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Un convoi de déchets nucléaires italiens arrive en France

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Un convoi ferroviaire transportant du combustible nucléaire italien usé devait quitter l'Italie "dans la nuit du 23 au 24 juillet", direction La Hague. Ce transport s’effectuera à travers 12 départements français pour rejoindre le terminal ferroviaire de Valognes.

C’est dans le plus grand secret qu’un convoi ferroviaire transportant du combustible nucléaire italien usé devait quitter l'Italie "dans la nuit du 23 au 24 juillet". C'est ce qu'a affirmé le collectif Sortir du nucléaire dans un communiqué détaillant qu'il s'agirait là du 18e convoi de déchets italiens depuis 2007.

D'après les informations relayées, ces déchets hautement radioactifs transiteront à travers 12 départements français pour rejoindre le terminal ferroviaire de Valognes (Manche).

Le convoi devrait ainsi "emprunter une fois de plus les voies du RER en région parisienne", indiquent les signataires du groupe Sortir du Nucléaire. Une fois à Valognes, les déchets italiens devraient alors être pris en charge par l'usine Areva de La Hague où ils seront "traités". Puis les déchets devraient être renvoyés en Italie vers 2020 ou 2025.

Toutefois, à l’heure actuelle, le gouvernement italien n'a pas encore de solution pour les stocker, souligne le collectif Sortir du Nucléaire. "Plus de 20 ans après l'arrêt de son dernier réacteur, l'exploitation de l'énergie nucléaire dans les années 1980 laisse à l'Italie un lourd héritage", relève en effet le réseau.

Ce dernier appelle ainsi les militants à manifester leur opposition à cette forme d'énergie tout au long du trajet qu'empruntera le convoi.

"En Italie comme en France, le nucléaire est une impasse : on ne sait plus quoi faire des déchets nucléaires. Alors qu'en France, les autorités souhaiteraient les enfouir à 500 mètres sous terre à Bure dans la Meuse... En Italie, en attendant de trouver une hypothétique solution, on les envoie en France afin de repousser la question de leur gestion dans le temps", ajoute encore le réseau.

Or, celui-ci estime que ce type de convoi est loin d'être sans risque. "Les rayonnements radioactifs “Gamma“ émis par les conteneurs "CASTOR" se propagent à plusieurs dizaines de mètres du wagon, entraînant un risque pour les personnes se trouvant à proximité, riverains comme cheminots", explique Sortir du nucléaire qui suggère que la réglementation autorise aujourd'hui des débits de dose pouvant aller jusqu’à 2 millisievert par heure au contact du wagon, soit un niveau de radiation environ 20.000 fois supérieur à la radioactivité naturelle. "Il est impératif que les pouvoirs publics revoient ces normes de toute urgence", clame t-il ainsi dans le communiqué.


A cette occasion, redécouvrez le reportage réalisé par Maxisciences à l'usine Areva de La Hague



Maxisciences 24/07/2012

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Le convoi de déchets nucléaires italiens destinés à l'usine de traitement de La Hague (Manche) a dépassé l'Yonne mardi soir, a-t-on appris auprès de la préfecture, au terme d'une journée de jeu du chat et de la souris avec les militants du réseau Sortir du nucléaire.

"On est en train d'essayer de s'adapter à la stratégie du transporteur", a déclaré à l'AFP François Mativet, militant anti-nucléaire, dépité de n'avoir pas vu passer le train en gare de Joigny, dans l'Yonne, où il a manifesté avec quelques dizaines de sympathisants de Sortir du nucléaire.

Le train devait poursuivre dans la nuit sa route vers La Hague, et la prochaine manifestation des anti-nucléaires était prévue mercredi dès 06H15 en gare de Versailles-chantier.

Areva a confirmé l'existence de ce convoi de 700 kilos de combustibles nucléaires usés parti d'Italie à destination de l'usine de La Hague. "Ces combustibles usés seront traités à La Hague en vue d'y récupérer l'uranium et le plutonium pour le recycler et les déchets restants, soit environ 4% du volume total, seront ensuite renvoyés en Italie", a ajouté un porte-parole d'Areva.

En l'absence d'informations officielles, le convoi a devancé les militants nucléaires, peu nombreux, tout au long de son parcours, de Chambéry en Savoie à Ambérieux, près de Lyon, avant de traverser la Bourgogne.

Il s'agit du 19e convoi de ce type auquel procède l'Italie, qui a fermé son dernier réacteur nucléaire il y a plus de 20 ans, dans le cadre d'un contrat signé en 2007. Selon Areva, ce contrat porte sur le recyclage d'un total de 235 tonnes de combustibles usés dont actuellement 192 tonnes ont été livrées et plus de 190 T déjà traitées.

Toujours selon la même source, les 4% de déchets ultimes radioactifs seront vitrifiés avant d'être retournés en Italie d'ici 2025 au plus tard.

"Il reste actuellement 42,5 tonnes de combustibles usés sur le territoire italien, dans le cadre du contrat", a ajouté le porte-parole d'Areva.

L'expédition de ces matières hautement radioactives traversera au total 12 départements français avant d'arriver à La Hague, a rappelé Sortir du nucléaire qui a appelé les militants à manifester leur opposition à cette source d'énergie tout au long du passage du convoi.


Le Nouvel Obs 24/07/2012

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Le convoi de combustibles nucléaires usés, parti d'Italie à destination de l'usine de La Hague, poursuit l'itinéraire initialement prévu. Areva précise aussi qu'il ne devait pas passer par Versailles.

Selon Areva, le convoi de matières nucléaires en provenance d'Italie et destinées à l'usine de traitement de La Hague dans la Manche "suit son cours normal en suivant l'itinéraire initialement prévu". Le groupe précise aussi qu'il ne devait pas passer par Versailles. Voilà pourquoi des militants anti-nucléaires ont attendu en vain mercredi matin en gare de Versailles ce convoi, dont ils avaient perdu la trace après son passage dans l'Yonne, a constaté l'AFP.

"On dénonce l'opacité autour de ces transports de déchets et leurs risques car les règles de sécurité ne sont pas suffisantes. Le mieux serait d'arrêter ces convois", a déclaré Laura Hameaux, porte-parole du réseau Sortir du nucléaire.

Des militants ont toutefois déployé au-dessus des voies une banderole où était écrit : "Déchets nucléaires, voies sans issue". "Le nucléaire nous mène dans une impasse : la France produit 1.200 tonnes de déchets radioactifs par an et on ne sait pas quoi en faire", a-t-elle dit. "Areva cherche à faire passer cette opération pour du recyclage mais seuls 10% des déchets, le plutonium, sont réutilisés".

Areva a confirmé l'existence de ce convoi de 700 kilos de combustibles nucléaires usés, qui devrait arriver à La Hague a priori dans la journée. Selon le groupe nucléaire, de tels transports sont "planifiés en accord avec les autorités". L'essentiel de la radioactivité est contenu dans des emballages avec une épaisseur d'acier de 40 centimètres, selon Areva. Quant à la "radioactivité résiduelle" autour du transport, "il faudrait rester 13 jours d'affilée à 2 mètres du convoi pour recevoir l'équivalent de ce qu'on reçoit lors d'une radio de l'abdomen", affirme un porte-parole du groupe.

Pour Philippe Guiter, secrétaire fédéral Sud-Rail, "on est dans le culte du secret au détriment de la sécurité car normalement un avis est émis en gare pour avertir les cheminots et là (à Versailles), personne n'a rien vu". "Il n'est pas possible de jouer au chat et à la souris avec ces trains-là", a-t-il dit, jugeant que le train qui, selon les estimations des militants, devait passer vers 7h en gare de Versailles, a été "ouvertement détourné".

Le député écologiste de Paris Denis Baupin a dénoncé le fait qu'"on fasse passer des matières dangereuses en pleine agglomération". Sortir du nucléaire a par ailleurs annoncé vouloir déposer un recours contre ce convoi devant la justice administrative, estimant qu'il n'était "pas justifié légalement". Le collectif rappelle notamment qu'en 2007 l'Autorité de sûreté nucléaire avait fait part de "réserves" en estimant que les délais prévus entre les dates de réception des combustibles usés en France (entre 2007 et 2015) et celles de retour en Italie des déchets issus du retraitement (entre 2020 et 2025), n'étaient "pas justifiés techniquement".


TF1 24/07/2012

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Une dizaine de militants antinucléaires se trouvent actuellement à la gare de Caen, à l'appel du collectif anti-nucléaire 14 et d'Europe écologie les Verts. Ils attendent le passage d'un convoi de combustibles usés en provenance d'Italie et informent la population au moyen de tracts.

Ils dénoncent «le défaut de sécurité d'un tel voyage» et les «risques inutiles» qui sont pris selon eux. Ils mettent également en doute la masse de déchets annoncés : 700 kg de Mox. Enfin, ils refusent que «le Cotentin devienne la poubelle du nucléaire européen» selon les termes d'un représentant du collectif anti-nucléaire 14.

Le passage du convoi est attendu vers 9 h 30.

----->Auront-ils plus de chance que les militants à Versailles ?<----


Ouest France 25/07/2012

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Parti mardi d'Italie, le convoi de déchets nucléaires est arrivé mercredi, peu après midi, sans encombre à son terminus de Valognes, à proximité de l'usine de retraitement Areva de La Hague (basse-Normandie), a constaté un photographe de l'AFP.

Toute la matinée, le convoi avait joué au chat et à la souris avec les militants anti-nucléaire. Ces-derniers, qui l'ont attendu en vain tôt ce mercredi en gare de Versailles, ont signalé son passage à Caen peu avant 11 heures.

Sur son compte Twitter, le réseau Sortir du nucléaire indiquait, à 10h48 : «Passage du convoi nucleaire à Caen. Donc arrivée prevue d'ici une heure a valognes».

Sud-Rail affirme que le convoi a été «ouvertement détourné»

Rassemblés en gare de Versailles à 7 heures, les manifestants avaient déployé au-dessus des voies une banderole où était écrit : «Déchets nucléaires, voies sans issue». Mardi soir, la préfecture de l'Yonne avait précisé que le train avait dépassé son département. Mais le convoi n'a pas été vu à Versailles. «Il n'est pas possible de jouer au chat et à la souris avec ces trains-là», a déclaré Philippe Guiter, secrétaire fédéral Sud-Rail, jugeant que le train a été «ouvertement détourné».

... Selon Laura Hameaux, porte-parole du réseau Sortir du nucléaire), «Areva cherche à faire passer cette opération pour du recyclage mais seuls 10% des déchets, le plutonium, sont réutilisés».

.... Selon le représentant syndical, des convois de déchets nucléaires passent «toutes les semaines» par la gare de Versailles.

... Le député écologiste de Paris Denis Baupin, estime, entre autres, que «pendant qu'on embête les éoliennes et l'énergie solaire, on met zéro moyen pour la surveillance du nucléaire».



le parisien 25/07/2012

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