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Un mouvement pour sauver l’Arctique

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Deux bateaux de Greenpeace – l’Arctic Sunrise et l’Esperanza– font en ce moment cap vers l’Arctique. Ces bateaux se rendent sur place, pour être les témoins. Témoins des manœuvres en cours de la compagnie pétrolière Shell et de ses navires de forage. Témoins, aussi, des mutations dont l’Arctique a déjà été victime ces dernières années.

À bord des deux navires de la flotte de Greenpeace, des scientifiques, des chercheurs. En partenariat avec des chercheurs de l’Université de Cambridge, cette équipe de scientifiques de Greenpeace veut réaliser une cartographie en 3D des glaces de l’Arctique.

Mais aussi des citoyens, des représentants d’associations, des militants, des chroniqueurs… Ils sont à bord pour être des observateurs. Pour être nos yeux, vos yeux.

Le 21 juin dernier, Greenpeace a lancé à Rio+20 une campagne mondiale pour créer un sanctuaire dans les régions encore inhabitées autour du Pôle Nord et pour faire en sorte que les Nations Unies bannissent à jamais toute activité extractive industrielle dans la totalité de l’Océan Arctique.

Les compagnies pétrolières tirent profit des dérèglements climatiques : poru eux, la disparition des glaces en Arctique est synonyme d’opportunité de forages … La flotte de Shell sera, d’un jour à l’autre, arrivée sur zone, et commencera les forages exploratoires cet été.

Nos navires sont donc en route eux aussi. Mais, sans être à bord à leurs côtés, d’autres moyens d’agir existent ! Les militants de Greenpeace se sont mobilisés à terre, partout dans le monde et ce n’est qu’un début !

Sur le site savethearctic.org près de 400 000 citoyens du monde entier ont marqué leur résolution de voir l’Arctique devenir un sanctuaire… Objectif : 1 million !

Les soutiens affluent : le groupe Radiohead et l’acteur Jude Law ont mis leurs forces en commun aux côtés de Greenpeace pour produire cette très belle vidéo.

Rejoignez les défenseurs de l’Arctique, faites campagne, autour de vous. Cette vidéo porte un message simple : l’Arctique a besoin de portes paroles. Prêtons lui nos voix !



Commentaires de la vidéo : Nos dirigeants ne veulent pas entendre la raison, mais ils vont vous écouter. Qu'est-ce que vous avez à dire à ceux qui veulent détruire l'Arctique? Dites-le nous dans un commentaire ! Greenpeace, Jude Law, Radiohead et des centaines de milliers de personnes à travers le monde se rassemblent pour exiger que nous sauvions l'Arctique des forages pétroliers, de la pêche industrielle et de la militarisation. Rejoignez-nous à http://www.savethearctic.org



Greenpeace 03/07/2012

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Pour sauver l’Arctique, nous devons agir maintenant ! Je deviens Défenseur de l’Arctique

CLIQUEZ sur l'image pour participer à la campagne de Greenpeace "Save the Arctic" (Sauver l'Articque)





Les glaces de l’Arctique, essentielles à l'équilibre de la Terre, sont en train de disparaître.

Au cours des 30 dernières années, la banquise a perdu 1/3 de sa surface.

Depuis plus de 800.000 ans, la glace règne en maître sur l’océan Arctique. Aujourd’hui, elle fond en raison de notre consommation de combustibles fossiles et d’ici à 2030, elle pourrait complètement disparaître en été. Les conséquences seraient catastrophiques pour les habitants de la région et pour les espèces qu’elle abrite, comme les ours polaires, les narvals, les morses… mais aussi pour les 7 milliards d’êtres humains : en formant une couche de protection réfléchissante sur l’océan, la banquise régule notre climat.



En préservant l’Arctique, c’est nous-mêmes que nous préservons.





Greenpeace juin 2012

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Une vingtaine de militants de Greenpeace ont occupé jeudi matin les locaux de Shell France à Colombes (Hauts-de-Seine) pour protester contre un projet de forage pétrolier dans l'Arctique, avant d'en être délogés par la police, selon une porte-parole de l'association.

Les militants ont été conduits aux commissariats de Colombes et d'Asnières pour vérification d'identité, a-t-on indiqué de source policière, une procédure qui ne devrait pas durer plus de quatre heures.

Au total 23 militants ont participé à cette installation "d'un sanctuaire pour les ours polaires au siège de Shell France", a précisé la porte-parole de l'association à l'AFP. Une dizaine de militants occupaient les locaux, d'autres en bloquaient l'accès et d'autres encore, déguisés en ours polaires, ont installé un "sanctuaire avec de la neige artificielle".

Armés de banderoles, les manifestants réclamaient l'arrêt du projet en demandant de "Sauver l'Arctique" alors que le géant pétrolier anglo-néerlandais a obtenu des autorisations pour 5 puits d'exploration au nord de l'Alaska où les forages devraient démarrer dans les semaines à venir.

"Bas les pattes! C'est le message que les quelque 950.000 citoyens mobilisés sur cette campagne (dans une pétition) veulent transmettre à Shell" a expliqué Anne Valette, chargée de campagne climat énergie à Greenpeace France.

Elle a rappelé les risques d'une marée noire "plus destructrice que partout ailleurs". "Du fait des conditions climatiques, elle serait quasiment impossible à contenir et à nettoyer: pétrole pris sous la glace, éloignement des ports", a-t-elle souligné.

Une opération similaire avait été montée vendredi dernier au siège du géant pétrolier à La Haye au cours de laquelle treize personnes avaient été interpellées.

En Grande-Bretagne et en Allemagne, des centaines de militants ont manifesté à plusieurs reprises ces dernières semaines dans les stations essence de la marque au coquillage.




Sciences et Avenir 19/07/2012

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Début 24/07/2012
Auteur : Bonnie Taylor]

Cible : Linda Jackson, administratrice de l'EPA


Malgré un tollé contre les forages pétroliers en Arctique, Shell est à quelques semaine de mener son projet au large des côtes de l'Arctique.


Pour aggraver les choses, Shell a récemment admis que ses appareils de forage seraient incapables de répondre aux normes requises qualité de l'air pour réaliser ce projet, mais ce fait n'a pas été, jusqu'à présent, porté à la connaissance de l'EPA.

Ce n'est pas la première fois que Shell rencontre des problèmes... mais, à ce jour, la société a été autorisée à poursuivre ses plans de forages... en dépit d'un matériel impropre à son "usage".

Shell a indiqué l'EPA que les plates-formes ne pourraient pas remplir les exigences en matière de qualité de l'air pour ce projet. Elle a demandé qu'une exception lui soit accordée. Concrètement SHELL a demandé la permission de violer la loi et de procéder aux forages... Bien que, le Département de l'Intérieur américain, ait fait état d'une probabilité de 40% d'un risque de déversement de pétrole dans l'Arctique.

Le fait que Shell n'ait pas communiqué sur son incapacité à respecter la qualité de l'air et les exigences en matière d'émissions, au moment où la demande de forage a été déposée, est un motif pour l'EPA de rejeter la demande d'exception et d'annuler le permis de forage en Arctique. Et le faire serait la réponse appropriée pour des pratiques trompeuses.

Inopinément, la "Garde côtière américaine" a signalé à SHELL que ses barges de récupération de déversement étaient impropres à l'usage. SHELL a promis qu'elle apporterait des modifications aux cuves afin qu'elles résistent à des conditions métérologiques extrêmes et au vent. Or, ces modifications n'ont jamais été réalisées, car jugées pas nécessaires par l'entreprise. Des représentants de la société ont précédemment déclaré que la compagnie serait capable de récupérer 95% du pétrole déversé en cas d'incident majeur. Cette déclaration ambigüe a, elle aussi, été escamotée !

Shell affiche son mépris pour les impacts environnementaux de ce projet. Si la société est incapable de répondre aux prescriptions minimales de la qualité de l'air pour ce projet après deux ans, comment l'EPA peut faire confiance dans sa capacité à éviter une catastrophe majeur ?

Il est temps pour l'EPA de prendre position contre Shell en annulant son permis de forage.
CLIQUEZ ICI pour signer LA PETITION




FORCE CHANGE 26/07/2012 (en anglais)

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Début : 13/07/2012 - Fin 13/09/2012
Auteur : Olivier Dumont

Cibles : Compagnies pétrolières


Au cours des 30 dernières années, la banquise a perdu 1/3 de sa surface.

Depuis plus de 800.000 ans, la glace règne en maître sur l’océan Arctique. Aujourd’hui, elle fond en raison de notre consommation de combustibles fossiles et d’ici à 2030, elle pourrait complètement disparaître en été.

Les conséquences seraient catastrophiques pour les habitants de la région et pour les espèces qu’elle abrite, comme les ours polaires, les narvals, les morses… mais aussi pour les 7 milliards d’êtres humains : en formant une couche de protection réfléchissante sur l’océan, la banquise régule notre climat.

En préservant l’Arctique, c’est nous-mêmes que nous préservons.

Les compagnies pétrolières sont prêtes à risquer une marée noire en Arctique pour seulement 3 ans de consommation de pétrole.

Les compagnies pétrolières cherchent désormais à tirer parti de la fonte des glaces qu’elles ont contribué à aggraver. Elles pourraient extraire environ 90 milliards de barils en Arctique. Les profits en jeu sont colossaux.

Pourtant, ce pétrole ne représente que trois ans de consommation mondiale !

D’après des documents officiels, il serait «pratiquement impossible» de faire face à une marée noire dans les eaux glacées de l’Arctique. Pour empêcher les icebergs d’entrer en collision avec leurs plateformes, les compagnies pétrolières utilisent des canons à eaux géants pour faire fondre les blocs de glace. Si nous les laissons faire, une marée noire ne serait qu’une question de temps.

Nous ne voulons pas que l’Arctique connaisse une catastrophe similaire à celle de l’Exxon Valdez ou de Deepwater Horizon.

Venez sur ce lien pour m'aider dans mon combat:

http://rising.savethearctic.org/fr/polar-bear/4feb5bb25a0b930001000278

Nous demandons, les signataires de cette pétition, l'arrêt total des forages pétoliers en arctique, nous souhaitons aider l'association GREENPEACE à lutter, tous ensemble nous vaincrons!


CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION



Et n'oubliez pas ensuite de valider votre signature, via le lien que vous recevrez dans votre boîte mails ; vérifiez dans vos courriers indésirables (SPAM) si ce n'est pas le cas


Cliquez sur ce lien pour plus d'informations




Mes Opinions.com Juillet 2012

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Conformément au message datant du 8 juillet, deux bâteaux de Greenpeace font route vers l'Articque... Vous en connaissez déjà la raison : contrecarrer les projets de Shell qui a obtenu l'aval des ETATS-UNIS pour faire des forages de prospection pour l'exploitation de potentielles sources d'énergies sous l'Articque. Comme la plupart des personnes averties, vous savez aussi que cette partie du monde, l'Arctique est très menacée par le réchauffement climatique en cours... Les relevés de température montrent que l'augmentation des températures y est plus rapide qu'ailleurs...

La fonte des glaces qui en découle, si elle fait le malheur de la faune vivant là, fait, en revanche, le bonheur des industriels qui, comme SHELL, convoitent les richesses de son sous-sol... Que ce soient en ressources énergétiques... ou les terres rares.

Compte tenu de l'importance de l'Arctique pour l'équilibre vital de la planète, Greenpeace s'est opposé, depuis le début, à toutes opérations néfastes dans cette région.... La pétition mise en ligne a d'ailleurs remporté un vif succès dans le monde entier en atteignant l'objectif de 1 million de signataires très rapidement : Sauver l'Arctique (un peu plus bas parmi les messages). Des manifestations ont été organisée un peu partout dans le monde, d'autres organisations participent aussi à la tentative de sauvetage de l'Arctique...

Les bâteaux Espérenza et Arctique Sunrise, ont à bord de nombreux équipements scientifiques pour explorer (de manière non invasive) et documenter cette région du globe mal connue.

Ainsi, le premier des deux navires se concentrera sur l’exploration sous-marine de la Mer de Bering et de la mer des Tchouktches quand le second cartographiera les glaces de l’Arctique en 3D.

Pour cette mission inédite, les chercheurs utilisent un véhicule sous-marin autonome (AUV) capable de mesurer le dessous de la glace et des scanners de surface qui mesurent son sommet. La semaine dernière déjà, l’équipe scientifique de l’Esperanza a d'ailleurs lancé, dans un petit sous-marin, une exploration des fonds marins dans la mer des Tchouktches. C’est dans cette zone que le groupe pétrolier Shell espère commencer à forer cet été. Or, lors de cette expédition sous-marine, les scientifiques ont eu la surprise de découvrir un grand nombre de coraux au cœur de la future zone de forage.

Pourtant, il n’est fait aucune mention du corail des Tchouktches dans l’étude d’impact environnemental de forage de Shell, d'après Greenpeace qui affirme également que les experts de la National Oceanic and Atmospheric Administration n’ont pas été consultés dans le cadre de ce projet.

Enfin, le public n’aurait pas été informé que l’entreprise connaît l’existence de ces coraux, contrairement aux affirmations de Shell dans le Washington Post. De croissance très lente mais d’une exceptionnelle longévité, les coraux sont très sensibles aux perturbations de son écosystème.

Ils sont également indispensables à l’équilibre marin puisqu’ils constituent un abri pour de nombreux poissons et une forme de couveuse pour les larves d’autres formes de vie marine. Autant de raisons qui poussent Greenpeace à poursuivre sa lutte contre les forages pétroliers en Arctique et pour la protection de ce sanctuaire glacé.


MAXISCIENCES 10/08/2012

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Six militants de Greenpeace sont montés vendredi sur une plate-forme pétrolière appartenant au géant russe Gazprom dans l'Arctique, afin de sensibiliser sur les dangers de l'exploitation de cette immense zone dont les réserves sont très convoitées.

"Six grimpeurs ont pris position sur la structure et ont interrompu les opérations menées sur la plate-forme", précise l'ONG dans un communiqué. "Les militants sont hors d'atteinte et ont assez de vivres pour tenir plusieurs jours", ajoute-t-elle.

Parmi ces militants se trouve notamment Kumi Naidoo, directeur exécutif de Greenpeace International. Sur son compte Twitter, ce dernier a indiqué que les militants se faisaient arroser d'eau froide, alors qu'ils sont accrochés à des cordes reliées à la plate-forme. "Il semble que les autorités n'essayent plus de nous faire partir mais elles harcèlent l'équipe en arrosant d'eau froide glaciale", a-t-il écrit.

Le groupe russe a immédiatement réagi à cette annonce, réfutant un quelconque impact sur ses opérations malgré la présence de militants.
"On leur a proposé de monter sur la plate-forme pour mener un dialogue constructif", a indiqué le service de presse du groupe russe, cité par l'agence Interfax. "Mais ils ont refusé et dit qu'ils préféraient s'y accrocher", a-t-il ajouté.


Greenpeace dénonce les dangers de l'exploitation de l'Arctique et a lancé en juin une nouvelle campagne impliquant des acteurs, cinéastes, stars du rock et hommes d'affaires, pour faire de l'Arctique un sanctuaire vierge de forages pétroliers et de pêche industrielle.

En juillet, des militants de l'organisation ont bloqué les accès du siège du groupe anglo-néerlandais Shell à La Haye pour dénoncer un projet de forage pétrolier dans l'Arctique. La Russie a fait du développement de cette zone une priorité stratégique.

Ses réserves présumées suscitent également la convoitise des quatre autres pays riverains de l'Arctique: le Canada, la Norvège, le Danemark et les Etats-Unis.

Selon le communiqué de Greenpeace, Gazprom va devenir l'an prochain "la première compagnie à commencer la production commerciale de pétrole en offshore dans l'Arctique". Or, l'ONG dénonce des opérations très dangereuses, l'Arctique étant "l'un des environnements les plus extrêmes et les plus hostiles pour forer du pétrole sur la planète".

"Le seul moyen d'éviter une fuite catastrophique de pétrole dans cet environnement unique est d'interdire maintenant et de manière permanente tout forage", a déclaré M. Naidoo, dans le communiqué.



SCIENCES ET AVENIR 24/08/2012

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Quatorze militants de Greenpeace ont lancé lundi une nouvelle action de protestation contre les projets de forage du géant russe Gazprom dans l'Arctique, trois jours après avoir escaladé une plateforme du groupe dans cette région, a indiqué l'ONG.

Les militants ont intercepté un bateau qui doit acheminer les employés de la plate-forme pétrolière de Gazprom dans l'Arctique. Ils se sont "attachés à la chaîne de l'ancre" à laquelle ils ont aussi enchaîné un de leurs bateaux pour empêcher le navire de poursuivre sa route, précise Greenpeace dans un communiqué.

"Aujourd'hui, nous menons une action pacifique (...) pour faire en sorte que cette plate-forme arrête de souiller ces eaux pures", a déclaré Kumi Naidoo, directeur exécutif de Greenpeace International, qui participe à l'action.

Un responsable russe de l'ONG, Vladimir Tchouprov, a indiqué, en fin de matinée, sur la radio Echo de Moscou, que les bateaux de Greenpeace se faisaient arroser d'eau depuis le navire affrété par Gazprom.

Vendredi, six militants de l'ONG, parmi lesquels M. Naidoo, avaient escaladé la plate-forme de Gazprom pour protester contre les projets de forage du géant russe dans cette immense zone dont les réserves sont très convoitées.

M. Tchouprov a par ailleurs précisé qu'aucun militant russe ne participait à l'action, en raison de la nouvelle législation russe qui place sous un contrôle très étroit les ONG bénéficiaires d'un financement étranger et engagées dans une "activité politique" sur le territoire russe.

"Depuis le changement de la législation russe, de telles actions sont risquées pour les citoyens russes", a déclaré M. Tchouprov, en référence à la nouvelle loi prévoyant des peines allant jusqu'à deux ans d'emprisonnement.

Greenpeace dénonce les dangers de l'exploitation de l'Arctique et a lancé en juin une nouvelle campagne impliquant des acteurs, cinéastes, stars du rock et hommes d'affaires, pour faire de l'Arctique un sanctuaire vierge de forages pétroliers et de pêche industrielle.

En juillet, des militants de l'organisation ont bloqué les accès du siège du groupe anglo-néerlandais Shell à La Haye pour dénoncer un projet de forage pétrolier dans l'Arctique.

La Russie a fait du développement de cette zone une priorité stratégique. Selon Greenpeace, Gazprom va devenir l'an prochain "la première compagnie à commencer la production commerciale de pétrole en offshore dans l'Arctique".

Or, l'ONG dénonce des opérations très dangereuses, l'Arctique étant "l'un des environnements les plus extrêmes et les plus hostiles pour forer du pétrole sur la planète" et juge que Gazprom n'est "pas préparé" à une éventuelle catastrophe dans le Grand Nord.



SCIENCES ET AVENIR 26/08/2012

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Dix militants de Greenpeace, dont certains étaient déguisés en ours polaire, ont été interpellés mercredi au cours d'une action de protestation devant le siège social de Gazprom à Moscou pour dénoncer les projets de forage du géant russe dans l'Arctique, a indiqué l'ONG. "La protestation s'est terminée devant les bureaux de Gazprom. La police a interpellé dix personnes pour avoir participé à un rassemblement non autorisé", a déclaré à l'AFP un membre de Greenpeace, Roman Dolgov.

Dix militants de Greenpeace s'étaient enchaînés mercredi matin à des tentes, quatre d'entre eux étant déguisés en ours polaires, devant le siège social de Gazprom à Moscou, afin d'en bloquer l'accès.

Les militants, qui venaient de cinq pays (Russie, Allemagne, Autriche, Pologne et Hongrie), sont parvenus à bloquer l'accès des bureaux durant près d'une heure, scandant des slogans tels que "Sauvez l'Arctique!", a précisé M. Dolgov. "Cela fait partie d'une campagne mondiale pour sauver l'Arctique. (...) Nous allons continuer à nous battre en recourant à des méthodes pacifiques", a-t-il ajouté.

"La conviction profonde des écologistes est que le développement pétrolier signifie la destruction physique du plateau continental" de l'Arctique, a-t-il renchéri. L'ONG a multiplié récemment les actions en Russie pour dénoncer les dangers de l'exploitation de l'Arctique, une immense zone dont les réserves sont très convoitées.

Le 27 août, 14 militants de Greenpeace avaient déjà intercepté un bateau qui devait acheminer les employés de la plate-forme pétrolière de Gazprom dans l'Arctique. Ils s'étaient "attachés à la chaîne de l'ancre" à laquelle ils avaient aussi enchaîné un de leurs bateaux pour empêcher le navire de poursuivre sa route.

Peu avant, six militants de l'ONG, parmi lesquels Kumi Naidoo, directeur exécutif de Greenpeace International, avaient escaladé la plate-forme de Gazprom.


SCIENCES ET AVENIR 05/09/2012

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Shell a été contraint de repousser à 2013 ses forages en Alaska, perçus comme hautement risqués par les écologistes, après un problème sur un navire, un nouveau revers pour le géant pétrolier qui a investi des milliards de dollars pour développer les ressources de cette région américaine.

L'Artic Challenger, navire du groupe doté d'un système censé éviter tout risque de marée noire lors des forages, a été "endommagé" au niveau du "dôme d'endiguement" lors d'un "test final" d'homologation, a indiqué le groupe anglo-néerlandais lundi dans un communiqué.

"Plusieurs jours" seront nécessaires afin de réparer ce système crucial pour permettre à Shell d'obtenir les autorisations définitives, et le groupe a donc décidé de "renoncer à forer dans les zones d'hydrocarbures cette année" afin de "poser des bases solides pour les opérations en 2013", a annoncé Shell.

Le groupe devait à l'origine commencer à forer en 2010 mais avait déjà vu son programme gelé après la terrible marée noire de 2010 dans le golfe du Mexique, causée par l'explosion de la plate-forme du britannique BP, Deepwater Horizon.

..."Déçu" que le système d'endiguement de fuites de pétrole ne soit pas immédiatement opérationnel, Shell assure toutefois que la sécurité passe avant tout, dans un contexte de haute surveillance aux Etats-Unis depuis la marée noire de 2010.

"Nous ne conduirons aucune opération" avant d'être "pleinement préparés à le faire dans la sécurité", a affirmé le groupe.

Avant la fin de la saison d'exploration qui pourrait intervenir fin septembre, lorsque la glace empêchera toute opération, Shell va toutefois commencer le forage du plus grand nombre possible de têtes de puits, qui seront ensuite refermées avant la reprise des opérations l'année prochaine.

Il devrait démarrer par ailleurs des forages uniquement "exploratoires" dans la mer de Beaufort.

L'annonce du report des forages intervient alors que le groupe avait suscité des inquiétudes en juillet lorsque son navire Noble Discoverer s'était dangereusement rapproché de la côte en Alaska, manquant de peu de s'échouer, après avoir rompu ses amarres.

La semaine dernière, par "mesure de précaution", ce navire avait dû interrompre un forage à peine entamé, afin d'éviter un éventuel choc avec la banquise.

Shell avait participé au développement de l'extraction pétrolière en Alaska dès les années 1950. Il s'était retiré de la région à partir de 1997 avant d'y faire son grand retour ces dernières années en investissant des milliards de dollars dans des permis d'exploration couvrant de vastes zones sous-marines en mer de Beaufort (au nord de l'Alaska) et en mer des Tchouktches, au nord du détroit de Béring.

Au grand dam des défenseurs de l'environnement qui jugent les forages très risqués au large de cette région qui a déjà été le lieu d'une des plus grosses marées noires de l'histoire, lorsque le pétrolier américain Exxon Valdez s'est échoué en 1989, déversant quelque 40 millions de litres de pétrole dans la mer et polluant 1.300 kilomètres de côtes.

Shell "a dépensé la majeure partie de son programme de 5 milliards de dollars pour l'Arctique mais nous pouvons maintenant voir à quel point cela était un pari monumental irréfléchi", a dénoncé Ben Ayliffe de Greenpeace, appelant les investisseurs à se demander "s'il vaut vraiment la peine d'investir des sommes d'argent aussi énormes pour tenter d'exploiter le fragile Océan Arctique".

Le groupe juge lui que son programme d'exploration "reste très important pour les besoins en énergie de l'Amérique, pour l'économie et l'emploi en Alaska et pour Shell".



SCIENCES ET AVENIR 17/09/2012

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Le groupe pétrolier Shell a saisi la justice néerlandaise en référé pour que Greenpeace ne puisse plus manifester à proximité de ses propriétés, au risque de payer une amende d'un million d'euros, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

"Shell tente d'empêcher Greenpeace d'organiser des manifestations aux Pays-Bas à moins de 500 mètres de ses lieux d'activité, parmi lesquels ses stations-essence ou ses bureaux", a indiqué Greenpeace dans un communiqué, ajoutant que Shell souhaite qu'une amende d'un million d'euros lui soit infligée en cas de non-respect de cette interdiction.

Citant des documents déposés devant le tribunal d'Amsterdam, Greenpeace a assuré que Shell souhaitait que soit imposée une amende supplémentaire de "100.000 euros par jour pour chaque journée ou partie de journée que durerait la violation de cet ordre".

Selon l'avocat de Greenpeace, Jasper Teuling, la requête vise en fait l'ensemble des actions organisées par Greenpeace à travers le monde dans le cadre de la campagne contre les forages dans l'Arctique.

"Ils veulent arrêter l'ensemble de la campagne de Greenpeace", a-t-il déclaré à l'AFP, alors qu'un porte-parole de Shell, Wim van de Wiel, a quant à lui refusé de confirmer, indiquant devoir "attendre jusqu'au 5 octobre", quand le juge doit rendre son jugement.

Une audience a eu lieu vendredi devant le tribunal d'Amsterdam pour entendre les arguments de Shell, a assuré Greenpeace, selon lequel cette procédure en justice vise ses actions pour protester contre "les forages pétroliers risqués dans le fragile environnement de l'Arctique".

Greenpeace a déjà organisé plusieurs actions pour protester contre les projets de forage de Shell : l'organisation avait récemment utilisé des cadenas de bicyclettes pour attacher des pompes à essence les unes aux autres dans des dizaines de stations-essence de Shell aux Pays-Bas. Dix-huit personnes avaient été arrêtées.

"Nous pensons que l'action de protestation a été préjudiciable aux propriétaires de ces petites succursales et à des gens qui n'ont vraiment rien à voir avec les opérations de forage de Shell dans l'Arctique", a ajouté Wim van de Wiel. "La liberté d'expression de Greenpeace est importante, mais nous pensons que leurs actions sont préjudiciables pour des gens qui n'ont rien à voir avec nos opérations", a répété M. Van de Wiel.

Une source judiciaire au tribunal d'Amsterdam a confirmé qu'une plainte "en référé" était examinée vendredi par un juge.

Shell avait annoncé lundi qu'il repoussait ses forages en Alaska à l'année prochaine après un problème sur l'un de ses navires équipé d'un système censé éviter tout risque de marée noire.

Les compagnies pétrolières internationales multiplient les projets de forages dans l'Arctique, qui recèlerait d'immenses ressources en hydrocarbures, au grand dam des défenseurs de l'environnement.

Greenpeace a également évoqué trois actions en justice de Shell contre Greenpeace USA et treize autres organisations de défense de l'environnement et "organisations d'autochtones en Alaska". Le siège social de Shell est situé à La Haye tandis que les quartiers-généraux de Greenpeace sont installés à Amsterdam.

"Tout cela est une tentative à peine dissimulée d'empêcher le public de connaître les vrais coûts des forages et sa capacité (de Shell, ndlr) à gérer une désastreuse fuite", a soutenu Jasper Teulings cité dans le communiqué.




SCIENCES ET AVENIR 22/09/2012

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LA HAYE - La justice néerlandaise a rejeté vendredi une plainte en référé du groupe pétrolier Shell qui désirait empêcher l'ONG Greenpeace de manifester à proximité de ses propriétés.

Les actions futures de Greenpeace contre Shell ne peuvent pas être interdites à l'avance à condition qu'elles restent dans un cadre déterminé, a indiqué le tribunal d'Amsterdam dans un communiqué. Le tribunal a estimé que des organisations comme Greenpeace sont en principe libres de mener des campagnes et de faire connaître au public leurs opinions.

Shell avait saisi la justice en référé suite à des manifestations d'activistes de l'ONG, qui avaient manifesté le 14 septembre contre les forages du groupe pétrolier dans l'Arctique dans plusieurs propriétés de Shell, dont 72 stations-service.

Les militants avaient utilisé des cadenas de bicyclettes pour attacher des pompes à essence les unes aux autres. Dix-huit personnes avaient été arrêtées.

Une audience avait eu lieu le 21 septembre devant le tribunal d'Amsterdam pour entendre les arguments de chaque partie, Shell demandant l'instauration d'une amende d'un million d'euros en cas de manifestations.

Le seul fait qu'une action spécifique nuise à la société contre laquelle l'action a été menée, dans ce cas Shell, ne la rend pas illégale, a souligné le tribunal qui a néanmoins limité les actions futures de l'ONG.

Dans les stations-service, l'ONG ne pourra bloquer la prise d'essence pour plus d'une heure et dans des endroits non accessibles au public, comme les bureaux de Shell, les actions ne pourront durer plus de deux heures, sous peine de payer une amende, dont le montant n'a pas été précisé.

La dernière tentative de Shell de réduire ses détracteurs au silence a échoué, a réagi le directeur exécutif de Greenpeace, Kumi Naidoo, cité dans un communiqué.

Le juge a rejeté la plus grande partie de l'injonction de Shell et a rappelé à la compagnie que la désobéissance civile est un droit dans les démocraties, même quand il y a des conséquences pour les affaires, a-t-il ajouté.

Kumi Naidoo a assuré que cette décision n'empêchera pas l'organisation de poursuivre ses actions aux Pays-Bas et dans le monde contre les forages dans l'Arctique.

Shell a également assuré être satisfait du jugement : nous sommes contents que les actions de Greenpeace comme celle du 14 septembre soient désormais soumises à de strictes conditions, a assuré à l'AFP un porte-parole de la compagnie, Lukas Burgering.

Shell avait annoncé le 17 septembre qu'il repoussait ses forages en Alaska à l'année prochaine après un problème sur l'un de ses navires équipé d'un système censé éviter tout risque de marée noire.

Les compagnies pétrolières internationales multiplient les projets de forages dans l'Arctique, qui recèlerait d'immenses ressources en hydrocarbures, au grand dam des défenseurs de l'environnement.

Le siège social de Shell est situé à La Haye tandis que les quartiers-généraux de Greenpeace sont installés à Amsterdam.



ROMANDIE.COM 05/10/2012

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Après la suspension des forages par Shell puis par Gazprom ces dernières semaines, Total fait aujourd’hui une annonce fracassante en matière d’exploitation du pétrole en Arctique.

Dans le Financial Time aujourd’hui quelques heures seulement après la confirmation de la condamnation de Total par la Cour de cassation dans l’affaire Erika, Christophe de Margerie explique que «Les industriels devraient s’abstenir de chercher du pétrole dans ces eaux car les risques liés à l’environnement y sont trop élevés ». Le PDG de Total souligne ensuite qu’une «marée noire ferait trop de dégâts pour l’image de la compagnie».C’est un message clair lancé par l’une des plus grandes compagnies pétrolières au monde qui pourrait sonner comme un coup de semonce dans le milieu des investisseurs : forer en Arctique est risqué. Pour l’environnement, mais aussi pour des questions de réputation, d’assurances, de financements.

La prospection pétrolière en Arctique est hautement risquée pour la région et aurait des répercussions sur toute la planète : 84 % des réserves que renferme l’Arctique se trouvent en mer. Or, d’après les estimations de l’agence américaine Minerals Management Service, il existe une possibilité sur cinq pour que les blocs de concession situés dans l’océan Arctique ou à proximité de l’Alaska soient à l’origine d’une marée noire importante au cours de leur durée d’exploitation. Températures glaciales, conditions climatiques extrêmes et éloignement géographique constituent de sérieux obstacles aux interventions de dépollution. Ron Bowden, haut responsable d’une entreprise canadienne spécialisée dans les interventions port marées-noires, a d’ailleurs souligné à ce titre qu’il n’existait à l’heure actuelle «aucune solution ou méthode qui nous permettrait de récupérer du pétrole en cas de marée noire en Arctique.»

Forer en Arctique est également un investissement à haut risque. Cet été, 3 projets majeurs ont été pour le moins repoussés jusqu’à l’année prochaine. Après avoir dépensé 4,5 milliards de dollars, Shell a du jeter l’éponge pour cette année pour ses forages en Alaska. Shell a subit déconvenue sur déconvenue et a finalement renoncé à ses projets de forages pour 2012. De l’autre côté de l’océan arctique, c’est Gazprom qui a également reporté à l’année prochaine ses forages sur son projet de Prirazolmnaya pour des raisons de sécurité. Enfin, la presse annonce l’abandon (momentané ?) du projet gazier Shtokman pour cause de difficultés financières. Ce projet pharaonique a été réévalué à 30 milliards en 2012. Total s’est investi dans ce projet et les compagnies préparent un autre tour de table pour refinancer le projet…

Ne nous voilons pas la face, cette déclaration n’est pas dénuée d’intérêt stratégique : si Total n’a pas investi dans les forages pétroliers en Arctique, l’entreprise suit de très près les projets gaziers. Et si M. De Margerie annonce qu’une marée noire ferait vraiment désordre sur la glace immaculée de l’Arctique, il n’a pas les mêmes préoccupations pour ce qui est du gaz, dont les fuites sont effectivement moins visibles, mais dont les projets ne sont pas acceptables pour la préservation du climat. Il est aujourd’hui inconcevable de vouloir continuer à exploiter les dernières réserves d’énergies fossiles que renferme la planète dans un contexte de dérèglement climatique croissant, et alors que la fonte de la banquise a atteint des records il y’a quelques jours seulement.

L’Arctique a besoin de nous. L’Arctique a besoin de nous tous !





GREENPEACE 26/09/2012

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MONACO (AFP) - L'océan Arctique est devenu un terrain de prospection pétrolière et pourrait voir se développer à terme la navigation et la pêche: des évolutions aux conséquences écologiques lourdes qu'il faut tenter de maîtriser, selon des experts réunis mardi à Monaco.

Le devenir de l'Arctique, mais aussi la surpêche et les ressources minières et génétiques des grands fonds, incarnent les nouveaux enjeux économiques des océans et leur nécessaire régulation pour préserver les éco-systèmes, ont expliqué à Monaco les participants à un colloque sur la Convention des nations unies sur le droit de la mer (CNUDM), 30 ans après son adoption.

L'océan Arctique est "un exemple typique" de collision entre une volonté de développement économique et un souci de protection de la nature, confie à l'AFP Philippe Valette, océanographe et directeur du centre Nausicaa à Boulogne-sur-mer.

La dislocation progressive de la banquise modifie radicalement l'habitat de la faune, de la flore et des populations locales, et laisse entrevoir à terme une future voie maritime directe entre l'Europe et l'Asie, tandis que les réserves d'hydrocarbures dans le sous-sol sont convoitées par les industriels.

"Du fait de la fonte de la banquise, il pourra y avoir des exploitations beaucoup plus faciles qu'aujourd'hui", souligne Jean-Pierre Beurier, professeur de droit maritime à l'université de Nantes.

Or, "qui dit exploitations minérales ou fossiles dit pollutions importantes, s'il n'y a pas des exigences drastiques qui pèsent sur les acteurs économiques", prévient-il. En Arctique, cet appétit pour les ressources s'inscrit dans un cadre à la fois fragile et très mal connu.

La banquise, qui occupe une bonne partie de l'océan Arctique, est davantage touchée par le réchauffement de la planète. Son étendue de glace a même enregistré cet été sa plus petite superficie, équivalente à la moitié de ce qu'elle était il y a 30 ans.

"Nous connaissons très peu ce milieu, comme d'ailleurs la très grande majorité des océans", souligne Philippe Valette, qui défend l'idée d'un moratoire sur les développements économiques en Arctique, pour "mieux comprendre ce milieu que l'on connaît mal et voir ce qu'on peut exploiter ou pas". "Un moratoire, ce serait sage", juge aussi Jean-Pierre Beurier qui prévient néanmoins que "l'exploitation de l'Arctique est inéluctable". L'établissement d'un traité semblable à celui de l'Antarctique, espace dévolu à la recherche scientifique, n'est en tout cas pas d'actualité.

Greenpeace bataille néanmoins pour une interdiction de la pêche industrielle et des activités pétrolières et gazières.

Mardi, en clôture du colloque, le prince Albert II de Monaco a plaidé en ce sens, désirant "voir la partie de l'océan Arctique située au delà des zones économiques exclusives comme une aire protégée et dédiée à la recherche".

"Les riverains (Russie, Canada, Norvège, Danemark et Etats-Unis, ndlr) n'accepteront jamais une mise en réserve comme l'Antarctique, les enjeux sont trop importants, alors pourquoi pas une convention régionale à l'image de ce qui fut fait en 1974 pour la mer Baltique ou la Méditerranée?", propose Jean-Pierre Beurier.

Pour les forages pétroliers notamment, les Etats sont libres d'accorder des permis d'exploration dans leur zone économique exclusive, normalement limitée à 200 miles des côtes. "Il n'y a pas de convention globale sur les conditions d'exploitation des forages off-shore aujourd'hui", note Julien Rochette, chercheur à l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI).

Certes, "il existe des accords régionaux comme en Méditerranée ou en Atlantique nord-est", souligne le juriste. Mais "avant d'envisager une coopération, il y a d'abord en Arctique des conflits de territoire à régler", prévient-il.




SCIENCES ET AVENIR 09/10/2012

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De nouvelles preuves de l’inquiétude de Shell concernant l’exploitation pétrolière en Arctique sont apparues ces derniers temps.

Le mois dernier, lors d’une conférence intitulée “l’avenir de l’Arctique” à Bruxelles, Robert Blaauw, Conseiller principal de la compagnie pour l’Arctique, a réalisé une présentation des projets de Shell. Il a d’abord mentionné, au cours de son intervention combien il était épuisant d’avoir des “comités d’accueil” partout où Shell apparaissait en public. Le comité d’accueil, c’est vous, c’est nous, lorsque nous agissons partout dans le monde.

Puis, déroulant ses slides de présentation, il a montré celle-ci. Une slide qui présente les principaux défis que Shell doit affronter pour forer en Arctique :





Mais que voit-on en bas à droite de cette slide ? La page web Save The Arctic présentée comme l’un des obstacles principaux qui se dressent sur la route de Shell dans son aventure industrielleSoutenue par plus de deux millions de personnes, le mouvement Save The Arctic est aujourd’hui une voix qui compte dans le débat sur l’Arctique… Et une sérieuse épine dans le pied de Shell.

Shell l’admet dans cette présentation. Le soutien de ces deux millions de personnes, votre soutien, nous aide à avoir un réel impact sur le géant pétrolier. Shell a de gros moyens, techniques, financiers… Mais nous avons, de notre côté, la passion, et la volonté de protéger ce lieu magique et ses populations, humaines et animales. Shell sait qu’à nous tous, nous constituons une menace pour leurs projets de forage, et c’est d’ailleurs pour cela que les avocats de la compagnie font tout ce qu’ils peuvent pour nous réduire au silence.

Il semblerait donc que notre mouvement ait été remarqué … L’année prochaine, nous voulons que M. Blaaw nous cite à nouveau dans sa présentation. Mais cette fois pour expliquer les raisons pour lesquelles Shell a décidé de quitter l’Arctique, définitivement...

CLIQUEZ ICI pour signer, si ce n'est pas déjà fait, l'engagement "Défenseur de l'Arctique".




GREENPEACE 6/11/2012

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PARIS - L'action du Conseil de l'Arctique, forum international comprenant huit pays autour des questions liées à la gestion de l'Arctique, est globalement un ratage en raison des crispations des pays riverains sur leurs ressources, a jugé lundi Michel Rocard, ambassadeur français pour les pôles.

Mettre en place une coopération internationale en matière de droit dans les hautes eaux, mais aussi de gestion et de financement collectifs des infrastructures (avions d'observation, hélicoptères de sauvetage, ports de ravitaillement, secours, cartographie, etc.) est une affaire énorme, estime-t-il, dans un entretien au quotidien Libération. Cela va coûter un argent fou et le drame, c'est que rien n'a encore été fait, selon lui.

Ce Conseil, établi en 1996, gère l'Arctique comme un syndic de propriété complice des copropriétaires pour empêcher toute nouvelle arrivée, critique l'ex-Premier ministre.

M. Rocard regrette notamment de ne pas avoir de réponse sur une éventuelle amélioration du statut des observateurs permanents (Allemagne, Espagne, France, Pays-Bas, Pologne et Royaume-Uni) de la part du Conseil, qui regroupe huit pays (Canada, Danemark, Finlande, Islande, Norvège, Russie, Suède et Etats-Unis).

A l'été 2012, l'étendue de la banquise arctique a été la plus faible jamais mesurée, tombant très au-dessous du précédent record de 2007 alors que la fonte des glaces s'est accélérée sous l'effet du réchauffement, avait indiqué en septembre le Centre national américain de la neige et de la glace.

Cette fonte des glaces ouvre de nouvelles perspectives économiques, en termes de prospection pétrolière, de navigation et de pêche en Arctique, rappelle Michel Rocard.


----->Bien que l'on puisse en comprendre les intérêts, il n'est pas admissible que l'humain voit l'Arctique comme un nouvel Eldorado qu'il faille saigner à blanc comme cela a été fait dans le reste des océans. La faune locale et l'environnement doivent être en premier lieu protégé. C'est dans l'intérêt de l'humanité...


ROMANDIE.COM 4/2/2013

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Participez à la journée internationale d’action ce 20 avril 2013 organisée par GREENPEACE ! Ensemble, nous formerons d’immenses bannières humaines pour dire aux dirigeants du monde : I ♥️ ARCTIC

Le 20 avril, aux quatre coins du monde, des citoyens se réuniront pour former une bannière humaine symbolisant un cœur qui bat pour l’Arctique.

Tous ensemble, nous demanderons aux dirigeants de ce monde de protéger l’Arctique de toute activité industrielle, comme les forages pétroliers et la pêche à grande échelle.

Les photos de ces bannières seront remises aux ministres des affaires étrangères des pays de l’”Arctic Council” lors de leur réunion en mai prochain.


Toutes les actualités de la campagne Save The Arctic


Pourquoi se mobiliser pour l’Arctique ?

L’Arctique est l’un des derniers espaces intacts et préservés de notre planète. Loin d’être uniquement un désert de glace, le cercle polaire abrite 4 millions d’habitants et accueille de nombreuses espèces animales, dont le morse et l’ours polaire.

De plus en plus, l’Arctique est en péril : la banquise fond en raison du réchauffement climatique causé par nos émissions de CO2. Les pétroliers en profitent pour exploiter des zones restées inaccessibles jusque-là. Ces forages pétroliers auront indéniablement des effets désastreux sur la biodiversité et les populations de la région arctique.

C’est pourquoi, nous voulons à terme conférer aux eaux internationales de l’Arctique le statut de zone protégée ou y obtenir l’interdiction des forages et de la pêche industrielle. Pour que cette revendication aboutisse, nous avons besoin du soutien du plus grand nombre. Et du vôtre.

En France, des rendez-vous sont organisés dans plusieurs villes:

- En Avignon : RDV à 14h Place du palais

- À Bordeaux : RDV à 15h à la Maison Ecocitoyenne

- À Brest : RDV à 15h sur la Plage du Moulin Blanc

- À Clermont-Ferrand : RDV à 14h30 Place Jaude

- À Dijon : RDV à 11h Place de la Libération

- À Grenoble : RDV à 11h Parvis du Musée de peinture de Grenoble

- À Lille : RDV à 14h sur la Place Mitterrand

- À Lyon : RDV à 14h30 Place Saint Jean

- À Marseille : RDV à 14h Plage du Prophète

- À Montpellier : RDV à 14h Place de la Comédie (aux Trois Grâces)

- À Nantes : RDV à 14h30 Place Royale

- À Nice : RDV à 15h Place Massena

- À Paris : RDV à 14h30 à Beaubourg

- En région parisienne, à Orsay : RDV à 16h au centre d'Orsay, dans le parc de la Maison des associations

- À Perpignan : RDV à 14h30 Place de la Victoire

- À Poitiers : RDV 15h Place du Marechal Leclerc (hotel de ville)

- À Rennes : RDV à 14h Place Sainte-Anne

- À Rouen : RDV à 15h à l'Ile Lacroix, au pied du Pont Pierre Corneil

- À Strasbourg : RDV à 11h place de la Cathédrale

- À Toulouse : RDV à 11h à la Daurade


Pour les Ardennais, vous pouvez éaglement rejoindre les amis de Belgique, dans les Ardennes belges (à moins d'une heure de Charleville-Mézière et de Sedan) : RDV à Libramont à 15h30 au Walexpo.

S'inscrire à l'événement sur Facebook

Sur la page réservée à l'Articque, il y a aussi une pétition à signer pour demander à Barack Obama de déclarer l'Articque sans forage ! Je n'arrive pas à mettre le lien. Cette pétition est située en bas de la page ....





GREENPEACE 28/3/2013

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LA HAYE - Des défenseurs de l'environnement ont planté un drapeau sur les fonds marins du Pôle Nord, où ils ont également amené des millions de signatures appelant à déclarer l'Arctique un sanctuaire mondial vierge de forages pétroliers, a annoncé Greenpeace lundi.

Les membres de l'expédition ont planté un drapeau sur les fonds marins de l'Arctique, à quatre kilomètres sous le niveau de la mer, a indiqué Greenpeace dans un communiqué.

Les membres de l'expédition ont atteint le Pôle Nord géographique après une semaine de marche, et ils y ont percé un trou dans la glace afin de faire descendre sur le plancher océanique le drapeau pour le futur et un capsule contenant 2,7 millions de signatures, dont des acteurs, des musiciens et représentants du monde des affaires.


Le drapeau, fixé sur la capsule sphérique en verre cerclée de titane, a été descendu à proximité de l'endroit où un mini sous-marin russe avait planté en 2007 un drapeau, Moscou réclamant une chaîne de montagne sous-marine à des fins économiques. L'expédition de Greenpeace comprenait notamment l'acteur Ezra Miller et la députée sami (le peuple vivant en Laponie) Josefina Skerk.

Nous sommes ici pour dire que cette zone de l'Arctique n'appartient à personne, à aucune nation, que c'est l'héritage de tous les Terriens, a déclaré la Suédoise Josefina Skerk, 26 ans, citée dans le communiqué. Le petit drapeau triangulaire aux couleurs vives sur fond clair a été dessiné par une écolière malaisienne, Sarah Batrisyia, qui a remporté un concours dont l'icône de la mode Vivienne Westwood était la juge.

Greenpeace affirme que l'Arctique est menacée par le changement climatique, les sociétés pétrolières ainsi que la pêche industrielle. Les experts estiment les ressources naturelles de l'Arctique à 90 milliards de barils de pétrole et à 30% du gaz naturel non découverts dans le monde, une manne rendue de plus en plus accessible par le recul des glaces.

Elles suscitent la convoitise des pays riverains -- Russie, Canada, Norvège, Danemark et Etats-Unis --, mais également des géants pétroliers tels que Shell et Gazprom, qui réclament tels des Etats des zones géographiques de l'Arctique.



ROMANDIE.COM 15/4/2013

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Madrid - Des militants de Greenpeace ont formé un coeur samedi au pied de l'Arc de Triomphe à Barcelone, appelant à déclarer l'Arctique comme sanctuaire mondial vierge de forages pétroliers et de pêche industrielle.

Vêtus de tee-shirt rouge, ils ont formé un coeur rouge pour dessiner le message I love Artic, a constaté un photographe de l'AFP. Des actions similaires étaient prévues par Greenpeace dans 278 villes de 35 pays, de Buenos Aires à Bangkok, selon un communiqué.

Selon l'organisation de protection de l'environnement, les photos de ces rassemblements seront remises aux dirigeants politiques participant à la réunion du Conseil de l'Arctique prévue le 15 mai à Kiruna en Suède. Le Conseil de l'Arctique réunit les huit États de l'Arctique, soit le Canada, le Danemark, la Finlande, l'Islande, la Norvège, la Fédération de Russie, la Suède et les États-Unis.

Greenpeace demande que la région de l'Arctique soit protégée contre les activités qui mettent en péril son équilibre fragile, comme les prospections pétrolières ou la pêche industrielle.

Greenpeace affirme que l'Arctique est menacé par le changement climatique, les compagnies pétrolières ainsi que la pêche industrielle. Les experts estiment les ressources naturelles de l'Arctique à 90 milliards de barils de pétrole et à 30% du gaz naturel non découvert dans le monde, une manne rendue de plus en plus accessible par le recul des glaces.

Elles suscitent la convoitise des pays riverains - Russie, Canada, Norvège, Danemark et Etats-Unis -, mais également des géants pétroliers tels que Shell et Gazprom, qui réclament des zones géographiques de l'Arctique.



ROMANDIE 20/4/2013

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LONDRES - Greenpeace a lancé mercredi un site internet permettant aux employés des groupes pétroliers, et en particulier de Shell, de dénoncer de façon anonyme les risques incroyables pris pour exploiter les ressources de l'Arctique.

Ce site, www.arctictruth.org, fait directement appel à tous les employés de l'industrie pétrolière susceptibles d'avoir accès à des informations internes, en particulier sur les mesures de sécurité, les mauvaises pratiques et de possibles infractions aux lois de protection de l'environnement, a précisé l'organisation dans un communiqué. Il leur offrira l'occasion de soumettre des informations de façon sécurisée et confidentielle, a ajouté Greenpeace.

L'impact humain, environnemental et économique (d'une fuite d'hydrocarbures) dans les eaux arctiques serait catastrophique, a insisté Ben Ayliffe, un des responsables de la région chez Greenpeace.

Nous espérons que ce site permettra de connaître toute la vérité sur les paris dangereux que des compagnies comme Shell sont prêts à prendre, a poursuivi M. Ayliffe, estimant que les récentes opérations du géant anglo-néerlandais dans l'Arctique ont été désastreuses de bout en bout.

Shell avait procédé à ses premiers forages l'an dernier sur deux puits en mer de Beaufort et en mer des Tchouktches, en Alaska, mais avait annoncé en février renoncer à poursuivre ses forages cette années après des avaries sur l'un de ses navires, l'Arctic Challenger, endommagé lors d'un test d'homologation.

Des militants de Greenpeace avaient déjà formé un coeur samedi au pied de l'Arc de Triomphe à Barcelone (nord-est de l'Espagne), appelant à faire de l'Arctique un sanctuaire mondial vierge de forages pétroliers et de pêche industrielle.

Les experts estiment les ressources naturelles de l'Arctique à 90 milliards de barils de pétrole et à 30% du gaz naturel non découvert dans le monde, une manne rendue de plus en plus accessible par le recul des glaces, mais difficile à exploiter en raison d'un environnement peu favorable et de coûts élevés.

ROMANDIE 23/4/2013

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Spa (Belgique) (AFP) - Greenpeace a réussi une grosse opération de communication lors du Grand Prix de Belgique de Formule 1, dimanche sur le circuit de Spa-Francorchamps, et déployé des banderoles pour protester contre les projets du pétrolier Shell d'effectuer des forages dans l'Arctique.

Après avoir été interrogés par la police, 15 militants de l'organisation de défense de la nature ont été libérés dimanche en début de soirée, a indiqué à l'AFP une porte-parole de Greenpeace. Aucune charge n'a été retenue contre eux et aucun n'a passé plus de trois heures dans le poste de police installé sur le circuit.


 Greenpeace a réussi une grosse opération de communication lors du Grand Prix de Belgique de Formule 1, dimanche sur le circuit de Spa-Francorchamps, et déployé des banderoles pour protester contre les projets du pétrolier Shell d'effectuer des forages dans l'Arctique. (c) Afp



Dans un premier temps, six membres de Greenpeace arrivés sur le toit de la tribune principale du circuit de Spa, en parapente à moteur, ont déployé une banderole de plusieurs mètres de long sur laquelle était écrit: "Arctic Oil: Shell No" (pétrole en Arctique: non à Shell), juste avant le départ de la course, sous les yeux de milliers de spectateurs.

Deux autres activistes de Greenpeace ont ensuite réussi à se faire remarquer lors de la cérémonie du podium, quand une femme est descendue en rappel de la terrasse du "Paddock Club", le lieu de réception des VIPs, pour tenir à bout de bras, juste au dessus du podium, un petit message: "Félicitations, et maintenant aidez-nous à sauver l'Arctique".

"Je ne comprends pas, il y a des gens qui applaudissent et d'autres qui sifflent, c'est troublant", a dit Sebastian Vettel, vainqueur du Grand Prix, avec un grand sourire aux lèvres, alors qu'il était interrogé au même moment par David Coulthard, sur le podium.

Une autre petite banderole carrée, portant un logo associant un ours blanc et le fameux coquillage jaune et rouge du pétrolier, s'est alors déployée sur la rambarde du podium, grâce à une télécommande. Elle avait été installée il y a 15 jours, dans le plus grand secret, a-t-on appris ensuite.

Cette banderole, comme celle de la tribune, a été prise en photo par de nombreux photographes, mais elle n'a pas été diffusée sur les écrans géants du circuit, ou en salle de presse, par les caméras de Formula One Management (FOM), la société de Bernie Ecclestone qui gère les droits de la F1.

Greenpeace souhaitait montrer son opposition aux projets de forage, dans l'Arctique, du pétrolier Shell, partenaire de l'écurie Ferrari de Formule 1 et sponsor-titre de ce GP de Belgique.

Selon un communiqué de Greenpeace, 35 de ses membres ont accédé dimanche au circuit par des moyens divers, notamment les deux du Paddock Club qui ont payé chacun 3.400 euros pour leur accès à la terrasse VIP. D'autres visaient le grand panneau publicitaire placé par Shell dans le célèbre raidillon de l'Eau Rouge.

L'une d'elles, Sabine Huyghe, s'est rendue célèbre le mois dernier à Londres quand elle a escaladé le Shard, gratte-ciel le plus haut d'Europe occidentale, pour protester contre les forages de Shell en Arctique. "Si Shell continue à vouloir forer dans l'Arctique, nous allons tous y perdre. Une marée noire dans l'Arctique serait un désastre menaçant un région d'une beauté à couper le souffle", écrit l'activiste dans le communiqué de son organisation.

"Je suis venue ici car je suis déterminée à faire tout ce qu'il faut pour empêcher Shell de détruire l'Arctique, et car je sais que les fans de F1 s'intéressent à la protection de l'environnement", ajoute Sabine Huyghe dans le même texte, pour expliquer son action.



SCIENCES ET AVENIR 25/8/2013

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MOSCOU - Deux militants de Greenpeace sont parvenus mercredi à escalader une plate-forme du géant russe Gazprom, dans l'Arctique, pour protester contre ses projets de forage pétroliers dans cette région aux réserves très convoitées, tandis que deux autres ont été arrêtés, a annoncé l'ONG.

Les garde-côtes russes ont intercepté un canot pneumatique de Greenpeace qui se dirigeait vers la plate-forme pétrolière Prirazlomnaïa, dans la mer de Petchora, dans l'Arctique russe, a précisé l'ONG dans un communiqué. Deux militants ont été arrêtés, tandis que deux autres, à bord d'un autre canot, ont réussi à se rendre sur la plate-forme et s'y sont attachés par des cordes.

Gazprom prévoit de débuter la production sur la plate-forme Prirazlomnaïa au premier trimestre 2014, posant le risque de marée noire dans une zone où existent trois réserves naturelles protégées par la loi russe, explique l'association dans un communiqué. Selon elle, Gazprom doit ainsi devenir la première compagnie à produire du pétrole dans les eaux glaciales de la région.

L'ONG avait déjà mené en août 2012 une campagne contre cette plate-forme pour dénoncer les dangers qu'elle représentait dans l'Arctique. Six militants l'avaient escaladé, puis l'ONG avait trois jours plus tard intercepté un bateau qui y acheminait des employés.


La Russie a fait du développement de l'Arctique, une immense zone regorgeant de ressources en hydrocarbures qui n'a pour l'instant pas encore été exploitée, une priorité stratégique.

Greenpeace accuse aussi les majors occidentales de vouloir travailler en Russie pour profiter de normes environnementales plus laxistes que dans leur propre pays.

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Une plainte pénale pour violation de domicile a été déposée après l'action spectaculaire de Greenpeace mardi soir au stade St-Jacques à Bâle. Elle émane de Basel United, la société qui gère le stade, et du FC Bâle (FCB).

Au début de la rencontre, quatre personnes vêtues de combinaisons orange sont descendues du toit du stade en rappel pour déployer une grande banderole hostile à Gazprom, sponsor de la Ligue des Champions et de l'équipe de Schalke. On pouvait y lire "Don't foul the Arctic" (N'abîmez pas l'Arctique).

Le FCB est une victime de cette opération car le football a été utilisé abusivement comme plate-forme pour exprimer des opinions politiques, selon Bernhard Heusler, président du FCB. L'UEFA a ouvert une enquête disciplinaire à l'encontre du club.

Les sanctions possibles peuvent être un avertissement, une amende ou encore un match sans spectateur. Bernard Heusler espère éviter une sanction financière. Si le club devait payer une amende, alors il se retournerait contre Greenpeace.

C'est la première fois qu'un tel événement se produit. Le président se pose la question de savoir jusqu'où va la responsabilité d'un club s'agissant de la sécurité. Et il se demande ce qui se serait passé si les activistes étaient arrivés avec un hélicoptère.

Les responsables du FCB et de Basel United se refusent à parler d'une lacune en matière de sécurité. Le toit du stade a été contrôlé trois heures avant le début du match. La police doit encore déterminer comment les gens de Greenpeace ont pu s'y installer.

Après leur action, les activistes de Greenpeace se sont montrés coopératifs et ont suivi toutes les consignes de la sécurité. Au total, 17 activistes ont été arrêtés peu après le début du match de Ligue des champions opposant le FC Bâle à Schalke 04. Ils ont été remis à la police.

Cette opération intervient quelques jours après l'arraisonnement d'un navire de Greenpeace par les autorités russes. Une trentaine de militants ont été placés en détention provisoire après avoir tenté d'aborder une plate-forme pétrolière de Gazprom pour dénoncer ses projets de forage dans le cercle polaire.


ROMANDIE 2/10/2013

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