moment du sevrage, qui intervient vers 5 / 6 semaines.

Dans la nature, les chatons découvrent l’alimentation solide vers 4 semaines. Pour ce faire, la mère apporte au départ des proies mortes devant les petits et les dévore. Puis elle apporte des proies vivantes vers 6 semaines et apprend aux chatons à les saisir par la nuque. Le chaton sait achever une proie à 8 semaines. Peu après, il suit sa mère à la chasse, capture ses premières proies à 3 mois et devient un très bon chasseur dès 4 mois.

Chez vous, le chat aura un comportement instinctif de chasseur qui se concrétisera par des manies très particulières comme sentir longuement la nourriture, la sortir de la gamelle et gratter avec sa patte le sol à côté du repas.

Le chat est aussi très sensible au goût de l’eau. Attention à l’eau chlorée ou à l’eau qui séjourne dans une gamelle en plastique. Préférez un récipient en verre. Le chat boit très souvent, peu et de préférence la nuit. Il consomme à peu près 200 ml d’eau par jour en neuf à dix reprises. Pour apprendre à boire, le chaton trempe ses babines dans l’eau puis se lèche. Alors il commence à laper. Laissez de l’eau en permanence dans un récipient plat et changez-la tous les jours.

Alimentation des chatons en croissance : De la 8e semaine de vie au 12e mois (8 mois selon mon véto), l'alimentation du chaton diffère de celui du sevrage, tout en restant fortement énergétique afin de soutenir la prise de poids du chaton.

Dans la mesure où les chatons sont incapables de s’autoréguler, il faut leur donner des aliments 5 fois par jour, de préférence dans une grande écuelle peu profonde afin que tous puissent manger en même temps. L’eau doit systématiquement être donnée en libre service.

Là aussi, un aliment de haute qualité, spécifique à la croissance, répondra aux besoins journaliers des chatons tant sur le plan de l’énergie métaboli-sable que de l’intégration de produits que l’on ne peut malheureusement pas reproduire dans un régime maison.

Les aliments pour chatons en période de croissance doivent être donnés jusqu’à l’âge de 12 mois en quantités proportionnelles au poids. Les chatons sont ensuite considérés comme des adultes et passent à une alimentation de routine.

Pour un chaton en période de croissance, le pourcentage d’éléments nutritifs de 100 g sec d’un bon aliment se répartit comme suit :

Protéines : 36 % (environ)
Graisses : 18 % (environ)
Hydrates de carbone : 31 % (environ)
Taurine, oméga 3, oméga 6, sels minéraux, vitamines : 15 % (environ)


En période de croissance, croquettes et aliments pour chatons doivent être donnés en quantité proportionnelle au poids du petit félin. Des croquettes pour chatons riches en protéines et qui doivent être choisies en fonction de leurs qualités nutritionnelles.

En effet, un chaton a besoin d’aliments ou de croquettes riches en protéines et en matières grasses. Son alimentation doit couvrir ses besoins énergétiques et permettre un bon développement de ses muscles. Les aliments pour chatons doivent également posséder un rapport idéal entre calcium et phosphore afin de garantir la solidité du squelette du futur adulte. Enfin, l’alimentation du chaton doit être riche en oméga 3 et 6. Ces acides gras essentiels contribuent au maintien d’un pelage sain et au bon développement de la vision et du système nerveux central du chaton.

Conseil : c'est dès le plus jeune âge, dès que commence le sevrage, que l'on habitue les chats à manger une nourriture variée mais équilibrée. Ce qui n'empêchera pas certains chats d'avoir des préférences, d'autant plus que la plupart des fabricants de produits industriels ajoutent des exhausteurs de goût pour les rendre plus appétants... En habituant un chaton à manger "de tout", on évite plus tard un appétit que je qualifierai de "capricieux".

Je connais les préférences de mes 6 chats, et je leur offre celle qu'ils préfèrent sous forme de récompense ... et je varie autant les saveurs que les goûts pour la nourriture industrielle que celle faite "maison" (à base de poisson, de poulet ou de viande rouge). En revanche, j'ai noté que pour les croquettes l'acceptation d'une autre marque ou d'une autre saveur est plus aisée si on procède progressivement...

Important : contrairement aux chiens auxquels il convient de toujours donner la même alimentation, les chats, fins gourmets apprécient des menus différents...



Wamiz mai 2012 et commentaires personnels.

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Alimentation de la chatte en gestation et allaitement

Pendant la période de gestation et d’allaitement, l’alimentation sera identique à celle des chatons en période de croissance.

La durée de gestation de la chatte est de 60 jours en moyenne (mini 55 à 57 jours / maxi 65 à 67 jours). La chatte prend du poids dès le début, mais l’augmentation majeure a lieu au cours des derniers 25-26 jours avec une augmentation du poids des foetus.

La nourriture sera donc enrichie en graisses et en taurine, mais la ration ne doit pas être augmentée de plus de 10 % pour éviter que la chatte, en engraissant, ne rencontre des problèmes lors de la mise bas..

Durant l’allaitement, il est conseillé de laisser l’aliment, évidemment très riche en graisses, à libre disposition de la chatte qui peut, et doit, manger à volonté dans la mesure où la dépense énergétique est très supérieure à celle de la gestation.

Ce n’est qu’une fois le sevrage terminé, c’est-à-dire 50 jours environ après la mise bas, que la chatte récupérera sa ration alimentaire habituelle.



Wamiz mai 2012

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Alimentation du chat adulte

Il faut avant tout souligner que l'alimentation du chat dépend de sa corpulence, de son activité physique, l’environnement dans lequel vit le chat, ainsi que de nombreux autres facteurs.

C’est pour cela qu’il est impossible d’établir un tableau pouvant s’appliquer à tous les chats. Il est donc préférable d'indiquer des valeurs alimentaires maximales pour le chat non stérilisé (dit « entier ») et le chat stérilisé, tout en soulignant qu’il faut les adapter à chaque cas... Comme je l'ai déjà dit, chaque chat est unique...

Alimentation des chats non stérilisés : Pour un chat adulte entier, le pourcentage d’éléments nutritifs de 100 g sec d’un bon aliment se répartit comme suit :

- Protéines : 30 % (environ)
- Graisses : 20 % (environ)
- Hydrates de carbone (amidons + fibres) : 37 % (environ)
- Taurine, oméga 3, oméga 6, sels minéraux, vitamines 13 % (environ)

Alimentation des chats stérilisés : La stérilisation des chatons est une pratique extrêmement utile qui permet de prévenir certaines pathologies de l’appareil reproducteur des femelles et d’éviter des troubles, des traumatismes et des maladies graves aux mâles, en lien avec leur vagabondage en période d’accouplement.

C’est pour cela que les chats stérilisés vivent plus longtemps que les chats non stérilisés. Allégresse et vivacité ne changent pas après l’intervention, mais des modifications du métabolisme peuvent se produire.

Si leurs besoins énergétiques diminuent, leur consommation volontaire de nourriture est accrue, de même que leur voracité. Cela peut entraîner une prise de poids. On peut supposer qu'en agissant ainsi, ils compensent une activité moindre par la nourriture...

Le seul moyen pour qu’ils restent en forme est que le maître soit capable de respecter les doses de nourriture conseillées sans recourir à des rations supplémentaires ou à des extras.

Pour un chat adulte stérilisé qui mène une vie domestique, le pourcentage d’éléments nutritifs de 100 g d’aliment sec d’un aliment correct se répartit comme suit :

- Protéines : 27 % (environ)
- Graisses : 13 % (environ)
- Hydrates de carbone (amidons + fibres) : 45 % (environ)
- Taurine, oméga 3, oméga 6, sels minéraux, vitamines : 15 % (environ).


A noter : un chat mâle a moins tendance à l'obésité lorsque la castration est faite assez tôt, avant les 5/6 mois. Je l'avais lu à plusieurs reprises et je peux le constater puisque Fox, castré aux alentours de ses 3 mois a gardé la ligne... Il mange de tout raisonnablement, sauf quand mon mari décide d'interpréter une attitude particulière comme une supplique d'avoir un de ses aliments préférés... Cependant, il a la chance de ne pas prendre d'embonpoint. Le plus marquant dans cette castration précoce est que Fox et plus grand que la moyenne et a gardé un petit minois de chaton...



Wamiz mai 2012 et commentaires personnels.

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Que faire si mon chat est difficile ?


Lundi poulet, mardi lapin, mercredi pâté de thon, et ainsi de suite. Un menu de restaurant ? Non : ce ne sont que les plats proposés à un chat dans l’espoir que quelque chose lui plaise. C’est parfois le cas, mais, la plupart du temps, le chat fait la grève de la faim, bien qu’il soit en pleine forme. Remords et reddition du maître : la valse des menus recommence comme précédemment.

La majeure partie des maîtres de chat se comporte de cette façon, mais ils n’y sont pour rien. La faute en incombe à la mère : elle a mal "dressé" ses petits. Voyons pourquoi, et ce qu’il faut faire pour que le chat ait une alimentation à la fois saine et bonne sans céder à l’énervement à chaque repas.

Si le chaton n’est pas encore sevré : Dans ce cas, il est assez facile de le familiariser avec un régime varié, mais simple. C’est en effet durant la période de sevrage, quand on passe du régime lacté au régime solide, que se commettent les erreurs alimentaires les plus fréquentes. Si la mère est là, le chaton s’habitue à manger ce qu’on lui offre, des croquettes aux souris en passant par les grillons et la nourriture en boîte, en fonction de ses propres penchants alimentaires.

"Si l’on adopte une jeune chatte au moment du sevrage, il faut penser à cette règle et apprendre au chaton à manger de tout (y compris des légumes), car même s’il est essentiellement carnivore, il trouve dans la nature, dans l’estomac des petits herbivores chassés, la quantité nécessaire de fibres végétales riches en sels minéraux et indispensables à son transit intestinal. Une chatte alimentée ainsi fera certainement une excellente mère, même sur le plan nutritionnel."

Si le chat est déjà sevré ou s’il est adulte : Il est moins difficile d’éduquer un chaton qu’un chat adulte à un nouveau régime, mais on utilisera la même astuce. Elle consiste à intégrer progressivement et en quantités de plus en plus élevées un aliment nouveau à la nourriture que le chat consomme habituellement, sachant que la mutation complète peut nécessiter 20 à 30 jours, pendant lesquels il faudra être très patient. La victoire est garantie avec les chatons. Elle est un peu plus difficile avec les adultes.


L'inappétence chez le chat


Comme chacun sait, les chats peuvent se révéler des mangeurs très difficiles, ce qui implique une alimentation très appétissante et variée....

La plupart d’entre eux préfèrent le poisson à la viande et les aliments nouveaux à ceux déjà connus, comme l’ont parfaitement compris les fabricants d’aliments pour chats. Si un aliment nouveau ne s’avère pas aussi goûteux que celui habituel, le chat voudra revenir à son régime habituel au bout de quelques jours.

La plupart des chats semblent indifférents au saccharose et donc aux douceurs à la saveur sucrée. Attention en revanche qu'ils ne prennent goût au salé... car il sera alors difficile de revenir en arrière et c'est préjudiciable à leur santé...

L’inappétence peut se transformer en problème clinique bien plus complexe, à la limite de l’anorexie. On observe souvent chez les chats hospitalisés que des chats légèrement malades compromettent sérieusement leur santé en refusant de s’alimenter. Même si on peut intervenir en les forçant à manger grâce à une sonde gastrique, il est préférable d’essayer de les faire manger de leur plein gré, car un aliment ingéré normalement par la bouche stimule bien plus les sécrétions gastrique et intestinale qu’un aliment introduit directement dans l’estomac par une sonde.

Pour stimuler l’appétit du chat, on peut également utiliser de la benzodiazépine fournie sur ordonnance par le vétérinaire.


Troubles alimentaires du chat


Le chat, ne pouvant pas chasser sa nourriture dans votre appartement, pourra manifester une certaine agressivité ; c’est pourquoi le jeu est fonda-mental. En outre, laissez-le sortir les croquettes de sa gamelle et n’exigez pas une tenue impeccable ! Cela lui permettra d’évacuer ses pulsions instinc-tives. Et d'éviter l'apparition de troubles alimentaires.

La boulimie : Elle se rencontre fréquemment chez des chats qui s’ennuient ou qui font peu d’exercice dans la journée. La surconsommation d’aliments trop gras est aussi à montrer du doigt. Le chat mange pour se distraire, pour le plaisir comme il chasse. La prise de poids peut donc être rapide.

L’anorexie : Le chat ne mange plus. En dehors de toutes les causes médicales, ce trouble peut avoir une origine psychologique. Les modifications de son environnement ou de ses habitudes (le décès de son maître, une mise en pension…) peuvent être des sources importantes d’anxiété. Le chat peut aussi essayer d’attirer l’attention de son maître. Dans ce cas, n’hésitez pas à le caresser lors des repas pour le rassurer.

Les téteurs : Le comportement de téter peut persister à l’âge adulte. Il est fréquent chez des chatons orphelins frustrés. L’animal suce une peluche et en pétrit en même temps la surface.

Le pica : Ce trouble consiste à manger des substances non alimentaires : de la laine, des élastiques… L’anxiété est souvent à l’origine de ce comportement.

J'ai un de mes jeunes chats qui a un peu cette tendance, je ne crois pas que ce soit lié à une forme d'anxiété parce qu'il transporte avant les objets dans sa "gueule" comme un trophée... Je dirai en l'occurrence qu'il "chasse" et mange sa proie... Et beaucoup de choses y passent. Cela va de l'élastique qui traîne, à des sachets (vides ou pleins), à des boîtes (vides ou pleines), ou même un stylo, un magazine, une chausette et une fois des fruits qu'il a "piqués" dans le compotier... Il va même jusqu'à ouvrir les placards pour emporter "sa proie" (que parfois il nous amène sur le lit) et même dans les sacs s'il a vu ce que nous rangions... C'est souvent même très cocasse....

J'ai eu un autre chat qui lui, mordillait tout ce qui était en plastique... et même pouvait en avaler... Avec le recul, je me demande s'il ne cherchait pas à nous dire qu'il avait un problème de santé. En effet, à l'âge de 3 ans 1/2 il est mort des suites d'une maladie rénale congénitale et, en dépit d'une opération, n'a pas survécu... Il n'avait manifestement aucun problème d'anxiété, il n'était pas non plus hyperactif. Il était au contraire bien équilibré... Donc je me demande s'il est justifié de dire que le fait de "manger" des choses non comestibles soit lié à l'anxiété. Mon point de vue est que, certes, cela peut arriver, mais que cela peut être aussi une sorte de tic... une marotte... une lubie... comme une autre.



Wamiz mai 2012 et commentaires personnels.

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Faciles à stocker, à servir, sans odeur, les croquettes pour chat semblent avoir tous les atouts. Mais quelques surprises attendent le propriétaire curieux.

De la viande ? Oui, mais n'espérez pas des morceaux nobles ! Les croquettes à la viande sont réalisées avec les restes des abattoirs dédiés à l'alimentation humaine. Pas de muscles, donc, dans les croquettes mais des foies, rognons, estomacs, mamelles, poumons, carcasse, cous, bas de cuisses... En même temps, quand un chat attrape un oiseau, il ne mange pas que ses cuisses...

Du poisson ? Là aussi, les fabricants se fournissent en sous-produits issus des filières de la congélation ou des conserveries. Comme pour la viande, ils ont l'obligation d'utiliser des morceaux issus d'animaux sains abattus sous contrôle vétérinaire.

Selon la Chambre syndicale des fabricants d'aliments préparés pour chiens, chats, oiseaux et autres animaux familiers, 76 % de ces sous-produits proviennent de France, 23 % d'un pays européen.

En quantités fixes ? Non bien sûr ! La part de viande ou de poisson contenue dans les croquettes fluctue d'un produit à l'autre.

Ainsi, des croquettes de moyenne gamme comme les Pro Plan Purina pour chat stérilisé (environ 9 €/kg) contiennent 20 % de saumon, tandis que les Ultima pour chat stérilisé (environ 6 €/kg) ne contiennent déjà plus que 15 % de poulet. Les produits d'entrée de gamme peuvent descendre encore plus bas ! À vous donc de regarder la liste des ingrédients. Le pourcentage de viande ou de poisson apparaît en premier.

Des céréales ? Oui, même si les chats sont des carnivores ! Et pour une seule raison : donner sa tenue et son croquant à la croquette, aliment sec par définition.

Soucis : les céréales peuvent aussi contenir des mycotoxines, provenant de moisissures. Les fabricants ne peuvent pas garantir que leurs produits n'en contiennent pas.

Or il semblerait qu'elles soient toxiques pour l'animal, entraînant chez certains des problèmes de reproduction, voire des décès. La solution ? « Des croquettes sans céréales dont l'amidon provient de la pomme de terre », explique le Dr Géraldine Blanchard, vétérinaire nutritionniste. Mais on n'en trouve pas dans tous les supermarchés...

En conclusion. L'industrie de la croquette n'étant pas tenue par la législation de détailler l'ensemble des ingrédients et les quantités utilisées sur l'étiquette, il ne reste au propriétaire de chat qu'un seul critère fiable : la santé de son animal. «Si celui-ci a le poil brillant, qu'il ne prend pas de poids ni ne maigrit, c'est que son alimentation lui convient», précise le Dr Blanchard.


SUD OUEST 09/10/2012

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